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PAGE QUATRE
L'AMI DU PEUPLE
JEUDI, 27 AOUT 1942
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Le coin du liseur
HORLOGE DE PARIS DE BERLIN
HEURE
Thomas Kernan M. Thomas Kernan a �crit sp�cialement poux cette �dition fran�aise de son livre France on Berlin Time, qui fut un des best sellers de l'ann�e aux Etats-Unie, des chapitres in�dits qui ^ tiennent compte des derniers d�veloppements internationaux.
On voudra lire ce livre qui montre le sort fait � la France par les nazis depuis l'Armistice.
Parmi les livres publi�s sur la France depuis la d�faite, Horloge de Paris, Heure de Berlin m�rite une mention � part. A plusieurs titres, ce livre servira � l'historien et � tous ceux qui voudront comprendre quelque chose � notre �-poque troubl�e.
M. Kernan, qui est un Am�ricain mais qui vivait � Paris depuis des ann�es, qui y faisait des affaires pour le compte d'une maison des Etats-Unis, qui y est rest� un an apr�s l'invasion, avait vu se pr�parer la d�faite et a pu assister � la spoliation de l'�conomie fran�aise. Le fait qu'il �tait �tranger et ne participe � aucune des querelles qui divisaient les Fran�ais avant la guerre, donne � son t�moignage une valeur d'impartialit� incontestable.
Vous ne pouvez croire que vous avez tout lu sur la France avant de conna�tre Horloge de Paris, Heure de Berlin.
Un document sur le comporte,-ment du peuple fran�ais en face de l'envahisseur. Des r�v�lations sur les m�thodes nazies d'occupation constat�e sur les lieux par un t�moin, impartial.
En vente � la librairie "Loisirs", 137 rue Notre-Dame, au prix de $1.50.
la conscience morale, la perfec tion des �poux, la justice sociale, etc. Il y voit enfin, pour celui qui l'accomplit bien, une collaboration au royaume de Dieu.
Le probl�me, est trait� pour tous; chacun peut s'y retrouver "depuis l'humble cantonnier jusqu'au pape, depuis le manoeuvre ou la femme de m�nage jusqu'au chartreux".
Ce volume s'adresse donc aux religieux comme aux la�ques, aux jeunes et aux adultes, il int�ressera les hommes aussi bien que les femmes, puisque chacun a ses obligations et ses devoirs, dans sa famille et dans la soci�t�, � la maison et au travail.
Les Devoirs d'�tat fait partie des ouvrages de l'association du Mariage chr�tien que les Editions Fides r�impriment au Canada.
Roger Boulay.
En vente � la librairie "Loisirs", 137 rue Notre-Dame, au prix de .50.
jours cherche � niveler les classes de la soci�t� et � mettre tout le monde sur le m�me pied. En effet, tous les enfants, quelle que soit leur origine, quel que soit leur degr� d'intelligence ou le degr� de fortune de leurs parents, seraient tous sur le m�me pied, puisque tous participeraient �galement � la m�me sollicitude de l'Etat.
Notre id�al � nous est qu'un enfant soit en quelque sorte, par son
que c'est un de leurs sujets favoris. Et pourquoi un sujet favori, sinon parce qu'il leur a toujours sembl� que le talent ne peut inventer de spectacle plus �au que celui du Cr�ateur de toutes choses, reposant sur le Coeur le plus pur et le plus grand, le Coeur de Marie, et go�tant les charmes de l'amour qui est son chef-d'oeuvre, l'amour maternel.
Vous avez tous compris la compa-
�ducation comme par sa physionomie raison que je veux insinuer entre le
L'�ducation, oeuvre d'amour
"Dieu a donn� � l'�ducateur "son coeur" pour �lever l'en fant".
nL'ACTION CATHOLIQUE ET LES OEUVRES
par le P�re Malo, o.f.m.
Depuis que l'Action catholique a p�n�tr� dans tous les milieux, elle a suscit� en particulier deux probl�mes. Pour- les ap�tres de vieille date attach�s avec raison � leurs "oeuvres" traditionnelles, elle impose certains renoncements. Pour les autres, elle pose la difficult� du choix: faut-il conserver et d�velopper les oeuvres d�j� existantes ou consacrer tous ses efforts � l'Action catholique?
Dans une brochure de 40 pages, le P�re Malo �tablit les principes qui doivent entrer en jeu, dans l'ambarras du choix. Tous ceux qui sont appel�s � diriger ces divers mouvements ou m�me � leur accorder une aide quelconque devraient lire cette brochure et s'en faire une r�gle. Cela leur �vitera beaucoup d'h�sitations et, par le fait m�me, multipliera leur rendement.
Laur�at Lebel. En vente � la librairie "Loisirs", 137 rue Notre-Dame, au prix de .10.
On s'est demand� bien souvent quel �tait le chef-d'oeuvre, � part l'homme, de cette belle .cr�ation, de cette merveilleuse cr�ation que nous admirons autour de nous.
Les uns ont pens� que c'�tait la lumi�re. Mais la lumi�re ne r�pond pas � tous les besoins de notre vie. Elle nous r�jouit, elle nous vivifie, mais elle ne nous nourrit point. Elle ne peut donc pas �tre le chef-d'oeuvre de la cr�ation.
D'autres ont cru que ce chef-d'oeuvre �tait le firmament. Les lois qui r�gissent les astres du firmament sont admirables et semblent surpasser de beaucoup l'intelligence humaine; cependant, ces lois ne sont encore que de la physique ou de la m�canique. Elles ne sortent pas du royaume des choses inanim�es. Le firmament est bien beau, mais il ne peut �tre le chef-d'oeuvre de la cr�ation.
et les traits de son visage, la conti nuation de ses parents. Leur id�al, � eux, les communistes, c'est que l'enfant ne connaisse m�me pas ses parents!
L'enfant catholique a toujours combattu de toutes ses forces ces syst�mes subversifs, qu'il s'agisse de l'�cole ou de l'ordre civil. L'enseignement catholique n'a qu'un principe en cette mati�re: laisser la famille avec ses traditions s�culaires -� la base de la soci�t�, et, dans cette famille, laisser toute autorit� aux parents, surtout en ce qui regarde l'�ducation des enfants.
La raison principale, la voici: "Nous pr�tendons, nous, catholiques, que l'�ducation est, avant tout, une oeuvre d'amour dont le succ�s d�pend premi�rement de l'amour: une oeuvre par cons�quent qui, �tant fonction de l'amour, doit revenir, dans l'intention de Dieu, � ceux qui ont re�u l'amour en partage."
Il est assez clair que ce n'est pas aux nourrices neutres salari�es ni aux instituteurs neutres � gages, que la nature a donn� l'amour, mais aux parents, � la m�re surtout. Ce n'est pas un amour quelconque que Dieu a donn� la perfection de l'amour, un amour qui est le chef-d'oeuvre de la Cr�ation. C'est aux parents que, dans l'intention de Dieu, doit appartenir l'�ducation de l'enfant. Voil� le raisonnement qui sert de fondement � l'enseignement de l'Eglise en cette mati�re".
Mais cela ne me suffit pas. Je ne comprends pas encore pourquoi il faut tant d'amour dans l'oeuvre de l'�ducation, tant d'amour d�sint�ress�! Je n� vois pas pourquoi l'oeuvre de l'�ducation, on en ferait une fonction de l'amour! Je ne saisis pas la relation qu'on me dit si �troite entre l'�ducation et l'amour!
Elle vient de ce que l'�ducation est par-dessus tout une oeuvre de d�vouement et d'abn�gation. Les vieux professeurs me comprendront Je vous comprends, moi aussi, et de votre vocation si digne et si grande, je vous f�licite, chers �ducateurs et ch�res �ducatrices. Dieu a form� votre coeur � l'image de la M�re pour que vous continuiez l'oeuvre de la m�re et il vous a donn� surabondant
coeur de la m�re et le coeur du v�ritable �ducateur. Je veux affirmer par l� que si le coeur de la m�re est le chef-d'oeuvre de la cr�ation parce que Dieu a mis en lui les plus belles qualit�s dans le but de faire de l'enfant un homme � son image, le coeur du v�ritable �ducateur vient apr�s, imm�diatement apr�s le coeur de la m�re non seulement dans sa formation mais aussi dans sa destination.
Vous ferez vous-m�me les points de comparaison. A vous, �ducateurs qui me lisez, de faire seuls, le lien entre la*m�re et l'�ducateur; � vous de trouver les choses qui vous encourageront; � vous, de transporter du royaume de la m�re ce qui se rapporte au royaume de l'�ducateur selon le coeur de Dieu. A vous, enfin de remercier Dieu de vous avoir choisis pour une si grande oeuvre; �lever un enfant selon Dieu!
Je regarde encore une fois ce que fait la M�re. A vous de l'appliquer, � votre r�le d'�ducateur. Nous naissons faibles; nous restons longtemps incapables; notre commencement est rempli de mis�res; mais Dieu a' pourvu � tout d'une mani�re touchante! L'enfant ne manquera de rien! Il aura le Coeur de sa m�re.' Aussi longtemps que l'enfant aura besoin de s'appuyer sur un autre, il aura les bras de sa m�re; sa m�re est l� pour lui donner le meilleur de sa substance, puis ses veilles et ses sollicitudes! Son enfant, c'est sa vie, c'est son tr�sor, c'est son tout! Le Cr�ateur n'a donc pas oubli� l'enfant! Et qu'importe � l'enfant de manquer de tout? L'amour de sa m�re lui suffit! Il n'a rien et cependant, il ne peut pas �tre plus riche;
ne sait pas remercier, qui est encore si �go'fste! Mais c'est son enfant! C'est l'�tre le plus aim�! S'il a des d�fauts, il est quand m�me l'objet de l'amour le plus g�n�reux et le plus constant, cet amour qui donne sans compter, qui n'a qu'un d�sir: rendre heureux! D'o� vient donc cet amour!
Ce n'est pas la force, ni la science, ni les talents, ni l'intelligence que Dieu donne � la m�re pour qu'elle puisse �tre la providence de son'enfant; Il lui donne l'amour, l'amour le plus v�ritable qui puisse �tre!
Dieu a donn� � la m�re la vocation d'achever, de former un homme, de donner au coeur de cet homme la sensibilit�, � son esprit de justes jugements et � toutes ses facult�s leur d�veloppement! Et pour remplir cette vocation, quelle chose Dieu a-t-il donn� � la m�re? l'amour!
A nous aussi, Il a donn� l'amour pour parachever son oeuvre! Dieu a commenc� de faire un homme; Il a cr�� une �me dans laquelle II a mis de nobles facult�s mais qui ne sont encore qu'�bauch�es. Il a uni cette �me � la mati�re; puis II a dit � la m�re: "Ach�ve-le maintenant; il est encore informe, finis-le; donne-lui sa souplesse, son poli, son �clat."
Et a nous, �ducateurs et �ducatrices, Il a dit: "Cette intelligence est imparfaite, d�grossis-la, d�veloppe-la, apprends � cet enfant � s'en servir!" Voil� notre r�le! Et il est grand! Dieu nous a donn� un coeur de m�re! Le bon Dieu nous a donn� un si grand ouvrage, parce que jamais personne n'aimerait comme nous! Et nous sommes dignes d'�tre convi�s au travail et � la cr�ation de Dieu, parce que Dieu nous a associ�s � son amour et que, ayant un coeur sp�cialement form� par Dieu et pour cet ouvrage, nous pouvions alors aimer comme Dieu!
Que ces pens�es vous consolent dans vos difficult�s, chers instituteurs et ch�res institutrices! Notre r�le est grand et il est beau. L'amour de Dieu pour l'enfant nous est communiqu� par Dieu lui-m�me, pour parfaire ce qu'il a �bauch�. Son amour, Il peut le donner sans mesure et c'est ce qu'il a fait pour nous,
il est expos� � mille dangers, mais il dans l'int�r�t de l'enfant!
Ce sera la fleur alors? Les beaut�s de la cr�ation sont bien une image m"�nt en "gr�ce, ce qu'il a donn� � la des perfections divines; mais com- m�re en nature pour la m�me oeu-ment une chose inanim�e peut-elle vre> vous savez combien ce minis
LES DEVOIRS D'ETAT ET LEUR VALEUR, SPIRITUELLE
par Jean Viollet On se demande souvent si l'on fait^out ce qu'il faut pour �tre digne du ciel. On ne sait quelles opinions suivre, quelles d�votions a-dopter, et le reste.
Les Editions Fides pr�sentent aujourd'hui un livre qui calmera ces inqui�tudes. La solution qu'il apporte n'est pas compliqu�e. Le meilleur moyen de salut, c'est l'Accomplissement consciencieux de sa t�che quotidienne; le devoir d'�tat est la premi�re d�votion que l'on doive cultiver.
"La premi�re vertu chr�tienne, dit l'auteur, c'est l'amour et l'acceptation des volont�s divines d�finies par les devoirs d'�tat".
On dira que tout le monde sait cela. Mais tous en sont-ils vraiment convaincus?
Si l'on se plaint tant de d�sordres dans toutes les classes de la soci�t�, n'est-ce pas que la besogne quotidienne souffre de n�gligence, que l'ordinaire est sacrifi� � l'extraordinaire, au nouveau? Jean Viollet nous d�montre, dans Les Devoirs d'�tat, que beaucoup de probl�mes seraient r�solus d'eux-m�mes, si l'on consentait � l'effort constant que demande � chacun l'accomplissement de sa t�che.
L'auteur �tudie le devoir d'�tat dans ses rapports avec la volont� divine, la pratique de l'ob�issance, de l'humilit� et de la charit�; il envisage sa n�cessit� dans l'exercice de l'autorit�, la formation de
�tre l'image d'une chose vivante et anim�e?
Nous voulons trouver le chef-d'oeuvre de la cr�ation? Allons le chercher l� o� se trouvent la bont�, la condescendance, la g�n�rosit�, le d�vouement, l'amour. L� seulement, peut se trouver la v�ritable image de Dieu.
Il est clair que Dieu a mis son image l� o� il a mis son amour et sa tendresse, c'est-�-dire dans le coeur de la m�re. On doit donc dire rans h�siter qu'il n'y a rien de beau dans toute la cr�ation comme le coeur d'une m�re, et que le vrai chef-d'oeuvre de Dieu dans ses oeuvres ext�rieures, c'est le coeur de la m�re.
. Pourquoi ce chef-d'oeuvre? Pourquoi Dieu a-t-il fait le coeur de la M�re si grand, si g�n�reux, si magnifique? Pourquoi a-t-il donn� � ia m�re cet amour si parfait? C'est pour la pr�parer � sa vocation particuli�re; et cette vocation, c'estJ'�-ducation de l'enfant.
Appliquons-nous ces choses puisque de par Dieu, nous devons remplacer la m�re pour compl�ter l'�ducation de l'enfant. Il y a des impies qui se sont appliqu�s � nier cette vocation de lani�re: ils voulaient transporter cette" vocation � l'Etat. Les socialistes d'aujourd'hui disent
1�re est p�nible, que de soins et d'attentions il demande, que de renoncement et de sacrifices il impose, que de sollicitudes il requiert � chaque instant pour �carter tous les dangers qui menacent l'enfant de tous les c�t�s.
Vous savez aussi avec quelle patience il faut leur r�p�ter les m�mes le�ons! Qui peut donner cette patience, cette g�n�rosit�, cette abn�gation? L'amour et l'amour seul! Or, c'est aux parents que Dieu a donn� cet amour pour leur enfant, ce n'est pas � l'Etat. Aux parents donc l'�ducation et non pas � l'Etat. Et, apr�s les parents, � qui Dieu a-t-il donn� l'amour pour l'enfant? De qui a-t-il form� le coeur assez bien, pour continuer l'oeuvre des parents?
Les instituteurs ,de l'Etat n'auront pas assez d'amour pour l'enfant, pas assez de compassion pour ses fautes; pas assez de patience et de d�vouement pour ne pas cesser de l'aimer malgr� ses ent�tements ou ses �go�smes o uses espi�gleries.
Pour tout cela, la m�re a de pa� Dieu la perfection de l'amour, et; apr�s la m�re? Interrogeons-nous en toute loyaut� et remercions Dieu de. nous avoir choisis et form�s comme | �ducateurs! Nous pourrons, comme la m�re, surnaturaliser notre affection pour l'enfant. Nous pourrons voir
ne peut pas �tre plus en s�ret�; il est plein de mis�res, mais il ne peut pas �tre plus heureux que dans -les bras de sa m�re. Personne ne sait aimer comme Dieu, c'est vrai; except� la m�re cependant! Tout ce qu'il y a de d�sint�ressement et de sacrifices se trouve certainement dans l'amour maternel!
Pourquoi en effet tant de d�vouement? Ce n'est pas pour l'honneur, mat�riel. Elle se d�pense parce qu'elle aime! Pas d'autres sentiments pour la gloire, pour des avantages dans son coeur, pas d'autres int�r�ts, pas d'autres ambitions; elle aime. Pourtant, est-il aimable cet enfant qui ne sait que pleurer et crier, qui ne sait m�me pas ce que l'on fait pour lui, qui ne sourit pas encore et
Nous n'avons pas la puissance des anges, ni de Marie, ni de Dieu; mais nous avons l'amour, et le coeur humain peut se dilater jusqu'� l'infini! Nous pouvons aimer comme Dieu!
Relisez tranquillement ces pens�es encourageantes et justes et puisse Je bon Dieu vous ancrer de plus en plus dans votre vocation d'�ducateurs, vocation si dure, si ass�chante parfoi.-, mais si belle, si grande et si m�ritoire devant Dieu!
P�re C. RICHART. S.J.
D�s qu'une pens�e vraie est entr�e dans notre esprit, elle jette une lumi�re qui nous fait voir une foule d'autres objets que nous n'apercevions pas auparavant. � Chateaubriand.
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que l'enfant appartient � l'Etat etljjieu en lui et fa�onner en lui le non aux parents. Par cons�quent, le Christ!
soin de faire l'�ducation de l'enfant n'est pas une responsabilit� des-pa-rents, mais une responsabilit� de l'Etat. ;
Donc, il ne faut pas que les enfants soient �lev�s � la maison, sous l'influence de la famille, mais dans J les cr�ches publiques. L�, ils seront confi�s � des nourrices et � des infirmi�res form�es, entra�n�es et dipl�m�es qui les �l�veront, non pas comme feraient d�s m�res, mais selon des r�gles approuv�es, et des m�thodes- scientifiques, et soumises � l'inspection de l'autorit� civile
Ces enfants recevront alors les soins les plus intelligents et l'assistance la plus efficace pour la formation de leur corps et pour le d�veloppement de leurs facult�s.
Ensuite, on les confiera � des institutrices et � des.instituteurs neutres, exp�riment�s, qui leur donneront tout ce que l'instruction la plus compl�te et l� mieux gradu�e peut donner � oui enfant! ,
C'est l'id�e communiste qui tbu-
Apprenons � imiter le grand a-mour de Notre-Seigneur pour les enfants et son affectueuse condescendance. L'amour en effet n'a pas seulement ses sacrifices et ses d�vouements. Il a aussi ses joies. Donc pour nous bien faire voir qu'il est Lui-m�me la source de l'amour maternel, N�tre-Seigneur a voulu en �-prouver Lui-m�me les joies aussi bien que les sacrifices et le d�vouement. Mais pour nous montrer tout ce qu'il y a de divin dans l'amour maternel pour l'enfant; Il a fait mieux que d'aimer les enfants. Il a voulu �tre enfant lui-m�me, et un tout-petit, aussi mis�rable et aussi souffrant que les autres petits, afin de recevoir l�s tendresses, les sollicitudes, les soins d'une m�re, d'une m�re qui a d� �tre la plus aimante, la plus affectueusement la plus g�n�reuse des m�res.
Les peintres et les artistes se sont appliqu�s si souvent � nous repr�senter J�sus tout petit enfant dans les bras de sa m�re qu'il est �vident
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