JOURNAL PUBLI� DANS LES INT�R�TS FRANCO-CANADIENS DU CANADA CENTRAL.
Troisi�me Ann�e.
Ottawa, (H. G) Jeudi matin 22 Octobre 1863.
COMPACNIE DU R1GHELI�D.
LIGNE DE LA MALLE ROYALE
MONTREAL � QUEBEC,
LIGNE REGULIERE
triai et lis Pm� <f� Trf. trthier. CkamU;, Terr ou ti autres Fort* iutcrt
Lo Vapour�wro/wt,Capu P. E. Cotts, par-lira du Ba-tsin ordinaire iiour Qu�bec tomles luiulu. Mercredis et Vendredis soin, �? lieu ri* pr�ciMrt, arr�tant, e� allant et revenant, aux l'uru <la Suret, Troi*-Hiv�ir.;K �r, Bali� cnn. Les personne� d�airanl -n'embarquer � buni ifea Vapeurs Oc�aniques, � Qu�bec, sarunt catianiea du �� rendre � iemp� su pr�-' aa�t leur pussuge a bord de ce Vapeur, tu qu'uu tetider davra lus transporter aux Va-peuia Oc�auiiiu�rt, ei ceh �ann eliarg-e "tra.
Le Vafwnr Cdamldu, Capt. J.-B. Labelle, partira pour Qu�bec tuas les Matdli, Jeudis et Sumudiasoiis, al h�ures pr�cises, arr�lanl, en allant et reVtjuam, aux forts Je Sofwl, TnaVRit jrrri et Batiscari.
Lu Vapeur Napoletm, Capt. Joa, Daval, partira du Quai Jacques-Cartier pour Trots * les Mardis et Vendredis, 3 heu
... M RKPAS JCXTHA.) D'O
BilioUd'Excorsion a Maatr�al et retour 6� Pour aotres informations et pour ou que rcgnrda les billets d'excursion, s'adressa rd,i l'agent M. JoflH McGowan � l'ofHce .u, quai.
R. W. 9HEPHERD. i 1863.
-litt�rature.-.'
Feuilleton du Uoumor d'Ottawa.
CHEMIN DE FER
GRAND TRONC.
f.&> P.M
. V. M., i
Sorel, Maakinun^�, Rivipre-du-Loup, Varna-- oliiche et le-pori Si. Tran�ois, et partant de pijur Moi " ' ' ' '
iches et Mercredi))
1 8 hei
� P.M.
f Cai
ant. Ch. DaTelay, Cartier pour Sorel
a Je tioitil l
l. 5 hei
r Sorel
i et* Vendredis, 4 3 heure� i allaui et''leraifunt, � St. , Uciorat� et Uerttuer, �t � lu m Lundis et Jeudis ma-
Le' Vupiiur Chambltj, Capt. F. Laroouro'JK, partir* du Quai Jacqutm-Carl�LT pour Cliani b.y tu un ItH iiuiilis et Vendredi*, � 3 l.jure� P. M.,ariftUi... en a,|Iant et reventiut� i Ver-�oli�r^P, (JuiitreutEiir. Soiol/Si. Ours St. De-Dit, St. Antoine, &1. Maie, BelaU,Si. Hilai�, St. Malluas, el puitira deCbambly pour Mord real tous les �Jiroancii�ara 5 buiirua P. M.,
Le, Vapeur L'A'iWf.Uapt. P. E. Malhiot, paniraduQiiat Jacftue*-Quarlier imurTerre-bommiqueit-s Lundis Mercredis et Vendiedifl
. b 3 heures P. M., le� Samedis ii 4 heures P. M.+arr�tant, en allant et reveuani, au bout
.de l'Ile� Ki�i�re-deB-Piairies et l/achanaia, et partira de Terrebonne tous les Lundi� tw jeudis a7 tiourertA. M., les Mardi*&& heures A. M , el le� Sdtneilis & b heures A. M
rapem
"api. L.
�gmptiDii tous les l.uutU, drthfi* il 3 humes P. M.,
.-Cari Iih, Mardi!
: pour
D�dis
Veo-
i allant et en r�ve�-nain,� Bouch^rville, Vaiaiine^ et St. l'ual 'llviinile, ��( paihra de l'Assomption les J Lundis v� Jeudis d 7 heure�\. M.,U* Mardis a&heuren A. M.", et le� Samudlt� a 6 heure* A. M.
Q^LiupaiwagerdluisiaiiL Ottawa le matin
d MuniiCdla i.i\t f.M.,uuii9seroutalernp* . puui jJiul�lci du la liguu.
Pour plusamplfs informations, s'adr�mter au Bureau �le lu C\mt|Mgnto du ilithalieu,
1353.
U(l G DE I.* H1AI.LM
IUVIKRE- OTTAWA
"QOEEN VICTORIA"
� ET �
" PRINCE OF WALES."
U6NE BE8ULIERE ET QUOTIDIENNE
OTTAWA ET JIOKTHEAU
([.e Dimancftt except�.) .
Font le trajet en Dix Heures.
iBffolfique. V.psun, ' QUKEN VICTOHIA," t'�pl. A. Bown, "l'JlINCi�OF W.VLEi,'.' "U,W�S)l�/iMn.
�J fhta�i&n. I^mwiii�. le t)i-
ebomin do Fer dp l'ftrillo� �! GrennUe �t �u V.wiur " PRINCE OF WALES"� Carillon, �iriviint 4 Montr�al k 4.30, P.H. R,.|<,um.in II arrivera a Otiawi i � P.M.
Le confori ot ^�conomie �le cette ligne en peuvent �tre surpauue. Celte route eet de ptD. pittoniMiiie, et la plue reohefohe* par
Lea txcmrntmilte*, pennont obtenir deo billet, de retour d'Ottawa � <Jren�ille, bon* pour un jour, � moiti� pri*.
Le. rwMarrere allant au� celelrte. eoarree de (Vedonia ponrmnt d�barquer �rOrijrnrJ oa il�, voitoree aeroot pitlea A lei conduira �ox Sources.
PRIX
� a UooUtal 1er* ouaaaa......�*.
LUNDI Je 18 Mai lei Trains panironl comme suit : S De la Ntatlou, Rue BoBarentope
, TRAINS DE L'ES
Tram Express pour Qu�bec, a. ... Tram de la Malle pour Portland J
et Boston, couchant A lalaud > S.00P.M.
Pond.............y
Train m�le pour IslaQd Pond et (
toutes les Stations (titermed. fS.3�A.jtf.
, TRATOS DE L'OUEST.
Lxpresa do i<>ur pour Oliatru,) Kineetoa, Toronto, Londori, V 7A.M. D�iroit, et l'Ouest, �....... ) ,
rnin m^lfl MUt KlOOfitOD 6t I
ia Stations inlerraed. J"9.'50'A.M.
Le� TRAINS ARRIVENT a la STATJOS de la RUE BON.AVENTURE comme suil : De Ponlaod, laland Pond et lea I
Station� �ur la Route- .-......[7.30 A.M.
De Toronto et le� Station� do . .9.00 A.M. De Istand Pond do '. do ..2.00P.M. D�Kinii!.ton do. i do .7.45 P.M.
De Quebeo et Hiohmond do .10.00 P.M. De Toronto, l'Ouest, et Ottawa 1
City.....................I10.20P.M.
m EPISODE DE 1642.
C'�tait en l'ann�e 1842, ^pofjne � lat^nelle notre riant Oaiiada n'�tait un soi �neulte et sauvage enseveli d'�paisses fur�tB, rcpalro dea Qti
cbttB les Algonqu�LB. ttll��s dts Fran-] grande seii�utiuii parmi ies Fran�ais
AUX POITRINAIRES.
LE Soussign� ayant r�tabli sa sant� en quelques semaines par
ou - rem�de - bien ainjjit; - aju A�
avoir souffert pendant plusieurs ann�es une affection tr�s s�v�re des poumons, et de cette terrible m iladic, la Consomption -� est heureux de faire conna�tre � tous ceux qui souffrent les moyens de se gu�rir.
A tous ceux qui le d�sirent il enverra (gratis) une copie de la prescription avec les directions afin de la pr�parer et de l'employer, qu'ils reconna�tront comme un moyen certain de gu�rir la CONS AIPT10N, L'ASTHME, laBKO.N'CHITE, etc.. Le wuJ objet du soussign� en envoyant la prescription est de soulager les afll g�s, et de r�pandre les informations qu'il reconnait inappr�ciables et il esp�re que ceux qui souffrent essaieront Sun rem�de qui ne leur co�tera rien, et qui sera pourtant ppur eux d'un grand bienfait
Ceux qui d�sirent recevoir la prescription peuvent s'adresser au
Rev. EDWARD A. WILSON, Williamsburgh Kings Co. New- York
t�T'INous prions uos abonn�s de vouloir bien se conformer il nos condition1; qui sont de payer le premier semestre de leur abonnement d'avance. Les arri�r�s auxquels nous avons envoy� des comptes sont instamment pri�s de faire imm�diatement droit tl nos justes demand�s si souvent r�it�r�es. Le succ�s de notre �uvre d�pend de l'encouragement qu'ils noua donneront en payant le vieux compte, et en nous ^exp�diant de suite le montante leur nouvel abonnement
4 bourgeois de chantier eue p�blioen central pour le g�n�raux eiroumgefrieDr qu'il en a reco jusqu'au* jeur.rrrend la libell� d'annoncer qu'il contint� comme par le pass� a mrtnnlaclurerBeaejiceltentefipiandea jiites hlcties qui oont incontestable-reconntie� eotnme sup�rieures a tout is autres offertes stir le �arche de cettrs cite el des �uvirow.
eatiears le* bourgeois de ohaetier, lee Bhands et anlrsa eu seront aoppIMs � des litrons avantageuses. SoneiaBl�nrvi oujimrs abOniTamrnent fourni et II *j tempa en �tat da sancootrer hm� les traie 0,0'on Tendra bien lui confier.
.EoorMaD PaorL�I Rue Dm Mil roelor'fT Srulfn.
qui d�j� cjmmerl�iient � se geler, braver le* temp�tes, les emb�ches def Itoqti6is.t..... Totta les v�mzc8 �taient eortstern�s, tonte� les bonener* Utucttes en pensant � cette terrible , . - . i^�i'i^oa^(n>a�iut les esp�raSo�
mea les ploa atroces, des forfaits les fond�es sur la colonie naifi�anta!______
plus inou�*; �poque o� la religion et le I Touto-a-coup, nn feuDe homme nom-tl�vouement �taient aux pnses avec ,n� Dronat�l�ve l� voix dans l'assem-!� barbarle la plus outr�e, mais dont, bleo et,"'�crie : �Avec la Religion et le patriotisme, nous pouvons surmonter tous les obstacles!.-.,Qu'un certain potnbre de vous tnc suive et je tente le voyage." Heureux d'avoir trouv� un ehet dans cejeuae homme, qni pins d'une fois avait fait prenve tTnn conrnge �m�nent, on �rjuipa � la h�te deux canots, et en moins d'une demi-heure, tout fut pr�t pour le voyage. Fne dizaine d'Ilommea, apr�s avoir re�u la u�n�dict'iond'uti aaint rataaion-naire, s'embarquent courageusement, emportant avec eux les v�ux de tous leurs compatriotes.�Les �unot^t%er6 pr�^-cliaeun par les bt-aa vigoureux de cinq hommes, fendent les flots avec una rapidit� �tonnante et sont biont�t hors de Ja vue du Fort. Depuis bien lontempB, ils �taient - disparus, et ou ne \ovait m�me plue lalongoe train�e d'�entue qu'ils avaient laiss�e derri�re ; eepeudant, une jeune filleappu-sur le lias d'Une crois�e tenait
�ais,_v� que ces_ peuplades �taient-]des-Trois-Eiri�res, et tous �taient aussi dans le besoin, il fallait donc j profond�ment peines �le ee non-aller � Qu�bec, fkireTm trajet de' 90 veau malheur qui venait mettre le m�s sur les eaux do St. Laurent comble � l'infortune du
devait �tre une nouvelle olo de gloire pour la foi, une victoire �clatante pourlecourage uni � taper-'�rance : �poque enfin qui aura toujours pour nous un. caract�re sacr�, puisqu'elle nous rappelle les Sorts surhumains de nos ayeuxpour nous cr�er une patrie telle qne noua la voyons aujourd'hui, c'est-�-dire, religieuse et florissante.
Ltans le Fort des Trois-Rivi�res qui est maintenant remplac� par l'industrieuse ville de ce nom. vivait no vieux capitaine fran�ais qlii, pouss� sans doute par des motifs bien graverf, avait atueu� sa famile en. Canada. Cette famille, senl objet de tontes ses affections, se composait do deux enfants, dont l'un encore on haa-Age, l'autre, jeune et belle fille de dix-sept aua que les habitants de Trois-Rivi�res surnommait La Seine du Varia- , tfo.-Etait-ee le capitaina lui-m�me qui
avait forc� su famille � partager ses (toujours ses regards attach�s sur li ennuis et ses mis�res sur cette terre fluts'. Ou e�t dit qu'elle ne pouvait inhospitali�re, ou bien, �tait-ce ^ou les eu d�tacher taut ils �tait ' ipouse qui n'avait point voulu le biles. Qu'y avait-il donc de si atta-rinitter ?.... Telle uUut la queaiiou que chunt snr ces flots pour qne la jeune
jhacuu se posait eu yuyantsou aii�a- 1 fille y ax�t aius�sa vue?.....Pourquoi
ble jeune fille au milieu d'un Fort qui , pleurait-elle 1..... C'est que, dans uti
n avait que des guerriers pour baljt- ;Jes canota partis pour Qu�bec, �tait
pour ;imust>eiucnt& des'celui aurquieile fondait toutes oxorcicos militaires, mais, personne ni), esp�rance�, celui dont lu mort l'eut t la r�sourdre cette qnestivu. 1 conduite au tombeitu en renouvelant On savait seulement que lecourageut | les souflranees qu'elle avait endur�e*
0 �tllit UlTlglllJl�j� il le. 1*. 'JafaJll. 1 \.,rr <�T7"H� puilv cui UIPJ t", UMI tt-1,VC
, et que son �puune ttait ttiortp-[amante d�sol�e, c'�tait l'aimable tiU� dans la travers�e.�Qu'elle avait d� du vieui capitaino Normand. j sangloter la nmllieureii�a jeune fille Dix jours s'�taient �coul�*, ut lus d on avait lanc� d;ins l'abtiin?'dei� j braves aventuriers notaient' pa� en-e�inx le* restes ch�ri* de sn tendre 1 cure de retour.' -
el.....Quels cris d�chirants n'avait- : TTne terrible anxi�t� pesait sur
pftBjHmse�acn voyant la tuer �eu- tuns les habitants de� TrpU-Uivi�res. mante B'entr'onvr�r d'abord pour en-1 te St Laurent eharuyait de larges gloiitir a jamais le cercueil, puis ae re- moreeacx de glace <jm rendaient la l'enuer comme un vaste drap moftu- | navig�tioa pre6uu'impos-ible, et.an Terrible momeut a'atijruific j iurt vent de nura eha&sait une neige I>our un c�ur aimant, r-�nsible et qui � abondante. La nature �tait triste,
que dix-sept anf !.....Oh ! que de 'sombre, et fiemblait pr�sager Je und-
tourmenta n'endnrait elle pas, lurs- j heur InenpubU-6 dTattendre_ plue rju'atMiM snr le pont dn navire, elle 1 longtenip* dans l'a�ro nn effort pour promenait bgs regarus en r dos mer� i yccuttrir leurs comptrtriotee. quelque� heruhant l'ombre de sa" j homme* sortent de l'enceinte desraurs ^ d�� .9^ pp.tr�cs �* n'j .^tapris uveir �kic^C �-� St. Slaurv trouvant ?u'arnertu'iiiP, ennni, d�ne6- ce se dirigent verc la puint le plus
�.....Bient�t, elle ne les verrait \ �lev� do ia cote alin de jetter
plue ces mers qni lut rappetaieut de j gnrd scrutateur *mr le fleuve. Quelle
irianU souvenirs, elle touchera Ici e�tes de la nouvelle patrie, mais y retrouvera-t elle ses compagnes, se� amusements d'autrefois (....7 Il�las! non, puisque �tte nouvelle pat:
ne tvit pas leur agr�abl; quandils crurent voir lea de portant pavillon blanc ai lu tant courageusement contre glaces !.. Co tut un mouvement
ant
n'�tait que for�t� aifreuaea et peupl�e versel de reconnaisauce par des hommes plue erueld qne de* providence, et ou'se jeta � genoux
tigres t.....Elle avait encore tou fr�re, \ pour la remercier d'avoir op�r� eet
jeu�io �ge ne devait-il pas. heureux retour. Bient�t les canota
lui donner~plut�t do* craintes consolations; aon p�re vivait, position de capitaine iie l'exnt
ai chaque jour � �tre br�l�
.�b cuetu lioqnoip ]..... Telles �taient
lee sombres pens�e� qui venaient en foula awvillir son esprit, et elle penchait m jolie t�te blonde au dessus des flota, pr�te bb'j engloutir a
m�re..... Muta son petit fr�
ses c�t�s; d'une main erispf tachait i sa mantille, do 1 aut
sont plus qu'a une faible dieta et A Iraverd un �pais nuage de neige et de brouillards, l'ont peut voir distinctement que pas un seul homme de l'exp�dition ne manque !.. Touchante entrevue que celle o� ces hommes qui ne se connaissaient que depuis im peu de temps, se serr�rent la main avec effusion de c�ur oom-r�re �tnU � nip-s'ils crussent �t� fr�res. Le seul
p�e, il eat^Tnc�dcnt remarquable qui fut arriv� _ . ..
_autre, il s� pondant rexp�ditiou, �tait la ron-j toque, .on'se d�cida� panser le resta I Voyant pendait � son cou I^��evenant � des j contre de cinq canots iroquois �vec la nuit on cette place, loim s en- | mv6 id�es plus calm�e, elle invoquait Ma [ lesquels ils avaient eu un engage- I dormirent � l'exception du vieux en- ,jU0 je n rie cotte wncolntrice defr afflige.^ pni� j ment assez s�rieux, ni ai* dont 1issue I pitaine nvrmandvl du�eauv Dronattl. honheer *v s,?�r .ii._-n an a&scvantBon petittr�resurseegenoux. leur avait �t� favorable, il n'y! qni, eux-tu�rne*, se i^mrg�rent un j Jcrniuru !<>if: 5la prieioiiete elle le pressait bien fort snr son sein, j avait que trois des leurs qui avaient' veiller un captif qu'ils avaient tait > ^ ne pm� reiupl
pitaine. D'a�lleurs�� fille �tait e� aimable ; on -avait tant do plaiBir. � la voir passer svclt* et l�g�re, pr�s1 dea ramparta. port��t sur ehacon nn regard empnmt de doucenr et lafs-sa�t errer sot ses l�vres rones nu de e� sourire� qni p�n�trent dann l'�me 1 C'�tait pour Troib-ltiviertw un ange consolateur, an de ces etree magiques dont les regarda enchanteurs dissipent tous les soucis et d�-poseut dans le c�ur un baume divin.
Toute la journ�e ne pasea eti re-ctwcbes.maid h�las, intructuescM! Ou en�a alors � craindre que la jeune fille n'eut �t� enlev�e par Jes Iroquois dont quelques-uns rodaient sam cesse autour du Fort, hausse d�courager, on r�solut de �'avancer-le soir m�me, dans les for�uqui bordaient, le 6t. Maurice, jusqu'� un Heu couvert de sapins touffus et tr�-j-re� marqaahlo par Ic� supplices que les Iroquois y l�saient subir h leurs ennemis.� �jir�e une marJu tUt�i>an--to sur un sol in�gal, couvert du rais fangeux, de taillis �pais, on va en me de ce massif Je'sapic on prit^>our retrant-heuietit le re
�taient d� arbu�tes qui .'devaient ro�wr les P'nin��is � fa vue de leurs ( Ht.ni ennetn�s.�l'Iae�s de mani�re � tout L-orjr voir sans �tre vue, on attendait avec |mnrfc impatience l'nrriv�c de qnclqu'lro- J vre quuis, et piW une parole, pa* le j L*�re moindre petit bruit ne pouvaient i puis . trahir la pr�sente deb Fntn�Mc en - lit cet endroit L'n silence de mort r�- tremi gnattdans tout .le camp, quand tout .i � pTuu Iluron attira l'attention g�'--'
n�nJe en poi
r�ille, et �levant'l'antre de mani�re ii faire entendre � tous qu n* avaient n garder le silence le pins absolu.
convrirait bi�ut�t sou" corps;! .Tout . f a coup il croit entendre ,nne. faihi�?^ g�tui&rfinent ! ih regarde-.,.-.'.-.poran-h^^ ne, si ce' n^�rf.l'rr�quois captif q�i^i lni-meme parait troubl� de ce bruit �tranga I... .Un second g�missement> _ se fart entendre, mai�., plue disti.uct.7 Il \i y � plna a we tromper, te VHfuitf. vient do dessous lamas do branches, aochesl. .Ii d#pl�u� Jes branches, etan milieu, il trouve un rouleau d'eenr^g co eDQuit de gourme. Il coupe les/^r cordons qui entouraient �e rouleau : ;;' ga nia�n rencuntre un corps lm main \,. Il j'approche du feu. Dieu! iL c'est nnf jeune fille... -c'est la" fille'd^.|^ vienx capitaine normacd^.. c'est son-J. -amante!... Balanc� entre la crainte^v �t l'esperanoe. �crase*sous le poids, d'�motions diverses, il appelle le ]>�rc de la jeune filie et tombe aflais&� pr�s d'elle!..-le vieux capitaine accourt et" I voit ^* fille ch�rie �tendue sur le-� toi, sans "connaissance!... Ses bcanX,-. �-eux Ueus>�taient ronrn�s vers le ciel, mais para�gaicut voil�s, sou vi -sage pil� paraissait auBsi froid qne le � marbre et on eot dit qnelamort avait -\ iprim� eon terrible cachet &ur sonr^T? ont sereiii !� II veut la reWver eJr r - j la presser sur son cuenr, mais sjfB ... ^ i- j mains tremblante? rencontrent 7 BeV � 't brus nus couverts'de "blessures sai-8 (gnantea !...!] lui met lama�n bnr|a / l-L semble vtiutoir ^ rapjH'ler ar �P3 bai^�TS"et~�e^annrB:7T: inc�p�r�' i'. sent battre son;. 3d sa maiu.....clie n*e*t p;*- : ; t Sa figure ranime, ei'e ou-yeux, eite : pane'..-.." Mon.1 ; "nuit .....e"v:5i un r�ve rVti^mbe- ^ati�- ej:-nnai�aan.ce.l--: -'Kevenu� �ui, le ieun�"Drotiatconrt . iiup�r son inonchoir dans Tcau et ; vient fui en-'-haraeet�r tes tei�.i>ei-et. front. Apr�s beancoup de s<<jns
i peine - que it
ai fuient j*j-odi^u�^ p� I *-i Sun aniant, eue revint k i� > i jetant on regard empreint de d�ses-:
cette mani�re, pu�i quelques ]jaroIes J reuse ! .....'* de langue iroonoise vinrent confirint-r [ cv w fut pa� i l'attente des Frau�iia et provciquer parv�nt � la transporter � Tr, leur courroux. Aussit�t, le m�me 1 ures. vu que les douleurs caus�es par^ Huron se tapit dans les bronssailles, �ee blessures l'avaient rendue extr�-puissemit � ramper vers lejtjointd'o� . ruement faible. Au luriveii de branche�" _� venaient lee sons de la langue iro- flexibles, un lit une esp�ce de liti�re quoise. Dix minutes apr�s, on le vit � suriaqae"eeiiefut nullement couch�e, revenir HVee nne ho^nre rayonnante I et. pendant ;a route, tom les soinr-de joie et �levant ses mains par trois j possibles lui fureut prodigu�s par les;. qui siguifiait qne lea Iroquois i hommea qui avaient pris part � sa.
�taient au nombre de trente. s�sen trois corps de sis chai-un, les Fran�ais se mettent en marche �vitant de faire le moindre bruit. 1U s'avancent dans le massif de sapins ; encore deux minutes, et les Iroquois sont vaincus ; mais te hruir des psp a
d�livrance.
Qnelqnes jours s efaien'r dciu 10s du|itiis son retour ait' Fort, <-�tat, an lieu de b'am�liorcr. dm plus critique de jour en jonr-�tait i-ontinuellenient dans sa c � i g�mir, et il n'i
�t� entendu et les Fran�ais aont as- � n�re qui put la saillis par une grele de fl�ches.�L'uo i ["ujour quelle �tait piti� .triete qu'i> �e terrible s'engage et � U lueur j l'ordicairo et que Pexpre�Rkiii de sa tigtire semblait n'etre pins de ce
de quelques feux r�pandant nii�re �ncertiaine dnnfr un lien ruiisi; aotnbrc, ou voit ces ennemis acharnes, la figure couverte de fange et de sang lutter corps � cor]� et br�lnnt du d�sir de soter la vie. Les fran�ais plue adroits portent de6 coups certains avec leurs �p�es, mats les �roqnoia, semblables � la panth�re qui b enivre de f�rocit� en eoutcmplaiit les entrailles de. sa victime, semblent d�vorer leui� ennemis du regard ot De peuvent le� atteindre- avec leurs ctuue-tttes. Enfin le combat se tl�.
eu faveur des Fran�ais et les IroqttoiV prennent la fuite, laissant grand nombre de morte sur io lien du carnage. Comme la uuit uLait tr�s' avanc�e et qu'il nv avait ;dre une seconde
monde, son p�re entra dans sa eba br�, la fit twsevir sur te� geii�ux et A force de pri�res et de larme*, parvil.t � conni�tre son secret. ( ' "Uh!'m,-n p�re,'' lui dit-elle en sanglotant, '-� il; n y a pas de rem�de � mes maux ! -�'Lorsqueje partis potiraJler� la rencontre de mon amant, je m'�loignai des hommes qni m'accompagnaient pour me rendre plus t�t sur le point le le plus �lev� de la c�te- Inqui�te, mes yeux se portaient bien loin sut les flots et toutes mesjieus�es �taient � l'objet de mon amour, qmmdtoiit � coup, jo me senti? p^irotter par trois sanvage� sans qnejo pinIT poufrrfr-, nu seul cri, ot qui m'amen�rent on plus �pais d'une touffe de joncs o� il �tait
>i prunus a la V lerge l'eruis religieuse hi j
l'oitrraisjot'abandonner!.....lui di- '�t� bless�s, au nombre desquels �tait ! pendant la mule ot dont ils voulaient ,p[lu que jamais je chen* >' jeune
sait elle. "Et que doviendrais-tu par- le jeune Urouat dont le bntagancho I avoir des informations touchant le! Qronat. ic �ens qu'il m est uupotaib.a_._\
mi les cruel� sanviige� �..t.. Non.uon-] avait �t� fracass�" par an coup dosort de la j�utie fille. 'Vivndiiut^,|c Ivitlilier..... Jamais, jamais, je
pauvre petit, jamais, jamais !" elle ! ttiRrisue, Quand aux Iroauoia, il� Drouat �tait blesse. � b|-ui*u par lu : n entrerai dans nn couvent � car jis me �. o imwtait rm^iro avec pins de fon-e, ! avaient pris la fuite, �ltiportaut I fetigue et la perte de son San;;, A al ,�� mounr et j etnportetai mou
-oniiiio si elle eut craint qu'on le lui . jveooux un )��� noinura de ;,TOrt� cl j-is * (w-'ir-l** �-'m�-t:JB� d,- ..�n- OT.1r:r dauf ia 'vmuIw...... l-ilrayu
ar^yfaW.^-�.� -- "~--� ...t'av.M.^ifrirw.,.- -�- p-^ ..-p^jV ��!��' ^-�ffv- -cr�ait- "��'��"�nfT -.y. .rr-^T .�jrrritTT^W�
Elit- s'�tait s-'iiti" (�(MaialkiiUKsitsel. iL�-i-reieiAre chose que fit m. jnimnJ�t� pr�ipar<-�.tMiiir m> 6aglw�-.-l�^lt;..-KB^ttiiit i.,,.-!... ,,t|i nir-[.nr�-i(m.-
�d kmgeatit*:rv� �oraBreri-rivri �i^*�;.� Qr^uA va ati-wA�- Xw�Uivt�re^���^�W,fc?n'-u*1 "cobw l'iroutiuit.;^.n j .V.-.,! sv!>ijr,.tj.ijhr en lu Laurent ; elle avait bion pleur� en m , fut de su rendre imm�diatement cliex jqtiiutait aiipr� de ml. n peu�nit i , J.saul que �a Jliiv n cuut pus ciigape A trant dans le Fort dea Trois-Rivi�res, Ile vieux capitaine normand afin d'y "� amante ch�ne et fluit aecablc j Jllir ses vojiix et �pi il pouvait 1 en | wnseetaeenbnnoauxaprrwBionsdesivuirsoDauiaDtu, celle pour qni il a- bu"� 'e iwnla d�rive� atlretix, cpoii-1 rclev.:r par 1 euttvmiso de 1 Lv�que. v, Iroquois; mais pe� i peu. les aouvi� Lvait tout entrepri�. Il entre, la I vantables que lui apportait son ima Qu�nt � I Iroquois qui avait et� tait,-, s'�taiont dissip�s, l'espoir d'un avenir [maison �tait d�serte! Ila'infonno_ gination. Tant�t il oroy ait la voir pruunnier.ou I avait mis sons bonne serein avait efiac� les cruels pressent On luidit que la jeune fille �tait par- i expirer perc� par dos millier� de fie-, garde et un uiissioiinaini s occupait ils timenta.�..�I|o aimait!..... ! tie avec ceux qui �taient all�B � sa chen, tant�t, il croyait entendre les , u eonveramu.
Par une froide matin�e du mois de rencontre, mais penoune no l'avait ���� que lui �nichait 1 enleveiiiont �le ovembro, lea habitant� de TroiaJKi-j revue depuis. Son p�re accompa-1 chevelure ! Fent-�tre avait-elle s'�taient asBembl� et d�lib�- gn� do quelque� hommes �tait all� � <">jf souffert les torture�, mais -aur lea moyens do se procurer sa recherche aux euviron� du Fort, I �taient sea reste� I qoclque ma
noveml vl�re�
nient aur lea moyens do se procurer | ait recherche'aux environ� du Fort, | �taient sea reste* i qnelque minus de* vivre� et dea munitions. Le Fort i Sans prendre nn moment de repos,, fnngeux, cspoa�e anx �nimsax tora n'�tait approvisionn� que pour quel- sans douottr Isa Ueaaure lea soiu�' c�. ��us qnelquMpace d�terre nique� jonr�, et il �tait Imposeible de se n�cessaires, il court se joindre i aux. ' connu, aecret conh� anx arbre� du
etuent de la
jeune fille, par uue do- ces belles matin�es de mat o� la nature est si fra�che, �i riante, on concours nombreux encombrait la petite chapelle de Truis-B�viore� qui �tait illumin�e et par�e comme aux plus' grands joura de.llto.
procurer dea vivuot cJim le� Uurona ou Cette apparition avait caus� uim ' voisinage, i U mon.se muette qui prtu do la baliutrad�, un jeuLO