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COURRIERSUD
L'
M.
M.T.L. Wells, ministre de 1'Education, a fait d'importantes declarations i Ste-Adele, P*Q., le 21 jumet dernier. L'une d'el-les que vpus avez trpuvee en premiere page concerne les allocations supplemental res aux aides pedagogiques en franc,ais. D'autres propbs isont egalement du plus haut interet pour les Francp-ontariens; Si 1 'on relit rhistoire de la situation scolai-re des francophones en Ontario^ par M. Andre Chenier, qui pa-rait dans ce nurm ro, pn yoit que les declarations de M. Wei-; Is semblent/y apporter une re-ponse definitive. Definitive ?
Tout ceci devrattau moins fournir de puissants argumeritis aux francophones qui combat-tent encore pour le respect de leurs drpits en matie re d'education!
Voici quelques extraits de rallocutioh que M. Wells a prp-noncee avec la sincerite qu'on lui connaii.
"... En Ontario, on a^cepte volontiers maintenat le principe selon lequel les Canadiens d'ex-pression anglaise etd'expression f ran ^aise ont le droit de recevoir leur education dans leur propore
.langue... ��*.;:;.;;�.'.:��.'r/.�';�';.��'�'��;:;' -. �.'� .^ la communaute francophone de I'Ontario a toujpurscon-sidere 1'education comme I'une des forces les plus impprtahtes; sinpn la plus importahte, de sa langue matemelle petmet au
. Nos lecteurs f eonnaissent maintenant la grande nouvelle : la nomination de M. Gaetan Filion aupostede secretaire adminis-tratifde la Commission des lah-gues d'enseignement en Ontario. �ourrier Sud vous met toujpurs aiu cpurant de la creation 6u des travaux des Com-missions federales ou ontarien-nes qui presentent rinteret pour les Franco-ontariens. La Commission des langues d'enseignement cependant doit -avoir une place particulie re dans nos preoccupations et nos esperances. C'est en effet cette Comsn'ssion
Franco-Ontarien d'apprecier les valeurs et le mDde de vie de son groupe de la merhe/fagon que le fait I'phtarien anglophone dans les ecbles ou 1'anglais est la langue d'enseignement et de communication. Le Franco-On-tarien tient a preserver sa Ian-guei ses coutumes at sa culture qui font partie integrantevde la vie canadienne, tant pour luU merne que pour ses enfants.
Je siiis convaincu que ce de-sir naturelrte cons titue pas une tentative de la part des Francophones de se retrancher der-riere Une^ muraille qui les iso-lerait de Tomnipresence de rAmorique du Nord anglophone. Au contraire le desir du Fran-c6-0ntarien de viyre dans un milieu franc.ais est parfai-tement compatible avec le desir norr moins vif de contribuer pleinement au progres cultiirel.
Le gouvernement del'Ontario est d'avis que les ecolesde langue francaise dans lesquelles la langue decom!n�jiiiication etd'ad-ministration est le frangais re-pond lemieuxau double besoin suivant : preserver la langue, l6s coutumes et la culture de 1* etudiant francophone tout en lui pe rmettant de contribuer pleine-rrient d^s qu'il le pourra au progres economique desa province et de son pays... "
Allez-y, ceux de Sirhcoe et d'ail-teurs! M. Wells est de votre
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. COte I /.; .,-�;,.'��'� �.';��'..�' '"':'...��"�'. �:�-..-..
peut nous aider a ecarter les obstacles qui se dresseitt contre I 'enseignement des f ran* cophones en frahcais, puisque c'est a 2ette Commission que peuvent s'adresser cOnseils sco-iaires et parehts^ lorsque survi* ennent des Xionflits concernant la langue de la minorite.
Les buts et' les roiiaees de la Cbmmissibn devraient devenir
farhiliers a toui les francophones, au moins a tous ceux qui bnt des enfants et a tous ceux qui oeuvrent dans le milieu sco* laire a quelque niveau que ce soit; Un prochain numero de
C our Her Sud traitera done de cette pominission et essaiera de vous dormer le plus de de�> tails possible sur son mandat,
son fonctionnement et son �'pcr� sonneL Pour le momenU nous nous conteatons de saluer M, FU lion et de lui' souhaiter toute la chanceTpossible dans ses nou-
velles responsabilites.
L'Ontario suivra d'un oeil at-tentif daru> les mois a venir toutes les 'decisioris emanant de sa Comm; ss ionr^ , 7
Un outre francophone qui s'en yd
(�J J'ai ete mute i Montreal par ma compagnie. Je. tiens a remercier tous et chacuri de Cpurrier Sud de leurs amities envers ma femme et moi lors de no*> differentesjrencohtres. Au revbir et bonne chance dans votre entrepnse,
Andre Peloquin
Toronto.'- v''��:';;:":��'.'! �'"�;� H.'"��..'.=:.-'-' ��'
Un outre cos de prison ^
Us pensaieht qu'On-ta-rien^. Mais ilsr se sont trompes! Du mOihs, c'est ce que j'ai voulu dempntrer en refusant re-cemmerit de payer une contravention unilingue anglaise. Par mon bref s ejour de deux jours en pri-
son j'ai voulu demimtrer a la population franco - ontarienne qu'il est encore tenipsde re-sister aux i)uti"ages que nous adresse quotidierinemerit noire gouvernement, et indiquer i ce gouvernemvnt que les ''cadeaux" qu'il nius file de temps a autre ne suffisent pas a^ laire notre impatience. v
�al' . . . ' �- . ����.' '�'.-' �-. ��� "�.-. �� . �.' �
Pour combattre rassimila-tioh. il ne sulfit pas de pader f ran cais; en ma-igoant des tour-tieres; notre culture yaiit plus que .�a! Vivre en franco-orttarien suppose la capacite de determiner nous-memes notre avenirj tant sur les plans culture! set pedagogiques, qu'au niveau socio- ect>-nomique. En plus des traditions il ^existe des schemes de pehsee, et des fa^on d'agir tjr-piques qu'il
est difficile de preserver face aux pressions subtiies et parf()is inev itables du milieu anglo- saxon
dn-is I lequel n-ius viv()rts. Hieii d'aulrc qu'uu' action audacieuse et Cimcertce no peut eviteir le peril de Tassimilation.
Jiubir remprisonnemeht n'e>t qu' un Kestc symbol ique, m.i is p! us noas st?runs', nombreux a le poser, p! us, en tant que peuple, nous de v I\T:I s p rend re consc ience Ide Purged-e de i�tfe situation, et des solutions inno. at rices qu'il faut y appurter.
Pelletier Vanier; Ontario
N.D.L.1^ Mile Jacqueline
tier a passe en prison les 13
et 14 juin dernier.
Nous avons recX ce dessin de NL Nistor Cupsa en reppnse a n >s demandes en ce sens pour I'oarV rier Sud. Nous remercions M. Cupsa et espenms que d'autres lecteurs suivront son exemple.,'
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