Francophonie d'ici
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Le vendredi 3 avril 1998 7
Le Conseil scolaire francophone
À la grandeur de la province
Le vendredi 27 mars 1998, l'Assemblée législative de la C.-B. approuvait l'arrêté en Conseil présenté par le ministère de l'Education visant à confier au Conseil scolaire francophone (CSF) de la Colombie-Britannique la gestion du programme francophone pour l'ensemble de la province d'ici le 1er juillet 1999.
Dans un premier temps, les régions suivantes s'ajoutent à la juridiction du CSF à compter du 1er juillet 1998 : Central Okanagan, Sunshine Coast, Powell River, Howe Sound, Prince George, Nanaimo-Ladysmith, Qualicum et Comox Valley. Le reste de la province passera sous l'égide du CSF à compter du premier juillet 1999.
« Le Conseil scolaire francophone est heureux d'obtenir l'extension de sa juridiction sur l'ensemble du territoire afin d'offrir une éducation en français de qualité partout à travers la province », déclarait la présidente du CSF, Mme Nicole Hennessey. « Finalement, le CSF peut prévoir des écoles
francophones à l'intérieur de son plan d'immobilisation quinquennal pour l'ensemble de la province et espérer mener à bien sa mission », ajoutait Nicole Hennessey.
Depuis sa création le CSF devait composer avec des pouvoirs partiels et rechercher des solutions de remplacement aux besoins en éducation francophone en dehors de sa juridiction. D'ailleurs, le Conseil avait demandé la permission du minitre de l'Education pour la mise en place d'arrangements particuliers pour les élèves de Prince George, Kelowna, Nanaimo et Powell River et a prévu certains scénarios de développement pour ces régions dans son plan d'immobilisation 1998-2003. « Je tiens à souligner la persévérance et la ténacité des parents et de la communauté francophones qui continuent à exercer des pressions pour la gestion complète. Nous pouvons maintenant parler d'équité au niveau des services offerts à tous les élèves », concluait Nicole Hennessey.
Conseil scolaire francophone
RlCHMOND
Un constat conforme à la réalité
Rapport du Commissaire aux langues officielles
« Le Commissaire aux langues officielles fait un constat conforme à la réalité des francophones de la Colombie-Britannique en indiquant que nos droits linguistiques ont subi, au cours des dernières années, une érosion qui mine le développement de notre communauté. Le gouvernement fédéral, au niveau de ses plus hautes instances décisionnelles, doit immédiatement rectifier le tir et s'engager à ne plus soumettre le nonrespect de la Loi sur les langues officielles. »
C'est ce qu'a déclaré la présidente de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB), Mme Diane Côté, en réaction à la publication du 27e rapport annuel du Commissaire aux langues officielles et à son étude sur « Les Effets des transformations du gouvernement sur le programme de langues officielles du Canada ».
Pour Diane Côté, le rapport du Commissaire aux langues officielles démontre que le gouvernement fédéral n'a pas su prendre les mesures nécessaires à l'application de la Loi sur les langues officielles. Selon elle, « il est inacceptable que quelque 30 ans après l'adoption de la Loi sur les langues officielles de 1969 et dix ans après les modifications qui y ont été apportées en 1988, le gouvernement fédéral soit incapable de se donner les moyens de respecter cette loi à cent pour cent. »
A cet égard, la présidente de la FFCB mentionne que la recommandation du Commis-
saire de créer un groupe de travail, bien que constructive, ne fait que remettre à plus tard la solution aux problèmes, c Le gouvernement fédéral, s'il ne connaît pas les problèmes d'application à la Loi sur les langues officielles en matière de services au public, fait une démonstration publique qu'il a vécu en vase clos depuis 1969. Un gouvernement désireux de respecter les communautés de langue officielle émettrait dès aujourd'hui une directive exigeant que la Loi sur les langues officielles soit appliquée sans exception. Ainsi, chaque poste désigné bilingue serait immédiatement comblé par du personnel qualifié dans les deux langues officielles et les ministères seraient autorisés à embaucher le personnel nécessaire au respect de la loi. Les personnes ne répondant pas aux exigences linguistiques de leur poste seraient immédiatement affectées à d'autres tâches. »
De plus, Mme Côté demande qu'un cadre d'imputabilité reposant directement sur les ministres du cabinet fédéral soit mis en place. Ainsi, l'application de la loi reposerait sur les élus plutôt que sur l'appareil bureaucratique. Au-delà de ces gestes, Diane Côté mentionne que l'idée d'un groupe de travail est positive et que celui-ci devrait comporter des membres des communautés issus de toutes les régions du pays pour qu'y soit reflétée la réalité vécue dans chaque province.
Pour ce qui est du tableau de la situation en Colombie-Britannique, Mme Côté a
déclaré que « les défis restent grands. » Elle ajoute que « le nombre de plaintes a augmenté de façon substantielle en 1997 en raison, entre autres, de la vérification des services effectuées par la FFCB. Cela démontre que la vigilance permet de déceler les lacunes en matière d'offre de services en français en Colombie-Britannique. » Elle souligne que les citoyens et citoyennes d'expression française ne doivent pas hésiter à demander le service en français. Pour ce faire, elle recommande que le gouvernement fédéral entreprenne une campagne active de promotion des services en français dans les bureaux où ils sont disponibles.
Devant le constat tracé aujourd'hui par Victor Goldbloom, Mme Côté invite le Commissaire aux langues officielles à entreprendre dans les plus brefs délais son suivi de l'étude spéciale des bureaux fédéraux désignés pour répondre au public en français et en anglais en Colombie-Britannique. « Ce suivi permettra de mesurer le sérieux avec lequel le gouvernement fédéral traite la question des langues officielles », a-t-elle mentionné. Elle profite de l'occasion pour inviter le Commissaire à recourir à la Cour fédérale pour rectifier la situation dans le cas des ministères qui, malgré les plaintes des francophones, demeurent hors-la-loi.
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