Le Rempart, le 9 mars 1983 � p. 4
Commentaire�
L'�ducation en Ontario et l'ACFO
NDLR: Le texte suivant est un extrait des notes d'une d�claration que M. Yves Breton, secr�taire g�n�ral de l'Association canadienne-fran�aise de l'Ontario [ACFO], a fait an sujet de "L'�ducation en Ontario et l'ACFO" lors d'une rencontre de concertation d'intervenants en �ducation � North Bay le 5 f�vrier 1983.
Je suis heureux d'avoir l'occasion de m'adresser � vous et de vous apporter un �clairage relativement aux activit�s de l'Association canadienne-fran�aise de l'Ontario concernant l'�ducation dans notre province. Puisque vous oeuvrez tous ou presque, directement ou indirectement, dans le domaine de l'�ducation, vous savez fort bien qu'il y a bien des am�liorations � apporter � notre situation.
D'ailleurs, ' les demandes de la population de Matta-wa, de Cochrane-Iroquois Falls-Ramore, de Chap-leau et de Penetang, pour ne nommer que ces cas-l�, indiquent
clairement qu'il y a au sein de nos communaut�s un d�sir profond de se donner de moyens �ducatifs � la hauteur de nos besoins. On sait que les �coles mixtes constituent des foyers d'assimilation de notre jeunesse et que, pour assurer notre avenir en tant que francophones, rien n'est moins indispensable que des �coles franco-ontariennes, dirig�es par les n�tres et relevant de conseils scolaires francophones.
D est certes aberrant de constater que, en 1983, nous sommes toujours oblig�s de qu�mander, dans l'univers de l'�ducation, notre place sous le
N� d'une race fi�re
Soci�t� franco-ontarieniw d'hlstoira *t de g�n�alogie - r�gionale de Wlndsor-Euex
La famille Morand
D�s les premi�res heures de la colonie fran�aise sur les bords de-la rivi�re D�troit, on retrouve un d�nomm� Charles Morand. Les traces de sa descendance semblent avoir disparues; le nom aurait m�me �t� chang� en Morain ou Morin.
Un si�cle plus tard, en 1812, Antoine Morand quitte la Normandie (France) et vient s'�tablir au sud-ouest ontarien. Il est l'anc�tre d'une grande famille au sein de laquelle on retrouve Raymond Ducharme Morand, d'illustre m�moire.
N� en 1887, Raymond Morand �tudie la m�decine � l'universit� Western de London. Il forme, avec les docteurs Durocher et McCabe, un trio professionnel dont plusieurs lecteurs se souviendront. En 1925, Raymond Morand se lance en politique f�d�rale, sous la banni�re conservatrice; il d�loge le d�put� lib�ral sortant, Edmond Odette, de Tilbury. L'ann�e suivante, une autre �lection g�n�rale est d�clench�e et le Dr Morand est � son tour d�fait par Odette. En 1930, les conservateurs reprennent le pouvoir, sous Bennett, et Morand est �lu d�put� d'Essex-est, Le Premier ministre le nomme orateur suppl�ant de la Chambre des communes.
La carri�re politique de l'honorable R.D. Morand prend fin en 1935 alors que Paul Martin ram�ne le comt� d'Essex-est dans le camp lib�ral, o� il y demeure toujours depuis. Aussit�t revenu � la pratique de la m�decine, le Dr Morand retrouve nombre de ses anciens patients heureux d'�tre soign�s par leur vieux m�decin de famille.
Apr�s une brillante carri�re politique et m�dicale, Raymond Ducharme Morand meurt, en 1951, � l'�ge de 64 ans seulement.
par: Paul-Fran�ois Sylvestre
soleil. Le mal vient certes du fait que nous ne poss�dons pas la gestion de nos �coles.
Vous savez que nous devons sans cesse nous livrer � des luttes �prouvantes �motive-ment parlant, co�teuses et pour nous et pour la soci�t� en g�n�ral, et, nous le reconnaissons, improductives en ce sens que nous pourrions d�penser notre argent et
Lettre
Mlle la r�dactrice.
Je vous remercie sinc�rement qu il me soit permis, par le truchement du Rempart, d'offrir mes voeux de succ�s et de bonheur � ' notre ami Roger [Bibeau] ' ' et aux siens, au terme de cette ann�e difficile qu 'ils viennent , de traverser.
Les organisateurs du Regroupement ont fait un travail de ma�tre, en mettant sur pied cette f�te inoubliable du 19 f�vrier dernier, en hommage � Roger Bibeau. F�te pleinement r�ussie, o�, joie, tristesse, amiti� et sinc�rit� se lisaient sur chaque visage. Trois ou quatre fois, au cours des nombreux et touchants t�moignages exprim�s, [o� l'on aurait pu entendre voler une mouche] les quelque 350 convives - et l'on dit en avoir refus� un autre 400, faute de place � se lev�rent pour l'applaudir chaleureusement.
Il y avait contraste �loquent entre cette f�te de l'amiti� et l'apr�s-midi orageuse du 6 novembre dernier, o� se retrouvaient beaucoup de ces m�mes visages, venus pour demander des explications qu 'ils n 'ont pas re�ues. Il n'�tait donc pas surprenant qu '� peine une trentaine des quelque 160 personnes pr�sentes � cette Assembl�e annuelle de la Caisse populaire Windsor approuvait en vitesse une mo-
nos �nergies � d�velopper nos communaut�s au lieu de consacrer efforts, temps et argent � lutter pour ce qui devrait nous revenir sans discussion aucune. Mais, la situation �tant ce qu'elle est, nous devons nous tenir debout, am�liorer notre situation et exploiter tous les moyens � notre disposition afin de nous donner tout ce dont nous avons besoin
pour former nos jeunes en fran�ais et administrer nos �-coles nous-m�mes...
...Que fait l'ACFO provinciale dans toute la question de l'�ducation depuis ces derniers mois?
D'abord, elle a travaill� fort afin de sensibiliser bien des intervenants possibles et de s'obtenir le financement essentiel � une analyse rigoureuse de notre situation et � des d�marches de
nature juridique. Heureusement, suite � de nombreux �changes, � des rencontres, l'ACFO a pu obtenir de l'aide pour r�aliser sa recherche et ses analyses et pour se faire conseiller par des experts relativement aux diverses dimensions juridiques des solutions que nous aimerions tous apporter aux difficult�s auxquelles nous nous heurtons.
A part ces progr�s concrets et tr�s encourageants sur le plan de l'analyse et des d�marches, il faut relever d'autres c�t�s tr�s positifs. Et, ici, je crois que tous les intervenants doivent se f�liciter, se flatter m�me. L'ACFO remercie les ACFOs r�gionales, les CCLFs et tous les autres intervenants de leur appui. La Suite au bas de la page 11.
Reconna�tre le m�rite...
tion de confiance au nouveau Conseil d administration. L atmosph�re �tait lourde, la frustration �clatait et une majorit� silencieuse s'est refus�e de faire confiance au nouveau Conseil, devant autant de questions sans r�ponses et demeurant ainsi fid�le � "notre ami Roger".
' 'J esp�re me trouver un emploi dans la r�gion, " de dire M. Bibeau. dans son humble et magnanime message de remerciement, lors de cette f�te m�morable du 19 f�vrier dernier.
Au juste, qu'est-ce qu'on lui reproche � Roger? On nous assure qu 'il y a eu ni fraude -ni gain personnel, mais qu'il s'agirait plut�t d'erreur de jugement et de cr�dulit� envers certains emprunteurs commerciaux. On semble oublier que ces irr�gularit�s, si c'est le cas, �chelonn�es au cours des derniers trois ans, co�ncident avec: 1) la r�cession �conomique, o� nombre de commer�ants d�clarent
banqueroute, 2] le retrait du service de surveillance de la F�d�ration d Ottawa, et 3] l'innovation pour les Caisses populaires de l'Ontario de se lancer dans les pr�ts commerciaux, alors ' 'qu '� peine 5 g�rants de toutes nos Caisses populaires aurait dit un dirigeant de la F�d�ration, poss�daient l'expertise n�cessaire dans ce domaine tout nouveau et tr�s risqu�.
Il est vrai qu'une Caisse populaire est une entreprise financi�re et non un bureau de Bien-Etre Social. Les r�gles du jeu sont intransigeantes et M. Bibeau aurait �t� trop cl�ment, dit-on, et c'est faute impardonnable! Et pourtant c est Pierre Trudeau^ qui au tout d�but de " son r�gne, avait dit � un de ses ministres: "une erreur c 'est pardonnable, mais gare! � toi d'en faire deux ' '. Et encore plus pr�s de nous, qu est-ce que l'on dit du ministre Lalonde, dans l'affaire
Gillespie, o� il est
question de billions de dollars: "Il a manqu� de vigilance, mais c'est un homme int�gre "; et il est encore en poste!
Un autre �l�ment, qui � mon avis est un non-sens, mais qui semble �tre un facteur important li� au renvoi de M. Bibeau, serait que les pertes encourues par ces pr�ts d�linquants ne peuvent �tre recouvr�es par l'assurance, � moins que l'on trouve M. Bibeau coupable d'infraction et qu'il soit cong�di� d�finitivement. Alors la Caisse populaire Windsor Limit�e serait sauv�e! Il est certain qu'aucun soci�taire souhaite que sa Caisse pop s'�teigne � tout jamais; car la Caisse populaire, en milieu minoritaire comme le rt�tr�, est un symbole de vitalit� fran�aise, de force et de prosp�rit�. C'est un point de ralliement de la francophonie ontarienne. Mais � quoi donc sert une assurance, si ce n est de se prot�ger contre une erreur -de jugement:
qu 'il s agisse d'un accident d'auto, de ' 'malpractice pour un professionnel du droit, de la m�decine, du Service Social, etc.
Si les Statuts et R�glements des Caisses populaires ne peuvent tol�rer une erreur, si c'est le cas; et que notre Conseil d'administration se devait > dex cong�dier M. Bibeau, j'esp�re que l'on a eu s�rement, l'int�grit� de lui remettre une pension qui lui revient de droit pour les 25 ann�es et plus, d'assiduit� au travail, en se rappelant que c'est sous son habile direction que la Caisse populaire Windsor a pass� des quelques cent mille dollars des ann�es '50, aux 13 millions en l'ann�e '80, alors que Roger Bibeau �tait le h�ros d'une f�te jubilaire pour l'�norme t�che accomplie. On ne parle donc pas ici de charit�, mais de droits acquis.
Sinc�rement
Aline Harrison
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