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Le seul hebdomadaire de langue fran�aise de la r�gion de Sudbury
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Noire Devise:- '^g cram� 2)ieu, cher -�Uer et n ai point Jautre crainte (Racine)
VOL. XX � No. 47
Sudbury, Ont, l� 9 mai, 1963
le num�ro: 10 cents
3i�me Congr�s g�n�ral de 1'A.C�.C.L.F.(C.)
"Justice et �quit� dans les r�gimes scolaires du pays"
On n'est jamais trop petite!
"Justice et �quit� dans les r�gimes scolaires au Canada", tel sera le th�me du Troisi�me Congr�s g�n�rM de l'Association des Oomimlssaires d'Ecole catholiques de Langue fran�aise du Canada qui se tiendra � l'h�tel Ch�teau Laurier d'Ottawa, les 30,31 mai et 1er juin prochains,
En annon�ant ce congr�s biennal de trois jours, M. Paul Dearoahers, pr�sident g�n�ral, a comment�, lors d'une r�cente r�union du Conseil ex�cutif de l'organisme, sur le th�me. "Le choix de ce th�me, dit-il, donnera aux participants l'occasion d'analyser et de r��tudier les divers syst�mes scolaires - provinciaux. Les s�ances d'�ttod� de trois jours permettront aux congres sistes de comparer le syst�me scolaire du Qu�bec en ce qui a trait au traitement donn�-�-la minorit� protestante et anglo saxonne -et les syst�mes scolaires des autres provinces en regard avec - le traitement donn� � la minorit� franco-canadienne"
Le secr�tariat de l'Association nationale pr�voit qu'au del� de 800 congressistes prendront une part active aux trois s�ances d'�tude pr�vu pour le Congr�s. En plus de commissaires d'�cole d'expression fran�aise de toutes les provinces l'on pr�voit que plusieurs organismes et personnes int�ress�s et engag�s dans l'�ducation seront pr�sents. Outre les trois s�ances d'�tude comprenant des conf�rences et des discussions g�n�rales rela tives au th�me du Congr�s, une s�ance sp�ciale est au program me. A cette s�ance des d�l�gu�s de toutes les provinces ferpn rapport des activit�s de leurs associations provinciales de commissaires d'�cole et relateron' o� on en est avec l'enseignement du fran�ais et de la reli gion dans leur province respective
Durant le Congr�s les d�l�-
gu�s prendront connaissance des deux �tudes men�es en 1961 et 'an dernier par l'Association sur a situation scolaire des franco-canadiens des provinces de la Saskatcn'ewan, T�lberta et la Colombie-canadienne. On se rappelle que l'enqu�te en Saskat-chewan avait �t� demand�e paT suite � de d�clarations. retentissantes faites par les d�l�gu�s de cette province au Congr�s de '61. e rappoTlt des d�l�gu�s all�guai tque la centralisation des �coles dans cette province permettrait que l'�l�ment canadien-fran�ais soit "noy�" dans les grandes unit�s scolaires. Les rapports pr�liminaires de ces �tudes ont d�montr�s l'exactitude des affirmations des. d�l�gu�s et que la m�me tendance s'effectue en Alberta.
Trois conf�renciers de choix ont �t� d�sign�s pour les s�ances l'�tude. Leur^ noms avec celui du conf�rencier d'honneur du grand banquet de cl�ture seront annonc�s plus tard par le secr�
Lariat de l'Association.
Un autre point saillant du Congr�s sera l'Exposition scolaire qui groupera des exhibits d'un grand int�r�t pour les commissaires et �ducateurs. Plus de cinquante maisons d'affaires y participent. Le public est invit� � cette exposition "de trois jours qui se d�roule �galement au Ch�teau Laurier, d'Ottawa, les 30, 31 mai et 1er juin prochains.
Les responsables du Congr�s, tous membres du Conseil d'administration de l'Association nationale, sont MM: Paul! Desrochers, Rosem�re, P. Q.; pr�sident g�n�ral; Roland B�riault, secr�taire d'honneur; Raymond Grouilx, tr�sorier d'honneur; les directeurs Aim� Arvisais, J.Fran�ois S�guin, Marcel Thi-vierge, tous.d'Ottawa; Me Fran �ois Grouilx, Hulll; Raymond C� t�, North Bay; Mgr C.-A., De-mers, p.d., aum�nier; Me Roger N, S�guin, conseiller juridique et No�l Bazinet, secr�taire g� n�ral, d'Ottawa.
A Toronto on g�n�ralisera le fran�ais dans les �coles publiques
D'ici quatre ans, l'enseignement du fran�ais sera g�n�ralis� dans toutes les �coles �l�mentaires publiques de Toronto, de la 5e � la 8e ann�e inclusivement, En septembre prochain, on commencera renseignement dans les classes de 8e, � raison, de deux le�ons de 40 minutes par semaine. Ann�e par ann�e ensuite, de fran�ais sera ajout� aux programmes de la 7e, de la 6e puis del� 5e ann�e; � "
L'enseignement du fran�ais sera obligatoire conform�ment � la d�cision du 'Board of Education' de Toronto. Si les commissaires ont juig� pr�f�rable de faire ex�cuter leur d�cision progressivement, c'est parce qu'ils
Elle a deux ans, mais comme toutes les femmes du monde elle ne peut r�sister � la commodit� d'un appareil t�l�phonique quel qu'en soit les proportions. Remettre l'appareil en place devient un probl�me mais il est plus que probable qu'elle va tout bonnement laisser la t�che � d'autres.
La J.O.C. met sur vaste plan
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redoutaient un manque de pro fesseurs qualifi�s, mais aussi pour assurer la coordination avec le programme de fran�ais du cours secondaire.
Environ 6,000 �l�ves de 8e ann�e se trouveront � suivre les oours de fran�ais en septembre prochain, qui seront donn�s par 14 professeurs itin�rants.
Des recherches sur les m�thodes d'enseignement des langues secondes sont � l'origine de la d�cision du 'Board of Education' de Toronto, d�cision motiv�e par r�volution actuelle de la soci�t� et le caract�re international du monde contemporain.
La 12i�me Semaine Nationale des Fianc�s s'est tenu du 21 au 28 avril dernier en conclusion d'une ann�e de travail et de r�alisations qui ont permis � quelque 31,000 fianc�s du Canada fran�ais de profiter des cours de pr�paration au mariage.
Les cours ont �t� organis�s, cette ann�e, dans environ"400 paroisses de 25 dioc�ses du Qu�bec, de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick. Environ 1500' responsables ainsi que 3,000 conf�renciers en ont assur� le succ�s par leur collaboration active et b�n�vole. ; '
La Semaine Nationale des Fianc�s a �t� sous la responsabilit� de l'�quip� nationale du S,P.'M. de la J.O.C, avec la collaboration du S.P.M. des dioc�ses de Montr�al et d'Ottawa et du Service International de pr�paration au mariage du Centre Catholique de l'Universit� d'Ottawa.
Le but de cette semaine �tait:
l_d*�veiller l'opinion : publique sur le probl�me de l'amour' tel que pr�par�, v�cu et rayonn�
iJt�rp�S�n (premier rang�e, le troisi�me � partir de la S, le Svea�premier ministre du Canada, es accompagne Ton nouveau cabinet peu apr�s leur ass�rmentatoon officielle � la mSn du Gouverneur g�n�ral � Ottawa. De gauche a driite^REMIERE RANGEE: J. W. PickersgilL secr�taire-d'Etat; i cln^iir Ross Macdonald, .leader du s�nat; Lionel Chevner, S�eSeE Pearson; Paul Martirr, ministre des S�If Fvt�rieures- �rtucien Cardin, ministre-adjoint � la niensl KS��e RANGEE: (de g. � d.),Paul Hellyer D�, M? John R. Nicholson, For�ts; �zeMus Dente, Postes; Arthur S Nord canadien; H�dard Robichaud; P�cheries; Maurice
Lamontagne, pr�sident du Conseil Priv�; Harry Hays, Agriculture. TROISIEME RANGEE: (de g. � d.): J. Watson McNaughtOn, Procureur g�n�ral; Walter L. Gordon, Finances; Judy LaMarsh, Sant� et Bien-�tre; Guy Favreau, Immigration; J. R. Garlandi Revenu National; Roger Teillet, Anciens Combattants; DERNIERE RANGEE, (de g. � d.): Allan J. MacEachernrTrayail; W Benidickson, Mines; Jean-Paul DeschateletSr Travaux Publics; Ren� Tremblay, sans Portefeuille; George J. McOraith, Transport; CM. Drurv, Production � la d�fense; Mitchell Sharpe, Commercer" pjiQTO
aujourd'hui ainsi que sur les obstacles que les fianc�s rencontrent dans leur pr�paration au mariage; 2�'inciter les fianc�s qui se marieront durant l'ann�e � r�fl�chir davantage sur ce probl�me qui est la cl� du bonheur et de l'�panouissement de leur foyer; 3�faire conna�tre davantage cette grande �cole des fianc�s qu'est le S.P.M. Par l'expansion consid�rable qu'il prend d'ann�e en ann�e, il atteindra en 1962-1963 environ 45% des mariages du Canada - fran�ais, le S.P.M. devient de plus l'organisme (tout d�sign� pour orienter tous les fianc�s de chez-nous.
Parmi les r�solutions importantes qui ont d�coul� du 27e congr�s de la J.O.C. Canadienne � Ottawa mentionnons le vaste plan d'�ducation syndicale et d'action au milieu de travail adopt� par. les dirigeants . du mouvement.
' A la suite d'enqu�tes men�es aupr�s de jeunes travailleurs, la J.O.C. a r�alis� quqe ces derniers participent tr�s peu � leur syndicat. Cette situation provient du fait qu'ils ignorent la chose syndicale; la connaissent mal : ou sont influenc�s par les pr�jug�s de leur milieu.
De plus la J.O.C. a constat� que'les jeunes travailleurs et les jeunes travailleuses sont mal pr�par�s � affronter les r�alit�s du monde du.travail..Par cons�quent laiss�s � eux-m�mes, ils s'orientent vers une'fausse conception du travail, de la solidarit� ouvri�re. In�vitablement ils sont exploit�s par le monde du travail b�ti en fonction de la production au d�triment, de la personne, humaine.
Face � ces probl�mes, la J.O.C. croit que la solution r�side dans une-action d'�quipe et dans une solidarit� des jeunes pour prendre ^ en mains leurs probl�mes et humaniser leur milier de travail. Elle croit aussi. qu'Une meilleure connaissance de la force et du fonctionnement des unions ouvri�res est la voie d'une solidarit� ouvri�re v�ritable. C'est pourquoi dans l'ann�e qui vient, la J.O.C. mettra sur pied des �quipes d'action au travail et d'�ducation syndicale. A cet effet de la Centrale jociste a publi� deux tracts, l'un sur l'Action du travail, l'autre sur l'Education Syndicale.
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