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le 26 juin, 1958.
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sentation du budget qui a eu la vedette, sur le plan international,
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Nagy, et de ses compagnons, qui a le plus frapp� l'opinion: :]n�blfc
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: Lorsque fut connue la nouvelle du proc�s et de l'ex�cution, une vague d'indignation a soulev� le monde. ^ 7 *C^^�|�|^^ la Hongrie communiste qui
a r�v�l� que 4 leaders du soul�vement anti-communiste hongrois avaient �t� pass�s par les armes. v-, � ;-;--/-;;^ ' ; ;.,.;..;:;�;-:;;\;D. ,� :-: '.; �:^'^-4|^|i^�'A�ipi�l!i�.- comment le^peuplei hongjrois s'�tait soulev� contre la .domination sovi�tique et le communisme.
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blind�s rouges �cras�rent la r�volution, il se r�fugia � l'ambassade de Yougoslavie. l'~-f':'�'��: -i-)';7\:� � �/='�:.-.;;;..�'.'/'��� ^ '].;-�'��;: '� '; ;:;'i/;'^; /;. V I^ airiXH^^ un sauf-conduit
et il await ;re�u des^ promesses formelles que ses compagnons et lui-m�me ne seraient pas maltrait�s. Mais aussit�t sorti de l'ambassade, tout le groupe �tait arr�t� et on n'avait pas de nouvelles
te�r TOker^ le d�l�gu� au>traUen: 7
Aux Nations-Unies, d�s 4ue fut -coiimie la nouvelle, il a �t� question de convoquer la commission sp�ciale qui avait �t� charg�e d'investigation sur les �venenlents\d� Hongrie. Cette cbinmis-sion, compos�e de 5 membres, s'est r�unie sous la direction du^ doc-cution>au ;c6�rs d'une cdn�^iace de presse.
En annon�ant la nouvelle ;de^ leur ex�^tipn^R^diorBudapest pr�cis0J ^(�ini Nagy^ ni le g�n�rall/^Mal�fer,;- �jii commandait l�s troupe insurg�es, n'ont accept� d� se reconna�tre coupables; t ^JU^^ to>ul�Vers�
l'opinion publique. Dans toutes les capitales du monde libre, d�s Kftej|to^^pc�pg^ leur indigna-
tion. Le pr�sident Eisenhower a s�v�rement condamn� cette ex�-?.'dfficj|]l^^^iff^ ��'�;� ;..�:'� �' ;: �'.;�:; '�:-} '��' -' -: :-,v/;;- �,':^ .���:"
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KEAC�I0N AU BUDGE� tEMING
Pour E Toutlemondc...pas grand'chose
. . i _ A t__t. -n~,.*. TUI TYmtl�mmi
OTTAWA - (UPI) - Des applau dissements mais aussi des criti -ques ont accompagn� la lecture aux Communes du premier budget d'un gouvernement conservateur, en 23 ans. Le budget, pr�sent� par le ministre des finances, M. Donald Fleming, est protectionniste, d�ficitaire et sans soulagement appr�ciable pour le contribuable.
L'ann�e financi�re 1957-58 s'est sold�e par un d�ficit total de 163 millions de dollars. Le ministre a d�clar� que l'exercice de la nouvelle ann�e financi�re se soldera par un d�ficit budg�taire I total d'un milliard, 400 millions jde dollars. Le gouvernement a inscrit � son programme des projets de loi qui rendront peut-�tre ce d�ficit plus consid�rable.
Les raisons qui ont port� le gouvernement � ne pas chercher l'�quilibre budg�taire sont d'abord la r�cession et, par extension, le ch�mage toujours mena�ant. Le gouvernement entend ranimer l'�conomie nationale par des travaux publics et des subventions � l'initiative priv�e. Ce n'est qu'ensuite que le budget sera consid�r� sous l'angle du protectionnisme conservateur.
Les critiques du budget font valoir que celui-ci refl�te un manque de courage du gouvernement et qu'une r�duction du poids des imp�ts aurait donn� ce coup d'acc�l�rateur qui aurait pu sortir le pays de la r�cession. Les d�fenseurs du gouvernement pensent que le budget n'est que l'accomplissement de la promesse pr�-�lectorale de M. Diefenba-ker que, si il avait � choisir entre la dette et le d�ficit d'un c�t� et de l'autre le ch�mage et la
Pour M. Toutlemonde, le seul changement important est qu'il pourra, en �tablissant son rap -port d'imp�t au'printemps prochain, d�duire de son revenu le co�t des m�dicaments achet�s sur ordonnance du m�decin.
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La' production de p�trole �a -nadien a enregistr� en 1957 une augmentation de sept pour cent sur l'ann�e pr�c�dente portant celle-ci � quelque 500,000 barils par jour. Cette production n'at
souffrance, son choix irait � la
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teint que le tiers de la consom-
premi�re formule.
AUTOUR DE L'EUROPE
avec le
mS^�tati rendu puMc le texte de^ jnis par l'Ouest � l'URSS, au sujet'd'une �ventuelle r�union. .4 Cette mesure avait �t� prise � la suite de la d�cision inattendue de Krouchtchev de rendre publique une lettre priv�e qu'il a-vait adress�e � ce sujet au, pr�sident Eisenhower.
* *
'Les �v�nements du Liban ont �galement eu la vedette, ces derniers temps. A la demande du gouvernement, le secr�taire g�n�ral des Nations-Unies s'est rendu � Beyrouth o� il doit rencontrer les observateurs des Nations-Unies qui se sont rendus dans ce pays sur mandat du Conseil de S�curit� des Nations-Unies.
L� but de ces observateurs est d'enqu�ter sur la possibilit�
d'infiltration d'hommes et d'armes � travers la fronti�re libanaise
Les informations, en ce qui'concerne la situation militaire,
continuent � �tre contradictoires. Le gouvernement et les rebelles
affirment tous deux que leurs positions se renforcent.
Le couvre-feu continue � �tre en vigueur et des fusillades �cla tent sporadiquement dans la plupart des villes.
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Le conseil de s�curit� des Nations-Unies a entendu les d�clarations des repr�sentants de la France et de la Tunisie annon�ant que les deux pays �taient arriv�s � un accord au sujet du stationnement des troupes fran�aises aU pays de M. Bourguiba. Il a �t� entendu entre les deux pays que les soldats hongrois seront �vacu�s de toutes les bases, � l'exception de celle de Bizerte. � ^ *, *
En France, la popularit� du g�n�ral De Gaulle, semble �tre , plus grande1 que jamais. A l'appel du premier ministre, les Fran�ais ont acclam� avec enthousiasme Innomme du 18 juin, qui c�l�brait, la semaine derni�re, le ISi�me anniversaire de son appel. Le conflit avec la Tunisie ayant �t� r�gl�, le g�n�ral DeGaulle a fait savoir qu'il avait l'intention de retourner en Alg�rie dans
quelques semaines,
C'est l� r�vision de la constitution qui, avec les questions financi�res, a surtout retenu l'attention du^^r�sident du conseil fran�ais. ~
* * *
Le premier ministre MacMillan a-fait conna�tre r�cemment un plan de 7 ans destin� � apporter une solution aux probl�mes qui ont provoqu� de graves incidents sur l'�le de Chypre.
Le pla�f anglais pr�voit � la direction de l'�le un' gouvernement dont feront partie les repr�sentants des groupes ethniques.grec et
turc.
Les habitants de l'�le pourront devenir selon leurs voeux des citoyens grecs ou turcs, sans pour cela perdre leur nationalit� britannique.
f*. (Exclusif � L'Ami du Peuple)
( *
1�re partie
L'HOMERIC mettait en branle ses 26,000 tonnes et ses 1,600 personnes � bord, �quipage et voyageurs compris, � 11 heures jeudi matin le 22 mal Une foule consid�rable �tait venue conduire les parents ou les amis au quai. M�me Sudbury �tait repr�sent� dans la personne 'du R.P. Dallaire, s.j. cur� de la paroisse Sainte-Anne qui �tait si gentiment venu m'escorter jusqu'au bateau. De plus, j'ai pu jouir en ces derniers moments de la compagnie de mon fr�re le R.P. Jean-Paul de J�sus, o.ss.t. et le R.P. Lucien Mi-
^
messe. Petit � petit toutes les personnes qui bordaient le quai ne s'agitaient qu'� la fa�on d'une masse impr�cise et d�j� les voya -geurs commen�aient spontan�ment � fraterniser: question de rem-
placer les absents.
La vie � bord est une exp�rience flottante ... Je ne parle pas, du moins pour ce qui me concerne, personnellement, des flottements du diaphragme avec ses cons�quences bouleversantes (j'�tais bien pourvu de "bonamine" 'et je m'en suis servi). Je veux parler de ces autres flottements cr��s par l'isolement absolu de tout ce qui pourrait nous stabiliser. Tout � bord est de m�me nature: l'horizon, si les brouillards- nous le laissent voir; les mouettes dont on s'inqui�te quand on les aper�oit � deux et trois jours de la terre ferme; les voyageurs qui tournent en rond en t�chant de s'occuper; les amiti�s essentiellement �ph�m�res comme le r�v�le l'infinie vari�t� des destinations de nos co-voyageurs. Quel flottement que tout �a! Exp�rience que l'on peut appr�cier sans avoir � la subir pendant sept jours. L'�ge de l'�nergie atomique
va changer �a!
Mais il ne faudrait pas croire que l'on ne se d�gage jamais de cette impression de flottement et d'ins�curit� en mer. Le Capitaine et son �quipage; gar�ons de table, gar�ons et femmes de chambre sans oublier l'h�tesse charmante et l'orchestre in�puisable, se prodiguent pour procurer � tous une abondante et agr�able distraction. Le rare privil�ge de compter un aum�nier officiel parmi le personne} de l'HOMERlC, a valu aux dix pr�tres � bord de pouvoir dire la Sainte-Messe chaque matin avec Monseigneur | l'Aum�nier lui-m�me comme enfant.de choeur. Plusieurs services gratuits: jeux divers, biblioth�que, salle de cin�ma, sont, au dire des voyageurs exp�riment�s, mieux organis�s et pr�sent�s que sur n'importe quelle autre ligne de transport maritime.
J'arrive enfin � ce qui a attir� le plus de commentaires du plus grand nombre pendant l� trayers�e: la situation politique en France. Le service de nouvelles de l'Homeric a rarement eu autant de clients que durant cette semaine. Chaque matin et chaque soir, nous pouvions constater les progr�s de la crise fran�aise. Ph�nom�ne curieux, les nouvelles de Londres �taient de plus en plus sombres et pessimistes; celles de Paris, au contraire, tout en traduisant la gravit� des �v�nement^ laissaient clairement sentir qu'on ne craignait pas du tout de guerre civile. Toutefois plusieurs voyageurs pr�f�r�rent descendre � Southampton plut�t que de descendre au Havre. Personnellement, j'optai pour le contraire: tant qu'� venir en Europe faire des observations sociales, je serais bien mal avis� de manquer une si belle chance de me procurer de l'information de premi�re main sur la situation internationale vraiment critique qui prenait forme � Paris. Je fis donc changer mon billet puis je rentrai � Paris presqu'en m�me temps que le G�n�ral De* Gaulle en la journ�e d�sormais m�morable du 29 mai 1958. /s N � � suivre �
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