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L'AMI DU PEUPLE
JEUDI, LE 22 AYRIL<;1948,:,
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II faut vivre... eh �tteiida�iit que les prix baissent
Non vraiment, l�s m�res de familles ne se sont pas crois� les bras devant la hausse continuelle dm co�t de la vie. Hausse qui se traduit concr�tement par le d�gonflage du portefeuille de plus en plus insuffisant � combler les besoins de plus en plus pressants des familles qui n'entendent pas pour augmenter que les prix d�gringolent.
Des prodiges d'�conomie se r�alisent tous les jours dans le secret des maisons, dans les heures silencieuses du reprisage �ternel et de l'art d'utiliser l�s moindres "restes" de nourriture. Nous ayons les h�roines de la cuisine et du moulin � coudre; comme nous avons des soldats de l'avi�tiOn pu d^ la marine. Tout cela se fait humblement, patiemment, amoureusement, et avec une attention continuelle � tous les d�tails. Tout celai se fait � la fa�on de" femme, qui n'est pas toujours reconnue officiellement, qui n'est pas faite non plus -pour �tre reconnue officiellement,' mais qui demeure le secret d'ampur de bien des foyers, occasion d'�merveillement pour le mari qui admire le courage magnifique de sa compagne, et occasion d'attendrissement pour les enfants qui voient bien mieux qu'on pense toutes ces fatigues qu'on s'impose pour eux.'
En attendant que l�s prix,baissent, nombre de fo-_ yers ont cherch� une solution imm�diate^june solution qui permettre de vivre avec.-un, peu plus de s�c'u?.. rite tant que la situation ne.s�. sera pas,am�lior�e. Et cette solution, c'est le budget.
Le budget ne peut pas donner un gros : salaire � celui qui n'en a qu'un petit. Mais, il permet de tirer^ le meilleur; pajfti possible di^ peu qu'pn^�. C'est avec les I; petits moyens^ qui ^ont le plus � notre^rt�e ^ni^T v
~lfcfy�.v:^'.^^^
'"'"'' " "" "^�aultobi�nyl�s^t�ndr�'et'ly�v^
en s'avouant qu'elles n'arrivent pas ;-bien yitei - ;
RECETTES
LA GALETTE REMPLACE LE PAIN- MAIS LE HEUR-
IMPROMPTU - "-V.
Qu'est ce que la Po�sie? -
Chasser tout souvenir et fixer la pens�e, ^_
Sur un bel �xe-d'or-la tenir balanc�e, ^
Incertaine, inqui�te, immobile pourtant;
Eternier peut-�tre un r�ve d'un instant;
Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie; """ Ecouter dans son coeur l'�cho de son g�nie ; ,
Chanter, rire, pleurer, seul, sans'but, au hasard;
D'un sourire, d'un mot, d'un soupir, d'un regard """" Faire un travail exquis, plein de crainte'et de "charme; "~ Faire une perle d'une larme: ; ;: :J' u? , >;>
Du po�te ici-bas .voil� la.�'.passion';;.,;iVv�-.�,.';;;-^3;';i:Ji^s;, �^�:..':;--,\. "" Voil� son bien, sa vie, et sprt.an^tiott:;^:'^^^?^
Alfred de Musset^: ; ;
Madame ZetMadanie L ou F oht r�aUs� chez elles- et des Centaines mes dans la iprpvinc�, qui eh ont b�n�fici�, get n'est pas iacil� a ; faire.Il femandej;une attention constante, une vue d'ensemble des d�pens�es d� ran-n�e, un contr�le de ces m�mes d�penses ;et une pr�yp-"yance "qui doit reposer d'abord '"sur l� certitude : d'un ^reyen:U:'fixe:.et;�ssitr�.:;':;;...;;.';.:�'Y ;, . ��;.'�"' ''�'� "� '� , ��;;�".; �'.;'.��;-".'�;
Nous pouvons dire : que les familles pu se fait le
Depuis quelques semaines,
c'est la m�me chpse qui se r�-
pet� dans le m�nage X pu dans
bien d'autres m�nages Z ou Y.
Cest la course au^beurre. Ma-
man doit courir d'un magasin
� l'autre- pour trouver une li-
vr� du pr�cieux produit. Et
quand elle en trouve c'est
presque miraculeux: En cer-^
tain es" villes, la p�nurie est /si
grave que bten des' familles
sont rest�es plusieurs jours
sans beurre. v � ' ��:,';!
"On n'a qu'� avpir v�cu un
peu la quotidienne histoire^ d�
la bo�te � '"lunch" du; p�re ou
des grands gar�ons et grandes
filles pour savoir ce que veut
dire une -^p�nurie - de be�rr�v
Ces1 menus qu'il fallait d�j�
"penser-' et repenser tous "l�s
jours POUF les faire le plus ya^
n�s, le :plus nourrissants pdis-
sible, et' qui se trouyent ;main5
tenant compliques^ par la"
paritidri : presque ^:,ml�t� dt�
D. � -J'ai accord� un baiser � mon ami et maintenattt il veut m'embrasser � tout propos. Je ne voudrais pas le iperr Vire. Un conseil s'il vous pla�t ? PETITE IGNORANTE :
R. __- Vous courez /plus de risque de le perdre en �tant trop prodigue que trop avare d� vos baisers'. ' v :
D; _i: Mon mari est de na> tonalit� �trang�re et ).. notre ii�m vest difficile � pronPn��r;
D. "-:
�t�
:ihyi��e j� ;Une; ri�uriioh ^phn�e
:paj^%n^^�^^7e^-m�$;; ; parents ne : ;m'p^|^sXj)��mis C4e m'y rendlre:-iljs ^ s^oppjois�^t a ce que je rec9nir�^;�l�s i; jieijJH�s ;gens
et je sais nial�a | l'aise devoir � refuser tput�isie; invitations
J'ai quinze ; ^ans^i � ^ tf ouvez-
vous: pas. que. ^spaf un eu trb�res
un peu
ti :6u%.Une
.
��lis'�nsuit ;d�svicorii^lkations fill�tte^d�fqluin?e;;atls -est trop ennuyeuses, Cominent i rauf>il ^ j�une::::poUr^s^�^|�^�^des gar �
es� : elles ;;n'
re-
pliq��j^^yb�s^l�^pidites que
'tr�s -famille?
^actuelle; que l�s autres.
;il rie faut pas; oublier:-,qu'iV^iste encore xl^au^ ^ n'ont pasi(m�mi� lerminiii�umyre^si ^ 3 ionij; ;pasr -en ; �a6^c^uc;^t'pn;;ne,:;pe^;>^ i
^t^^i^^^}?^^i^^^^^S .;Man^ians^;q'ui�vn'pnt:i-pasy;(die'-^^ i'^enfia^t�^�^r�c^ �a^^teri�Jaitqurd�yra^^
'^nd;;:;ye>rpns-rip�s;:;cess�r:;;c�^ 5-^ulent;rq'u^feleur^Oenfant^ '" "'r'~'~' '~i! ''*JM$t�i&'?-;:^
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:vv�WJU!JBOJ(**<f*WW��i�^Wr-�'��liJUI**4TIW^.A-va4';^^
teZ�>robl�me du beurre est
vraiment un probl�me fami-
DU BEURRE POUR LES
SANDWlCH�S, Beurre � sandwich de jambon et de f�ve -
2 tasses de f�ves cuites au FEU
R. �
1 {tass�'de jambon cuit
mo et ma fait'pour me
tasse de; ��lerie^ coup� en
�2- c. � table de sauc� ichili:Hv '�; ; ^ raifort � horse
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bin�z les ingr�dients, et
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