I/Aml du Peupla, Sudbury, Ontario. Je 27 Juin, 1952.
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LA PME DES
MOINS JEUNES
ET DES
TOUT-PETITS
St-Jean Baptiste de la Salle,! patron de la jeunesse f
Avant de devenir pr�tre du bon |pieu, saint Jean-Baptiste de La
,11e * �t�, comme vous, un enfant Jet un �colier. Mais c'�tait un enfant si pieux, un �colier si docile, que vos parents et vos ma�tres seraient bien heureux de vous voir semblables � lui.
Le, petit Jean-Baptiste re�ut le apt�me'le jour m�me de sa nais-
nce, le 30 avril 1651. Dans son �berceau, s'il commen�ait � pleurer, �il, suffisait de lui montrer le cruci-
fix pour arr�ter ses pleurs. La sagesse, la docilit� et la pi�t� furent comme les trois gardiennes de son. innocence et les trois caract�res de� .sa jeunesse.
A peine fut-il conduit � l'�glise qu'on vit ses regard attir�s par l'ara-tel, les fleurs, les pr�tres en pri�re, les -c�r�monies des enfants de choeur. Il s'exer�a1 do bonne heure � servir la messe, et il obtient bient�t l'honneur de remplir cette fonction. Il s'en acquitta d'une fa-
�on si modeste et si pieuae.^ue tout le monde en �tait �difi�.
Il avait un caract�re fort gai sans dissipation. Il plaisait ;#t :.se rendait aimable. Il progressait en m�me temps dans la science iet
dans la vertu.
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Quand il fut devenu pr�tre, soti1 coeur aima surtout les enfante*.
Pour les instruire et pour ver l'innocence dans leur �me, il fonda ces �coles chr�tiennes que vjous fr�quentez maintenant. /
I/automobile a r�volutionn� la soci�t� canadienne.
Epargnes
Cpmmon bon chef de famille, ou comme un bar citoyen,--vous �pargnez une partie de ce que vous gagnez. Veufc l'�pargnez soit en mettant de l'argent � la banque, ou par hufltai d assurance ou de s�curit�s. y
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. a tr�s peu de chances que ces �pargnes ne se perdent. Mais il y a danger grave que leur valeur ne soit d�truite.
La valeur de l'�pargne est 'd�truite progressivement chaque fois que le pouvoir d'achat .du dollar est r�duit. Le pouvoir d'achat du dollar descend in�vitablement en autamt que l�s
prix montent. , / . �
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Les prix montent chaque fois qu'il y a une augmentation de salaire $ans une augmentation correspondante * de la production homme-heure. C'est aussi simple que cela.;
Donc po^r prot�ger vos �pargnes, salaires et production 'doivent �tre en �quilibre. * A , /
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THE STEEL COMPANY 0F CANADA/ LIMITED
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Usines � HAMILTON � BRANTFORD � SWANSEA �
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L'OEILLET
Ua jardinier avait cultiv� dans son jardin un oeillet superbe, dont les tendres couleurs et le parfum d�licieux charmaient tout le monde.
Un jour, il vit entrer dans son jardin.un monsieur dont l'ext�rieur annon�ait un homme de dis-tinc$on:r�e monsieur �tait accora-gn�< de sa iemmei Apr�s quelques tours xle , promenade, ils s'a�r�t�-rent devant, cette, fleur, et se mirent � l'examiper.
Le monsieur disait: "Je ne trouve paa it|ue -,J[�scpouleur8 de cet oeillet aient �r^e\n, de remarquable; mais le par�um :e,n ,-eat exquis et suave au 'del� 4e4<jute expression.'
Son, �pouse r�pU�mait-.J'Non, non
c'est tout l� contraire. Les couleurs de cette fleur sont admirablement belles; mais : malheureusement elle n'a aucune odeur".
Le Jardinier ne pouvait d'abord rien comprendre � des jugements si �tranges et si contradictoires; mais � la fin il s'aper�ut que le monsieur n'avait pas la vue tr�s bonne, et que son �pouse, fort enrhum�e, avait perdu l'odorat.
Alors il s� dit en lui-m�me: Ce qui vient d'arriver pour mon oeillet, si beau et si admirable, arrive encore tous les jours pour les choses les plus saintes et les plus dignes de v�n�ration: combien d'hommes les critiquent ou les d�daignent parce que leur vue est trop faible pour les distinguer, et leurs sens trop �mouss�s pour en sentir toute la perfection!
BONS
LISTE PRESSEE
Un hemme qui a �t� mordu par un chian, est transport� � l'h�pital. Les m�decins trouvent que la morsure provient d'un chien enrag�. �
II �coute la nouvellte avec infiniment de calme, puis il demande une plume, encre et papier.
�Est-ce votre testament que vous �crivez?
�Non c'est la liste des gens que j'ai l'intention de mordre.
RAGOUTANT!
�tH /est excellent, votre beurre; mais, dij;e�. moi, comment faites-vous les jolies arabesques qui sont .dees.us?
�Avec mon peigne pardin�!...
Les archives municipales de Londres, qui d�butent en 1252, sont les archives municipales les plus compl�tes du monde.
Mon jardin
Mon Jardin n'est qu'un coin de terre Qu'on peut mesurer en trois pas, Mais je ne l'�changerais pas Contre le plue brillant parterre.
Au milieu m�me du jardin, J'ai su m�nager une all�e; Elle est bien droite, bien sabl�e; Bur ses bords cro�t un gazon fin.
Des deux c�t�s, me� plates-bandes Se couvrent d'odorantes -fleurs; Ma m�re, arrangeant leurs couleurs, En fait des bouquets, des guirlandes.
Tous les matins, d�s le r�veil, J'y cours; je cultive, j'arrose L'oeillet, la verveine, la ros�, Avant les ardeurs du soleil.
Lorsque je rentre de l'�cole, Je m'en vais encore observer .Si telle graine a pu lever, Si tel bouton devient corolle.
' Quand l'accablante s�cheresse Penche une fleurette, le soir. Vite, je prends m�5~ arrosoir,
i Et bient�t elle se redresse.
Soir et matin, lorsque j'arrose, L'oiseau me redit sa chanson; L'abeille, avec le papillon, Sur mes plus belles fleurs-se pose.
: Fleur, papillon, abeille, oiseau, Tout cela me ravit, m'enchante; Seigneur, que ta main est puissante Et que ce monde est riche et beau.
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