Dans nos ecoles secondaires
L'AMI DU PEUPLE
Journal hebdomadaire public et imprimS par
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� Les Arts ; Graphiques Limitee � -122 rue Elm .e; v- Sudbury; Ontario
13.00
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I'ross Canadian - OamuUan Weekly Newspaper Association - BIT P :- �
Directrice
Mme Yvorine Lemieux
Redacteur-en-chef Germain C. Faucon
<.-i>niin<> iMivoi iiosi;il 2? <'ius,se �-� .Mlnlstere. des Posies - Ottawa
II est' asscz pcu de gens qui n'aicnt en the-orie une conception saine du travail. Mais dans la vie pratique, a;quoi correspond cctte theorie? Sans doute^ les plii-ases^enjolivecs ameliorent peu de choses sur la noblesse ou la digriite du ; travail, sur sa notion de service oil de relation au bieri commun. On ne peut pas, non plUSj delais-ser les divers aspects du travail quotidien; ce se-rait enlever au travail tout son sens et meiierait an degout, au malheur meme.
En fait, ii ri'est peut-etre pas facile detrou-ver une receitc qui tienne cohiptc des realites quotidien nesct qui doniic tin meiilcur sens au travail. -:'.V;VV-. ��'/ � .''.-. �'. �;';�'��.-..:.;':':.;".'- '
Quatre motifs principaux nous poussent ge-neralcmcnl a travailler: rargcnt; qui procure contort, anuisement, luxe meiiie, et qui influence tout, meme la conscience; la necessite, qui re � quicrt un iiiininiimi pour yivre; le goiit du travail cause par la joje du travail accompli ou d'u-ne responsabilite acceptec et voulue; enfin, le service quo toute tache rend a la communaute.
Gette echelle d'objectifs suit une gradation ascendante, allant du moins noble aU plus noble. Mais, pour avoir le vrai sens du travail, plus hu-main, plus moral meme, ne vaudrait-il pas mieux renverserrordre des buts? Travailler pour ser -vir d'abord, puis par goiit, ensuite par necessitej et ienHn,:'a\ial:-queue-'.de''la-'vlistev pour 1'argent. Mais, me direz-Yous; "il fautvivre d'abord!" Soyons d'accord que "vivre" est fondamental. Tout de meme, admettez que personne, aujour-4'liuv ne se^ cpntente dei ^vivre";. au sens qu'ori attache ai ce mot. Et il n'est pas tout a fait ridi-v cule de placer cet item autroisieme rang; tout de meme, en travaillant les deux pieds sur terre, il n'est pas impossible d'avoir pour fin ultime, pri-' raordiale, dans notre travail de servir. Le service peut etre le motif principal qui tient rhomme a la besogne, du moins pour la categoric, trop mince, helas! des grands coeurs et des nobles ideals. Ces travailleurs ont certes plus de gout a la besogne et plus de bonheur. Et n'allons pas nous moquer de pareille idee et nous croire trop "mo-dernes" pour agir ainsi... Incidemment, disons que pour favoriser une telle conception du la -beur quotidien, il serait bon que rouyrler s'inte-rcsse a to;ite 1'cntreprise et que le patron facilite
un telinteret ].'�,-..[';;' ��;.�.'�''; .'/.��:;1'\::;:. -.,��-' :�'-�;'��;.:
En second lieu, le travail n'a aucun sens s'il impliquc un sacrifice constant Sans doute, il ne s'agit pas de se sentir a une continuelle partie de pluisir, mais le travail doit contenir une certaine joie, peut-etre amere parfois, mais resile; autre-ment, on n'y serait pas i sa place. Id, Torienta-tiori professionnelle vient alder les jeunes a se choisir une carriere on Us seront a leur aise, se-lon leurs gouts et aptitudes, De plus, le gout du travail est une qualit^ perfectible. Pourvue d'un eniploi approprie, toute personne y trouve un moyen d'am^lioration, de bonheur. :
En troisieme lieu, la necessity de vivre nous incite au travail. Cette n6cessite implique com-mc consequence certains organismes et unions oavrieres on les syndiques poursuivent leur am^-lioration niaterielle, sociale et morale. Tout en peinant pour servir, doublant le labeur d'une certaine joie, nous pourvoyons aux ne^essit^s du yivre, du vetement et du logement: c'est une loi ineluctable, chatiment de la faute originelle.
Enfin, il faut bien que 1'argent soit un motif de travail; mais il arrive en quatrieme place, bien qu'on ne puisse le supprimer sans oublier le facteur economique de la vie en sod^t^. Toute -rois, considerer Targent comme motif primordial engendre le malheur; et 1'admettre comme motif secondaire contribue i arriver au bonhenr. Cela ne signifie aucunementqull faille partout du minima de confortoud1
Concours
:^.^!W^^i^^j^^^l^^^t etat de vie. Les unions ouvrieres existent, en ef-:i^^^^0j^^^^^^j^g^^iiiiij seulcment pour assurer ressenUelmais pour a-meUorer le sort materiel de leursmembres. You-loir orienter le travail d'abord vers l'argent,n'a-
voir que 1'argent en tete, n'est certes pas une re-
;Crfie4elb6i^^
';'� Concluons en ajoutant simplement que pour
reussir dans la vie, et partant pour 6tre heureux,
; H faut devenir un expert ou d6velopper sa com-
; ; petence et accroitre sa conscience professionelle
Ces deiix moyens sont une voie infaillible condui-
sant a une vie heureuse, sans compter que le tra-vailleur servira d'autant mieux qu'il peine avec gout, tout en se m^ritant de mellleures condi tions materielles a sa subslstance.
II est fqujours tertips de ibustn
.a VILU LOYOtA
La Federation des Spcietes Samt-Jean-Baptiste d'Ontarip est tout a fait satisfaite de la reponse qu'elle a recue des dk
> rwteurs d^�cp^
rOntario, au sujet du Concours d'Histoirejlu Canada qu'elle vient .-de lancer; Ces reponses arriveht eri� effet de toils les
; coins de la Province oft il y a unei lOe^ arinee et il semble que dans tous ces; milieux on a compris le but que sc^ proposait la Federationiven^ orgam^nt ce concpurs, c'esM^ ch^z les enfaiits l'etude;de notre^ histoire et interesser aussi � les adultes aux grands faitsde cette meme histoice. -,';:�.: ^
Les tempignages d'encouragement que la FedeTation a refii de persohhages eminents comme;Son Excellence^Mojn -^ seigneur Marie-Joseph^ Lemieux, Archeyeque d'Ottawa, lev Tres Honorable Jphn Diefen^
hada;;l-ancieh\chef de rppjppsitionj le� Tres Honiirabie Louis St-Laurent; Me Gastpn Rondeaui Pressident de la F6d6ration des S.S.J.B. dii Quebec, Me Gaston Vincent^ President del-As-/ sodiation canadienne francaise d'education d'Ontaripj :mbn 7 sieiir Bertrand Michaud, Surintendant adjoint iJerenseigniB- I meiit primaire ehrOntario, pour n'en nommer que quelques-uns; constituent une autre raiispn; de^ croire que cejtte'initia- � tive est des plus heureuse. .'�..�/�.',:; V; � � ^::v.;. '��?;;;'�'.�> v.:.^.; �-"':^.-'.:- ^ :.-,::" ' :
Bien que la direction ^ du concours lui-merne soit Iaiss6e entierement au professeur interesse/on organise dans plu^ sieursi milieux;;a la afemandede la Federation; unCpnu^ ;
cal^ du/Concburs d'Histoire. Ce cpniite comprend le profes-seiir ou le directeur^ respohsable du concours dans l'6cole ou : la localit<e, et un ou plusieurs representants de la Saint-Jean- v Baptiste locale oil d'urieautre. association a caractere iiati6-nal comme les Parents et Institiiteiirs, les Femmes cariadien-; nes-francaises, I'Association d'Educatioh, 1'Unibri StJosepH pu l'A.J.F.O. Le Comite d'orgahisatipn av^it fixe^ le 20^Janvier comme date limite d'in^cription au concoufs;>toutefpis, il a etc egalement preyu qurl'on accepte les; inscriptions qui parviendront au Secretaire quelques jours apres: cette date. Tous les interesses sont done pries d'adresser immediatement . leiir bulletin d?adhesibn dumeni rempli a^^m Farreli, Secretaire de id Federation, 539, rue Duhbrack, Ottawa. ':';'.";.'.;;, :/���:�'.'�"/; ^:''''-'^-'-- ':-V,'-':''-:. ;�';V-.;:":V:-;:.'%:.';;.' �. .'��:.�
II est entendu que tputesf les ecoles secondaires etprimaires
de i'pntario pi� il y a une classe cle lOe ann^eTpeuvent p^ti-
ciper a cc coucoursl Les seufe
suivantes: Les deux parties du concours doiventse faire en
fran5ais, et la fx>rmule doit etre adressee immediatement a
;l'adresse itipUquee cMessus. ? :^ '^i, ^S�'.>3 v. �� ��&% ^/^ ?: �� ��� �
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:^i^a|^;uit(^sses; une liste de sujets quei le jCpmit^^rbjM^e ^ppjar ia"%lp;^e)d^
c6nsulter^ccompagne;egalem
lisle de sujietSi Cpmme il a deja decide par; le Cpmit6,,le con-
cours du mbis (ie maFs et les^ r6suir de^ntletre envoyes ail; Coniite,: a 1'adresse susmention-^s candidats pht donc^su^aiimTttent de :; temps ^u| se ten prepa "titivesji lai^rche?dece concours serpW
i|Bii!^^
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U,;cst plus-facile,d'obtehir les rriateiriaux de construction en hiver!
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