LES POINTS DE VUE DES CANDIDATS
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NDLR: Afin d'aider � nos lecteurs � faire leur choix en vue de l'�lection du 4 septembre, nous avons fait parvenir aux candidats des trois partis ^principaux dans les
cinq circonscriptions du sud-ouest ontarien un questionnaire portant les cinq questions ci-dessous. Nous publions ici les r�ponses de ceux qui nous ont r�pondu
Nous n'avons pas re�u de r�ponses de M. Goldberg dans Windsor-Ouest ni des candidats dans Kent ou Essex-Kent.
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TERRY PATTE RSON
LIBERAL
/. Quelles mesures appuyeriez-vous afin d'aider � redresser l'�conomie du pays? [Pr�cisez, s il vous pla�t: Par exemple, si vous parlez de cr�ation d'emplois, indiquez environ combien, de quelles cat�gories, et d'o� proviendraient les argents n�cessaires].
Durant l'ann�e 1983, l'�conomie a produit 400,000 emplois. Le gouvernement f�d�ral a d�pens� $1 milliard pour cr�er des emplois durant l'ann�e 1983. La strat�gie du gouvernement f�d�ral a trois objectifs principaux:
1. de rem�dier au ch�mage caus� par des probl�mes �conomiques et d'assurer la stabilit� dans les march�s du travail.
2. de fournir de l'assistance aux programmes de d�veloppement d'emplois � long terme au niveau communautaire.
3. d'assister le d�veloppement de ressources humaines.
Le gouvernement a introduit le Programme d'Apprentissage National. On y a accord� 1.1 billiard de dollars et ce programme a aid� � 280,000 de nos jeunes. Le programme de Premi�re Chance d�boursera $1.15 milliard pour donner les avantages � nos jeunes.
Dans le secteur automobile, le gouvernement, par ses pourparlers a-vec les investisseurs japonais, a attir� un investissement de $100 million par Honda, des investissements par Pacific Automotive Coop�ration Inc. American Motors/Renault � Brampton, $1 milliard � Oshawa par General Motors, et $1 milliard � St. Catharines par General Motors. Cela seulement en 1984.
Les nouveaux programmes d'emplois seront financ�s par des r�ductions syst�matiques du d�ficit. Le gouvernement f�d�ral a mis en place des recommendations de la Commission Lambert pour am�liorer la productivit� dans le secteur public et restreindre les d�penses. D�j� en 1984, le gouvernement f�d�ral a sauv� $197 million. Le gouvernement a restreint les augmentations de salaires dans le secteur public � 5% et 6%. Ce programme durera jusqu'en 1985 et �pargnera des sommes �-normes qui pourront �tre r�attribuer au secteur de cr�ation d'emplois.
Le gouvernement prend un meilleur contr�le des soci�t�s de la couronne et demande un meilleur compte rendu de leurs d�penses et de leur revenu. Une meilleure gestion � ce niveau �pargnera beaucoup d'argent au public.
2. Croyez-vous qu'on devrait apporter des modifications � la loi sur iavortement? si oui, lesquelles?
3. Croyez-vous qu 'on devrait apporter des modifications aux politiques du gouvernement f�d�ral sur le bilinguisme? Si oui, lesquelles?
Il n'y a pas de changement pr�vu par le douvernement f�d�ral en ce moment. Les provinces sont responsables de la mani�re d'appliquer la loi et il y a beaucoup de variation d'une province � l'autre.
Il est n�cessaire de s'assurer que la loi est appliqu�e strictement et que le public et les m�decins n'en fassent'pas une question d'avortement sur demande, ce qui serait une trag�die et une moquerie de la loi. Plusieurs m�decins consid�rent des raisons insuffisantes pour permettre un avortement et les r�glements et la conduite des comit�s th�rapeutiques doivent �tre examin�s et mieux contr�l�es.
4. Quelles mesures croyez-vous que le gouvernement f�d�ral devrait prendre afin d'inciter les gouvernements provinciaux � am�liorer la situation de leurs populations minoritaires de langue officielle?
Le parti Lib�ral croit qu'on doit servir le public dans sa langue officielle
et que les emplois du f�d�ral doivent avoir le droit de travailler dans la langue de leur choix.
Le parti Lib�ral croit au bilinguisme, et par l'entremise de Pierre Elliott Trudeau, a essay� d'exercer son in fluence sur les �v�nements au Manito-ba. Cependant les Conservateurs provinciaux au Manitoba se sont oppos�s � l'expansion des services bilingues au Manitoba. De plus M. Trudeau a �crit � plusieurs reprises au premier ministre de l'Ontario, William Davis, lui demandant de d�clarer que la province de l'Ontario soit officiellement. M. Davis a refus�. Les Conservateurs n'ont pas �t� g�n�reux envers le fait fran�ais ni au Manitoba ni en Ontario.
L'article 23 de la Charte des droits et libert�s, la charte de M. Trudeau, assure l'�ducation de nos enfants dans la langue officielle de leur choix.
Par l'entremise du Secr�tariat d'Etat, le gouvernement a accord� de l'assistance financi�re aux minorit�s linguistiques et tous les services gouvernementaux au f�d�ral existent dans les deux langues officielles. Le gouvernement continuera � assurer l'expansion du fran�ais en Ontario et au Manitoba et partout o� il y a des minorit�s linguistiques, jusqu'au point d'utiliser le pouvoir fiscal et financier du gouvernement f�d�ral s'il le faut.
5. Autres commentaires ou opinions � votre choix:
TOM PORTER
CONSERVATEUR
L'objectif �conomique principal d'un gouvernement Progressiste-conservateur sera de remettre les Canadiens en ch�mage au travail.
Un des plus grands obstacles � la reprise �conomique et � la cr�ation d'emplois est la dette f�d�rale qui se situe actuellement � $180 billions. Cette dette fait augmenter les taux d'int�r�t, ce qui augmente les co�ts d'exploitation des commerces et, par cons�quent, r�duit leur capacit� de cr�er des emplois.
Un gouvernement Progressiste-conservateur s'engagera donc � r�duire
L'avortement est une question dont on traite dans le Code criminel.
C'est une offense criminelle � moins qu'il ne soit effectu� � des fins th�rapeutiques et avec l'autorisation d'un comit� d�ment constitu� qui juge que l'avortement est
Le bilinguisme est un principe de grande valeur et une dimension indispensable de notre vie nationale. Toutefois, le programme doit �tre mis en oeuvre de fa�on juste et �quitable. Il est diminu� si un grand nombre de Canadiens en viennent � le percevoir comme ins-
J'encouragerais l'ench�ssement dans la Constitution des droits linguistiques, mais il faut reconna�tre qu'il s'agit d'un domaine provincial.
D'abord il nous faut �tablir un esprit de collaboration entre les gouvernements f�d�ral et provin-
Le Rempart, le 29 ao�t 1984 � p. 7
suite � la page 8
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