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L'AMI DU PEUPLE
JEUDI,
TRISTE SORT DES ARABES CATHOLIQUES
EN PALESTINE
td'honneur m�daille d� la R�-freilles d�clarations.
"Les Arabes catholiques del� Palestine sont actuellement,^ d'apr�s le rapport d'un comit� compos� de pr�tres_ catholi -rutes de toits les rites exer�ant leur minist�re en Palestine, ies principales victimes de la
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guerre dans leur pays. Leurs maisons ont �t� pill�es ou d�truites, il ne leur reste ni abri ni effets. Ils ont d� s'enfuir dans les montagnes et les fo-��ts, sans nourriture, sans eau. Et des �pid�mies graves se sont abattues sur eux. Le rapport adress� aux catholiques du monde entier les supplie de venir en aide � leurs coreligionnaires de la Palestine/ si cruellement �prouv�s.
VERNER
Le 14 novembre, avait lieu le Lib�ra et la S�pulture de Prima Brault fille de Alphon se Brault et de Elvina Forest M elle Brault se noyait le 29 ao�t. Apr�s avoir pass� 75 jours dans le Lac Nipissing elle fut retrouv� par Williams McLeod. Elle laisse dans le deuil, son p�re et sa m�re, deux soeurs, Rita et' Aima, trois fr�res Donald Valois et Aur�le, sa grand'm�re maternelle, Mme W. Forest de La-vigne, plusieurs oncles et tantes et cousins et cousines. Sa s�pulture a eu lieu au milieu d'une assistance consid�rable de Sudbury, Sturgeon Falls, Verner, Lavigne et T�misca-mir�gue. Mlle Brault �tait enfant de Marie et en re�ut les honneurs par les filles de Lavigne. Les porteurs �taient: L�o C�t�, Jacques B�langer, Maurice Pilon, Aur�le Gingras Wilfrid Lafl�che et Rom�o Brisson. M. Th�oret avait la direction des, fun�railles. La famille remercie tous.les.gens qui leur ont t�moign� de la sympathie, soit par l'aide � la /recherche du corps; bouquets �rituels, -visites; � 4a< .maison. ess.es,, fleurs, etc.
sistance avec rosette, commandeur de Saint Gr�goire le Grand et Grand'-Croix de l'Ordre tch�coslovaque du lion Blanc.
Madame Francisque Gay
- Madame Francisque Gay est n�e � Paris le 25 ao�t 1890 et se maria, en 1911,, avec M. Gajj qui devint, � ce moment l� le directeur de la maison d'�dition Bloud et Gay.
Mme Gay est la Maman de six enfants. L'ain� de ses fils est pr�tre � Paris; l'une de' ses filles est religieuse Franciscaine Missionnaire de Marie. Ses trois autres filles sont mari�es et elle est, ainsi, six fois grand'm�re. (Son dernier fils est, actuellement � Ottawa).
Particuli�rement int�ress�e par l'�ducation de ses enfants Mme Gay a r�sum� ses diverses exp�riences de m�re de famille dans un livre intituu�: "Comment j'�l�ve mon enfant".
Malgr� les multiples t�ches que lui imposaient son r�le d'�ducatrice et de maman, Mme Gay trouva le temps d'�tre la collaboratrice constante, fid�le et d�vou�e de son mari dans ses travaux. Jus-qu'en 1939 elle prit/Une large et active part au travail de la maison d'�dition; Entre temps pendant la guerre de 1914-18 elle accompagna son mari en Espagne ,en Irlande et en Italie o� il avait pour mission de propager la pens�e catholique et fran�aise. Durant la seconde guerre, Mme Gay de
Contre la neutralit�
Ce qui vient d,�tre dit ne prend son v�ritable sensJ qu'en le comparant � ce qui suit. M. Saint-Laurent ne s'est pas seulement prononc� contre" l'iso-lationisme.
Il a fait un plaidoyer contre la neutralit�r"Si une troisi�me guerre mondiale �clatait, a-t-il d�clar�, le Canada ne pourrait pas rester neutre. Nous sommes situ�s entre deux grandes puissances et, que nous le voulions ou non, une nouvelle guerre-serait � nos portes. Il ne s'agirait pas seulement d'un-conflit entre deux Etats, mais entre un monde communiste et ath�e et notre civilisation d�mocratique et chr�tienne".
Quand donc ai-je entendu le m�me argument? C'�tait le 27 octobre 1939, � la radio. M. Mackenzie King expliquait la cmestion en jeu. Et il ^disait : "Nous en sommes au point que le salut de notre civilisation chr�tienne exige le sacrifice de nos vies. Les jeunes gens qui s'engagent dans nos arm�es de terre, de mer et de l'air-sont donc, avant tout, et par-dessus tout, des d�fenseurs de la foi". Rien de moins! M. Saint-Lau^ rcnt a une bonne avance sur son chef. Il invoque le m�me argument avant m�me la d�claration . de guerre. Cest ^eut-�tre ce qu'il veut dire par "Aide-toi et le Ciel t'aidera". Ouand on met la foi, la civilisation chr�tienne et la libert� de son c�t�, quel est l'h�r�tique qui osera �lever la
meura aux 'c�t�s de son mari, v01* contre le carnage indes -travaillant avec lui, dans la cnptible vers lequel le monde clandestinit� au Mouvement ^'achemine comme vers un des de la R�sistance et n'�chap'-Rn in�vitable? pant que de justesse, � main- Engagement total tes reprises aux perquisition;, I Alltre Par*ie du discours de
^faveur de la neutralit�, que je me demande s'il est vraiment un homme libre; N*a-t-U pas h�rit� d'une succession char -g�e d'engagements d�finitifs et de, liens imb'rjsabl�s ? De - v puis dix-huit mois le gouver- s nement canadien � n'a-t-il ' pas
consenti � une politique d'en-_
tr'aide �conomique et militaire dont le pacte. de s�curit� nord-atlantique ne sera que le couronnement ?
J'irai plus loin:, si la guerre/ �clatait avant la signature d� ce pacte, le Canada ne participerait-il pas autonomique ment au conflit ? En 1939 il n'y avait; pas d'alliance militaire de ce genre et le gouvernement n'en pas moins plong� le pays dans al guerre. En 'Vautres termes, le sort du Canada n'est-il pas d�j� scell� et 'a t�che Ingrate de. M. Saint-Laurent ne consiste-t-elle pas maintenant � justifier tant bien que mal (et plut�t mal que bien) cette situation de fait dont il est le premier � ne fas pouvoir se d�gager ? A la orochaine session f�d�rale n'assistera-t-on pas aux sc�nes, aux pressions de tous genres, aux arguments d'ordre sentimental qui se sont d�ploy�s avec force quas^-irr�- ' sistible au cours de la br�ve session d'urgence de septembre 1939?
Autant de raisons pour condamner des proc�d�s aussi antid�mocratiques et pour r�cla- � mer le droit d'envisager"" le nrobl�me de notre neutralit� tel qu'il se ^posera au moment de la d�claration, de la guerre, la lumi�re des int�r�ts du Canada tout d'abord, tout en tenant compte, cela va de soi, ' des int�r�ts sup�rieurs de Thu- V manit�. ,
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PASSAGE ET...
�suite de page 1 � oncles Mgr Clut, fut �v�que d'Arthabaska)' et qui a fait une �tude sp�ciale de la philosophie et de la litt�rature anglaise- a publi� en 1921 un livre intitul� "L'Irlande et So-ne" et a �galement publi� de nombreux ouvrages.de philosophie politique, notamment sur l'Espagne, la Tch�coslava-quie, la Presse, la Propagande, etc.
M. Francisque Gay est mari� et p�re de six enfants dont un fils, pr�tre et une fille franciscaine missionnaire de Marie.
Il est offeier de la L�gion
" Cest en Ramassant les Sous qu'on fait les fortunes''
France et la -fin, de la guerre, 'e veux " insis.ter 1er-cest que Mme Gay continua "d'aider son n0US vouIonf efe forts' non mari dans ses diff�rentes fonc- oas. en vue de, fa\re la^uerr?: tions de Membre de'l'Assem- M�? ej? vue de lemP?:1�cr- fn bl�e Nationale (D�put�e ne Pa?^ue se rePete la Paris) et de Vice-pr�sideut;d� 1 ra^dl? V" a >vu une P^ance Conseil des Miristr^^. ^ahtaire subjuguer les na
Aujourd'hui Mme"�ay:cM\10nS 'Europ�ennes me a une. sid�re � comm�^ un? grir&M^ '>aravant _lc ministre avait neur d'�tre associ�e iastlctie d rt <lue' !e Commonwealth ne de l'Ambassadeur-pour repr�- constituai* pas par lui-m�me senter la France dans un paysl"n svsteme de secunte collec
aussi cher aux coeurs fran�ais que le Canada..
rtive,- que la Grande-Bretagne avait reconnu ce fait en adh�rant au pacte de l'Union occidentale. M�me cette Union ne serait pas assez puissante pour ~\ �sister � une agression russe Mais Si les Etats-Unis et le i Canada appuyait l'Union occi-
-4-
PEINTE:
FRANCISQUE GAY, ambassadeur
Fran�ais au Canada DANS UNE CONF�RENCE DES PLUS INSTRUCTIVE QUI SERA DONN�E
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M. ST-LAURENT...
� suite de la page 1 � jeter".
II condamne l'isolationisme
M. Saint-Laurent s'est pro-| dentale et le Commonwealth, rionc� cat�goriquement contre alors les nations d�mocratiques
I isolationisme et en faveur de commanderaient une force pactes fermes, entra�nant une pr�pond�rante participation automatique : Ces sept pays doivent ce "Nous savons trop o� m�ne pendant itfe unis" par un pac-l'isolationisme. La derni�re te ferme de"d�fense^ mutuelle, guerre a prouve* que l'isolatio- Telle est du moins la conclu-r.isme, n'est pas une garantie sion que l'-on peut tirer de de s�curit�. Si un ou deux p�- l'expos� du ministre.) Il ne tits pays ont pu rester neutres faut. pas qu'un pays puisse et survivres, ce n'est d� qu'� subjuguer les nations euro-la victoire des Alli�s. Sans cetr p�ennes une � une. Pour cela te victoire ils auraient �t�-vit'e il *a"t que toutes soient in inclus dans le giron du nazis-1 dissolublement unies dansune; me. Il faut choisir aujourd'hui m�me et ind�fectible alliance, entre les dangers de'L'isolatio- Cette alliance, pour qu'elle nisme et'ses faiblesses, et les soit juste, pr�suppose que tous chances de conjurer touj p�ril Mes torts sont du c�t� de la par des alliances'puissantes. Russie, ce qu'implique le dis-
"J'�stime qu'il est de mon tours de M. Saint-Laurent, devoir, de ne m�nager ' aucun Elle pr�suppose �galement effort, tant aupr�s de mes que des pr�paratifs1 intenses compatriotes qu'aupr�s des en vue d'une guerre d�fense gouvernements concern�s pour sont indifiniment supporta-; qu'on choisisse"le^sjst�me des blesr- Elle pr�suppose enfin; alliances. Nous ne voulons pas que c'est la Russie-et-unique-de troisi�me guerre mondiale, ment-la Russie qui, veut l�
II faut tout faire pour l'�vit�r" guerre. Ces trois- consid�rants Cette derni�re affirmation l ne ' sont pas encore prouv�s. :
m�rite d'�tre retenue. Les �- M.( Saint-Laurent venements indiqueront ce qu'il U�t-il-libre? 'r v faut en penser. Habitu� � no- M. Saint-Laurent met un. tel ter les promesses de M. King z�le � pr�coniser ,1a Signature, et � les comparer, par la suite, d'une alliance militante nor^dr � ses actes, je.ne puis retenir atlantique, ainsi q�'�^cpniba> un mouvement de scepticisme tre tout mouyement qui.pourf lorsque j'entendis du lis payait s'organiser,au XjQxnfa�,en
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