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17i�me ann�e No 36 Windsor, le 14 septembre 1983 306
Selon les participants au colloque de sports et de loisirs
Pour motiver les francophones, il faut organiser un �v�nement d'envergure
(St-Clair-Beach, SMD) Les dirigeants de la F�d�ration des clubs sociaux franco-ontariens (FCSFO) sont en train d'�tudier la mise sur pied des Jeux franco-on-tariens et selon les participants au premier colloque r�gional de sports et de loisirs, la tenue d'un �v�nement d'une telle envergure motivierait les francophones du sud-ouest et les int�resserait � participer davantage aux activit�s sportives et r�cr�atives en fran�ais.
"Ce probl�me d'asphyxie qui existe dans le sud-ouest se voit partout en Ontario fran�ais et pour rem�dier � ce probl�me, il faut que les Franco-Onta-riens se fixent un objectif commun, par exemple, les Jeux franco-ontariens," a indiqu� au Rempart M. Guy Rouleau, conseiller en sports et loisirs � l'Association canadienne-fran�aise de l'Ontario (ACFO) et pr�sident d'assembl�e au colloque qui s'est tenu en fin de semaine � l'�cole secondaire L'Essor � St-Clair-Beach.
On se souviendra que la tenue d'un tel colloque rel�ve d'une recommandation adopt�e au congr�s de 1982 de l'ACFO Windsor-Essex-Kent selon laquelle le colloque aurait comme but d'identifier les besoins de la population dans le domaine des sports et des loisirs.
Lors de son mot de bienv�nue, la pr�sidente du conseil r�gional de l'ACFO, Mme C�cile Sylvestre, a d�clar� que l'important est de s'assurer que les jeunes francophones sachent comment s'amuser en fran�ais. "Si nous voulons assu-
me gauche � droite Mme Lise Roy-Poirier, une des organisatrices du colloque, M. Guy Rouleau, pr�sident d'assembl�e du colloque, Mme Solange Ward, une des organisatrices et M. RogerSt-Pierre, une des personnes-ressources lors de la fraternisation vendredi soir.
rer notre rel�ve, il faut qu'on s'organise pour int�resser les jeunes."
D'ailleurs au colloque, beaucoup d'emphase a �t� mise sur la jeunesse et les moyens de
l'attirer dans la vie de la communaut�.
Pour les participants, les Jeux franco-ontariens seraient la r�ponse � l'int�gration des jeunes. Mme Lorraine Gandelfo, pr�-
sidente de la FCSFO, a expliqu� que les Franco-Onta-riens, et plus particuli�rement, les jeunes, ont besoin d'une raison pour vouloir demeurer francophones et en
Nouveau pr�sident de la CECC
(SMD) A la toute derni�re minute, comme notre journal allait sous presse, nous apprenions que l'�v�que du dioc�se de London, Mgr John Michael Sherlock a �t� �lu pr�sident de la Conf�rence des �v�ques catholiques du Canada (CECC) lundi matin � Ottawa.
La CECC est l'association nationale des �v�ques catholiques canadiens qui a pour but d'assurer le progr�s et la coordination de l'activit� catholique au Canada. Elle �tait pr�sid�e l'an dernier par Mgr Henri Legar� o.m.i. du dioc�se de Grouard-McLennan.
Les t�ches principales de Mgr Sherlock en tant que nouveau pr�sident de la Conf�rence seront de finaliser l'organisation de la visite du Pape Jean-Paul II en terre canadienne � l'automne 1984. De plus, il sera porte-
parole de tous les �v�ques du Canada et repr�sentera la Conf�rence � des r�unions et � des assembl�es, ce qui n�cessitera son absence du dioc�se 3 � 4 semaines par ann�e.
En s'adressant � l'assembl�e apr�s sa nomination Mgr Sherlock a d�clar�: "L'�v�que d'aujourd'hui doit accepter la responsabilit� non seulement de son di-
oc�se mais aussi de l'Eglise du Canada de m�me que l'Eglise � travers le monde. C'est en reconnaissance de ma profonde confiance pour l'�v�que-auxi-liaire, Mgr Marcel Gervais de m�me que pour tous les pr�tres du dioc�se de London que itei pu accepter cette nouvelle responsabilit�. "
�tre fiers. "En allant de devant avec l'id�e des Jeux franco-ontariens au niveau provincial, explique-t-elle, les r�gions tiendraient des comp�titions pr�liminaires pour d�terminer les repr�sentants � la comp�tition provinciale."
La discussion des Jeux franco-ontariens a �man� du discours d'ouverture du conf�rencier, M. Roger Arsenault, fondateur des Jeux de l'Acadie, qui a fait part de son cheminement personnel dans une minorit� francophone.
Les Jeux de l'Aca-
On ne s'occupait pas seulement de la th�orie au colloque comme le d�montre la photo. L'occasion se pr�sentait pour faire de l'exercice.
die ont �t� fond�s pour donner la place aux jeunes dans le domaine sportif et pour freiner l'assimilation, et depuis quelques ann�es cet �v�nement de fin de
semaine a eu un impact marqu� en Aca-die, de dire M. Arsenault. Souvent, la minorit� est port�e � se baser sur les succ�s de la majorit� suite � la p. 2
"Je suis coop�rateur, tu est coop�rateur, il est coop�rateur, nous sommes coop�rateurs,..."
// semble bien que les cours sur le coop�ratisme qui ont connu un succ�s marqu� dans la r�gion l'an dernier en conna�tront autant si pas plus cette ann�e.
Une vingtaine de gens assistaient au d�jeuner � la salle paroissiale St-J�r�me dimanche matin pour se renseigner au sujet de ces cours qui sont donn�s par l'universit�Laurentienne de Sudbury.
L'an dernier, 37 personnes les ont suivis, 14 pour fin d'obtention de cr�dits universitaires et 23 autres comme simples auditeurs. ' 'Nous croyons qu 'il y en aura encore plus cette ann�e, ' ' de commenter M. G�rard Lafreni�re, instructeur des cours, qui a fait �galement �tat de la qualit� du groupe de l'an dernier en disant: ' 'L int�r�t des participants �tait tr�s marqu� comme en a t�moign� le tr�s petit nombre d'absences. En fait, dans 20 ans d'enseignement, le groupe se classe parmi les plus int�ressants et int�ress�s auxquels j'ai donn� de tels cours. J'anticipe le plaisir de travailler encore avec de tels groupes cette ann�e. ' '
Notre photo fait voir, � gauche, M. Lafreni�re et trois des gens qui ont suivi le cours l'an dernier et qui s'inscrivent de nouveau cette ann�e, soit Mme Agathe Vaillancourt de la Caisse populaire de Pointe-aux-Roches, M. Roland Robillard, pr�sident de la coop�rative agricole de Pointe-aux-Roches et M. Richard Grenier de la Caisse populaire de T�cumsc n.
Un cours est offert <? l'�cole secondaire L'Essor et un autre � l'�coleSt-Paul de Pov te-aux-Roches pendant l'automne et un autre sera offert � chacun ae ces endroits apr�s No�l. �