06 Klm, Sodbury.
ne �nergie et'une les ^'influence': de Ile, du cl�ricalis-ne �..'��:S'i"ce dis-;re une c nouvelle dont l�^i Parti u-s derri�re l�, Ri. confirme' .que le face �:;"l'ennemi $te avec; ach�rne-
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3 novembre. PROCLAMATION DU MOIS Excellences : >
Philosophie- II Alban Doyle (Sud-.
buryXv ,'. r
Philosophie . I Maurice Duhaime
(Goniston> , � ,
Rh�torique1 Raymond Doyle (Sud-
Bury): ....
Belle-Lettres' Maurice Vignault
Versification "A" Gilles Charette
(Sudbury)
Versification "B" Rh�at- Caron
(Lavigne)
M�thode _Laurier Charette (New
Sudbury)
Syntaxe "A" Marcel G�linas (Ma-
,-\'1O'"'"V*-'^^-J->'i*- -; ' /
t�chewan)
Syntaxe "B" Ga�tan' Serr�
aulniers)
"A" Marcel De-
"B" Maurice La-), Gilles Vignault
(S�db�ryS'
El�menj^Latin "C" Laurier Bra-
dleyi (Sudbury) \
Diligences
Philosophie n Roger Gagnon (Po-
Philosophie 'I Maurice Duhaime (Coniston) *
Rh�torique Raymond Bonin (Sudbury)
Belle-Lettres Maurice Vignault (Sudbury)
Versification "A"1 Raymond M3-chon' (McKerrow) VersjytjcaUon ^lB'L-'2Voi� Tf�jfcnier (Conlaton) ' i, . ' � ' M�thode Ga�tan Brochu (Tim-mins)
Syntaxe "A" Marcel G�linas (Ma-tachewan)
Syntaxe "B" G�rald Blake (Coniston)
El�ments-Latin "A" Albert Sabou-rin (Val d'Or P.Q.) El�ments-Latin "B" Lionel Venne (Cane)
El�ments-Latins <4C" Paul Gauthier (Iroquois Falls) M�daille d'honneur Philosophie, (H Alban Doyle (Sudbury) ""
Philosophie I Rh�al Perron (As-torvilte) f
RhUSlSque'Fran�ois Legault (Sudbury). Richard 'Hunnault (Sudbu-
i**b-vvvw* �*�*�**�''� �*�*-
ry)__________g_
Belle-Lettres Fernand Paquette (Sudbury). -,,
(Sudbury), Laurier Lapalme (An-so�ville)
Versification "A" Robert Bertrand (Sjldfoury), Maurice Poitras (Verner). ;
^Versification? "B" Rh�al Caron X," Jacques Demers (Ver-
, ;
M�thode Lau�ier Charette (New Sudb�ry), ; Maurice Gagnon (Sudbury) . ; "
Syntaxe ffA" ,Denis Gu�nette (Sudbury) ,' Andr� Cloutier (Earlton) Syfetake >B"* G�rald Blake (Conls-
top),*Ga!etatt Serr� (Desaulniers) El�nJents-Latin "A" Jean-Pierre Des^ro|eill^rs (Sturgeon Falls), R�ger fBntnet (Verner) E��foemts-Latin "B" Ga�tan Lamo-th�� (^udbury), Jean-Guy Pelletier
(SMtiuryO
EJ�ment&Latin "C" Raymond Du-criespe '(Gatchell), Adrien Hac-qiia�d (Thornloe)
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Trois ligues de croise terminent
les finales. '
Nos 'champions: . ^ '/_' . 2e ligue, 'la classe de M�thode 3e ligue, la classe de .. Syntaxe -'"B", i- �''�.".-. :..'.! 4e ligue, la : classe de. Syntaxe
"B" II
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�Le vendredi 6 novembre .
Les �l�ves travaillent '� monter les bandes des/ patinoires.
�Le samedi le 7i novembre
Ce soir la R�cr�ation, pr�sente aux �l�ves ^troie films documentaires:
1. "Chansons populaires Cana-di�nn�a"
2. "Terre de nos a�eux". Un film sur l� vie que menait nos ance-
'tres.' .''...�. . �" �.. "�..'�
3. "Les canadiens sont l�". Ce sont les finales de hockey de la ligue nationale entre les Canadiens et Boston (saison 1952-53). Les Canadiens gagnent Ja coupe Stanley. Ce film fait voir aux jeunes leurs idoles: Richard, Bouchard, Geoffrion, McNeil, St-Laurent
__Le dimanche 8 novembre
Ce matin, la lev�e du drapeau et le chant de l'hymne national ont lieu au gymnase.
Cette apr�s-midi, 2i�me r�union des Jeunesses Musicales du coll�ge. Le programme: On pr�sente six films sur l'Initiation � la mu-
sique.
1. Orchestre symphonique
2. Ensemble des ^instruments �
A '
3. L�s, bols �^ l'orchestre
4. Les cuivres- � l'orchestre.
5. Les instruments � percution
6. L'ouverture de l'op�ra de Schubert"
Le Coll�ge de Sudbury
� ses 25 premi�res ann�es -r par Gilles Gosselin, PHILO I
Notre Coll�ge, depuis 1HU, l n�e de sa fondation, n'a cess� de
se d�velopper, de prendre de l'ampleur; aujourd'hui,.; sim .influence est si marqu�e qu'elfe lut'm�rit� le nom de "bastion d� fait fran�ais dans l'Ontarioi-Notfd".
Voici, en r�sum�, les vingt-cinq premi�res ann�es d'activit� du coll�ge du Sacr�-Coeur. Cet historique � pour unique but de faire conna�tre l'importance et la vitalit� du groupe canadien-fran�ais de la r�gion.. La connaissance attire la sympathie ; sympathie qui encouragera, stimulera les Franco-Ontariens, �loign�s de leurs fr�res du Qu�bec.
D�s 1905, on sentait le besoin d'un coll�ge classique dans la r�gion. Sudbury comptait alors une population de 3,000 �mesi<;Le*'catholiques devaient fr�quenter le High School, o� ils� venaient en contact quotidien avec des �l�ves, >,<|es professeurs protestants, et une .* mentalit� protestante. La population canadienne-fran�aise de J'Ontario-Nord �tait consciente du fait que tant qu'ils ne pourraient pas fournir � leurs enfants l'avantage du cours classique, il leur ! serait impossible d'avoir acc�s aux professions lib�rales dans cette province d'Ontario. Il leur serait �galement impossible de voir germer en eux l�s vocations sacerdotales et religieuses.
Restait � choisir l'emplacement de ce coll�ge, question qui engendra un conflit entre Sudbury et - le �ault-Ste-Marie. La construction d'une immense aci�rie -pr�s du Sault en �901, y avait amen� un groupe consid�rable 'de travailleurs ce qui donna naissance � la paroisse Saint-Ignace de Steelton, confi�e aux P�res J�suites. Ceux-ci obtinrent. en m�me temps l'autorisation de b�tir un coll�ge au S�ult-Ste-Marie quand le nombre des enfants semblerait l'exiger. Le Sault se disant'plus prosp�re et mieux situ� que Sudbury,' r�clamait donc "le coll�ge de la' r�^ gion. .'/; ���::;'��' '' �'� "�'-�'. 'i'-:
Cependant, Sudbury devait finalement l'emporter, pour des raisons d'ordre ethnique, g�ographique et industriel.
La population totale du Sault-Ste-Marie �tait alors sup�rieure � celle de Sudbury, mais non la population catholique. De plus, Sudbury voyait grandir autour de lui de belles paroisses canadiennes^ fran�aises d�j� pr�tes � b�n�ficier d'un coll�ge classique et � l'alimenter. Les voies d'acc�s par che-de fer �taient nombreuses et commods. Si on ne trouvait au-
L'Aml du Peuple, Sudbury, Ont le 13 novembre, 1953. PAGE 5
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cune mine dans les 'limites m�mes de la ville, celle-ci ".restait le principal centre commercial : et finan-' cier de la r�gion du nickel. Les hommes d'affaires s'entendaient pour lui pr�dire un bel avenir.
H convenait d'y construire le coll�ge. Sa position g�ographique permettait d'atteindre des �l�ves non seulement de la r�gion, mais aussi du nord, entre Cobalt, C6-chrane, Smooth-Rock-Falls, Kapus-kasing et Hearst, du sud, dans les comt�s de Kent et d'Essex et du nord-ouest de la province de Qu�bec, dans� les comt�s de T�misca-mingue et d'Abitibi.
On construirait donc � Sudbury. Mais quand? Tout le monde r�pondait: le plus t�t possible. Enfin, le 3 septembre 1913, le coll�ge accueillit quatre-vingt-quatorze �l�ves, dont une vingtaine de lan-^e. anglaise. Le 4 septembre, on r�partit les nouveaux coll�giens en quatre classes: deux pr�paratoires fran�ais, un pr�paratoire anglais et une classe d'�l�ments latins comprenant vingt et un �l�ves de langue fran�aise et dix de langue anglaise. "Le nombre d'�l�ves d�passe nos esp�rances" lit-on dans le diarum du P�re Recteur.
Les �l�ves de langue anglaise, peu nombreux la premi�re ann�e, se firent de plus en plus rares les ann�es suivantes. D�s 1917, le coll�ge �tait devenu .compl�tement fran�ais�.
Vers 1922, de graves difficult�s s'�lev�rent: on proposait d'abandonner le coll�ge de Sudbury pour une centre . qu�b�cois du dioc�se d'Amos. Faut-il donner comme caur se unique de ce projet le recrutement assez restreint des �l�ves? Difficilement D�s 1917, on parlait d'agrandis�ment On fut pl�r t�t pouss� par des troubles financiers. La dette du coll�ge ! montait � $65,000, due aux multiples d�penses du d�but et au manque de secours d� l'ext�rieur; on pefdait aussi une moyenne de $1,000. chaque ann�e, par suite^ des arr�rages in�vitablesi
Subvenir' aux besoins de l'�ducation sup�rieure chez les Cana-^ diens fran�ais de l'Ontario-Nord, doter nos compatriotes des moyens de former da�s leurs rangs une �toile de pr�tres et profcsi'ion-hels: jl ne fallait pas trahir d� si beaux commencements. ,
Eh 1925, une souscription fut
lanc�e par trois pr�tres du district: Mgr> J,A.- L�cuyeV, V.G., cur� de Sturgeon Falla Mgr St�phane C�t�, cur� de Chehnsford, et M. Oscar Racette, cur� de Verner, en vue. de secourir le coll�ge en faillite. Ils pr�sent�rent �hacmr-un don de $5,000.; leur belle contribution en appella d'autres. R�sultat: un total de $50,000.
En 1926, on entreprit la construction d'une aile neuve, construite � l'�preuve'du feu, en renfermant deux dortoirs, une chapelle, une �tude et une salle de r�cr�ation.
On avait enfin surmont� les difficult�s et gard� le coll�ge � Sudbury. D'ann�e en ann�e, il s'implanta plus solidement dans une r�gion qui l'avait si longtemps d�sir�.
Le coll�ge de Sudbury est une oeuvre de survivance fran�aise. Apr�s vingt-cinq ann�es d'existence, il �tait jeune encore, il n'en reste pas moins vrai qu'il avait contribu� � la formation d'hommes aptes � exercer une bonne influence sur leur milieu. Il avait donn� sept pr�tres canadiens-fran�ais au dioc�se du Sault-Ste-Ma-rie. Sept autres de ses anciens �l�ves �taient au s�minaire pour le m�me dioc�se, ce qui faisait dire � Son Exe. Mgr Cassulo, d�l�gu� apostolique, que le coll�ge de Sudbury devait �tre le petit s�minaire du dioc�se pour ce qui �tait des pr�tres de langue fran�aise."
Son oeuvre �tait et est encore celle de toutes les institutions canadiennes-fran�aises des milieux. mixtes, donner des chefs � toutes les classes. Les jeunes Onta-riens qui l'ont fr�quent� ont pu grandir: en restant fran^xiJ, les jeunes Qu�b�cois ont pu s'int�resser � l� cause et' aux besoins de -'leurs -fr�res.. �; ;'.;��; ... :' y-';:.. ��.' / ..:'
DANS L'EMBARRAS
Un missionnaire dans un tram, se trouve assis entre deux vauriens, qui parlent haut et gras. Il veut quitter son si�ge.
� .Restez donc, mon P�re, vous �tes comme N�tre-Seigneur entre
� Comment �a?
� Je suis plus mal pris que lui. de.ux coquins!
� C'est que je serais embarrass� de trouver le bon.
jeudi 5 novembre
jfburnal du coll�ge "Le Lien" est dist^bu�. Cest le premier num�ro de la pr�sente ann�e scolai-
SUCCURSALE:
103-4, Immeuble Mackey, Sudbury, Ontario.
REPRESENTANTS: B. Ros�, OL.U. I. M. Ritchie, C.L.U. Mre. E. D. Pilatzke
Lee J. McCrea, g�rant Int�rimaire William V. TJrie ".
J. Allan Graham, Gore Bay, Ont Alistair MacLean, Capr�ol, Ont
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