L'Ami du Peuple audbury, Ont, le 17 octobre1 1952
Nous avons tr�s imparfaitement trac� les grandes lignes de l'histoire du syndicalisme dans Sudbu-ry, H ne nous appartient pas de donner en d�tail toutes les �pisodes de l'organisation du Mine-Mill � SudburjC Ce que nous avons r�dig� suffira pour le moment
La semaine derni�re, nous �crivions que le Mine-Mill International poursuivait le but bien arr�t� � � savoir semer l'ath�isme . par tous les moyens mis � sa disposition. Sur l'�chelle internationale, les chefs du Mine-Mill � d'apr�a leurs discours et leurs articles de journaux- (journal de l'union inter-ngtionale que tous nos ouvriers re�oivent et qui est nettement � doc-Itrine et � mentalit� communistes) supportent l'attitude de la Russie communiste dans sa propagande
contre le monde libre:' congr�s pour la Paix, appui tapageur pi la Chine communiste, publicit� .contre
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le plan Marshall et l'Union Atlantique, articles sympathiques a^'l'�nv droit du prol�tariat sovi�tique officiel (prol�tariat de nom seulement). Les feuilles de l'Union Internationale, de m�me que les p�rioi diques locaux du Mine-Mill se sont appliqu�s en tout temps � d�truire l'id�e du profit juste, de l'autorit� du patron, et � montrer en �pingle toutes les injustices sociales .vraies ou fausses. C'est l� l'allure g�n�rale de la politique syndicale et sociale du Mine-Mill.
Sur le terrain local, le Mine-Mill n'a pas d�couvert ses batteries trop vite. On y a mis le temps et on a m�nag� les susceptibilit�s de nos bonnes gens. Depuis au moins deux ans, le Mine-Mill Local s'est d�masqu�.,... Voici quelques faits concrets. '
M. Nelson Thib�ault, ancien pr�sident du local 598 et actuellement repr�sentant du district no 8 de l'Union des Ouvriers des. Mines, Moulins et Fonderies, assistait activement au dernier Congr�s de la Paix � .Toronto cette ann�e. M. Ro-^ bert ��ajF��n^vQH� q�elqties'ann�es,, s'�ta�f comtent� Jd'jr^assjfeter^� titre d'observateur seulement.'" Tou� le monde reconna�t dans ce Congr�s de la Paix, une organisation communiste internationale. On invite; comme orateurs des commu-inistes ou des sympathisants notoires., Est-ce que les ouvriers du Mine-Mill sont solidaires de leur repr�sentant �lu, M1. Nelson Thi-be�ult.
Encore cette ann�e, le Local 598, � l'instigation de MM. Thib�ault, Solski, et Smaller etc., une contribution de mille dollars par semaine fut apport�e . � l'organisation communiste de Madeleine �'arent et cie, organisation vou�e au noyautage des ouvriers du textile � Montr�al. Ces deux faits prouvent-ils quelque chose?
Pierre LALIBERTE
La semaine prochaine: Et nous continuons
L'Ami
JOURNAL
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POURQUOI C HE R C B E R AILLEURS?
"Eh ces jours modernes", d�clare le Dr. Cyril Garbette, Archev�que de York, "on s'est servi, de l'�ducation pour fa�onner l'enfant en un intrument de comp�tence dont l'�tat peut se servir pour ses propres fins. Un patriotisme �clair� devrait �tre enseign�, et les enfants devraient savoir pourquoi ils doivent aimer leur nation, de m�me que les raisons .pour lesquelles cette nation leur r�clame un service; mais l'enfant ne deviendra qu'un simple automate, si, comme en pays totalitaire, on ne lui apprend que ce que l'Etat d�aire qu'il sache et croie",-..
Ces sages paroles, de la part d'un �minent chef chr�tien,/sont assagies davantage par une autre observation qu'il fait, � l'effet que la concentration de la connaissance mat�rielle et le bien �tre physique, au d�triment de celle du domaine spirituel, d�montre "un sens? conturn� des valeurs."
Vu que le Canada doit maintenant pr�senter la t�l�vision au peuple, m�dium reconnu par les chefs de l'Eglise et les �ducateurs, comme le mode le plus efficace de formation , de l'esprit de la
Si la t�l�vision avait �t�- conf � � l'entreprise priv�e, le danger latent quelle contr�le de l'�ducation Basse subtilement � Ottawa, n'existerait pas. Les postes particuliers de t�l�vision auraient co-op�r� de lout coeur avec les autorit�s de l'eiliei-gnement�� tout comme; les poftes particuliers de radio l'ont failg� en vue d'assurer le premier rang aux int�r�ts locaux, aux sentiments locaux et aux talents locaux. La
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t�l�vision sous Radio-Canada, veut dire un transport de ces pouViirs � Ottawa. . �
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De quelle fa�on Ottawa utilisera-t-il sa nouvelle et puissante arm� d'�ducation? ' vlil
C'est un probl�me auquel 'songent pr�sehtemnt, un grand Nombre de Canadiens. !^ A
(The Port Arthur News-�hromcle)
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Pour le meilleur eme�ttlement de seconde-main, voyez *
Second Hand
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Vos travaux d'impression seront ex�cut�s avec ,soin qu'il s'agisse de:
� Billets de Tirage
� Enveloppes de Paye
� Cartes d'Invitation
� . Factures -Affiches
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sont d'augure presque inqui�tant;' '* Les P�res de la Conf�d�ration, a-�ors qu'ils d�lib�raient sur le sort de la g�n�ration � venir, d�cid�rent, sagement, que l'�ducation devait �tre, de droit, laiss�e � l'autorit� provinciale. Il me fait aucun doute que l� t�l�vision servira u-niquemeht les fins du gouvernement .central, �.Ottawa.
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