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L�s Sudburiens qui demeurent � proximit� de la cour du Canadien National doivent bien avoir raison de~ae plainidre. Une fum�e tout � fait incommodante leur rend la vie assez difficile. .
L� Canadien Pacifique a rem�di� aux/inconv�nients que la fum�e de ses locomotives causait aux gens
qui entouraient sa cour. Ceux qui a-voisinent le Canadien National :son en droit d'exiger que l� compagnie supprime l� fum�e. C'est dans l'in t�r�t de la compagnie et d�s ci toycns de la ville. ,
J'ai appris que tu-avais eu de bonnes notes � l'�cpie. Pour te prouver que je suis content de toi demande-moi ce que tu d�sires le pUis et je te l'accorderai.
Ne plus retourner � l'�cole!
Sudbury, Ont le 29 ao�t,. 1952. le 29 ao�t, 1962
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TE DEUM LAUDAMUS !
REMIS JUSQUE SAMEDI
Des milliers l'ont vu � Des milliers peuvent encore le voir
AUSSI
" VEDETTES ET CHANSONS "
MATINEE: Adultes COc et 25c
SOIR: Adultes 85c et 35c UN SUCCES DU FELSI ^FRAN�AIS
par le R�v. P�re SIMPLICIANO GOMIERO
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LES PRETRES PREFERENT DEMEURER'
DANS LA PRISON PLUTOT QUE D'ACCEPTER
LES PROPOSITONS DE RITTIG
La majorit� des pr�tres conclut de ne pas accepter, de refuser nettement les propositions du Rittig.' , . ,,- ' .�'...�
Quelques Uns des pr�tres qui ne voulaient pas accepter l'offre du Dr. Rittig, parce qu'ils craignaient de refuser- brusquement, se mirent d'accord avec leurs confr�res. Ce jour-l�, un pr�tre devait �tre lib�r�. On le pria d'informer de tout cela la curie �piscopale de Zagreb. Que fall�it-il d�cider? Les pr�tres bagnards pr�f�raint demeurer en prison plut�t que d'accepter l�s propositions de Rittig. ; La soeur d'un pr�tre devait apporter la r�ponse, sur un signal pr�par� � l'avance.
La r�ppnse �tait con�ue ainsi: "D�cidez vous-m�mes." ,
Les pr�tres bagnards comprirent que la curie de Zagreb ne voulait pas conseiller l'acceptation des, propositions du Dr. Rittig, et d'autre part 1 y avait la crainte que leur r�ponse rie soit une source de nouvelles souffrances pour l�s pauvres for�ats.., surtout si on r�pondait par un non ca-�gorique. Les pr�tres de l� prison conclurent: Si nos pr�poses �taient contents des propositions de Rittig, ils n� tarderaient pas � nous conseiller une r�ponse, positive...
Et tous les pr�tres d�cid�rent ^e ne pas donr-ner-suit� � la lettre du R�v.,v Rittig. /LA PROPAGANDE A L'OCCASION DE LA
LIBERATION DES PRETRES C'est le premier mai: grande f�te puvri�re dans ce pays communiste. T�t dans la matin�e f� gardien vient et appelle par son npm quelques uns des pr�tres en leur disant de prendre tout ce qu'ils ont.
"Pr�parez .vos\ effets." '
C'est la formule habituelle que ceux qui ont accompli leur punition et qui retournent � leur maison, "On va � la maispn?" � demandent les d�sign�s, fous de joiei�t puis sans attendre de r�ponse, ils arrangent leurs affair�s, serrent les mains en vitesse, .embrassent les amis, tandis que les gardiens crient: "Allons! Vitet"
Quatorze pr�tres environ sortent de notre cellule et !dea- deux autres cellules. Us partent en groupe. On le� entend parler... ils s'en vont vers la sortie principale. C'est aujourd'hui samedi. Devant la porte d'entr�e se trouvent beaucoup de parents qui attendent. C'est la visite habituelle du samedi. Le groupe des \ pr�tres lib�r�s fait une profonde impression sur les parents des bagnards, qui, propagent apr�s cette nouvelle dans les milieux d'opposition du pays. Les pr�tres qui sont rest�s dans l� p'rison calculent avec leurs doigts la peine restante) de ces lib�r�s. A un il manquait 15 jours, � l'autre 20 jours, aux autres un mois... m�me un devait, encore purger deux mois de sentence!!! Il �tait clair que les communistes avaient largement 'pardonn�" ces quelques 'derniers jours afin de pouvoir . former un groupe .plus impressibnant pour la f�te du 1er mai, et laisser/sortir les prisonniers un samedi devant les yeux �tonn�s des parents des prisonniers. On voulait ainsi prouver combien, les communistes �taient "humains" et "magnanimes"! On apprit, plus tard,, que cela a-: !'�.va.it �t� arrang� pour impressionner aussi les pr�tres Nouvelle machination de Milunovic, qui voulait nous montrer d'une mani�re �clatante, son profond m�pris... parce que nous avions rejet� les propositions du Dr. Rittig, comme s'il avait voulu nous dire.: , Voils voyez, imb�ciles, notre bonne volont� de vous lib�rer, � mais vous ne voulez pas accepter. > ' '� �
dans,' des convulsions, devient hors de lui comme f si Satan s'�tait empar� de lui. Quatre hommes ne suffisent pas � le retenir. Pendant cette Crise, il � parle et d�couvre ce qu'il a",sur le coeur; tr�s~sou-vent, il parle des �pisodes d� l� guerre en criant. Parfois, il raconte, sous la form� d'un rapport au commandant, une action. On attaque, � on tue, � on fuit. � II finit toujours avec le mouvement de quelqu'un qui lancerait une grenads, puis il mord son poignet gauche, comme s'il voulait mordre la capsule de la grenade. Cette crise dure plus d'un quart d'heure avec tous ces cris, ces Crampes, ces blasph�mes, apr�s quoi, .puis� de fatigue, il s'abat. Revenu � la conscience, il tf� rappelle rarement ce qui s'est pass�, pendant ces attaques. Les fr�res pr�tres sont habitu�s � ces sortes deA sc�nes qu'ils ont vues auparavant; malgr� l'horreur que ces sc�nes leur font aprouver ils tiennent 1 pauvre malade, essaient de le tranquilliser* nettoient ses-'l�vres pleines d'�cume, ces l�vres qui ont blasph�me, qui ont r�v�l� tant de cruaut�s.
LE BATAILLON DISCIPLINAIRE
Les jours passent lentement, tristes et sombres. Le travail est toujours le m�me^sans aucune nouvelle, nous tuant aves sa monotonie. Les punitions sont toujours a l'ordre du jour, partant de "samica" jusqu'aux *plus douces punitions: l'interdiction de .r�cevo'ir des colis durant un ou plusieurs mois, ce qui est arriv� par exemple a� R�v. Klaric, parce que le "sobni starjeisina" l'avait accus� d'avoir pri�. Une peine encore plus supportable, c'est l'Interdiction., de < recevoir le courrier (les cartes puisque les lettres n� sont pas autoris�es). On m'avait une fois appel� au bureau en me disant qu'il �tait arriv� une lettre pour moi, mais qu'on ne pouvait me la donner ,car les lettres ne sont pas autoris�es. Un nouveau pr�tre vint dans notre cellule. Je pensai que c'�tait un nouveau prisonnier... mais il y est depuis longtemps; H est ^rand, mesurant presque deux m�tres, il est: maigre. C'est en sou-riant qu'il eet entr� dans notre cellule en compagnie de deux gardiens. Quand les portes se referm�rent et que les ge�liers furent partis; j'appris qu'il venait d'un bataillon disciplinaire. Il y est rest� plus d'une ann�e, contre l�s r�glements de la prison, qui limitent le s�jour, dans ce bataillon � un mois, au plus. On l'avait accus� d'avoir conspir� dans la prison. Dans ce bataillon on travaille �norm�ment comme des b�tes de somme:
Tous les travaux extraordinaires, les plus durs, se font dans ce bataillon, sp�cialement les travaux de la nuit (d�charger les camions, nettoyer les cloaques)! On dort sur la terre nue, sans paille ni couvertures, on mang� la nourriture de non-travailleurs, interdits. L'unique chose autoris�e c'est de pouvoir prendre avec soi les lambeaux'qu'on a,dans la cellule. Ce ' pr�treise nommait Bjejokosic. Tous "l'accablent de questions, comment est sa sant�, s'il se porte bien, s'il � beaucoup souffert etc. Des fois il r�pond aux questions; des 'fois pas. Un de ses amis m'a racont� son histoire. Il a environ 27 ans. On l'a arr�t� en Dalmatie o� il faisait du .minist�re parois- '. sial. Il fut condamn� � mort' sous les accusations habituellement port�es contre les pr�tres qui leur sont en route, puis.., on a commu� sa peine � 20 ans. de d�tention aux travaux forces.
LA MALADIE DU NOUVEAU "SOBNI
.;.-'�;''. ... : STARJESINA" : :'.�:';.;-'. ' ' �
� Ces derniers jours on nous changea notre "sobr ni starjesina". Le Serbe �tait parti et serait maintenant, remplac� '�� par un Croate, ancien commandant partisan. Il n'a rien apport� avec lui. Nous lui avons donn�t qui une chemise, qui, un autre morceau de lingerie; qui, un peu de nourriture.
VOICI LEURS TORTURES
On l'a terriblement tortur� pendant l'enqu�t�.. .On l'a fix� au plancher les .mains li�es. A chaque oreille Von �~ attach� des fils �lectriques, on y a appliqu� l� courant; en m�me temps, le bourreau avec du papier journal enflamm� lui br�lait les talons. Oh a lui fait souffrir, tout cela afin de le forcer � accuser les autres pr�tes de crimes contre le .gouvernement "du peuple", quels crimes ces pr�tres n'ont pas commis. Il n'a pas failli, il a conserv� marqu�s1 par le stortures. Mais il ne dira pas.un seul v mot. Il est * rest� courageux pr�tre du Christ. On peut, dit son ami, voir encore maintenant ses talons marqu�s par les tertres. Mais il n� dira pas un seul mot de cela jamais, il :ne racontera jamais ses souffrances. Quand on parle des diff�rentes souffrances endur�es par les d�tenus, il se tait. On a d�j� torde la m�me fa�on. On m'a
Nous avons appris qu'on: a renvoy� le Serbe par-. 'd�ja dit de queHe mani�re on :s-y prend; les.uns
�A SVVI� � *3�* .KiiviAnii 'str\ vtrttl^A sl�T\�lT*f ATYiant .O /liant� Tll . - � '� � ' ' . . �'��- ' �� . . � k ' ' ' ,
ce que du bureau .de notre d�partement a disparu le "livre secret", dans lequel .pn a soigneusement enregistr� les d�fauts et les vertus d�s prissoniers, et parce que "aid�" de quelques gardiens, il avait vol� le contenu des -colis des prisonniers.
Le nouveau "spbni starjcsina" est sujet � une, maladie .sp�ciale tr�s r�pandue en Yougoslavie depuis la guerre. La population l'appelle: "sumska bDlest" (la, maladie des for�ts); parce qu'en souffrent uniquement ceux qui, pendant la_guerre �-talent dans la. for�t, le maquis. r
* Tr�s souvent, brusquement, pendant que le malade mange ou parle avec quelqu'un, pu bien niar-che,;il tomb'e par terre � au d�but raide comme' une pierre; puis l� rage s'empare de. lui; il se tord
sont soumis au supplice de la lumi�re: de grosses ampoules sont dispos�es pr�s de, ses yeux faisant ainsi souffrir les prisonniers de la forte lumi�re et de la chaleur. Un autre m'a confi� avoir �t� soumis � la tortu r e de T eau. On l'avait forc� tl'ava-\ 1er une grande quantit� d'eau. Ne pouvant plus en ingurgiter, on lui en versa dans le nez et la gorge, jusqu'�" ce qu'il perdit haleine, puis on le jeta par e et.-avec les Jambes, "orr^ pressa son estomac i d�v'f�ire soriir l'eau-�val�e. Puis, le supplice recommen�ait de -nouveau. Citaient litres apr�s litres qu'oii lefor�ait � ingurgiter. Une de plus vives tortures �tait celle d'�tre enferm� avec un chien.
.''"<;�;�'� / ' �i A suivre �