L'Ami du Peuple, Sudbury, Ontario. ]� 2 mal, 1952.
PAGE 11
Kl
L* PAIE DES
JEUNES
ET
Y
Le Plat de l'Arc-en-O
A la fin d'une douce et f�condante pluie de printemps, l� petite Lina s'�tait approch�e de la fen�tre et regardait avec ravissement les magnifiques couleurs de l'arc-�n-ci�l. "Ch�re maman, s>�cria-t-ell� tout � coup, est-il vrai qu'� chaque apparition d'un arc-en-ciel un petit plat d'or en tomb� sur la terre, mais qu'un enfant n� le dimanche peut seul le trouver?* Y a-t-il l�-haut de semblables joujoux, et quels sont les enfants auquels ils sont destin�s?"
Sa m�re lui r�pondit: "Sans doute il existe �n bijou c�leste d'une valeur telle, que tous les biens de la terre ne sont rien en comparaison de celui-l�. Les ' enfants auxquels il doit tomber en partage n'ont pas/besoin pour cela d'�tre :n�s pr�c�semehut le dimanche:' la .condition - la .plus 'essentielle est qu'ils .ne ressemblent pas au commun des hommes, mais qu'ils soient tous les jours et en tous lieux aussi modestes et aussi pieux qu'ils le ont le dimanche � l'�glise. Aplique-toi � devenir un enfant de ce carct�re, et tu ne manqueras pas de trouver un jour le bijou pr�cieux."
Lina s'appliqua de tout son coeur � �tre pieuse et sage, et toutes les fois qu'elle voyait un arc-eh-ciel elle se h�tait de fureter par toute
la campagne pour chercher le petit plat d'or. A la v�rit� elle ne trouva pas ce bijou; mais en devenant chaque jour plus douce plus verttueuse, elle se forma un caract�re de plus en plus aimable et bon envers tout le monde. Quand elle fut plus avanc�e en �ge, quand sa raison eut m�ri et qu'un arc-en-ciel venait embellir la nature, sa m�re lui disait en plaisantant: "Eh bien, Lina, ne cours-tu pas chercher le bijou d'or qui doit tomber du ciel?
�Ma ch�re maman, r�pondit Lina, j'�tais autrefois une enfant cr�dule et sans r�flexion; mais aujourd'hui je con�ois le sens de vos paroles. Vous vouliez d�signer un tr�sor plus noble et plus pr�cieux que l'or, et qui est aussi un don venu du. ciel.
�Oui, ma ch�re Lina, reprit la m�re, ce don du ciel dont je voulais parler, et qui surpasse beaucoup tous les tr�sors de la terre, fait le v�ritable bonheur de l'homme. Nous le cherchons en vain' dans le monde qui nous environne; c'est en nous m�me, dans un coeur pieux, pur et sage, que nous devons le trouver."
Sois toujours-vertueux, et le vrai bonheur se trouvera dans le fond de ton coeur.
Sainte Monique
MERE DE SAINT AUGUSTIN
Monique �tait une jolie jeune fille romaine. Elle �tait remarquablement pure et bonne. Elle aimait J�sus de tout son coeur.
Mais son p�re aimait l'argent et la gloire. Aussi il la maria � un jeune romain, tr�s riche.
Monique priait ardemment pour que son cher �poux devint catholique. Elle lui donnait le bon exemple. Et, un an avant sa mort, il demanda le bapt�me.
Cependant, Augustin, son fils, lui causait de grands soucis. Comme son p�re, il d�daignait la foi catholique et menait une mauvaise vie.
"Je voudrais que vous cessiez de prier pour moi," disait-il �, sa m�re. Mais Monique priait sans cesse.
"Ne d�sesp�rez pas,", lui dit un 'saint pr�tre, "votre fils ne peut se perdre apr�s toutes vos pri�res et vos larmes."
Monique suivit Augustin � Rome. A sa joie, elle constata qu'il avait compl�tement chang� de vie. Il �-tait devenu catholique. Il avait a-bandonn� sa vie de p�ch� et ses mauvais compagnons.
Elle en b�nit Dieu. Elle" mourut en paix sachant que son fils allait devenir un grand saint et un grand professeur de la loi catholique. Sa f�te est le 4 mai. |
LE MOIS DE MAI.
La jeune ann�e arrive, avec l'aurore au front, Remet le temps � neuf, court d'un pas leste et prompt, Lave le ciel, sourit � la terre engourdie Et commence ga�ment par une m�lodie
Le printemps! Chantez nids! O fleurs, dans les foss�s, Les ravins, les �tangs, les bois, les champs, croissez... Boutons d'or... Fourmillez, liserons, �glantines, P�querettes, iris, muguets, lilas, jasmins.
C'est le gentil Avril qui frappe dans ses mains. Allons, d�p�chez-vous de na�tre, il vous appelle, Il veut parer la terre ainsi qu'une chapelle.
VICTOR HUGO
Le Petit Serin
Une petite fille nomm�e Caroline, avait un charmant serein � Il chantait du matin au soir, et il �-'t�ijt tr�s beau. �- Jaune comme de l'or, avec une petite huppe noire sur la t�te. � Caroline lui donnait � manger de la graine et de l'herbe tendre; quelquefois un peit morceau de sucre, et chaque jour il a vait de l'eau claire.
Tout � coup l'oiseau devint triste, et un matin, lorsque Caroline voulut lui donner � boire, elle.le trouva mort dans la cage. � Alors l� petite fille fit de grandes lamentations et pleura beaucoup. � Sa m�re, alla acheter un autre serin, qui,avait de plus belles couleurs encore que le premier, et qui chan-
rBOZOl
FOXO REARDOISI
BOZO-
FOXO REaRDON
tait aussi bien; puis elle le mit dans la cage.
Mai- Caroline, pleum plus fort, quand elle aper�ut le nouvel oiseau.
La m�re �tonn�e, lui dit: "Ma ch�re enfant, pourquoi pleures-tu encore? Pourquoi es-tu si afflig�e? Tes larmes ne ressusciteront pas l'oiseau mort, et en voici un autre qui est tout aussi beau.
�Ah! ch�re maman, r�pondit la petite, je n'ai pas bien agi avec mon serin, et je n'ai pas fait pour lui tout ce que je pouvais faire.
�Ch�re Caroline, reprit la m�re, tu as cependant eu bien soin de lui!
�Oh! non, r�pliqua l'enfant; quelque temps ayant sa mort, je ne lui ai pas port� un morceau^ de sucre que tu m'avais donn� pour lui, je l'ai mang� moi-m�me".
Ainsi parla Caroline, le coeur plein de tritesse. � La m�re se garda bien d� sourire du chagrin de la petite. � Elle reconnut la sainte voix de la conscience parlant au coeur de l'onfant et elle la respecta.
"Oh! dit-elle, combien doivent �-tre cruels les tourments qu'�prouve l'enfant ingrat sur la tombe de ses parents!"
Bons Mots
REMERCIEMENTS
La maman. � Eh bien, Sophie, que dit-on au monsieur qui t'a donn� une bo�te de chocolats?
Sophie. � Il n'y en a pas beaucoup.
* * * 'iy '
Chez Le Tailleur �Voici un superbe complet pour 50 dollars et je_vous ferai les retouches que vous voudrez gratuitement
.�Bon, je le prrndq Retouchez seulement l'�tiqu tto n mettant 30 au^eu de 50.
'Si
18