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Grande semaine de la J.O.C.
La J.O.C. a ouvert le 19 septembre une grande semaine, au profit de toute la classe ouvri�re.
La J.O.C. n'a qu'un d�sir rendre heureux tous les jeunes de la classe ouvri�re, leur aider � �tre ce qu'ils doivent �tre, leur aider aussi � se b�tir un avenir plein de bonheur. Pour cela la J.O.C. s'occupe de tous les probl�mes auxquels ont � faire face ces jeunes de la classe ouvri�re. Ils sont nombreux les probl�mes que les jeunes ouvriers ont � r�soudre.
Dans les temps difficiles que nous traversons, il faut �tre bien optimiste pour regarder l'avenir sans crainte.
Pourtant les jeunes ont droit au bonheur et ils le veulent. Ils sont l'avenir de la soci�t� et ils doivent �tre trait�s comme tel.
Nos jeunes gar�ons, nos jeunes filles sont les p�res et m�res de nos familles de demain. Ces familles, base de notre race, nous les voulons fortes, pures et vaillantes, c'est pourquoi nous r�clamons pour nos jeunes tout ce qu'il faut pour pr�parer leur futur foyer. Nous voulons la jeune ^fille dans des m�tiers f�minins o� sa sant� et s'a puret� seront sauvegard�e?.
Nous voulons que le jeune ouvrier soit orient� dans le travail .qui convient � ses go�ts et � ses aptitudes. Tous ces jeunes d�mobilis�s qui viendront rejoindre nos rangs dans la soci�t� d'apr�s-guerre, nous d�sirons pour eux u-ne place de choix. Ce sont eux qui ont qt�itt� leur travail, leur foyer, leur famille pour- d�fendre notre pays et i>os libert�s, ils m�ritent d'�tre aid�s.
Ou pour tous les jeunes ouvriers, nous, proposons par la J.O.C. un plan'd'apr�s-guerre adapt� et r�fl�chi. Nous avons vu la situation terrible dans laquelle tous les jeunes se d�battent et nous voulons leur tendre une main secourable.
v C'est,/DQiiMupi^jwuai temantos:
1.�Tout ce qu'il tatflrlmsr �eta-nes ouvriers pour sauvegarder leur dignit� d'homme, ils ne sont pas des machines et ils doivent �tre trait�s comme des personnes humaines ayant un corps et une �me. 2.�H faut que la soci�t� puisse compter sur chacun des jeunes ouvriers, ils seront des bons citoyens si on sait leur en assurer les moyens, par des -loisirs organis�s, une formation sociale � leur port�e, etc.
3.�Chaque jeune ouvrier doit avoir la chance d� se perfectionner dans son m�tier afin de devenir une comp�tence, oii; devra � cette fin multiplier les �coles d��rts et m�tiers et cr�er' des bureaux de placements qui sauront donner � chaque jeune ouvrier une position selon ses go�ts et ses aptitudes.                   " :- �-:�'���� ������� ' \
4.�Qu'on pense que le jeune ouvrier a un avenir devant lui et qu'il doit le pr�parer. On devra donc voir � ce que sa sant� soit sauvegard�e. H faut que son salaire; soit suffisant pour lui permettre de faire des �conomies. H faut qu'on encourage les coop�ratives d'habitation, etc., enfin tout ce qui lui permettra de penser s�rieusement � son avenir.
5.�Tua  jeune ouvri�re   est  une future m�re, il faut donc que tout soit organis� en vue de sa mission. Normalement la jeune fille devrait se d�velopper physiquement et moralement au foyer paternel, la chose devient de plus en plus difficile. La jeune ouvri�re devrait au 'moins remplir des m�tiers f�minins   oui   laisseraient   sa   sant� intacte. Il faut que la jeune fille ait des conditions de vie adapt�es � son sexe pour qu'elle puisse donner au monde une g�n�ration physiquement et moralement forte.
6.�Pour nos soldats qui reviendront aur�s la guerre nous r�clamons des conditions qui leur rier-mettrpnt de reprendre leur place dans la soci�t�. Nous demandons pour eux un examen d'orientation professionnelle et l'acc�s vers l'agriculture. Nous voulons que l'�tat T>renne charge des impotents^ des bless�s, des invalides, etc.
La J.O.C. yput sauver toute la jeunesse ouvri�re et elle la sauvera.                      � _ : ��..'"� .
Il faut'que tous prennent connaissance d> notre plan d'apr�s-guerre dont on vous donne ici; un bien bref aper�u, il'JFa�t que. tous nous appuient.
Suivez les activit�s de la J.O.C. durant sa grande semaine qu'elle vous offre du 19 au 26 septembre.!
Londres�Plus d'un million de Norv�giennes, repr�sentant toutes les sections de la vie nationale de Norv�ge, se r�fugi�rent en Angleterre depuis l'invasion alleman-
de en 1940. Plusieurs furent plac�es imm�diatement sur des ouvrages de guerre, mais d'autres n�cessitaient un entra�nement, a-lors le gouvernement norv�gien en
Grande Bretagne �tablit un sys~ terne d'�ducation, de cet embryon, le Service auxiliaire des Norv�giennes fut form�; plusieurs de ces femmes sont gardes-malades, con-
ductrices de camions, travaillant dans des bureaux, � la cuisine, dans les mess et les cantines. En plus, certaines d'entre elles suivent un entra�nement militaire.
L'AVIS
CULTIVATEUR
LUCIEN   MEUNIER
St-Charles-sur-Richelieu,
Propri�taire de la ferme "Richelieu," �leveur de b�tail Ayrshire et de chevaux Belges, gagnant d'une JM�cla�lle d'Oc an co dniW�r�te Agricole 1941.
"Comme bien d'autres cultivateurs, j'ai achet� des Obligations de la Victoire. Puisqu'on me fait l'honneur de me demander pourquoi j'ai
confiance dans ce genre de placement, je ; r�pondrai par une question: Peut-on en
faire de meilleur � l'heure actuelle 1 �a n'en
n'a pas l'air. � J'ai pr�t� par int�r�t personnel
autant que par patriotisme.
Depuis le d�but de la guerre, et surtout depuis deux ans, la culture nous donne bien plus de tracas qu'avant; c'est s�r. Mais, d'un autre cot�, les prix de .certains produits ont mont�, peut-�tre pas autant qu'on le croit .dans les villes, mais les chiffres sont l�: il y a des lignes qui, payent' mieux.
�a n'est pas tout. Nos parents nous disent qu'il
ne faut pas faire comme pendant l'autre guerre et croire que les prix- seront toujours bons et envoyer fort, comme on dit. Au contraire, je pense moi, qu'au retour del� paix ou, en tout cas, quelques ann�es apr�s, nous autres les cultivateurs, on n'en m�nera pas large. C'est le temps d'ea rentrer avant qu'il mouill�. Ces obligations offrent la meilleure des garanties. Si elles n'�taient pas bonnes, qu'est-ce qui serait Bon 1
Quand on peut faire d'un coup un bon placement et un acte de patriotisme, c'est tant mieux! On nous dit qu^avec cet argent on paye des salaires � des gens de chez nous et qu'on ach�te chez nous toutes sortes de mati�res premi�res, tant mieux encore! Et comme tout �a finira bien, un jour par nous donner la victoire, pour la troisi�me fois, tant mieux!"
Vous aurez bient�t l'avantage d'acheter des
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LE COMIT� NATIONAL DES FINANCES DE GUERRE