JUNE SPORTIVE ITALIENNE AU CANADA
VOYAGE: EXPEDITION AU YUKON par: Mme Ruth Graffer
L'an passe, je ne connaissais par le Canada. Je fus invitée à faire partie de 1 expédition centenaire du Club Alpin Canadien (Y.A.CE.)
Ayant quitte Milan le 13 juillet, je suis restée a Vancouver pour deux semaines. ■Lje 29 juillet 1967, nous prenions l'avion pour White Horse, Yu-kon.
Arrive's le jour suivant par( autobus au camp de base, près du Lac Kluane, nous y passions la nuit sous la tente. un autre autobus nous conduisit jusqu'au Mile 1065 de l'autoroute de 1 Alaska. De la, un camion nous transporta (par e'quipe de 10 avec nos sucs) quelques milles plus hauts, parmi les buissons» De cet endroit sauvage un hélicoptère nous enleva deux par deux.jusqu au Steele camp a 5,600 pieds d'altitude tout près du glacier Steele. Partant du camp Steele, nous fîmes, durant deux semaines, de nombreuses expéditions: Pic 8, Pic Terrace, Pic 35 ^ic 0»
PREMIER ASSAUT
J'eus l'honneur de faire partie du petitv groupe qui allait partir a Ste3I3 le plus haut sommet des environs, 16,644 pieds. Un premier groupe forme de: Hans Swartz, Dave Wessel, Dave Bidwell et Skip Merler, avait quitté la base le 2 août. Leur objectif était de remonter l'a.--rets qui commence au camp Walsh 10,500 pieds - de la suivre jusqu'au sommet en passant par un second camp de haute montagne situé a ■ 12,500 pieds.
Partis dans 1'après-midi, ils avaient dormi au camp Walsh et étaient repartis le matin suivant ptr beau temps à 9:30 heures. Ils suivirent la longue arête qui, tour à tour monte et descend, 11,500 pieds, 11,000 pieds, 12,000 pieds, 11,000 pieds.
Il était 1:00 heure du matin quand après avoir passé le Dermercol 14,000 pieds, ils arrivèrent à travers le brouillard au second camp de haute montagne. A 14,900 pieds d'altitude, épuisés, ils dormirent au camp jusqu'au lendemain matin 9:00 heur 3s.
A 10:30,ils quittèrent le camp espérant atteindre le sommet. Le vent s'éleva et le brouillard devint~plus épais rendant l'ascension pénible. A^1:3Ç heure du matin, ils décidèrent de s'arrêter. Ils étaient■environ à 14,500 pieds
Le Soleil, page 7
Espérant une eciaircie, ils se blottirent tous les qua-tres dans des sacs de couchage a deux.places. Comme le brouillard persistait, ils durent renoncer à 1 ascension et prirent le chemin du retour .
DEUXIEME ASSAUT
Cette fois, j'allais faire partie du groupe.comprenant Dave Wessel, Skip Merler, Freddie Chamberlain et moi-même .
Le 6 août après le déjeuner, l'hélicoptère nous transporta au camp de haute montagne.Un souper copieux, un court repos. A minuit, nous e'tions prêts à partir. Le vent soufflait mais le temps était clair. Nous souffrions de 1 altitude mais à 10:00 heures du matin nous avions atteint le sommet.
Juste le temps d'admirer les montagnes du Stelias, les vallées profondes, les glaciers majestueux qui s> étendent à perte de vue et il fallait déjà redescendre» Nous arrivâmes au camp dans le vent et la t3mpete les éléments déchaînés nous obligeant a passer 48 heures couchés dans nos petites tentes. Lé 9 août vers 18.30 heures, le vent tomba et le brouillard se dissipa comme par enchantement. Le ciel était bleu quand l'hélicoptère se posa entre les petits drapeaux" rouges qui marquaient la piste d'atterrissage. Une demi-heure plus tard, nous etinns tous de retour au camp de base. Freddie et moi étions restés la-haut quatre jours Dave et Skip huit jours. Nous avions oublié peines et fatigues, il ne nous restait qu 'un souvenir magnifique.
"LE SOMMET DU STEELE"
GARDE-COTE
Nos caboteurs sont gratifiés d'un véritable paradis» II y a une myriade de bateaux sur l'eau» Yachts, voiliers, bateaux de pêche, bateaux remorqueurs et bien d'autres soit pour le plaisir soit pour le commerce. Tous, sans aucun doute, doivent se fier à leur 'bon-ange' le "Search and Rescue"0 Ca c'est le garde côte protecteur, sauveur et rédempteur; du moins.c'est ce que signifie son nom0 Ne soyez-pas déçus gens d'eau»
Vous connaissez les exploits héroïques et les prouesses du garde-cote aux Etats-Unis, mais ce n1est pas dutout comme ici» Admettons que notre organization telle qu'elle est, a à son crédit certaine bonnes actions et missions de mérite, mais plus souvent qu'il n'est su c'est le garde-cote du sud qui vient au secours de nos bateaux sur nos eauxo II ne faut pas pour cela condamner les officiers de no-* i tre "Search and Rescue". Peut-être ont ' ilS certaines direct! - . ves d'en-haut qui ne leur per -mettent pas d'agir avec plus de rapidité dans les situations critiques. S'il est à propos, il faut leur donner l'absolu -tlon et alors adresser nos critiques aux supérieurs.
Le personnel a été composé d'officiers aviateurs, sélec -tiennes du service R C A F longtemps avant le grand bouleversement militaire au pays. Des aviateurs en charge de sauvetage sur l'eaui Dites doncJ La sécurité exige la spécialité de chacun, mais a chacun son métiero
Seulement en écoutant les communications des navires sur les ondes de radio, il est facile de déduire ce qui ce passe© Il ne faut peut-être pas dépenser les taxes du peuple pour protéger la vie et la proprie-té des citoyens il est donc possible que ce soit cela qui
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CQ'TROrGïEKENT
La première reine des coursée d'avion au Canada a été couronnée samedi soir, le 1 ^-u-in, au court- d'une brillante cérémonie qui a eu lieu' à Ver-non Récréation Center. La pétillante Connie Werre du 2544 Youïig Ave.à Kamploops est sortie vainqueur d'un groupe de sept jolies candidates représentant d'autres régions du Canada.
Lille Werre n'a que 17 ans, elle est étudiante et terminera ses études cette armée. Elle aura un emploi d'été dans une entreprise de sa région, Elle est actuellement éleve-pilote mais elle compte entreprendre une carrière dans l'aviation.
La nouvelle reine présidera la course aérienne pour le eham-pionat internationnal qui aura lieu à Revelstoke, B.C. le 27 juillet prochain.