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18 f�vrier 1976
COURRIER SUD
FRED GLAUS
ECHANGE D'ENSEIGNANTS
La route qu'il a trac�e
L'Ontario, province b�nite entre toutes, poss�d� d'une part d'abondantes richesses naturelles et, d'autre part, un certain nombre de personnalit�s excep-* tkmnell�s � plus d'un titre, des valeurs s�res qui font sa juste fiert� et la n�tre, et que j'aimerais pr�senter de temps en temps � nos aimables lecteurs.
Ainsi, au firmament de la T raduction, discipline controvers�e et houleuse qui subit elle aussi, depuis une d�cennie, sa petite r�volution tranquille, brille incontestablement M. Fred Glaus, travailleur acharn�, organisateur infatigable, penseur subtil entre les subtils, orateur �loquent, qui avait pris en main, en 1970, le gouvernail d'un vaisseau au cours incertain, l'Association des Traducteurs et Interpr�tes de^j l'Ontario �'ATIO) lanc� � la recherche de la reconnaissance professionnelle �tde la dignit� du traducteur et partant, de la protection de Tin-t�rj�t public.
D�s lors, en tant que Pr�sident de l'ATIO, il ne cesse de s'associer � une multitudes de conf�rences, colloques, congr�s, ateliers, tant dans l'Ontario que dans le Qu�bec et � l'�tranger, soit comme organisateur, soit comme participant. Citons-en les plus marquants : sa participation au 7e Congr�s mondial de la traduction tenu � Nice du
1er au 11 mai 1974, et son organisation, avec le concours de M, Robert Archim-baud, du Colloque sur la terminologie appliqu�e � la traduction, tenu � Ottawa les 6 et 7 septembre 1974. En d�clarant' le colloque termin�, il avait prononc� ces mbts historiques : "Nous avons pass� du r�ve � l� r�alit�... sur papier... dans ce colloque. Le geste d'aujourd'hui va aider tous ceux qui s'occupent de cette ques-
< M. Fred Glaus tion � r�soudre ce probl�-
me.
En 1973, il est nomm� Directeur de l'�cole de traduction de l'Universit� d'Ottawa. Il quitte la pr�sidence de l'ATIO fin 1974, son poste de Directeur fin 1975, et retourne au Bureau d�s traductions ou il occupe actu-
Les vertus civiques
une
Connaissez-vous, en Ontario, quelqu'un qui avec g�n�rosit�, humanit� et bont�, sans rien demander en �change, a contribu� � faire de l'Ontario une province o� il fait bon vivre?
C'est � une telle personne qu'est destin�e la ~'i M�daille du m�rite civique de l'Ontario. ^
Ceux qui re�oivent cette m�daille sont choisis par un Conseil consultatif ind�pendant de citoyens de l'Ontario, ayant pour pr�sident honoraire le Lieutenant-gouverneur de la province.
N'importe qui peut proposer quelqu'un pour la M�daille de l'Ontario, en se servant du formulaire r�serv� � cet effet. Pour en obtenir un, s'adresser au:
Secr�taire administratif Conseil consultatif
M�daille du m�rite civique de-rOntario Queen's Park
Toronto (Ontario) M7A 1P4
Proposer quelqu'un pour la m�daille, c'est d�j� faire preuve de sens civique. Nous n'acceptons plus de noms apr�s le 15 avril 1976.
M�DAILLE DU M�RITE CIVIQUE DE L'ONTARIO
par Chak� Tchilinguirian
ellement. le poste de Chef de la division des Services terminologiques d�centralis�s^-
R�cemment, au congr�s annuel de � ATIO, t�nu � Ottawa les 6 et 7 f�vrier 1976, il �tait venu, comme simple membre, animer avec son humour et son dynamisme con�tructif un atelier de travail ayant pour th�me "le T raducteur dans le monde moderne et la profession''. Il rappela les grandes lignes du livre �crit par le Prof. Alexandre Louskanov, et dit: "le traducteur n'est plus cet �tre bizarre et inqui�tant mais il risque de se trouver dans d�s situations bizarres et inqui�tantes. Pour �tre un professionnel, il doit �tre conscient de ses exigences professionnelles." Et c'est l� que je pus enfin rapprocher pour recueillir les propos simples, modestes et naturels que voici :
"Je posai ma candidature � la pr�sidence de l'Ai 10 parce que c'�tait und�fi� relever, et que je savais qu'il fallait faire quelque chose. Je pense qu'un traducteur doit consacrer une partie de sa carri�re � la vie de son association, il doit y participer tr�s activement. J'y passai le plus clair de mon temps, mais les contacts humains tr�s enrichissants me r�compensaient de mon labeur. J'ai introduit le principe des congr�s, des conf�renciers professionnels, des ateliers de travail.
Il y a eu ensuite nos v efforts pour la reconnaissance de la profession. Oui, je connus des moments de tris-tesse �t de d�couragement, mais j'ai connu aussi de grandes joies. ~ � 'C
De m�me, pour l'�cole de traduction, il �tait n�cessaire de l'organiser. Les m�thodes d� traduction �voluent. J'ai remani� son programme, et donn� une part beaucoup plus importante � la pratique, par opposition � la th�orie. Il faut une adaptation continuelle.
La technologie moderne doit aider le traducteur. Nos r�seaux de terminaux vont permettre auxterminologues dispers�s du gouvernement, et un jour de l'entreprise priv�e,; d'�tre reli�s � la banque f�d�rale de terminologie. L'accent est d�sormais mis sur la Participation, le travail d'�quipe, l'�change des id�es, les contacts, le dialogue, y
Je lui dis : vous �tes revenu participer.;.
Il r�pond : je n'ai jamais quitt�. U ne faut jamais quitter, il faut continuer � appartenir, � contribuer, d� toutes ses forces.; ....
Notre-Dame du Perp�tuel-Secours
HAMILTON - La paroisse Notre-Dame du Perp�tuel-Secours f�tera son 25e anniversaire les 5 et 6 juin 1976. Les jrr�paratifs vont bon train. On sait cl �j� :qu' il y aura te 6 juin la c�l�bration d'une messe � 4h30, suivie d'un grand banquet au Restaurant Hillcrest*
Le ministre de l'Educa-tion, M. Thomas Wells, a annonc� tout r�cemment que l'Ontario et la France vont organiser un nouveau programme d'�change d'ensei-gnaits.
GLENDON: COURS DE THEATRE EN ' FRAN�AIS PAR JOHN VAN BUREK
Le Coll�ge; universitaire Glendon, facult� bilingue de l'Universit� York, vientde se voir accorder un octroi destin� � faciliter la cr�ation de nouveaux cours en fran�ais susceptibles d'int�resser surtout les Franco-Ont�riens.
Cet octroi, au montant de $6,750, a �t� accord� par le Minist�re des coll�ges et universit�s de l'Ontario sur la recommandation du Conseil consultatif des affaires franco � onta-riennes. L'octroi permettra de d�frayer les premi�res d�penses relatives � la planification de sept nouveaux cours � offrir en fran�ais, dont un sera offert cet �t� et les autres pendant l'ann�e scolaire 1976-1977.
En t�te de liste vient un cours d'�t� � Penetan-, guishefie portant sur le th��tre francophone. D�puis deux ans Glendon offre dans cet endroit des cours cr�dit�s de langue fran�aise, de lit� t�rature canadienne - fran�aise, de po�sie et de th��tre qu�b�cois, de th��tre fran�ais,, et d'histoire f�minine. Le cours de th��tre sera dirig� par John vanBurek, fondateur et premier metteur en sc�ne du Th��tre du. P,'t�t Bonheur, traducteur des pi�ces de Michel' Tremblay, chef de sa propre compagnie � Toronto, le Th��tre de la Pl�iade* et membre du corps enseignant de Glendon depuis septembre 1975.
Glendon se lancera aussi dans une entreprise nouvelle, la cr�ation d'un cours radiodiffus� en fran�ais. Une s�rie d'�missions sera compl�t�e avec des s�minaires r�guliers auxquels participeront �tudiants et professeurs.
On est en train de planifier un cours de th��tre plus avanc�, des cours portant sur la litt�rature et la civilisation des minorit�s canadiennes-fran�aises non Qu�bec, et sur la politique du bilinguisme et du bicul-turalisme auCanada. On projette �galement ^autres cours ; d'extension hors v de Toronto � l'instar de ceux offerts pr�sentement par Glendon � Penetanguishene.
Tous les nouveaux cours seront enseign�s en-fran�ais de fa�on � r�pondre aux besoins croissants des �tudiants francophones de l'Ontario d�sireux de poursuivre leur �ducation universitaire en fran�ais dans leur propre province.
Douze enseignants d'Ontario et douze enseignants de France participeront au programme, qui d�butera en septembre. L'�change porte* ra sur huit enseignants de/ l'Ontario (quatre de l'�l�mentaire et quatre du secondaire) qui enseignent le fran�ais comme langue seconde, et sur huit professeurs de France qui enseignent l'anglais comme langue seco�de. Les quatre autres seront des enseignants francophones.
M. Wells a indiqu� que le Minist�re recherchait d�s maintenant des candidats en vue du programme et a pr�cis� que les participants on-
t�riens seraient choisis en . avril.
Les candidats doivent a. voir un brevet d'enseignement valide et cinq ans d'exp�rience dans l'enseigne-''ment.;, ^''i-.-:^'---
Les candidats doivent fai. re parvenir leurs demand�s avant le 15 mars 1976. Us peuvent se procurer les for-miles � l'adresse suivante : Le coordoiiateur du projet d'�change d'enseignants, Du rection des �changes �ducatifs et des projets sp�ciaux, Minist�re de l'Education de l'Ontario, Queen's park, 19e �tage, �difice M>wat, Toronto, Ontario., MVA IL 2.
VERNISSAGE �
LA GHASSE-GALERIE
Assister � >vi vernissage tout en recontrant - et il y
� la Chasse-Galerie est une en a plus qu'on ne le pense �
excellente occasion men- des francophones et des fran-
suelle de se retremper dans cophiles attir�s parl� monde
une athmosph�re amicale de la culture.
"Vers le n�ant fatal", une toile de Gatien Moisan dont l�s oeuvres sont expos�es � la Chasse-Galerie jusqu'au 9 mars. POi AROID AUT 4-VO
Une FEMME cur�
Au Qu�bec une religieuse, soeur Claire Richer, a �t� nomm�e "cur�" de la paroisse de Saint-Michel de Napi�rville, priv�e de pr�tre depuis quelques mois d�-
j�. N'ayant pas �t� ordonn�e pr�tre, elle ne pourra ni c�l�brer la messe ni administrer les sacrements, mais elle donnera la communion, pr�chera et enseignera la cat�ch�se.
FLORIDF
Vous aussi v ^t/' x dez-moi poure#5y ��v^ J&j de fr�ncop*' -fr *V biens ixar �3v a�
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