Joyeux cinquantenaire à la Fédération des Francophones! Retrouvez leur rapport annuel en pages centrales.
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SOMMAIRE
LES PALMES
ACADÉMIQUESÀ
HENRIETTE
MOREAU
CHEVALIER
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L'ORDRE DE LA FIDÉLITÉ FRANÇAISE À MARIE ROBILLARD
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UN DÉBUT BRILLANT, MAISMAHLER...
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BOUILLANTE DE TALENT, ANGELA BROWN
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MOT DE LA FIN POUR LE FESTIVAL DU FILM
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UN VRAI TROUBADOUR..
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GROS PLAN SUR
SACHA VIERNY
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«L'AIDE DE DIEU, L'AMOUR DU PEUPLE, LA FORCE DU DANEMARK»
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de Colombie-Britannique =
QUI A PEUR DU GRAND MÉCHANT «OUI»?
Àdeuxsemaines du résultat du référendum québécois sur la souveraineté, la campagne retrouve un second souffle. Les britanno-colombiens ont la réputation d'être majoritairement pour le «non». Nous avons voulu savoir comment se positionnent les francophones et connaître leurs craintes dans le cas où le «oui» l'emporterait. Des scenarii de fiction, quel que soit le résultat, à la réalité, il n'y a plus que quelques jours. Qu'est-ce qui, dans le cas d'un «oui» changera pour les francophones de Colombie-Britannique? Et si le «non» l'emporte, quelles nouvelles revendications tenteront d'amener les francophones au moment de la redéfinition, quasi-inévitable, des droits des québécois? Témoignages et entrevue, à la sortie de son discours à la Chambre des communes, sur l'application des politiques linguistiques au Canada, avec la députée et porte-parole de l'opposition officielle en matière de Patrimoine canadien, Suzanne Tremblay.
PAR HÉLÈNE PERONNY
Un récent sondage Angus Reid, rendu public le 7octobre, révèle que les britanno-colombiens sont plus concernés par le référendum que ne le sont (ou plutôt ne l'étaient au moment du sondage) les... québécois. 52% des résidents de la Colombie-Britannique identifiaient alors l'échéance du 30 octobre comme étant l'étape la plus importante pour le Canada. Alors que seuls 47% des québécois considéraient que c'était le cas. Les
francophones hors Québec sont parmi ceux qui suivent de plus près la question référendaire. Ils sont aussi réputés pour se situer majoritairement du côté du «non». Ce n'est pas pour rien que dans un récent appel le premier ministre Jean Chrétien les enjoignait de participer au débat référendaire en incitant leurs cousins de ia Belle province à demeurer dans un Canada uni.
Fintre admettre la justification de l'indépendance, pour ceux qui la reconnaisse, et accepter la séparation, il y a un fossé d'intérêts
propres que bien des gens ne sont pas prêts à franchir. Dans son éditorial de la semaine dernière, le rédacteur en chef de l'Express, un hebdomadaire francophone de l'Ontario, énumérait pourtant dix raisons de voter «oui» au référendum. (D a prévu de dévoiler dix raisons de voter «non» cette semaine). Parmi ces raisons, le fait que selon lui, il vaut mieux être un pays qu'une province pour défendre sa langue quand elle est minoritaire au sein du pays, ce qui est d'ailleurs un des principaux arguments de la ministre québécoise des affaires inter-gouvernementales, Louise Beaudouin.
«Des changements au niveau fédéral»
Du côté des deux associations francophones de la province les plus concernées, c'est le doute. La Fédération des francophones de la C.-B., qui s'était déjà prononcée en faveur de Meecfi et de Charlottetown, a pris parti au printemps dernier pour le «non».
«La Fédération croit en l'unité canadienne, mais ne veut pas nécessairement que cela débouche sur un statu-quo. Notre position n 'est pas de dire que nous sommes heureux. Nous pensons qu'il faut des changements au niveau fédéral mais nous croyons que le Québec n 'a pas besoin de se séparer pour cela» explique son analyste politique, Serge Corbeil. «Sile «oui» l'emporte, il y aura une grosse déception, mais la vie continuera. Les lois canadiennes continueront à s'appliquer, ce qui apaise notre crainte. Par contre, nous devrons probablement redoubler d'ardeur» poursuit-il. Dans le cas d'un «non», la Fédération continuera de travailler sur les dossiers en cours, «La section 23 de la charte au niveau de la gestion scolaire, l'accès à la justice en français pour les procès qui se déroulent sous le code criminel et le renforcement des services en français par le gouvernement fédéral» poursuit l'analyste politique.
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