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15 d�cembre 1975
�ditorial
LES OPINIONS EMISES DANS L'EDITORIAL NE SONT PAS NECESSAIREMENT CELLES DU REDACTEUR EN CHEF.
MESSAGE � L'HUMANIT�
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Pan> ce m�nage. >o.n: ; � ��' - .:v .\ �.:e--..-it <\ui parence ; le devoir d'.i ��>.-:.: � a . ; . - : i - e' �. .\ ie devoir de renoncer a a �.. �-�'�. m :. ;e: - � - d ' l'util i>ation de- arme- ;i e-' ; i ry i-e -...'e . �� de :��' du r�ve total de paix amua'-t. ae. N .i ;i tf .<�<� ;r- d
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DE LA POUTICAILLERIE �
LA POLITIQUE
Le gouvernement onta- un luxe que le gouvernement C'est un leurre. La politique rien peut-il affirmer qu'il ontarien refuse, retarde ou du ''tout-traduit" peut fort
bien n'�tre qu'un paravent pour pallier l'absence de Franco-ontariens aux postes
de commande dans des fonctions cr�atrices et conceptualisantes, o Le gouvernement ne change-1-il pas encore une fois l'�tiquette sur une bouteille, mais sans en modifier le contenu?
Les Franco-Ontariens ne
assure vraiment aux Franco- s'abstient de reconna�tre of� Ontariens le maintien et le ficiellement par un statut d�veloppement de leurcultu- parlementaire. Ainsi, il obli-re alors qu'un de ses minis- ge le francophone � s'enf�-t�res pr�che une politique ripriser. de pluralisme culturel? Une Le second, c'est lapho-telle politique permet de d�- bie de la traduction. Les celer l'intention du gouyer- minist�res font � l'heure ac-' nement de cataloguer le plus tuelle, des traductions � pro-rapidement possible l'h�ri- fusion. "Sous l'aiguillon tage ancestral � l'index des d'une politique de bil inguis, �critures hi�roglyphiques, me, nous d�couvrons soudain peuvent songer � contr�ler Cette strat�gie" fait sentir une r�alit� o� le fran�ais a le pouvoir dans leur pro-son action sur plusieurs �t� totalement absent, sem- vince* Us doivent toutefois
ble dire le gouvernement. Il y participer. Ils ne peuvent faut � tout prix faire du rat- compter sur leurs confr�-trapage par le biais de la tra- res pour r�gler l�s probl�-duction. Nous voulons tout traduire pour au moins nous donner bonne conscience et obtenir du gouvernement central les cr�dits allou�s selon le statut des langues officielles/'
Toutefois, croire que le
points.
Le premier, c'est �videmment le Franco-Ontarien lui-m�me. Peut-il esp�rer vivre en fran�ais alors qu'il ne peut mentalement se dispenser d'adopter la langue seconde comme langue premi�re? Si la langue qu'il parle n'est utile qu'� un niveau domestique, il poss�de par
ce fait une mentalit� de do- bilinguisme garantit le fran-mestique. Si, par contre, �ais parce que le gouverne-dans un avenir plus ou moins ment traduit tout, c'est corn-lointain, sa langue lui permet me si nous croyions accom-sa promotion sociale, elle plir tous nos devoirs de contribue � son enrichisse- charit� en contribuant finan-ment Car une langue dont ci�rement � la caisse �lec-il ne se sert pas pour gag- torale de la province ou � ner son pain devient vite la F�d�ration des Oeuvres!
mes de la francophonie. Us sont trop souvent absents de la .conceptualisation et de la r�daction des coliques gouvernementales. Et, cette absence du champ politique provincial nepeutleur �tre que nocif.
Exiger une place dans la politique provinciale est surtout affaire de volont�, de "volont� politique", selon l'expression qu'emploie souvent l'�ditorialiste Pierre Tremblay. ~~
Roland Saintonge
�DITO-LETTRE
L'annonce *au t�l�journal gine qu�b�coise soul�ve de Radio-Canada du jeudi 27 quelques commentaires.
novembre de la formation d'une nouvelle f�d�ration franco- ontarienne dans l� r�gion outaouaise excluant a priori tout membre d'ori-
J'imagine que Durham et les autres commis redresseurs d�p�ch�s par Londres sous la Britannica Rule doivent bien rigoler dans leur
tombe, de m�me que les conservateurs � r�actionnaires "orangistes" de la trempe d'un L�onard Jones, l'ancien maire de Moncton, vont appr�cier lors de leurs soi-
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De son c�t�, le personnel de Courrier Sud d�sire exprimer sa gratitude � toutes l�s personnes qui ont donn� de leur temps b�n�volement au cours d� cette ann�e qui s'ach�ve. Vous trouverez ici la photo de quelques unes d'entre elles, pas de toutes malheureusement. Il manque, entre autres, celles de nos chroniqueurs Pierre-Paul Karch, Muriel O'Neill Karch et G�rard Gauthier, et celles de T ania Kourline, Rita Taschereau; Andr� N�pal, Remy Lunet, Edouard Apanaszewski, Ron Heynne-man, Etienne Wermester et de tant d'autres auxquels nous aurions aussi aim� rendre hommage.
A notre collection s'ajouteront bient�t les photos d'un bon nombre de nouveaux arrivants car plusieurs personnes ont r�pondu aux appels que npus avons lanc�s � l'automne dans ce journal et par Radio-Canada. Nous remercions sinc�rement ces personnes et esp�rons que toutes celles avec lesquelles nous n'avons pas recommuniqu� auront l'amabilit� de nous relancer d�s-la re-ouverture de nos bureaux, <
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