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-PEUILLETON DE L'AMI DU
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LE PRINCE CORIOLANI
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- par PAUL FEVAI>
Autprls6 par la Soeietfi des Gens de Lettres /
�� Explique-toi.
� A ,1'heure ou le Castel-Vecchio brulait, Angeiia Doria fut enle-
a la villa Floridiana, et Ceies-te Montelepne fut enlevee au- pa-lais Coriolani.
-� Par lui? par Johann?
� Et par qui done? Seulement, grace a une intrigue habilement m^nagee, le ravisseur d'Angeiia s'appelle, pour Loredan, Julien �de Monteleone; et,vpour Julien de Monteleone, le ravisseur de CeV leste a noni Loredan Doria.
� Et ils se sont battus a mort?
� 'Johann Spurzheim � les tient prisonniers. La cour croit qu'il veille sur leurs jours, mais de-main ... .''.....
� Assez!, dit Fulvio, j'ai " com-pris..l tu es ma seule amie!
Puis se tournant vers Ruggieri:
� Au point, du jour, il faut que
� Un tour de fp^ce, repondit Ruggieri.
Cucuzone se frotta les yeux, tira et exigea des explications. EUes furent donn^es par ramiral Ruggieri a qui Fulvio c^dait le commandement, et qui dit ensui-
� Ecoute-moi voir, niets ta che -mise a 1'ayiron de droite, saute-relic, je .vas mettre mes calzoni celui de gauche. Y sommes-nous?
� C'est fait, dit Cucuzone. Et/ Fulvio ajouta-
�'Dis vite ton plan nous accos-terons^rien que par la derive.
� La derive n'yfera rieri, Altesse. ce n'est pas par ce.bout la que nous le prendrons. Regardez voir un peu la mer, on y verrait une paille flatter, cela partout excep-te au nbrd-nord-est ou le ciel donne un peu de lumiere qui bou-che I'oeil... dans son champ, s'entend. Borde ton avion, isauter relle, ,et nage en douceur, vous al-lez voir comme le tour va se jou-er!. � ��'/�.� ', �� ��'.- ' '.
La felouque avait son avant
nous soyons en vue de Naples! j
Et�-avant la reponse du matelot: � Qu'cet homme garde-t-il Ange-li:i et Celeste?
� A la villa de Barbe Montel6o-ne, entre Castellamare et Resina.
. � Tir as ontendu, Ruggieri, dit Fiilvio, c'eat la que nous debar -querons!
Lo matelot tendit sa. joue a la rafale.
� C'est inijwssible, maitre, r6-pqndit-il.
� Comment! quand j'ordonne...
� Maitre, le vent n'obelt qu'a Dieu! -
Fulvio frappa du pied, Ruggieri continua paisiblement:
� Avec le temps qu'il fait et la barque ou nous sommes, il faut plus de vingt-quatre heures nfflir gagner le golfe de Naples. //
tourriie yers cette lueur itausse qui ggnait la vue du cotd du nord-nord-est La barque etait tout i fait a I'oppose, Ruggieri manoeu-
� Par terre, murmura Fiamma, avec de bons chevaux...
� Nous trouverions au lieu de re-lais de poste, des gendarmes tout le long de la route. Laisse parler Ruggieri, il a son idee: N'est-ce pas, Ruggieri que tu ne nous as pas tout dit?
� On ne dit jamais tout, repartil le marin aux larges epaules; je suppose que le bon Dieu, en place de cette coquille de noix qui est sous nos pieds, nous envoie une bonne felouque capable de courir dans le vent,.. une felouque comme celle qui croise la-bas...
� En ce cas-la, combien te fau-drait-il de temps pour doubler le cap Campanella? ,
-- Douze heures.
Tu prefererais la felouque au brick-goe'lette?
� Parbleu! quand $a ne chavire pas, ga file, vent debout, comme mi cheval de course ...mais, a dire vrai, maitre, nous n'avons pas a choisir.
Le prince leva les yeux. vers le golfe.
� Si fait. r4pHqua-t-il f,roidement voici le brick a <lroite, la felouque a gauche: ton choix est bon. Car-gue la voile et paille tes avirons nous aUons prendre passage bord de la felouque!
X TWTES VOILES DEH10RS!
Ruggieri ne prit pojnt la peine de dissimuler son parfait conten-tement; ayant vire de bord, il donna un coup de pied joyeux et "amical dans le flanc *de son ami Cuclizone qui se leva en demandant; Quoi de nouveau?
vraitdefagbn a gagner vers I'dii-est pour faire le tour du
ment de guerre. "
� J'aimerais assez savoir ce nous avons en fait d'arm^s, dit-il, baissant deja la voix; .quand je commence a diner, je demande tbujours la carte.
Le prince et Cu�uzone por-aieut chacun deux paires de pis-olets; Ruggieri en avait lui-m&-me une paire- Tous les trois a-vaient en outre leurs couteaux et 1 y avait deux fortes baches au fond de la barque. Fiamma vou-lut avoir un des pistolets de Fulvio. Ruggieri secoua la tete.
La poudre ne vaut rien cette nuit! grommela-t-il; je donnerais toute notre" artillerie pour une hache de plus.
II s'interrompit pour ordonner:
� Au gouvernail, Altesse, s'il vous plait; il nous faut passer au vent de la/felouque, le plus loin possibUy'sans trop se rapprocher de ce diable de brick qui n'a pas 1'air de dormir.
Fulvio saisit la barre.
Les declaraiioiis des ckefs rnsses fnreni "nne insulle a 1'inlelligence" des audileurs
M, Pearson s'est 61eve centre les r�centes declarations faites en Inde et en Birmanie par MM. Khrouchtchev et Boulganine.
Le ministre des Affaires
rieures-estime que les paroles des dirigeants sovietiques-r-consti-tuent "presque une insulte a 1'in-telligence" de leurs auditoires parce qu'elles trahissent, selon lui, npn seulement une ignorance de la sensibilite de ces auditoires, mais aussi 1'ighorance de ce qui se passe dans le monde occidental. ':;�� ;';:' . ;' i^-.v. ..' . .;j-.-
Le premier secretaire du parti communiste sbvietique a deolar6 ces jours derniers, on s'en sou-vient, que la Qrande-Bretagne a-fait en sorte que 1'AlIemagne nazie attaque I'URSS en 1941. Mais il est bien connu pourtant que la Russie avait, jusque la, fa-la tyfannie des Nazis.
II est done difficile de conce-voir qiie M. Krouchtchev ne con-naisse pas les fails, il a sans doute parl6 de la sorte pour ser-vir "ce que M. Pearson appeile
N'atieiidons pas des miracles des aniibiolioue$
La penicilline et les autres an-tibiotiques sont loin d'fitre des panacees universelles et leur , u-sage inconsidere peut meme prp-voquer la mort
Une atmosphere de "miracle" a entoure la penicilline a ses de-)uts. Voila une moisissure qui ;uerissait la pneumonic, la fievre puerperale, la syphilis et cent autres maladies; pourquoi n'en pas user pour un rhume ou une sinu-site? Les bureaux de medecins fu-rent prig d'assaiit par des mala-des redamant juste une piqure pour gu6rir tous leurs petits ennuis; et ces . injections eparses sensibiliserent peu & peu des cen-taines de milliers d'allergiques, devenus integrants a la penicilline, meme k faibles doses et meme plusieurs annees apres.
L'os vit ainsi des urticaires antes, des oedemes de la glotte voire quelques morts subites Bientot la penicilline se mit a per-
"de mauvaises fins pblitiques".
S'adressant au Women's Canadian Club, le ministfe a declare qu'une telle ignorance des chb-ses occidentales, de la part des chefs sovietiques, est _& la. fois
"dangereuse et totale". . �.__
Dnngereuseignorance
Cette ignorance, qu'elle soit au-thentique ou factice, n'en consti-tue pas inoins Tun des facteurs le :plus dangereux dans la presen-te conjoncture mondiale. II est �en effet "terrifiant", tqujours selon M. Pearson, "que des hommes comme Khrbuchtchev president aux destinees de quelque 175 millions de Russes et, dans une cer-taine mesure, aux destinees de I'Occident. L
Au chapitre des armes nuc!6-aires, M. Khrouchtchev . n'a pas laisse de doutes au niinistre cana-dien: i'URSS possede la bombe & hydrogene et les: connaissances techniques que suppose sa fabrication.
/Gependant, tant que 1'Occident restera fort/ la guerre est �. impro-hable. Ce qui n'ecarte pas I'hypo-these d'un cbnflit dont seule la guerre serait exclue. Aussi, ,est-il plus difficile mais tout aussi important de se premunir centre 'agression politique.
lES PIAISIRS DE IA ROUTE
� par CAROL LANE-"1" ConseUlereDe Voyage /
Existe-t-il vrai-menVune formu-le a~fa fois cour-toise et simple pour partager en Voyage les de"-penses d'auto?
Me basant sur le nombre' de personnes qui font le voyage, Je recommande une des melhodes suivantes qui so ient aussi equita-bles pour le prpprietaire de 1'auto que pour les voyageurs:
(1) Si le proprietaire de 1'aiito et seulement une autre personne font le voyage, toutes les depen-ses* devraient etre partagees moi-tie-moitie. =
(2) Si le proprietaire et deux voyageurs font le voyage, les frais de transport par personne diminuent et il est juste que les
�- Suite de la page 7�
REDUCTION GENEBALE WES TAUX D'ASSUBANCE-AUTOMOBILE
et que les tribunaux appliquent des peines plus rigoureuses.^n'he-sitent ,pas � supprimer le permis de conduire quand les cas justi-fient une telle. sanction.
"Ce sont les automobilistes lux-memes, par leur prudence ou leur negligence, qui etablissent les taux d'assurance. Plus les accidents sont nombreux et couteux, plus les taux augmenten|j evidenv ment. Quand les accidents sont moins nombreux et couteux, comme ce fut le cas cette ann�e, les taux diminuent dans une proportion equivalente."
� Et comment vas-tu t'y pren-'dre son pouvoir centre nombre
dre. Ruggieri? demanda-t-il.
Celui-ci, qui n'avait pas quitte sa pipe d'ecume depuis 1'instant ou nous 1'avons rencontre dans ces parages, 1'dta respectueuse-ment de sa bouche et la plaga, comme un objet precieux, dans son sein.
� Altesse, repondit-il, je ne vou-drais pas tenter cela avec des Frangais, ni meme des Anglais, mais nos vigies napolitaines dor-ment debout. Il y a chance'de r4-ussir.
� Ex,plique-toi! ordohna le prince.
Ruggieri obeit, tout en continur ant de nager. Son explication ne fv.t pas longue. A demi-mot, ses deux compagnons 1'avaient com-
pris. Toute autre femme,
la
place de Fiamma, eut cri6 a, la <ie-mence; Fiamma posa sa main sur repaule de Fulvio et dit:
� Je sais que je dois mourir a--vec toi.
Ce fut la derniere parole pro' noncee- On venait de depasser la felouque qui se balancait au rou<-lis. Nos aventuriers en etaient si pres qu'ils entendaient le cri du bois dans les mortaises et les cla-qtiements~3u pavilion qui fouet-tait 4 la corne.
� & suivre �
d'infections: les germes preleves chez des malades non gueris se montrerent insensibles a des doses enormes de penicilline. Des microbes aguerris avaient pris la place des plus faibles qu'on a vait reussi a detruire et un gallon de penicilline ne les arrfitait plus. '
Puis, vers 1950, on crut trouvei une parade a ce danger avec 1'ap-parition de nouvelles et remarqua-bles substances antibiotiques - les tetracyclines- Leur eventail d'acti vite depassait de loin cehii de la
penicilline puisqu'il s'etendait la psittacose, >au typhus exanthe-matique et & la fievre pourpree des montagnes Rocheuses. Mai: une fois de plus des maraudeurs inattendus grouillerent bientot par milliards a la place des microbes qu'on avait d'abord combattus a-vec succes.
Les medecins, cependant, ont mis ces experiences a profit. Au> jourd'hui, quand les antibiotiques sont utilises a bon escient, et non pas au petit bonheur, on s'aper-�oit des vertus extraordinaires de ces pudssants remedes qui s'ave-rent etficaces centre les tueurs aussi inqui^jgnts que- le~rhuma-tlsmtT artlculaire et les atteintes cardiaquetT qu'il. entraitfe."' ' '
deux voyageurs ipartagent le penses d'essehce et d'huile tandis que tous trpis partagent. les de-' peiises courantes.
�5) Si le proprietaire; est ac-lompagne de trois voyageurs ou plus." le. coflt par personne dimi-nue davantage et .les voyageurs; devraient defrayer les defenses d'essence, d'huile, de garage et de plus. Us devraient cohtribuer �uix frais d'entretien de Tautb.
Une methode simple et infailii-ble pour le maniement des fonds tst que chaque personne contri-bue une somme dans une bourse qui serve pour les defenses & fibre partagees. Une telle methode eiimine la confusion inevitable et Ifembarras de cliaque peTpo�ine devant calculer et payer pour chaque achat.
EXPLICATION
� Quel age a ton grand'pere, Pierrot?
� II a 8 et 60 ans-
� Pourquoi ne dis-tu pas 68 ans?
� C'est parce qu'il a eu 8 ana avant d'avoir 60 ans.
DELICIEUSES SATISFAISANTES FRAICHISSANTES
EmbouteilleeA selon un
procM6 modente et sa-
nltalre, nos liqueurs Tons
sont offertes dans toutes
les savenrs!
�L
'SILVER FOAM'
SUDBURY BREWING & MALTING Co. Lid _
185 RUE LORNE
TEL.: OS 5-7561
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