VENDREDI 2 DECEMBRE, 1949
L'AMI DU PEUPLE
PAOI S
Lebel & Fils
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L'AMI DU PEUPLE
La Cie des Taillenrs Carean
^ Habits pour Hommes et Femmes La Mode du Temps 55. RUE BEECH
d� Perfection" T�l.: 5-5461
sSEEBESB�BSBSSHE
HERAUTS-
, Quelques t�tttelgBaug'es �
Connaissez-votes "H�rauts", le tr�sor de la Jeunesse, comme on l'appelle? "Lee magasines Illustr�s, en couleurs, sont tr�s en faveur aupr�s d� la jeunesse :^MH�-rauts" � ce genre � la mode. Images � foison, de toutes grandeurs, de toutes formes, de toutes couleurs. L�s sujets les plus divers y sont trait�e; on n'a donc pas � craindre, comme d'aucun le Jont, qu'il y ait surtout des histoires pieuses et des sermons dans ces pages. Du sport � la broderie, on trouve de tout: Science et magie, travail de tiols, des faits d'hiff-
Vllle de Sudbury
AVIS
A TOUS LES CONSOMMATEURS D'�LECTRICIT� DE LA COMMISSION HYDRO-�L�CTRIQUE DE SUDBURY
Tel qu'il fut annonc� auparavant, les Consommateurs furent avis�s du MANQUE ACTUEL d'ELECTRICITE, et furent pri�s d'�conomiser et d'en r�duire leur consommation afin que la Ville reste en-d�c� de son quota quotidien moyen' de) 161,664 kilowatt-heures. . ; , � ' i i ^j^"'***-'* '
� Les consommateurs ont jusqu'Ici fallu de se conformer et dans le* quatre (4) derniers jours, ont'utilis� 34, 584 kilowatt-heures de plus que! ce quipKait permis. La' commission est donc forc�e d'�tablir les r�glements suivants: �
(1) � Tous les consommateurs sont pri�s de faire une r�duction dans leur con* sonunatiOB d'au moins 20%Jd�s Idlowa^henres utilis�es dans le compte d'octobre.
(2) � Tons Je* Enseignes Electriques� Ext�rieures �e.doivent pas �tre utilis�* ^ei^tr�i^ ��'Vraictoce*
4� Trafffe et de S�ret�" sont exempts de ce r�glement - �
' <$) � Toit P�elafrage des Vitrines doit �tre r�duit d'au moins 50% de leur ca� padt�.
(4) � L'�clairage de magasins' et de bureaux apr�s' les heures normales d'affaires ef en vue de protection seulement ne d�passeront pas 200 watts.
(6).� Les maltresses de malscjn son� Instamment pri�s d'�conomiser l'usage de P�leetrJeit� sur tous leurs accessoires et leur �clairage donnant une attention particuli�re � leurs Po�les Electrlcs, Bangettes, Chaufferettes � Eau, rers � repasser, B�tisseurs � pala et Antres Accessoires semblablegf pour r�chauffer. Des chaufferettes � air ne doivent pas �tre utilis�es. ___
* Ces REGLEMENTS sont en fo|rce im�diatement et la Commission esp�re que les consommateurs: coop�reront de toutes lee fa�ons possibles lui �vitant ainsi la n�cessit� d'avoir ^ prendre des mesures plus s�v�res. 11 faut �conomiser le Pouvoir.
IL FAIT ECONOMISER LE POUVOIR
toiree, des esquisses biographiques tir�e de tous les domaines, toute* les professions, tous les m�tiers, sans oublier le champ sportif ou... artistique, des r�compenses pour les gagnants, une section r�serv�e aux grands m�tiers de l'aviation et de la marine, etc."
Germaine DERNIER 'Tarmi les revues de langue fran�aise, l'une des plus* r�pandues est sans' contredit "H�rauts" �dit� par les �ditions Fides. Elle remonte � 1944 et en 1947 a adopt� une formule sp�cialement mise au point dans un double but: distraire l'enfantr'en lui pr�sentant des romans Illustr�s sains et honn�tes et l'instruire en lui fournis* sant l'occasion de lire des textes choisis "H�rauts" n'est donc pas une simple s�rie de bandes Illustr�es se suivant sans interruption de la premi�re � la derni�re page. Entre chacune d'elles s'in-tervalent des r�cits; des jeux d'esprits et des explications sur toutes sortes de sujets de nature � int�resser l� jeunesse.
Ainsi, non seulement par le choix des romane illustr�s, Irr�procha-
bles sans pour cela verser dans la niaiserie, mais aussi par les a-c�t�s dont elle s'agr�mente, cette revue r�pond parfaitement aux besoins de nos enfants, dans nos foyers catholiques et fran�ais."
Goerges-Henrl D'AGNEAU. Les funnies", les histoires en 1-mages que donnent les journaux enfantins comme "H�rauts" sont non seulement^ inoffensives, mais instructives. C'est contre les "comice" idiots qu'il faut partir ea guerre car Us sofct les premiers ennemis de la lecture." Odette 0-LIGNY.
La revue "H�rauts" est publi�e par les �ditions FIDES, 25 est rue Saint-Jacques, Montr�al-1, � 20 num�ros par ann�e. Le prix de l'abonnement est de: $2.00.
PENS�ES
Le bonheur est compos� de tant de pi�ces qu'il y en a toujours quelques unes qui manquent � Bossuet.
Il ne suffit pas de faire le bien, mais il faut encore le bien fa^re..
� Diderot
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S'adresser � EDOUARD GERVAIS, VARS, ONT.
Sudbury le 25 novembre, 1949.
COMMISSION htobo-electbique de sudbury,
R. H. MARTINDALE Secr�taire-G�rant
AVIS
VILLE DE CHELMSF0RD
Avis est par la pr�sente donn�, qu'� une assembl�e du Conseil de la Corporation de la Ville de Chelm�ford, a �tre tenue au local du Conseil le 5 d�cembre 1949, � 7 heures et 80 de l'�pre� midi, le Conseil se propose de voter un� Loi Locale pour arr�ter et fermer la ruelle entre les lots 6 et 7, d'apr�s le Plan M-S5 et d'ouvrir une ruelle � travers le lot 7 et une partie du lot 10 ffftpreft ltr"m*mA plan M-35 en tilU�ro dans le Bureau 4e�- laaA
��ties � Sudbury�
Toutes les; personnes concern�es sont donc avis�es qu'� cette assembl�e� le Conseil entendra toute personne, ou porte-parole, Solliciteur ou agent qui pr�tendra que cette Loi Locale sera pr�judiciable � son terrain, ou l'affectera au point qu'il veuille �tre entendu.
Une copie de cette Loi Locale peut �tre vue n'importe quant au Bureau du Commis.
Donn� d'apr�s la Section 498 de l'Acte Municipale, BJ5.0 1937 chapitre 2�l.
Dat� � Chelmeford, ce 1 novembre 1949.
J. p. HUNEAULT, Commis-Tr�sorier, Chelmsford, Ontario.
Jean
LE DEFRICHEUR
par A: G�rin-Lajoie
FEUILLETON DE L'AMI DU PEUPLE
Av�c i autorisation gracieuse de la Librairie Beaucheroin ;
� La? saison ne permettait pas encore de Juger de la richesse d'f potager; mais je pus remarquer ais�ment la propret� des all�es et le bon entretien des carr�s ensemenc�s, i
Je fus Invit� � cueillir en pas-aajnt sur plate-bande quelques fraises que je trouvai d'un go�t d�licieux.
"Quand je vous ai dit tout a l'heure, remarqua Jean Rlvard que ce jardin �tait T oeuvre de ma femme J'aurais d� excepter pourtant le labourage et le b�chage qui m'�chouent en partage, j'aurais d� aussi en excepter la plantation la taille et la greffe des arbres. fruItleraT que vous voyei et qui sont exclusivement mon ouvra-
ge. Je pourrai dire en mourant comme le vieillard de la fable: "Mes arri�re-neveux me devront cet ombrage."
"Voyez ces deux pommiers qui depuis plusieurs ann�es nous rapportent plus de pommes qu'il noua en faut. C'est moi qui en les taillant leur ai donn� la forme �l�gante que vous leur voyez. Nos pruniers nous fournissent lesJneil leurs fruits qui se r�coltent au Canada et si vous passez dans quelque temps nous vous ferons go�ter d'excellentes cerises de France; nous1 avons aussi des cerises �{ grappes. Vous voyez en outre des noyers, des pommetiers, des noisetiers etc. J'ai �t� oblig� d'�tudier seul, dans mes livres, les
moyens d'entretenir et d'am�liorer tous ces diff�rents arbres et en particulier la greffe et la taille, et je crois que je ne m'en tire pas trop mal, tout en avouant volontiers que je suis loin d'�tre le parfait jardinier.
Rendus au fond du jardin, Je fus surpris d'apercevoir plusieurs ruches d'abeilles:
" � Voil� de petites maisons, me dit mon h�te qui m'ont nrocu r� beaucoup de jouissances. Il y a plusieurs ann�es que Je cultive les mouches � miel. Ces charmants petits insectes sont si laborieux si industrieux, que leur entretien est moins un travail qu'un agr�ment. Il m'a suffi de semer dans les environs, sur le bdrd du chemin et des foss�s, quelques-unes des plantes qui servent � la composition de leur miel; elles butinent l� tout le Jour, et sur les fleurs du jardin-sans que personne ne lefTd�rang�. Je prends ^souvent plaisir de les voir travailler: c'est bien avec raison qu'on les propose -comme des mod�les d'ordre, d'industrie et d'activit�, n'est-ce pas admirable de les voir tirer du sein des plantes, qui sans cela seraient inutiles, ce suc d�licieux qui sert � la nourriture de l'homme? Nous recueillons beaucoup de
miel deuis quelques ann�es, et nous en sommes tr�s, friands, principalement les enfants; c'est une nourriture agr�able, dont nous faisons un grand usage dans les maladies, surtout comme boisson adoucissante et rafra�chissante. Les g�teaux de cire que construisent les abeilles avec une perfection que l'homme le plus habile ne pourrait �galer, ne nous sont non plus Inutiles. Mais n'y aurait-il que l'int�r�t que je prends � consid�rer les travaux intelli -gents de ces petits �tres, a observer leurs moeurs, leur conduite admirable, et tout ce qui se passe dans l'int�rieur de leurs demeures, que je me trouve amplement r�compens� du soin qu'elles exigent".
Madame Rlvard revint avec nous � la maison, suivie de ses enfants qui gambadaient autour d'elle.
En d�pit des objections de sa femme, Jean Rlvard me fit entrer dans la laiterie.
C'�tait un petit b�timent en pierre assez spaciex, ombrag� de toutes parts par le feuillage des arbres et enti�rement, �, couvert de rayons du soleil. L'int�rieure �-tait parfaitement frais, quoique suffisamment a�r�. Je fus frapp�,
en entrant, de l'air de propret� qui y r�gnait Le parquet ou plancher du bas, les tablettes sur lesquelles �taient d�pos�es des centaines de terrines remplies d'un lait cr�meux, tout, jusqu'� l'ext�rieure des tinnettes pleines de beurre, offrait � l'oeil cette teinte jaune du bois sur lequel vient de passer la main de la blanchisseuse. Gr�ce � la fra�cheur de l'appartement, on n'y voyait ni mouche, ni insecte d'ajucu-ne esp�ce.
m � DETAILS D'INTERIEUR -BIBLIOTHEQUE DE JEAN BTTABD
J'�tais �merveill� de tout ce que j'avais vu. La ferme de Jean Rlvard, qui me semblait impossible de d�crire dans tous, ses d�tails, me parut constituter une v�ritable ferme-mod�le. Quoique sur pied depuis plus de quatre heures, je ne sentais cependant aucune fatigue, et apr�s quelques minutes de re-pc|s pendantjesquelles mon h�te s'empressa de donner quelques ordres, nous nous disposions � partir pour faire le tour du village, et en particulier pour visiter monsieur le cur� Doucet, l'ami intime de Jean Rlvard, et l'un des fondateurs de la localit� � lorsque nous entend�mes sonner I'Angelus. A SUIVRE
i.