(M - SUDBURY
MARS
/, DIMANCHE
Ouverture'
Vari�t�s Domlnlcaes Nouvelle� et Sport Vari�t�s dominicales Nouvelles et Sport Vari�t�s Dominicales Nouvelles et Sport Vari�t�s Dominicales Sport En Bref Vari�t�s Dominicales Nouvelles et Sport Messe du Dimanche Nouvelles et Sport Accord�on-Vedette Folklore Canadien Nouvelles et Sport Palmar�s de te"- Semaine Nouvelles Dimanche midi 1,'Heure de St-Frah�ols Dimanche midi Sport midi ' Radio Journal . Dimanche midi Teilre Nouvelle Nouvelles
Jeunesse en cransons Radio Journal Sur Quatr* Rouen ' Radio Journal Sur Quatr' Roues Nouvelles
Retour et Chansons Sport ce soir Retour et Chansons Radio Journal Retour et Chansons Fermeture �"
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LUNDI AU VENDREDI
^Ouverture
R�veil Musical
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LE LANGAGE DES PIEDS
REC1I.O-RAAAA
Radio... T�l�vision..
Cin�ma.. . Comiques
VOL. IV � No. 6
Germain C. Faucon, �diteur � Sudbury, Ontario
le 12 mars, 1964
Chez
nous
par McClelland
/ Un signe \
du
\printemps! / .->.. /
Des patins avec \ du baseball! )
Jos P�trin
par ROQUEMBERT
P'tit Pedro
par DE LA TORRE
DEUX NUITS D'AMOUR
Et sur ce, il �tait lui-m�me all� porter la lettre � l'aibb� Patry. Ce cas'se r�gl�ra^-dl sans trop de 'heurts? Tous deux le souhaitaient comme tous deux se permettaient d'en douter.
Toutefois, l'abb� Patry s'�tait enrichi d'une certitude: une idylle, m�me naissante, nuit consid�rablement � un �tudiant. Serge en fournissait une preuve patente.
Il ne lui restait donc -plus qu'� attendre son homme et � essayer de l� fa'ire raisonner. Apr�s, s'il veut � tout prix continuer dans cette voie, il sera absolument libre de le faire.
Sur ces entrefaites, quelqu'un cogna � la porte. Sarge en chair et en os. Le visage rougi par une certaine appr�hension, tout essouffl� d'avoir mont� les marches d'escaliers quatre par quatre, il ne donnait pas du tout la m�me impression de calme et de s�r�nit� qu'il avait laiss� � sa premi�re visite. Tout dans ses paroles et dans ses gestes trahissait une 'grande nervosit�.
�Bonjour, M. l'abb�. Vous m'avez fait demander?
�Oui mon cher. Donne-toi seulement la peine de t'asseoir.
�^C'est un petit $ars qui est venu me chercher � l'�tude. C� fait que je suis mont� tout de suite.
En effet, je d�sirais te jaser depuis quelque temps d�j�. Ce soir, j'ai cru que le temps �tait propice pour une~petite^usetiteHPas ivrai'?f -�'Commue TV�US dis, disque vous m'avez fait venir, je n'ai' pas h�site; ,
�H�sit�? Pourquoi? As4u d�j� .trouv�, autre chose qu'un p�re qui veut, ton bien? (Nous, ayons des choses s�rieuses � nous 'dire C6 soir. ' , ' �C'est au sujet de mes 'classes, je suppose?
DEUX NUITS D'AMOUR
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Depuis une quinzaine, la dasse occupait d�j� tout son monde. Serge �tait distrait. Ses professeurs auraient certes pr�f�r� le voir un plus dissip�, mais au moins, pr�sent par, moment. Son �tat �tait tel que ses confr�res le baptis�rent "p�re la lune". -Inutile d'ajouter que ses notes de classe d�gringol�rent. Il n'avait jamais �t� une lumi�re en Isra�l, mais avait toujours conserv� un bon (rang. Dans ce temps-l�, il travaillait, ia b�chait. Aussi1, il arrivait. Aux mieux bol�s qui lui passaient la remarque qu'eux travaillaient beaucoup moins pour arriver aussi bon, il r�pondait que plus tard, dans la vie, il saurait bien leur rendre Ja monnaie de leurs pi�ces. "Vous qui n'aurez pas travaill�, leur disait-il, vous serez d�tel�s au premier obstacle, car vous ne conna�trez pas votre puissance d'effort et ne serez aucunement pr�par�s pour faire face � 'lai musique. Vous capitulerez b�tement, tandis que le 'bourreau au travail que je suis, endurci au collier, voire m�me aux coups de fouets, ne s'�nervera pas devant une emb�che."
P�re la lune" n'avait pas tort, Aujourd'hui il a tort de ne pas se souvenir de ses pertinences observations. Il savait si bien les servir � ses confr�res. H ne touchait plus, 'mais ses greniers s'en allaient � la1 diable.
Si, comme dit le dicton, on ne peut pas �tre beau et chanceux � la foispon pourrait parodier qu'un �tudiant ne peut �tre lune et bon compteur. ...
Serge 'Bernard l'apprit � ses d�pends. A quoi pouvait-il ibienvpenser? A sa Solange ador�e, ma-turellement D�j� eflle lui avait �crit. Cette lettre il .la savait par coeur. Son imagination suivait
� suivre
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