Le Rempart, le 23 novembre 1983 � p. 3
A toi, pour toujours, ta Marie-Lou"
En une m�me fin de semaine, une pi�ce de th��tre, "A toi pour toujours, ta Marie-Lou", puis un film "The Day After": deux le�ons de r�alisme, de ce r�alisme noir, cr�, qui nous plonge dans un pessimisme profond qu'accentue et prolonge le ciel maussade des jours pluvieux de novembre. �a d�range, �a fait peur, �a fait mal, mais aussi �a nous force � penser, �a nous lance dans des r�flexions qui, esp�rons-le, seront salutaires � notre survie d'�tre humain en tant que membre d'une famille, membre de l'humanit�.
Vendredi soir, c'�tait Michel Tremblay, par sa pi�ce, qui nous d�crivait la triste r�alit� familiale de la classe ouvri�re qu�b�coise des ann�es 1950-60. La famille, la cellule fondamentale de notre soci�t�? Oui, certes, nous dit Michel Tremblay, cependant elle n'est pas une cellu-
rapprocher par moments, les opposer � d'autres, en analyser le contenu, le symbolisme. En plus, il doit revivre les mille et un petits ou grands drames de la vie familiale selon quatre points de vue: celui du p�re "plus �c�ur� qu'�c�urant", bon seulement � donner son pi�tre salaire
� sa femme, autoritaire, ivrogne,
"sacreur", ... seul; celui de la m�re, femme-martyre, "complex�e", qui ne d�sire qu'une chose, ... �tre seule; celui de Manon, "vieille fille" � 25 ans, personnalit� d�chir�e entre son caract�re qu'elle hait parce que trop semblable � celui du p�re, et ses aspirations trop semblables � celles de sa m�re; enfin, le
point de vue de Carmen, la seule qui ait r�ussi partiellement � sortir de la cellule en devenant chanteuse western, m�tier plut�t d�risoire. La simplicit� des techniques th��trales est ainsi compens�e par la vari�t�, la complexit� du dialogue. Pendant plus d'une heure et quart,
�utto � la p. 8
Mme Diana Tyndale, � droite, g�rante de la compagnie du Th��tre du P'tit Bonheur de Toronto qui pr�sentait la pi�ce "A toi, pour toujours, ta Marie-Lou", avec Mlle Carole Pr�vost, animatrice culturelle de l'�cole L'Essor et M. A. Van den Hoven, directeur du d�partement de fran�ais de l'Universit� de Windsor qui ont parrain� conjointement la pr�sentation.
le-vie mais plut�t une cellule-cachot, une prison o� vivent des solitudes, des tours d'ivoire qui se rendent mutuellement si malheureux que seule la fuite peut soulager leurs maux: fuite dans la mort pour les parents, s�paration chez les enfants.
L'auteur nous pr�sente quatre membres d'une famille (les parents et deux
enfants), dans un style de "th��tre moderne": apparat th��tral r�duit au minimum; jeux des personnages tr�s limit�s, presque momifi�s pour les parents; intrigue inexistante; dialogue des parents sans cesse entrecoup�, presque doubl�, du dialogue des enfants; multiplicit� et superposition du temps, etc.. Style qui �tonne le spec-
Invitation aux travailleurs francophones syndiqu�s
(SMD) Tous ceux int�ress�s � r�pondre aux besoins des travailleurs francophones syndiqu�s du sud-ouest sont invit�s � assister � une r�union sp�ciale dimanche le 27 novembre.
La r�union, qui a pour but de former un comit� de travailleurs francophones syndiqu�s du sud-ouest, se tiendra � la salle du local 127, 280 rue Merritt � Cha-
tham � compter de 14 heures.
Lorsque le comit� sera form�, il travaillera afin de mettre en place des services en fran�ais au sein du monde syndical.
Du papier en masse!
L'�cole Georges P. Vanier de Windsor participe au projet de recyclage du papier, lanc� parle Conseil des �coles s�par�es de Windsor. En plus de sensibiliser les �l�ves au probl�me de l'�cologie s$~de la conservation de la mati�re premi�re, ce projet permettra l'achat de quelques pi�ces d'�quipement pour l'�cole.
Ce projet s inscrit dans le cadre du Ontario Recycling Council of Ontario, un organisme � but non-lucratif �tabli en 1978 qui fournit l'information n�cessaire sur la situation du recyclage en Ontario.
Il y a deux endroits � Windsor qui acceptent des sommes importantes de papier. On peut communiquer avec eux au 966-6760 et au 966-4225.
La photo fait voir l'�quipe de 7e ann�e responsable de la cueillette du papier tous les matins soit Marc Renaud, Paul Gravel, Derek Doiron et Thomas D�sormeaux [absent, MichelBeaulieu].
tateur au d�but, mais qui bient�t
l'am�ne � s'attacher � l'essentiel, i.e. � la parole des personnages. Et c'est l� que r�side toute l'intensit�, toute la force du drame, dans ces paroles qui nous livrent les exp�riences des personnages, leurs vues sur la vie et surtout l'inanit� de leurs �changes. Le spectateur, par une gymnastique intellectuelle peu commune, est toujours tenu en haleine car il doit suivre simultan�ment les deux dialogues, les
Pour faire vos voeux de No�l � vos amis de la r�gion...
...utilisez Se Rempart !
Dans une section sp�ciale de notre num�ro de No�l,
nos lecteurs auront l'occasion d'exprimer leurs voeux � toutes leurs connaissances parmi nos lecteurs.
Pour ce faire, vous n'avez qu'� nous envoyer 1 ) Le Voeu (une dizaine de mots) 2) Votre (vos) n�m(s), tels que vous voulez qu'ils paraissent Par exemple: La famille Luc Martin Luc et Marie Martin et
3) Trois dollars
la famille
Luc, Marie, Pierrette et et Paul Martin
avant le 8 d�cembre �:
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2418 ave. Central Windsor, Ontario N8W 4J3
L�s services en fran�ais du souv^n�merti Sont � la port�e d� tous.
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