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L'Ami du Peuple Sudbury, Ontario
LA RUBRIQUE internationale
La conf�rence internationale pour le commerce et de d�veloppement
PAR DEREK PAYTON - SMITH
Les pays insuffisamment d�velopp�s peuvent-ils obtenir un nouveau traitement dans leurs relations avec les pays industrialis�s?
Telle est Ha question que leurs d�l�gu�s portent � la Conf�rence des Nations Unies pour le( commerce et 'le d�veloppement qui s'est r�uni � Gen�ve le 23 mars.
A la derni�re session de l'Assembl�e g�n�rale, 75 d'entre eux ont exig�, dans une "d�claration conjointe", des changements dans l'expansion et le mode du commerce international pour en faire "un instrument plus puissant de d�veloppement �conomique".
Cette requ�te s'inspire de calculs assez d�courageants. Des �tudes r�centes de l'ONU ont r�v�l� que la part qui revient � ces pays des �changes mondiaux est tomb�e, au cours des ann�es 50, de 30 � 20 p. 100.
Le secr�taire g�n�ral de la Conf�rence, Raul Prebisch, a calcul� que l'�cart total de leur commerce atteindra vingt milliards de dollars en 1970.
La Conf�rence "a lieu d'apr�s des plans assez grandioses. Elle durera douze semaines et constituera la r�union internationale la plus consid�rable de ce genre.
On y verra 123 d�l�gations de membres de l'ONU et d'institutions, connexes, en plus d'observateurs des institutions sp�cialis�es des Nation Unies,0 d'organes �conomiques inter-gouvernemen-fcaux et de divers organismes non gouvernementaux.
Cinq commissions
Le programme des s�ances a �t� �tabli par une commission pr�paratoire de 32 Etats qui a tenue trois sessions au cours des dix-huit derniers mois. Tout comme l'Assembl�e g�n�ral!� des Nations Unies, la Conf�rence �-tablira cinq commissions pour couvrir tout son vaste domaine.
Ce seront la coinmission des probl�mes relatifs au commerce international des produits de base; la commission du commerce des marchandises industrielles; la commission des facteurs "invisibles" des balances de paiements dans les pays insufisam-ment d�velopp�s et du financement de l'expansion du commerce international; la commission des "dispositions institutionme^ les", c'est-�-dire du m�canisme propre � instaurer une m�thode plus dynamique et concert�s pour assurer l'expansion des �changes internationaux.
La cinqui�me commission traitera en g�n�ral de l'importance de cette expansion pour le d�veloppement �conomique et elle �tudiera aussi les cons�quences <3as groupements �conomiques r�gionaux des Etats en plein d�veloppement tels que la Communaut� �conomique europ�enne et l'Association europ�enne de libre - �change, ainsi que des Etats moins d�velopp�s comme la Zone latino - am�ricaine de libre - �change et le groupement communiste, soit le CAEM (Conseil pour l'assistance �conomique mutuelle).
' A la fin, une sixi�me commission -r�digera le document dit "acte final" de 'la Conf�rence.
Documentations immense
On a d�j� r�uni une documentation immense. Les �tudes ont jailli du secr�tariat, des commissions �conomiques r�gionales de l'ONU, des groupements commerciaux r�gionaux et des divers gouvernements; et aussi d'un grand nombre d'�conomistes universitaires qui ont fourni des id�es de leur propre initiative.
La plupart de ces contributions d'ordre priv�, doit - on noter, provenaient d'�conomistes des pays occidentaux en plein d�veloppement.
Il est �vident que les dirigeants des pays en voie de d�veloppement �prouvent de grands espoirs envers la conf�rence. A l'Assembl�e g�n�rale de l'an dernier, nombre de d�l�gu�s, � tour de r�le, ont d�clar� y voir un point tournant de la collaboration mondiale dans le secteur �conomique.
De fait, .il se pourrait bien que nous - m�mes et nos descendants accordions en r�trospective � cette assembl�e de 1964 des nations, quant � l'�dification de l'avenir, une importance aussi' grande que la r�u-inion bien moins consid�rable qui, � San - iElrancisco il y a 19 ans, a1 �tabli l'ONU elle - m�me et jet� les fondements d'un ordre politique mondial en gesta-
Mais ce serait risquer la, d�ception que d'attendre de cette conf�rence qu'elle remette le monde �conomique dans le droit chemin en douze br�ves semaines. Tout d'abord, ses d�cisions n'engageront pas les Etats participants; ensuite ele n'a pas-�t� con�ue en tant que "conf�rence n�gociatrice" charg�e,d'�laborer des accords d�finitifs au
sujet de l'�change de certaines denr�es prises en particulier.
Autorit� morale
de l'ONU
pe qu'elle peut'accomplir, et ce qu'elle accomplira probablement, f c'est de choisim. et d'approuver des programmes d'action dans les divers domaines et de formuler des voeux quant � la suite '� ileur donner. Et l'autorit� morale qu'elle tire de l'ONU mobilisera la volont� poli^ tique des gouvernements de les mettre en oeuvre.
En tous cas, tes probl�mes eux - m�mes sont compliqu�s et ne se pr�tent pas � des solutions tr�s nettes, fl existe des divergences d'opinion et des conflits ' d'int�r�t l�gitimes dont la solution exigera plus de douze semaines;
1/abolition des obstacles au commerce, tels que les tarifs douaniers, les contingentements et �les imp�ts int�rieurs, impos�s aux produits 'importants pour les pays en voie de d�veloppement (ainsi que le pr�ne le programme d'action du GATT) offre probablement la voie la plus facile / vers ( le progr�s.
Mais, m�me l�, il se pr�sente des difficult�s. Les propositions tendant � l'�limination des ta^ rifs se heurtent aux pr�f�rances historiques dont jouissent en Europe certains pays en voie de d�veloppement.
L'Angleterre a d�clar� qu'elle serait dispos�e � les abandonner � condition que ses partenaires commerciaux du Commonwealth y consentent et que les autres pays industrialis�s offrent un acc�s �galement libre et sans disparit� et traitement.
Mais, jusqu'ici, la CEE et ses membres associ�s n'ont pas voulu accepter cette mani�re d'agir, pr�f�rant mettre l'accent sur des pi-ans compliqu�s en vue de "l'organisation du march�" qui leur permettraient de conserver sans accroc leurs murailles douaniers actuelles.
Lib�ration de la demande
La politique �conomique des communistes a aussi milit� contre la vente accrue des produits tropicaux. Si la conf�rence peut amener les pays de l'Europe orientale � lib�rer la demande potentielle de leurs consommateurs � l'�gard de denr�es alimentaires telles quelle caf� etle cacao, on ne saurait gu�re douter que leurs importations de ces denr�es augmenteraient �-noran�ment, peut-�tre de dix fois.
Mais il y faudrait naturellement un changement radical de l'ordre des priorit�s �conomiques communistes, pour qu'il passe des immobilisations de fonds � la d�pense pour la consommation.
Sur la question du prix des produits primaires, tous les pays en plein d�veloppement irecon-naissent qu'il faut le maintenir � un niveau "�quitable".
Mais les prix "�quitables" iqiii cr�eraient un trop grand d�s�-(suite � la page 4)
Quand un chat se volt entour� de datons' -1. devient de chats' surtout quand il s'agit d'un chat d� Perse.
""-i\j> '(myr* q-r'it'- -y ' � �vf^-r. *� r \ �
sans pouvoir raconter des 'histoires
le 2 avril, 1964
FIDES PR�SENTE
dans sa collection "Alouette Blww
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LES-DAMES LE MARCHAND
par Robert de ftoquebrune
"Dans un manoir antique des environs ile Montr�al vivent les deux dames le Marchand; la vieille dame Le Marchand voudrait s'enrichir par les sp�culations; la jeune, sa belle-fille, verse dans la pi�t� et la mystique sentimentales. Les deux ont un m�me amour, Michel, le fils de la jeune dame. Sous l'influence de sa m�re, Michel aspire au sacerdoce; l'annonce de cette vocation � la vieille dame Le Marchand am�ne des complications tragiques, parce qu'elle co�ncide avec la ruine compl�te de la famille.
Roman psychologique, impr�gn� d'une 'atmosph�re d'ancien r�gime."
SamuelSaillargeon, C.Ss. R.
En vente � Fides, 245 est, boulevard Dorchester, Montr�al, Canada et dont toute! les bonnes librairies.
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NOTICE
NOTICE is hereby given of passing of by4aw murnber 31-1964 on th� llth day of Mardi 1964 by The Board of Trutees of th� Roman Catholic Separate School for School Section Number 3 in The Township of Blezard, to 'borrow th� sum of One hundred and fifty-two thousand dollars for th� purpose of constructing and equipping 6 classrooms and a g�n�ral purpose room. The payment of th� said sum of $152,000.00 and of th� issue of debentures therefor atifchorized by th� said by-law of th� Board of Trust�es of th� saiid Separate School is secured by a charge upon �he schoolhouse property and pr�misses and on th� real and personal prop&rty vested in th� Board of Trust�es of th� said Separate School and upon ail Separate School rates of th� said Board, to be hereafter imposed until th� said debentures together with th� interest thereon shaJl h�ve been fully paid and sabisfied. The < said sum of $152,000.00 and th� debentures issued 'by th� Board of Trust�es of th� said Separate School sha31 :be payable as follows:
Principal in 20 annual instalments on th� Ist day of Mardi in �ladi of th� years 1965 to 1984 .inclusive. Interest payable at th� rata of 5%% per aainum amnuaUy on Mardi 1, 1965 and serai - annually thereafter on September 1 and-Mardi 1 during th� years 1965 to 1974 and at th� inate of Wo per annum semi-annuaUy from Mardi Ist 1974 to Mardi Ist 1984 inclusive.
Jean M. ILefraincois Chainman
Aim� Xaforge Secretary-Treasurer
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BONNIE est une petite fille intelligente et active offerte en adoption.. Elle est �g�e d'un ara et demi; elle a des yeux bleu fonc� et des cheveux bruns. Sauf pour une affection cardiaque, die est en bonne sant�. Bannie est une enfant catholique romaine; donc pour d�s parents catholiques, Bonnie serait une pr�cieuse acquisition.
CLARENCE veut faire partie int�grante d'une Jamiie; c'est son d�sir le plus cher pour l'avenir, n est <un bel enfant protestant, �g� de 'huit ans. On ignore 'Son origine ethnique. Clarence est toiteHigentHet dou�: cette ann�e, il est en troisi�me ann�e. Il est robuste >et a des cheveux et des yeux bruns. 'Ce gar�onnet vigoureux a grandement besoin d'un foyer et xde parents � lui.
'Si vous �tes en mesure d'offrir � 'Bonnie ou Carence � ou tout autre -enfant � um.foyer permanent, veuillez communiquer avec la So^t� 'd'aide � l?enfance de votre Mit�, ou -�crivez �:
Le Minist�re du Bien-�tre :de l'Ontario
Toronto