-L'Ami- du Peuple Sudbury OiA., 13 novembre, I95S
LA POLmOUE FEDERALE
servatrice, M. Drew, � la Cham-
Wx
Les partis politiques s'organi-eent en vue de l'ouverture de la prochaine session du parlement f�d�ral. Le gouvernement dirig� par le tr�s hon. Louis St-Laurent a mis au point son programme l�gislatif qui sera annonc� dans le discours du tr�ne que lira le gou-Vincent 'Massey. Les partis d'op-verneur g�n�ral, le tr�s hon. position organisent leurs rangs et
leur politique.
\ Le parti C.C.F. a d�j� annonc�
par la voix de son chef, M. MJ. Coldwell qu'il se propose de r�clamer des faveurs pour les cultivateurs des prairies ont d� remi-dans les provinces de l'ouest. Il veut que le gouvernement f�d�ral-paie �, l'avance un dollar pour chaque minot de bl� que les cultivateurs des prairie ont d� remiser sur leurs fermes.
De son'-c�t�, 'le ministre du commerce, M. C. D. Howe a donn� � entendre qu'il serait regrettable que le gouvernement f�d�ral soit oblig� de fournir des paiements � l'avance aux cultivateurs .des prairies, pour le bl� gard� sur leurs fermes, soit la valeur d'un demi-milliard de dollars.
Par ailleurs, le parti conservateur organise �galement ses cadres.
On souligne, dans la capitale f�d�rale que M. Earl Rowe sera appel� � devenir le principal adjoint du chef de l'opposition, con-
bre des communes.
On consid�re g�n�ralement que M. Rowe serait le choix logique pour remplacer M. Gordon Graydon au poste de premier lieutenant de chef de l'opposition.
M. Rowe est le doyen des d�put�s conservateurs, ayant �t� �lu en 1925 et, avec M. Drew, il est le seul d�put� conservateur membre du conseil priv�, ayant �t� ministre sa.ns portefeuille dans le gouvernement Bennett, en 1935.
M. Rowe, un fermier et homme d'affaires ?�g� de 59 ans ne semble nullement ambitionner le poote de chef du parti et ceci lui assure un avantage marqu� pour �tre choisi comme premier lieutenant de M. Drew.
M. Drew annoncera probablement le choix de M. Rowe � la veille de la session. Les observateurs politiques analysent d�j� le contraste que M. Rowe pr�sente avec M. Gordon Graydon qui occupait ce poste avant les derni�res �lections ' M. Graydon �tait toujours calme et pond�r� tandis que M. Rowe .et g�n�ralement ag-gressif et m�me violent II a souvent engag� des d�bats m�mora^ bl�s avec les principaux d�bateurs du gouvernement, notamment MM-Gardiner et Howe.
Si M. Howe est d�sign� comme le premier lieutenant de M. Drew on peut pr�voir des d�bats fort a-nim�s � la Chambre aes ' communes pour la prochaine session.
Le RP. Louis Sanschagrin, S.J. pr�fet ded �tudes au Coll�ge du Sacr�-Coeur donnera le 3e cours d'Histoire du Canada sur l'enseignement au Canada avant 1760. , Cette causerie aura lieu au Coll�ge du Sacr�-Coeur, dans la salle de lecture, � 8 heures pr�cises.
Invitation au public.
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�t~�-^�&-�: �&� i &-;3h*--li^j - DU NORD-ONTARIO '
Directeur: Cmmffl* LB3CEUX
133, rue B3m
Par la B;U.P. ' " ' quiets ;d� 'la 'fragiit� de: la base
�conomique sur laquelle cette .co-
' Le Canada a fait entendre une voix autoris�e devant l'acad�mie des sciences , politiques de New York en fin de semaine derni�re Calera que le ministre des finances,
op�ration militaire et �conomique a; :�t� �difi�e", a dit :M/ Abbott.
"Nous sommes convaincus que la s�curit� politique et militaire du monde libre doit avoir une ba-
l'hon. D. �; Abbott a expliqu� le ge '�conomique plus solide,.. et je
point de vue canadien sur le com-merce international.
' . ' . . � ' .' V" � . �� '' ' � \ :'.��'.
"L'expos�, de politique conimer-ciale que M. Abbott a pr�sent� � New York appara�t comme une telle importance qu'il semble dominer les sc�nes de chicane de la guerre froide. '�...' ' ..��'. '. V . ;' '. ' .���:.-'. ;-: ' "''� /..,
Le ministre canadien a r�it�r�
que le Canada consid�re comme essentiel � la paix une plus grande boop�ratipn �conomique dans le monde libre, :}un commerce mter-national plus d�velopp� et il � d�plor� la fragilit� �conomique sur laquelle les paya signataires du pacte de ^Atlantique ont �difi� leur coop�ration politique et mili-
Le ministre des, Finances a pr�conise des mesures plus audacieuses et plus rapides en vue d'accro�tre ' le commerce mondial et de solidifier cette' base �conomique; si-l'on: veut am�liorer sensiblement "i'�nsemble de notre po-.�itiori d�fensive".
'�Nous reconnaissons tous la
voir
;� pays, suivre en accord n compris... lia. .sorte, nous
ainsi q�f une poli avec v�g Si voulrli ne seYona
Bien que le Canada se rende compte des progr�s . r�alis�s par l'OTAN .dans les domaineg politiques et militaire, "Nous, Canadiens, sommes franchement in-
crois que si l� base �cononaique faiblit de nouveau, il sera extr�mement difficile de maintenir le niveau aictuel de compr�hension politique et de coop�ration militaire"; �'.�:;�';.;:, ."v;'':"V \ '>'�'.. �.��.'
Personne n'ignore les difficult�s d'atteindre aussi rapidement que possible "le plus haut ;niye�u possible de libert� et d'�quit� dans le
commerce multilat�ral". Le 'Cana-
Snbordinalion des Syndicats an Parti
Le XVme Congr�s des syndicats hongrois vient de se cl�turer a Budapest Les notes dominantes en �taient: Compl�te subordination au gouvernement et au parti communiste, acc�l�ration de a production comme t�che essen-iell�. des syndicats. C'est ce qui ressort^d'un discours prononc� par e pr�sident de la f�d�ration, Ist-vah Kristof,: lors d'un meeting de niasse organis� � cette occasion. Celui-ci a dit notamment,- si l'on en croit ce qu'en rapporte le. quotidien communiste "SZA-BAD NEP": "Le Parti et le camarade Rakosy
da reconnait qu'il faut in�vitablement proc�der par �tapes^ mais il n'aimerait : pas moins "que certaines mesures plus audacieuses soient prises et que les �tapes soient moins �loign�es |les uneo des autres". �
Le, ministre a dit qu'� son avis la zone ; sterling est dispos�e a prendre des mesures importantes et '. �nergiques vers les -buts communs du commerce fmulltflat�ral,; de la, non-discrimination et de la �onvertibilit�, "si elle peut obtenir l'assurance qu'on fera la moiti� du chemin". y ;/
'"Les multiples indic�s d'une �-yolution parall�le de " l'opinion' publique am�ricaine ont �t� pour nous une source d'encouragement. Nous avons la conviction que chaque, pays, le Canada, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ainsi que tout le monde libre retireront dev grands avantages d'initiatives visant ces objectifs,
"Si nous pouvons ^ainsi solidifier la base �conomique, sur laquelle notre coop�ration politique repose n�cessairement, nous aurons am�lior� grandement l'ensemble de no-
tre position d�fensive."
Journal au servie*
du
Nord-.Ontario
"L'Ami du Peuple" para�t tous 1�� Jeudis.-prim� � notre atelier,, situ� � m^n� KIm, Sudbury. L'abonnement est de $100 par ann�e, H60)poui 2 ans.
(Autoris� comme envol postal de
Minist�re des Poste�, Ottawa.)
attendent de nous que nous organisions l'�mulation de travail et le-'mouvement stakhanoviste avec plus d'efficacit� qye jusqu'ici. Le Parti attend. 4e nous que nous lut-
ibns avec plus de .fermet� pour renforcer la discipline syndicale." Kristof poursuit en demandant aux syndicats' d'aider' le Parti dans
e r�pression de , toute r�sistance. Il fait appel �iix d�l�gu�s "pour
combattre avec une �nergie et'Une t�nacit� inlassables d'influence1! de la social-d�mocratie, du cl�ricalisme et du "skmjsme [..''viSi1 ce discours nous '-�claire un� cnouve�e fois sur la fa�on dorit .le� Parti u-tilise �eg syndicats derri�re l�, Ri. deau de Fer, il: confirme'ique le Parti a � faire face :�;;"l'ennemi int�rieur qui r�siste avec; acharnement". (S.P.C.) ;ix;. ;�'���:
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