JEUDI, LE 30 SEPT. 1948
L'AMl DU PEUPLE
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DIMAMCHE, 3 OCTOBRE
OUVERTORE A > HEURE
� Partie de Balle Dure: College vs
Conistoni Buzzers
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La Paix par la Vierge Marie
EVANG1LE
EVANGILE, POUR LE 18e DIMANCHE APRES LA PENTECOTE (selon S. Jean)
En ce temps-la, un off icier, (lont le fils etait malade a Ca-pharnaum, ayant appris que
Jesus etait arrive de Judee en [Galilee, alia le trouver et le supplia de venir chez-lui pour guerrr son fils qui se mourait. Jesus lui dit: Si vous ne vo-yez des prodiges et des miracles, vous ne' croyez point. Seigneur, reprit le pere, venez a-vant< qae mon fils meure. Je>
Le Souverauv Pontife vient d'adresser au R.P. John Ryan S.J., de Baltimore, fondateur de la Ligue mondiale de la-Reparation du Coeu-r-Immacule de Marie et instigateur d'un plan quinquennal de priere et de penitence, une lettre auto-graphe dans laquelle il le feli-cite de ses deux initiatives et souhaite qu'elles se develop -)cnt de plus en plus et produi-sent des fruits abondants. C'est en reponse aux demanded de la Vierge Marie a Fati-ma que la Ligud de Reparation a ete fondee en mai 1946. Ses membres s'engagent, non sous peine de peche, a trois obliga-
sus lui dit: Allez, votre fils est gueri. II crut a la parole de Jesus et s'en alia. Comme il arrivait, ses serviteurs vinrent au devant de lui, et lui annon-ierent que son fils etait en par.-, r'aite sante. II leur demanda a ?i'/'lle heure il s'etait trouve mieux. lis lui repondirent: Hier a la septienie heure ,1a �fievre la qujtte. Le pere re-connut que e'etait l'heure meme ou Jesus lui avait dit: Votre fils est gueri. Et il crut, lui
:t toute sa famille.
CENTURY
A LA DEMANDE GENERALE
Thfe Jolson Story
......En technicolor � ,,
� - LUNDI, MARDf, MERCREDI ��
tions: recitation quotidienne du chapelet, of frande chaque jour d'un sacrifice, communion du premier samedi du mois. En '.rai 1947, le fondateur de la Ligue enrolait ses membres dans un plan quinquennal de
riere et de penitence afin de stimuler leur zele et de rendre leur devotion au Coeur Imma-clile de Marie plus ardente et plus effective.
Le mois d'octobre, consacre vi paint- Rosaire, ne .peut etre mieux chpisi pour entrer dans 1?. Ligue de Reparation et ad-Kerer a son Plan quinquennal. On pet s'inscrire au secretariat-720. N. Calvert Street, Baltimore 2, Md. Uii feuillet francais qui cbntient tous les ren-, '��cignements est gracieuse-
nent adresse sur demande
POUR RIRE
Pas pour les femmes
�II parait qu'aujourd'hui les i'emmes peuvent remplacer les
homines-dans toutes les situations
�Eh tous cas, elles n'accepte-ront jamais le poste de pompier.
�Pourquoi pas? Elles s ont aussi courageuses que les hommes...
�Oui, mais un pompier doit etre capable de s'habiller et d'etre pet a sortir en trente secondes! Distinguons
�C'est tres vilain, Josette, d'ecouter a la porte. ^�Je n'ecoutais pas je regar-dais par le trou de la serrure.
Proverbes marocains
1. � Le chameau ne voit pas sa poste, mais il Voit fort bien celle du voisin.
2. �� Ne' rejette pas l'eau avant d'avoir trouve de l'eau
3. � Passe sur la riviere qui fait du bruit, mefie-toi de celle qui est silencieuse.
4. � L'absent n'est plus qu'un etranger.
Que f era la Russte ?
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Le Canada dans cette Guerre atroce? Pourquoi noire pays ne fravaille-t-il pas a faire une alliance des petifs efats ?
CHRON1QUE INTERNATIONALE
^ � par ANDRE LAFLECHE
Correspondant special de L'Ami du Peuple
18 ELM EST John McDonald
TELEPHONE J-0 52 3 Frank Haurigan
Qui croire? Ceux qui predi-scnt la guerre a breve echean-ce ou ceux qui affirment que les mesententes actuelles fini-�ont par se dissiper dans une atmosphere plus amicale? La � semaine'derniere a Ottawa", au .-or.rs de son extraordinaire conference de presse ou il s'est centre assez deplaisant, sir Stafford Cripps, le Chancelier-�'!e l'Echiquier britannique, a eclare:, "II y a beaucoup d'ex-�ngeration dans tout ce qu'on dit sur la possibility d'une d'u-re guerre a breve echeance. Personnellement, je ne crois oas que ces possibilites soient grandesi. Toutefois, dans les eriodes de tension comme cel-'e que nous vivons actuelle -�ncnt, tout peut arriver". Cet-. .���e declaration rassurante, en iomme, a paru dans les jour-uaux dejeudi dernier. Le len-�demain, des depeches de Lon-'�res te'naient un langage fort different.
La guerre, un moindre mal?
L'argument du moindre mal est le plus facile de tous. On y a recours en toutes .circons tances. On le' met au service le n'importe quelle cause. II n.'ya done pas lieu de s'eton-ne - qu'on l'invoque pour justi-fier la guerre et pour l'impo-scr aux peuples. Prenant la pa-"ole a la Chambres des Lords, le vicomte Jowitt a explique; au nom du gouvernement britannique, les mesures g"e de -Jense que l'Angleterre venait
relle guerre -soit une chose horrible, a-t-il dit, il peut y a-'oir malheur plus grand' que la ucrre. Je crois que l'assujet-issement total de notre peu -. le, sa domination complete. >ar une ideologic etrangere so rait un sort plus cruel que; la guerre" ,.Le correspondant qui trarismeltait cette declaratiqo �aisart le commentaire suivant
"Les chefs politiques anglais semblent preparer la population a accepter l'idee qu'une guerre contre la Russie est peut-etre Tunique moyen d'e-tablir une paix stable dans le monde". Tout de suite ou plus tard?
Au moment ou des hommes� d'Etat britanniques faisaient s declarations on rapportaij les propos des ..principaux membres de la colonie;-a"meri-caine a Berlin. Pour ces gens, la situation semblerait se re-sumer a cette question: "Si une guerre contre la Russie est inevitable vaudralt-il mieux la livrer maintenant ou plus lard?" Une longue depeche de 1'Associated, Press soulignait les avaritages et 'dangers d'une prompte intervention. Les ad-versaircs de la. guerre imme -diate soutiennent qu'une faus-se ideologic ne peut etre vain-cue que par des principes sains que. l'effort economique exige par un nouveau con flit met -trait les institutions americai-nes en danger et permettjrait peut-etre au communisme de s'imposer aux Etats-Unis, Les partisans de la guerre preten-dent, d'autre part, que puisque le conflit eclatera tot ou tard, il vaut mieux en accepter le risque tout de suite, alors que ,os Etats-Unis commandent une superiorite indeniable. Attitude plus ferme Bien-qu'ils-ne refusent pas
'enrendre.^Bien qu'une nou�, de prolonget les entretiens -a
vec les chefs de-Kremlin, il est evident que ni les Etats-Unis i la Grande-'Bretagne n'en-tendent ceder sur ,1a question de Berlin et de l'Allemagne Dans soil discours a rAssem-Mee generate des Nations U -n'es, le Secretaire d'Etat ame-ricain, le general Georges Marshall, a affirme: "Les E-suite a la page 6�