2 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 5 juillet 1996
SIDA : l'hôpital Saint-Paul un centre d'excellence
PAR LIBASSE NIANG Au onzième étage du 1090 rue Pender Ouest, des gens s'activent à longueur de journée pourpréparer la onzième Conférence internationale sur le SIDAqui aura lieuà Vancouver du 7 au 12 juillet prochain. Nous y avons rencontré et interviewé Madame Ida GlORDANO.coordinatrice du Programme de Bourses. LeSoleil: Pou vez-vous nous expli-querpourquoi l'hôpital Saint-Paul de Vancouver se trouve être la clé de voûte de ia Conférence internationale sur le S.I.D.A.? Madame Ida Giordano : En matière Je recherche surleSIDA l'hôpital Saint-Paul est un centre d'excellence.
L.S. : Une nouvelle combinaison de drogues donne aujourd'hui de bon résultats en matière de lutte contre 1 SIDA. Pensez-vous que l'heure es venue pour les malades et le séropositifs d'avoir espoir? I.G.: Je ne peux pas parler à la place des scientifiques. Cependant, le docteur Julio S.G. MONTANER, l'un des organisateurs de la Conférence, dit que cette onzième conférence sur le SIDA est placée sous le signe de l'espoir.
US. : Nerisque-t-onpasdevoircette réelle lueur d'espoir brisée par les rivalités existant entre différents laboratoires en raison des énormes intérêts financiers inhérents à la découverte du médicament miracle? I.G.: Il faudraitposercettequestion aux organisateurs de la Conférence qui sont messieurs MARTIN T. SCHECHTER, MICHAEL L. REKART, MICHAEL V. O'SHAUGHNESSYetJULIOS.G. MONTANER,mais je peuxd'ores et déjà vous dire que cette question relève du domaine de l'éthique. Et les questions d'ordre éthique seront abordées au cours de la Conférence. L.S. : Qu'entendez-vous parquestion d'ordre éthique?
I.G. : Nous avons précédemment fait état de la nouvelle combinaison de droguesqui créeuncertainoptimis-me chez les scientifiques. Mais le
coût de chacune de ces drogues peut, dans certains cas, être équivalent, voire supérieur, au budget annuel de santé d'une familleau Tiers-Monde. Réfléchi r sur les voi es et moyens qu'il convient de mettre en oeuvre pour permettre aux malades des pays en voie de développement d'avoir accès à cette nouvelle génération de médicament, voilà une approche relevant fondamentalement de l'éthique. L.S. : Vous parlez de pays en voie de développement. Mais les mauvaises langues ne disent-elles pas que cette conférence est une sorte de rue à sens unique dans la mesure où elle s'intéresse essentiellement au SIDA dans les pays occidentaux? I.G. : Nous avons mis sur pied un programme de bourse qui permet aux ressortissants des pays du Tiers-Monde de prendre activement part à la Conférencede Vancouversur le SIDA Sur les 1060 bourses que nous avons accordées, 517 (273 femmes et 244 hommes) reviennent à des citoyens des pays en développement. Si 543 personnes ontbénéficiéde ces bourses dans les pays développés (345 au Canada et 198 dans les autres pays industrialisés), seuls les ressortissants des pays en développement ont bénéficié de bourses entières. L.S. : A combien se chiffre le budget du Programme des Bourses? I.G. : 1,6 millions de dollars cana-diens.Toutefois.nousn'avonseu aucune subvention. La totalité de cette somme provient des levées de fonds que nous avons organisées. Lis. : Pourquoi vous donnez-vous tant de mal pour permettre au monde en voie de développement de prendre part à la Conférence?
I.G. : Notre but est de fa ire en sorte que les représentants des pays en question puissent eux-mêmes parler de leurs propres problèmes et accéder di recte-mentà l'informationqui circulera lors de la Conférence.G
La Colombie-Britannique a la bosse des maths!
Desélèvesde Colombie-Britannique ont remporté les honneurs dans un concours national de mathématiques, en décrochant 10 des 15 places pour la meilleure école. Le concours Euclide fait partie du concours de mathématiques du Canada et est administré par l'université de Waterloo, en avril. D'une durée de 21/2 heures, il se situe au niveau de la 12e année, et vise à constituer un défi pour les élèves désirant poursuivre des études postsecondaires et à déterminer quels sont ceux ayant une aptitude particulière pour les mathématiques.
Surles 15000 participants au concours, on comptait 2823 élèves de la Colombie-Britannique, représentant 159 écoles. Sur les 50 écoles canadiennes nommées sur la liste des lauréats, 28 étaient des écoles de la province, dont 26 écoles publiques. Sur la liste individuelle, 67 des 129 étud iants nommés étaient de la Colombie-Britannique, dont 6 étaient en 10e et 11e année.
Le ministre de l'Éducation, des Compétences et de la Formation de la Colombie-Britannique, Paul Ramsey, a souligné que les résultats obtenus par les élèves de la province étaient les meilleurs jusqu'à présent dans ce concours. Il a ajouté que la note moyenne des concurrents de laC.-B. était de huit points supérieure à celle des autres concurrents canadiens.
Le concours annuel porte le nom d'Euclide d'Alexandrie, célèbre mathématicien égyptien, qui a vécu de 365 à 300 avant Jésus-Christ et qui est surtout connu pour son traité de géométrie, Les Éléments.U
Matthieu Massip, le «Journaliste-globe-trotter» met le cap sur Terre-Neuve.
Après un séjour de trois mois au "Soleil de Colombie-Britannique", notre collaborateur Matthieu Massip largue les amarres, en ce début de juillet, pour Stephenville (Terre-Neuve), suite de son périple canadien. "Le Gaboteur", le seul organe de presse de langue française, un bimensuel, sera sa prochaine affectation.
Journaliste-coopérant, originaire du Sud de la France (Arles), Matthieu sillonne, en effet, le Canada depuis le 20 juillet 1995.
Le choix du Canada, comme lieu d'exercice de son service national français, répondaitplus à une volonté de sa part de mieux connaître de l'intérieur la presse hebdomadaire francophone hors Québec.
Sa collaboration au "Soleilde Colombie-Britannique", où parfois,
actualité oblige, il a dû jouera l'homme-orchestre, démontre son amour pour le journalisme et son dévouement pour le travail bien fait.
Après Le Franco d'Ed-monton,L'A^«tfonde Yellowknife et le Soleilde Colombie-Britannique, Le Gaboteur de Stephenville pourra apprécier les talents de ce "pèlerin" de l'information.
La compétence du métier, l'habitude de travailler sous pression et la facilité de se faire des repères font partie de ses bagages de "globe-trotter canadien des médias francophones".
De Vancouver, Matthieu, Le Soleil de Colombie-Britannique tient à te réitérer toute son amitié, sa gratitude et sa reconnaissance.
Bonne continuation...
Un pionnier du Soleil de Colombie nous quitte...
Unefoisde plus, notre collaborateur de longue date, Jean-Claude ARLUIS0N déploie ses ailes..., cette fois pour le Nouveau-Brunswick. Jean-Claude a toujours collaboré, de loin ou de près, au journal et nous savons à quel point ses écrits étaient prisés par nos lecteurs; nous manquerons très certainement son sens de l'humour et seschroniques insolites. Jean-Claude, iciau Soleil, nous voussouha'rtons BONNE CHANCE et qui sait, peut-être vos ailes se déploieront-elles à nouveau vers l'Ouest, un de ces jours? Nous l'espérons. ^
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Participez au grand concours «LES OCTAVES DE LA FRANCOPHONIE» et courez la chance de gagner une paire de billets d'avion pour Paris en octobre prochain.
Parmi les 10 chansons finalistes, encerclez celle que vous préférez et retournez le coupon-réponse avant le 19 juillet 1996 à minuit.
Soyez à l'écoute de l'émission « Bonjour l'ambiance ! ». à compter du 17 juin, du lundi au vendredi dès 14 h 07. Le vendredi 9 août, on connaîtra la chanson préférée du public et on procédera au tirage au sort du prix de participation.
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ENCERCLEZ VOTRE CHANSON PRÉFÉRÉE: «Respect» —ALLIANCE ETHNIK « Pour que tu m'aimes encore » — CÉLINE DION «Je la croise tous les matins» — J0HNNY HALLYDAY «Shadow Dancer» (version française) — LOKUA KANZA «Mélody-Tempo-Harmony» — BERNARD LAV1LLIERS « Passer ma route » — MAXIME LEFORESTIER «Différente quand je chante» — MAURANE «Tout baigne» — MENELIK «Je ne sais pas» — POSITIVE BLACK SOUL «Pour tout le monde pareil» — TONTON DAVID
Les Octaves de la francophonie
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«Bonjour l'ambiance! », 13' étage, C.P. 6000, Montréal, Québec H3C 3A8 „
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Directeur du Marketing: Jean-Charles Guay.
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