JEUDI, 12 AVRIL 1945
L'AMI DU PEUPLE
PAGE SEPT
LA VIE AGRICOLE
L'an�mie chez les porcelets
En ces derni�res ann�es les �leveurs de porcs ont constat� qu'il n'est pas n�cessaire de traiter r�guli�rement leurs gorets avec du fer pour pr�venir l'an�mie. Les doses de fer recommand�es diff�rent, de' m�me que la fa�on de Les administrer, et c'est pourquoi la ferme exp�rimentale centrale d'Ottawa a conduit l'ann�e derni�re desjre-cherches sp�ciales pour conna�tre la valeur des diff�rentes formes de fer et la fa�on de les administrer afin d'obtenir les meilleurs r�sultats. Un rapport de ces recherches est fait par M. Edward B. Fraser de la Division de la zootechnie.
L'exp�rience en question portait sur cinq groupes. Les gorets du premier groupe recevaient trois grains de fer r�duit � l'�ge d'un jour, de huit jours et de quinze jours. Les porcs de deuxi�me groupe recevaient �galement, aux m�mes intervalles, trois doses de quinze. grains de sulfate ferreux en poudre. Ceux du troisi�me groupe recevaient tous les jours, � partir de la naissance jusqu'� l'�ge de trois semaines, des morceaux de gazon arros�s d'une solution de sulfate ferreux (quatre cuiller�es � soupe d'une solution de six onces de sulfate ferreux dans un gallon d'eau). Pour le groupe No 4, on badigeonnait tous les jours, � partir de la naissance ''es gorets et jusqu'� l'�ge^de trois semaines, le pis de la m�re avec une solution de six onces de sulfate ferreux dams une pinte d'eau. Le cinqui�me groupe se composait de deux gorets de chaque port�e des groupes un et deux, et aucun traitement ne leur �tait donn�.
Les porcelets ont �t� pos�s s�par�ment, � l'�ge d'un jour, de 7 jours, de 21 jours et de 56 jours. On a fait l'�preuve du sang de chacun d'eux, aux m�mes dates, pour d�terminer sa 'teneur en 'h�moglobine. On a pris note �galement du nombre des porcelets qui �taient encore en v�� � l'�ge de 56 jours.
L'un des r�sultats les plus int�ressants de cette exp�rience c'est que tous les porcs qui avaient re�u l'un ou l'autre des traitements �taient plus vigoureux que ceux qui n'avaient rien re�u. De tous les traitements � l'essai, celui qui consistait en la distribution de 'morceaux de gazon d'une solution de sulfate ferreux, est celui qui a donn� les meilleurs r�sultats. C'est peut-�tre parce que les porcs qui recevaient ce traitement avaient une source de fer constamment � leur disposition. La poudre � de sulfate ferreux venait bonne deuxi�me; en fait, elle se rapprochait de tr�s pr�s du syst�me de gazon. Quant aux traitements qui consistaient � administrer du fer
i r�duit et � badigeonner le pis de la m�re avec une solution de sulfate ferreux, ils avaient une moindre valeur, � en juger par le r�sultats de cet essai. Disons, pour ' r�capituler, que cette exp�rience . indique que tous les traitements essay�s se sont montr�s utiles, mais que celui qui consistait � donner tous les jours, jusqu'� l'�ge de trois semaines, des morceaux de gazon arros�s de sulfate ferreux �tait le meilleur pour pr�venir l'an�mie.
Le rationnement des machines
On recommande instamment aux cultivateurs de continuer � r�parer et � maintenir en �tat de travail les machines agricoles qu'ils poss�dent, et on leur recommande tout particuli�rement de consulter leur bureau local de rationnement de mat�riel agricole avant de songer � vendre les machines qu'ils poss�dent actuellement pour les remplacer par d'autres, imm�diatement ou pkie tard.
Comme certains abus s'�taient produits dans la distribution des machines agricoles, un amendement a d� �tre apport� � l'Ordonnance no 347 de la Commission des prix de guerre. Aux termes des dispositions actuelles, si un individu, sans consulter son bureau local de rationnement de mat�riel agricole, vend les machines qu'il poss�de qui sont d'un type ou d'un genre rationn�, avec l'id�e de les remplacer plus tard, sa demande de machines npuvelles sera refus�e. On a signal� un certain nombre de cas o� un cultivateur, ayant termin� ses travaux au commencement de la saison, a vendu ses machines � un voisin et a pr�sent� plus tard sa demande en disant qu'il n'avait pas de machines de ce genre.
Les fournitures de mat�riel a-gricole offertes aux cultivateurs canadiens sont �gales � celles qui sont mises � la disposition des cultivateurs am�ricains,-; proportionnellement � la production des deux pays pendant les ann�es 1940-41. Aux Etats-Unis, de m�me qu'au Canada, la quantit� de machines qui peut �tre construite dans les circonstances actuelles est loin d'�tre suffisante pour la demande.
Les c�r�monies de la Semaine Sainte se sont d�roul�es avec toute la pom,pe et le c�r�monial traditionnel. Pour varier et faire comprendre davantage tout le symbolisme et le charme sercret de la liturgie, aux offices de la Semaine Sainte, MM. Alphonse Ferras et L�onard
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Pilon firent la lecture en "vernacu-lo lingua" des �vangiles des proph�tes.
La c�r�monie imposante de la solennit� de P�ques, comme il est de tradition dans notre paroisse, a rev�tu un, cachet de pi�t� et de foi quand nos ligueurs �taient repr�sent�s dans le choeur pour servir la messe par MM. Georges Marois, A-zarie Dignard, Raoul Rochon, Jean Gour.
Deux de nos braves pionniers sont gravement malades. Ce sont iMM. Evang�liste Tessier et Paul Gervais. Nous souhaitons � ces ma lades le retour � la sant�.
La fromaigerie de M. Albert Robi doux a r�uni ses membres pour sa voir si elle doit recommencer la fa rbrication du fromage cette ann�e.
Dor�navant les assembl�es men suelles de la ligue du Sacr�-Coeur et des Dames de Ste-Anne et des �Enfants de Marie auront lieu � leur dimanche respectif.
Nos institutrices sont parties pas ser leurs vacances de P�ques dans leurs familles.
�Mlle Alice Poulin est de retour chez elle apr�s avoir pass� quelques mois � Sud'bury.
'M. Alfred Dionne. du coll�ge du Sacr�-Coeur, passait quelques jour ,� St-Charles, o� il visita sa soeur iSoeur Ste-Bmilia, A.S.V.
iM. Cl�ophas Rochon, du coll�ge du Sacr�-Coeur, fils de M. et Mm Alphonse Rochon a pass� les vacan ces de P�ques chez ses parents.
Etaient de passage de Sud'bury , :St-Charles � l'occasion de P�ques M. et Mme Joseph Cham!berlaand M. et Mme Henri Cl�ment, M. e iMme Alfred Roy, M. et Mme Joseph Cardinal, M. et Mme Aurel Gauthier, M. et Mme Albert Lefetxvre !M. et Mme Alexis Roy, M. et Mme G�rard Gervais, M. et Mme Ludge Fortin, M. et Mme Georges Pois ky, M. et Mme Arthur Vachon, M et Mme Henri Dupuis; MM. Louis Asselin, Delph� Asselin, Wilfrid Chaloux, Albert Gignac, RodoLph Lemieux. Raymond Lamontagne G�rard Lamontagne, Armand pi gnard, R�ginald Branconnier, Ro ger Blancbette, Marcel Dupuis, Moi se Roy, Maurice Roy, Emilien Rivet Ludger Tessier, Arthur Lefebvre L�o Lefebvre, Maurice Gauthiei Sylvio Gauthier, Lionel Cardina Alpha Lagrandeur, "Jean Lapointe Joseph Langlois; Mlles Clara Gignac, Th�r�se Lamontagne, Yvonne Poirier, Yvette et H�l�ne Lemieux.
M. Floriant Tessier, de Coniston Mme Emela Gignac, de Sudbury M. et Mme Raoul Laceii-e, de Mark-stay, M. Albert Lelebvre, de Nobel �Mme Joseph Laoelle, de Coniston M. G�rard" Beaulieu, de No�lviUe Mlles Germaine et Laurence Cham-berland, de Sudbury, M- et Mme Rom�o Richer, de ivl^rkstay, Mlles Pierrette et Rollande Gauthier, de Sudbury, M. Claude Gauthier, de Cachc-Bay, Mlle Gertrude Gauthier
M. Alex B�dard, M. Roland et Mlle Rolande B�dard �taient de passage � Sturgeon Falls'derni�rement
'Mme Mac'Mahon passait quelques jours � Sudbury il y a quelque temps.
Les militaires Vital Lapointe e Roland B�dard passaient quelques jours chez leurs parents � l'occasion de P�ques.
M. et Mme Alyre Grandmaison �taient de passage � Coniston pour P�ques.
Les R�v. Soeurs de l'Assomption de Warren, rendaient visite � nos religieuses ces jours derniers.
Notre cur� �tait de passage � Sudbury derni�rement.
Le jeune gar�on de M. Romeo^ No�l a �t� transport� d'urgence � l'h�pital la semaine derni�re.
M. et Mme Valmont Boulet, de Peterborough, passaient le jour de P�ques chez Mme St-Denis.
M. et Mme Boris B�dard ainsi que leurs enfants, de Hamilton, passent quelques jours � St-Charles.
Mlle Th�r�se St-Denis, du couvent de Sturgeon Falls, passe ses vacances de P�ques chez ses parents.
Tableaux d'honneur pour les exa-ments de P�ques:
Ecole no 2 Dunnet: Mlle Laforge, institutrice.
Grade VI: 1�re, L�o Langlois, 2�, Claire No�l
Grade VII: 1er, Joseph Sabourin, 2e, Fernand Roy.
Grade VIII: 1�re, Yvette No�l, Denis Rochon.
Grade IX: Germaine Dupuis, Roger Dupuis.
Grade X; Yolande Dupuis. Ecole No 2 Dunnet:- Mlle-Aron-strong, institutrice.
Grade V: 1�re Reina No�l, Ren� Brisson.
Grade IV: Alice Langlois, Lucille Beno�t.
Grade III: Romuald Bianchette, Ga�tan Dupuis.
Grade H: Claudette Dupuis, Lau-rette Brisson. j
Grade I: Amanda Richer, Georges Ric'her.
Ecole No 3 Dunnet: Mlle Germaine Robineau, institutrice.
Grade 9: Lina Lefebvre.
Grade 7: Norman Bradley.
Grade 6: Ernest Bianchette.
Grade 5: Jeannine Bradley.
Grade 2: Aid�e B�dard.
Grade 1: Conard B�dard.
Ecole No 2 Appleby: Mlle Marielle Vaillancourt, institutrice.
Grade 8: Ernest Taillefer.
Grade 7: Aim� Chr�tien.
Grade 6: Lydia Chr�tien.
Grade 5: Jeannine Chr�tien.
'Grade 4: Gertrude Taillefer.
Grade 3: Juliette Dion.
Grade 2: G�rard Fortin.
Grade 1: L�o Taillefer.
L'Ami du Peuple, 82 rue Beech,
Sud'bury. (Monsieur,
Le 15 mars, l'Ami du Peuple publiait un article de M. J.-E. Biais, pr�sident du Bloc.
Nous d�sirons une mise au point et nous vous demandons de bien vouloir publier cette lettre en r�ponse � M. Biais.
L'article auquel nous r�f�rons se lit en partie comme suit: "Devant l'imminence des �lections f�d�rales pour cet �t�, nous avons cru que les Canadiens-fran�ais du district de Nipissing ne pouvaient se r�soudre � supporter les partis vendus � des int�r�ts �trangers, des gens qui ont sacrifi� le pays sans �gard pour le 'peuple, n'ont pas le droit � notre confiance, tels sont les partis Lib�ral, Conservateur, C.C.F. et Cr�ditiste".
Ces remarques ne peuvent s'ap-ipliquer au Cr�dit Social. Premi�rement,�parce que les Cr�ditistes ne sont pas un parti, mais une association d'hommes libres pour faire valoir une id�e seulement.
Deuxi�mement: Parce que nous n'avons pas de chef autoris� � vendre l'association non pas comme les partis politiques le commandement ne vient d'en haut mais du peuple.
La seule id�e sur laquelle les Cr�ditistes s'accordent c'est la r�forme du syst�me mon�taire, l'escompte compens� et le dividende ational. Tout le reste est laiss� aux politiciens du Bloc et leurs anc�tres. Les cr�ditistes ne se d�sint�ressent pas de tout hors du Cr�dit Social mais l'Association Cr�ditiste n'a pas de c;iclie de parti qui enferme ses membres.
Le Cr�dit Social est une r�forme lu syst�me financier premi�rement LI c'e.-t aussi une technique au service d'une philosophie. C'est parce
qu'il y a urgence de ce c�t� l� que les Cr�ditistes insistent avec tant d'acharnement sur une r�vision du syst�me financier, mais la port�e du Cr�dit Social va bien au del� d'une simple r�forme de l'argent. La philosophie qui inspire les Cr�ditistes c'est la libert� de la personne humaine. Donc il ne peut pas y avoir de conscription ou de conscri/ption-niste dans le Cr�dit Social.
Douglas dit dans "Economie De-mocracy": "L'institution universelle du service militaire obligatoire a consacr� une menace qui semble ^sceller d�finitivement le pouvoir que s'arroge l'autorit� de dicter � l'individu les conditions auxquelles il lui sera permis de continuer d'exister.
(Maintenant comme groupe les Cr�ditistes de Sudbury nous n'avons de le�ons de patriotisme � prendre de personne. Nos protestations aupr�s des personnes suivantes le prouvent: Dr Hurtubise, Gen. McNaughton et l'Hon. Mackenzie King, lettre publi�e dans l'Ami du (Peuple du 30 novembre et commentaire du m�me journal du 7 d�cembre.
Dites donc, M. Biais, quelles sont �vos protestations personnelles? Qu'avez-vous fait contre la conscription? Si par cas quelques Cr�ditistes ont favoris� le parti lib�ral de leur vote ceci ne veut pas dire que l'association comme telle favorise le conscription, beaucoup iplus de Cr�ditistes ont combattu la conscription et tous les Cr�ditistes Caandiens-fran�ais sont contre et tous l'ont prouv�.
Cette lettre est le r�sultat d'une assembl�e de notre association le 28 mars � notre salle d'�tudes.
Sign�:
Cercle d'Etudes du Cr�dit Social, Pr�sident: J.-P.-Arthur Brunet, Organisateur: A.-P. Rathwell4
II est devenu de science commune qu'un diagnostic pr�coce augment� d'un traitement ad�quat gu�rit presque invariablement la tuberculose.
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