pif fc":: '-.". � "Ot**V-;K-i^ ^�S%v�^ PAGE SIX L'AMI DU PEUPLE JEUDI, 22 JUILET 1943 p�V: fe'>.' m pi:,.,- fr �� .;�..;�;.� ' y :��� -�/ lilf PSSill �feS'w�?*;:;Vv'.-;; �.^�x:' li^!&�&;>AEvH LA VIE OUVRIERE Les encycliques sociales Le mal social Nationalisme et internationalisme II nous faut ici m�diter sur le principal m�yen employ� par les grands cupides pour arriver � leurs fins. Ce moyen �tait le lib�ralisme doctrinal et pratique; la libre (sans aucun frein) concurrence, pouss�e dans le domaine de l'�mission de la monnaie et de la gquverne du cr�dit, (1) dans l'ar�ne nationale et (2) dans l'ar�ne internationale. Pour bien comprendre ce qui est arriv�, il nous sera n�cessaire de faire une revue des ^grands faits historiques qui amen�rent le na- tionalisme et �conomiques. l'internationalisme PREMIER FAIT, celui qui fit na�tre l'internationalisme: la concurrence ill�gale faite � l'Etat par les banques priv�es dans l'�mission de la monnaie et la gouverne du cr�dit. Ceci nous reporte en Angleterre vers la fin du 17e si�cle, alors que les banquiers se mirent de leur propre chef � �mettre des billets de cr�dit pour lesquels ils n'avaient aucune r�serve, aucune garantie autre que leur foi dans le production nationale du peuple chez qui ils op�raient. Ce commerce inf�me amena l'usurpateur Guillaume III au dilem-ne suivant: (1) ou reconna�tre aux usuriers le droit d'�mettre de la monnaie l�gale, ou (2) faire face � la banqueroute nationale pendant une guerre! Bien noter, par cons�quent, de quelle nature fut le pa triotisme des banquiers d'alors. Ce hommes ne recherchaient que leu propre avantage, et c'�taient Wil liam Paterson et ses associ�s qui par cette forme de chantage, obtinrent pour eux-m�mes la charte de la Banque d'Angleterre. Le souverain anglais �tait maintenant a- vaient rien de patriotique ou de national, mais qu'il �tait bel. et bien pr�occup� d'int�r�ts internationaux. L'Intrigue se porta donc- sur le terrain international, et pendant le 18e si�cle on vit presque tous les Etats du monde devenir les sujets de la finance internationale. L'asservissement de tous les peuples se faisait au nom de la libert�. La France presque seule r�sistait. La R�volution Fran�aise brisa cette r�sistance. La finance, i.e., la bourgeoisie, avait enfin acquis la souverainet� sur l'Etat fran�ais. Les guerres de Bonaparte arriv�rent, et l'on vit l'emprise internationale se consolider alors que les fr�res Rothschild finan�aient toutes les nations bellig�rantes! La lutte internationale de l'argent CONTRE TOUS LES ETATS DU MONDE �tait enfin gagn�e, pensaient ses chefs. Il suffirait maintenant d'�tendre le manteau de dettes nationales jusqu'� ce que toutes les nations d�sirent se grouper pour consolider leurs dettes en une seule grande dette globale que toute~s chercheront � solder dans une coop�ration mutuelle dict�e par la grande finance centrale m�me s'il fallait pour cela perdre les plus pr�cieux h�ritages nationaux et la souverainet�. (On a eu patriotisme international? Est-ce que ces termes n'impliquent pas eux-m�mes une contradiction? Ces grands placeurs d'argent font-ils autre chose que d'accumuler les 'bons" de notre gouvernement et les hypoth�ques sur nos g�n�rations futures? Qu'avons-nous en retour? Des chiffres et du papier qu'ils ont l'�trange audace d'appeler le 'nerf de la guerre', tout comme si les hommes et les ressources ne comptaient pour rien! En fait de PATRIOTISME INTERNATIONAL, qu'on se souvienne des agissements de la 'Standard Oil of New Jersey" et de ses march�s avec l'Allemagne d'Hitler et les r�sultats de ces march�s. Si nous sommes rationn�s en caoutchouc et en huile, c'est gr�ce � son 'amour* des Etats-Unis! La Standard Oil, comme toutes les autres grandes entreprises internationales, est grande acheteuse de bons de la victoire V,...� dans laquelle le Christ et on Evangile n'auront pas grande promettre � la population des mesures qui auront t�fr fait de nous transformer en de v�ritables automates, en des individus d�nu�s de toute ambition. Ce ne sont pas des �tres de ce genre, pourtant, qui peuvent assurer la prosp�rit� d'un pays. "Montr�al-Matin" PLANS MARSH ET BEVERIDGE participation. Les seront tous rendus par le peuple qui sera tax� pour avoir travaill� a produire les outils de sa d�fense et pour avoir donn� le sang de ses moindri et ne gouvernait plus seul dans le domaine �conomique; il devait compter avec la concurrence "libre" des usuriers professionnels. Il y avait maintenant deux souve-rajns dans l'�mission de la mon-naie et. la. �ouve^txe. dix cr�dit, .et ce qui aggrave singuli�rement ce malheur, CES DEUX SOUVERAINS ETAIENT EN CONTRADICTION. L'un VOULAIT op�rer pour le bien commun de ses sujets, l'autre OPERAIT pour son profit personnel. Dans cette sorte de combat et. de LIBRE concurrence, inutile de dire que ce fut l'usurier qui l'emporta. Il devenait par ce fait, ma�tre de l'Angleterre, et de toutes ses industries et domaines. Ses intrigues internationales ^( m�me a-vant l'av�nement de Guillaume d'Orange qu'il favorisa par tous les moyens � sa disposition) ainsi que ses 'placements de fonds en dehors de l'Angleterre, prouvent hors de tout doute que ses ambitions n'a- de cela un exemple' restreint dam l'ar�ne F�d�rale-Provinciale �o notre pays, alors qu'on a voulu faire accepter ce principe de coop�ration sans libert� (1) en nous pr�sentant comme une n�cessit� d'urgence nationale en temps de guerre, le fameux . Rapport Row-ell-Sirois-Dafoe.) Comme les faits semblent diff�rents selon les �poques, mais comme les hommes ne changent pas! Le projet fantastique du 'F�d�ral Union" ou du "Union Now" �tait n�, mais non r�v�l�. Il fallait attendre que les �pargnes de monnaie libre �mise au, cours de longs si�cles d'histoire et de souverainet� nationale fussent compl�tement �atoaorl>�es--"par' l� Tiotiv'e�te * '-forme d'usure d�vorante. Il fallait don^ ner au peuple une nouvelle foi, 11- ne nouvelle croyances celle de l'argent divinis� et de l'usure, foi que nos amis am�ricains r�sument en trois mots significatifs: THE ALMIGTHY DOLLAR. Les guer- �es survenues depuis achev�rent le travail d'asservissement, et tous nous savons quel sens on veut donner � la guerre actuelle. Per- mettez-nous de vous dire: "En garde! Les successeurs de William 3aterson ne sont pas plus patrio- es que lui. Les placements inter- nationaux qui se font au nom, du patriotisme ne se font, en r�alit�, que nour satisfaire la cupidit� des rands placeurs d'argent". En effet, peut-on concevoir un ils � la patrie. C'est ici que l'on reconna�t o� se trouve le vrai patriotisme. Au d�but de cette guerre, nous avions acc�s aux ressources des neuf dixi�me (9/10) de la terre. Nous avions � notre disposition cinq fois plus d'hommes que notre ennemi. Nous avions � notre disposition la plus puissante combinaison de flottes militaires et. marchandes que le monde ait jamais vue. Tous, nous voulions e1 nous voulons gagner cette guerre! Qu'est-ce qui nous a arr�t�s et qui nous arr�te encore? Nous vous le disons tout de suite: nous n'�tions pas pr�ts au d�but. Pourquoi n'�-;ions-nous pas pr�ts?... Parce que .es peuples d�mocratiques n'auraient pas support� l'imp�t requis par l'usure qui r�gne sur n�us, a-"in de nous permettre de prendre e fer, le nickel, le cuivre, le bois, jtc., etc., que le Bon Dieu -nous a donn�s et d'y ajouter le travail'en-noblissant de .nos ouvriers qui demeuraient, ch�meurs .et. ;se, d�so- Dans un article int�ressant que vient de publier "Le. Progr�s du Saguenay", M. l'abb� G�rard Bouchard, L.Ph., analyse les plans Marsh et Beveridge dont on entend beaucoup parler depuis quelque temps. Nos lecteurs savent que Sir William Beveridge, �conomiste anglais, a soumis au public, � la suite d'une enqu�te de vaste port�e, une "charte de s�curit� sociale". M. L. C. Marsh, de l'Universit� McGill, qui a les m�mes id�es que Beveridge, nous a donn� "une a-daptation canadienne" du proje rranc�e Beveridge. plac�s M rabb� Bouchard �crit, entre autres, au sujet des tendances centralisatrices de ces plans: "Le plan de s�curit� est essentiellement centralisateur. Pour Marsh comme pour "R^eridge, n'y a que l'individu et l'Etat. C'est pourquoi, non seulement il ne tient pas compte de la famille, des groupements et des .corporations, ce qui para�t pourtant s'imposer, sous peine de mort, aux soci�t�s modernes, mais il enl�ve encore aux Provinces une large tranche de leur juridiction. Il recommande, " � cet effet, les amendements n�cessaires � la Constitution, et le Premier Ministre a promis qu'il les ferait si n�cessaire. "Le Pouvoir central a d�j�, � son compte, plus d'une tentative d'empi�tement dans le domaine des Provinces. La voie lui est ouverte de nouveau. Laissera-t-il passer l'aubaine? Si le rapport fait exception pour l'assurance-mala- i die et les accidents de travail, le Pouvoir central entend bien mettre � la raison les provinces r�calcitrantes. Il lui reste un moyen qui lui a_ r�ussi merveilleusement pour les Pensions de vieillesse. La �Province de Qu�bec avait alors- re- INDIVIDU ET ETAT "Cette tendance � d�truire tout interm�diaire entre l'individu et l'Etat Central, sans excepter les Provinces, pour les remolacer par une arm�e de bureaucrates- f�d�raux, n'a rien de rassurant; non seulement elle est contraire � la constitution, non seulement elle rejette aux calendes grecques l'av�nement de l'�re corporatiste que nous devons appeler de tous nos voeux, mais elle ouvre larges les voies au socialisme d'Etat, dont nous allons traiter � l'instant. Rappelons qu'un plan de s�curit� devrait �tre familial, professionnel, corporatiste (8) et provincial a-vant que d'�tre f�d�ral. "Que l'Etat abandonne donc aux groupements d'ordre inf�rieur les fonctions qu'ils sont en mesure de remplir eux-m�mes". (Pie XI). Il faudra donc surveiller de pr�s nos gouvernants f�d�raux, gagn�s semble-t-il, pour un bon rlbmbre, � ces nouveaux plans. Cette surveillance s'impose d'autant plus que les cercles de la haute finance semblent vouloir bien s'accommoder des projets mis de l'avant. (7) Paul Sauriol, le DEVOIR, 29 avril 1943 � tout cet article est � �tudier. (8) II est int�ressant de noter que les Catholiques de la Saskat-chewan ont exprim�, au comit� de s�curit�, leur pr�f�rence marqu�e pour "l'assurance corporatiste". (Voir la LIBERTE, 14 avril 1943). , ai���t �arts comme ' pensionnaires d'Etat ! La dictature internationale de 'argent est donc la r�ponse � toutes nos questions. INTERNATIONALE de l'argent qui nous fait attendre le salut de Moscou, L'INTERNATIONALE 'dissoute' (?) du communisme! , . L'internationalisme mon�taire, p�re de l'internationalisme �conomique dont parle Pie XI a donc pr�c�d� le nationalisme �conomique. Dans notre prochain article?, nous verrons comment est n� 1<� nationalisme. Paul PRINCE. La Libert� et le Patriote, Winnipeg, Man. i D IE __ -� PRESENTE le deuxi�me volume dans la collection des "ETUDES SUR NOTRE MILIEU" dirig�e par M. Esdras Minville directeur de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales L'AGRICULTURE Un fort volume de 556 pages au prix �tabli pour la collection ($1.65 franco) Une constatation part de contribution dont pas un sou ne lui revenait. Le Drojet d'assurance-maladie pr�conise l'usage du m�me -proc�d�. Nous serons forc�s d'obtemp�rer, dussent nos institutions p�rir, sous peine de sanctions fiscales et de repr�sailles �conomiques^ "Attentat indirect et camoufl�, sous les apparences de la plus vive sollicitude... proc�d� aussi dangereux ou'hypo-crite... Il presse l'autonomie provinciale sur son coeur pour mieux l'�touffer... tentative de chantage". (7) par FRAN�OIS HERTEL Un livre Indispensable � tout ceux que pr�occupent les probl�mes d'un ordre chr�tien dans le monde. Ce volume de 336 pages se vend $1.25 au comptoir et $1.35 par la poste � la librairie ''Loi' sir", 137 N.- Dam�, Sudbury. Outre les conf�rences prononc�es � l'Ecole des Hautes Etudes commerciales de (Montr�al et dont le texte a �t� largement amplifi� et les sujets approfondis, ce volume comprendra un chapitre in�dit et d'une valeur inestimable pour tous les chercheurs, hommes publics, cercles d'�tudes, agronomes, etc. ' ' DOCUMENTATION STATISTIQUE Un relev� de toutes les statistiques agricoles d'ensemble qui existent relativement � la province de Qu�bec depuis la fondation de la Nouvelle-France. ���'.- Un outil incomparalble de travail, qui vous �pargnera des heures et des heures de recherche et de compilation, et qui vaut � lui seul le prix du volume. � - IL ne faut pas �tre un observateur bien perspicace pour remarquer que les gens semblent ne plus se soucier d'�conomiser. Les salaires, plus gros que jamais, sont d�pens�s du premier au dernier cent sans aucune pens�e de l'avenir. Le ph�nom�ne nous conduit � la I conclusion que nombre d'individus {comptent maintenant uniquement |sur le gouvernement pour leur subsistance. Fautril les en bl�mer? -Non. Si vous interrogez ces salari�s, si vous leur reprochez des d�penses exag�r�es, ils vous r�pondront tout simplement: "Vous voudriez que j'�conomise, mais pourquoi? Actuellement le gouvernement s'occupe de me faire �conomiser avec l'�pargne obligatoire. Si je cessais de travailler, l'assurance-ch�mage me viendrait en aide. Quant � la maladie, aux accidents et � tout cela, pas besoin de m'en inqui�ter car les gouvernements sont en frais d'organiser l'assurancer-maladie et nous avons l� Commission d�s accidents de travail pour nous secouru* dans les cas d'accidents. Par dessus le march�, nous aurons bient�t toutes sortes d'assurances . relatives � l'hospitalisation, � la mort, etc. A quoi bon s'en f^ire?" Ce raisonnement, si extraordinaire qu'il puisse para�tre* on le trouve dans l� Bouche de bien des gens" et on ne-peut leur adresser le moindre reproche puisque nos gou-, vernants, en proie � une v�ritable crise de socialisme, ne cessent de Craft Shops Ltd. (AUPARAVANT A 102 RUE ELM, EST) est actuellement install� .� 18 rue Elin, est T�l�phone 3-0523 Venez visiter notre nouveau magasin - � A VENDRE ; ; Plusieurs gros po�les pour cultivateurs Garantis en bonne condition 2 Centrifuge de Laval VOYEZ NOS PRIX BRUNET ET TEL. 3-0442 74 RUE BQRGIA W. ALBERT MARCOTTE EPICERIES - VIANDES DE CHOIX Angle des rues King et Clinton T�l. 3-0601 Litt�rature du Cr�dit Social en vente chez W. Albert Marcotte