jouuml Publie dans les int�r�ts franco-canadiens du qanada central
Quatri�me Ann�e
Otta*a( H. C.) 26 Aont 1364
F�UIIjIjKTON Courrier d'Ottawa.
L'EHFLOIDINE SOIKEE.
-, .Lejonr:toanbe, et � mestire quela nmt e'avwii-�, e'iingmcnto la rigueur la fruid: Fini do verdure aux arbres, plu� de floore dans la prairie, plus de chante dans le booapo ; c'eut le r�f�no do l'hiver.
L'hiver r�gne, et avec lui >e froid et la gel�e. Un manteau de:neige couvre au loin la terre, une neigo p�n�trante, qui �blouit la vue et qui �lace le corps. Malheur � celui qui n'a pas d'abri par untemps pareil I ' �_]'��� Le jour tombe, la nuit s'avance, df cependant un homme marche dans la campagne d'un pas lent et assur�. G'est l'archev�qne de Cambrai, F�n�lon. Tout le jour les soins.de son
'-dioc�se l'ont retenu, et les heures du soir - lui ont seules apport� quelque
.libert�. ,
" Il est sorti de la ville ; il marche sans but, songeant � eon �l�ve bieu-
rraim�, le-pMt'filsJiUrKoi.-�8011.^�: do Tilivicuiiu, songeant aussi aux chera entants de son dioc�se, songeant surtout � Dieu et duns les rigueurs de l'hirer, adorant encore une de ses
�'.'.volont�s. " - -. Et il avance en r�i>�tant ces paroles de David: " Seigneur, la faux et lu (/rite,in neig'e,lti glace et le wuffle des temptks ohiment � votre voix.".,
Z_ Mais des'plaintes s'�l�vent soudai-
'Juiunent �ioii loin de lui et appellent son attention ; il se dirige vers .le lieu d'o� lni semblent venir des paroles-m�l�es de g�missements.
Sur Une pierre, au bord du-eh�inin d�sert, un j�nno homme est assis. Bon costume est celui d'un paysan ; ses traita inrl�qnontla douleur; Besmembres sont vigoureux,mais son attitude marque !a fatigue et 'l'accablement,,
: F�li�lun l'aborde:
�" Voua : ecmb�ez bien abattn, rilon ami. Qu'avez-vous dono ? quelle est la cause de votre douleur?
Le jennohomme'r�pond en pleurant :
�" Il�las ! monsiem-^ l'abb�, j'ai ' bien sujet de lue d�soler, Blanchette, notre ch�re Blanchette est perdue ! " �-Qu'ert-cu donc qnf cette Iilan "'euttte i serait t voire wmrl "
�Ma Kfinr! oh ! non, gr�co�Dieul ' Blanchette est notre vache. '�Une vache ! il ne faut pas ainsi vous .chagriner pour si peu.
Oh ! monsieur, ne parlez pas ainsi de notre panvro Blanchette !
�O� demeurez-vons, mon i �UVhu?, an piw;ln�in viilac; me des premi�res maisons, pourquoi cette qm*t:on '. ��Parce que, s� j'en ai l' rai voir bient�t vo*re m�r, ment l'appelez-voua i .
Aur�l.ie. Delplanqucs, r i-.plu� de p�re', et c'est
nfant? I c�i�nTaT�TmCud'i
1*
Ma
F�n�lon vent
regagner Cambrai.
�"Mais vous n'y. songez pas ! Par ce-temps.: par eette^neige affr�uaf�i.,..
�Oui, nies enfants, mais il le faut ; <>d s'�tonnerait de mon absence.peot-C-tr� est-on d�j� inquiet de ne pas me voir � Cambrai. " ; 4-lorstous vculeiltescorter l'�vuque. travaille pour la iamilre. Mais notre i Des turchc-E sont allum�es ; des bran-Blanchette est perdue. qu'aHons-nouB I ehes enduites de r�sine, des lanter-faire m�inton�nt ?" > -rues �clairent robscurit� de la nuit, et
L'ombre s'�paissit; l'archev�que ton t le village s'achemine vers la B'�loigne et reprend.la route de Caui- ville sur les pas dn,Baint-p�stenr. hrai. Il songe, en revenant, aux mi- -Vienne ' ensuite le jour; vienne a�res du pauvre,� cotte affection tptt-JTe soleil ; revienne le printemps 41.8 chante pour �ne cr�ature sans raison,:] ram�neront de brillants spectacles ; u chagrin do cette famille. . 'mais rien ne vaudrale cort�ge triom-La nuit est venue. Dansle loinrainJphal iru^aum vu cette nuit, le coron aper�oit briller des lumi�re!,, les t�;;e de la reconnaissance faisanlrf�te1 �re? :1c la ville. j� il charit�
dtj la populatio 903 habitants < franc�u, �tabli
Tont-�-coup, pr�s d*fi| dans le foss�qu� �&bord�TET? tend quelque bruit, il s'approche il
voit un objet qui se d�taefae en QiiibrH snr la blancheur de la neige ;: il ap- j proche encore et -d istingue une vache,"] tomb� dans le tVws� et qni n'en peut ressortir. _
A sacouleur, au^nlian-qni-lui en-touiel�.cou, il reconna�t Blanchette, celle que pleurait le jeune homme ! j^1^'^'.�^
La nuit est yenuc,le vent souffle et formait qu'u du ciel tombent silencieusement �T�- | qu'anjourJ'h pais iloeons de ncigo, so joignant � la divisa en i!< neige qui d�j� couvre le s<,]. Il fait 'e�"�*5'6 froid et mauvais dehors. , Oh! qu'il fuit l>on alors duns l'in-t�ricurdes maisuns,(pi'�gaic une vive l�mi�ro pr�s d� foyer p�tillant quand la neige bat eu dehors les carreaux, contre lesquels le roitelet vient tristement frapper du bec,ponr demander un abri!
Mais F�n�lon ne songo. point au froid qui le gagne, ni � l'ombre qui le couvre. Une seule pens�e est la sienne ; rendre Blanchette, a ses mattrei, voii�-cc qu'il veut, voil� ce qu'il fera.
. Il saisit le ruban qui entoure le cou: de l'animal; de son b�tou iliraprav doucement Blanchette,' en m�me temps qu'il la tire avec: l'autre main, et il fait si bien, l'excitant rie la voix et du geste, l'aidant de ces efforts;" qu'elle se redresse, et. apr�s quelques esBals, inutiles, la voil� enfin hors dn^ foss�, la voil� sut la route. _ _
l�evenant alors 6urses pjL-.F�n�lon reprend avec elle le cheruin WnSilIa-i ge; l'anirual ; lo suit d�c��ementr�t ; semble comprendre ce qu'il veut fai-^
c�tCSEPPE CAK}IEt.E.
Oltawa (comte)
r,^� (Suite ei fin.) _
-U'EK�U SOMMAJIIK
LES D�TELOPrEMESTS I>E I TA�TTAT3 DE�'UT� PES ANS. r(^[tin5_nodH, un instant, pour consid�rer
epaU'ederO�litODai*, qui s'etenJ 'tjem
t ]U5qQ
H-direen 185I,Ie chiffr, 2e temioirp m�t de -2,- i i,981 itaienl caiia.irorn-] 4u-Le
^9. p(Mre lm T�l�ar d�s pnxluU rkooUkm ou i & rmdutriedonmtKia* onlwslre. i
St. Him�Uwu f*�*.� J- f*- ilennsarant ttu rira est rfe U Giun-ag. diiQn le ouiton
tl, rapporta. <i*nfit 1� oorail*d'imjgauon ;7A�emblfct L�^Ului�, ta 1S60, qu'il 'jfcidtfdaas cet �dmltdapim plt�^/jn�n-j et qoft I* ooQDiiUKOCa qn'jl � ftoquiao dklanO�flcJA POutaouAif en stq�ral petn-diat tau lfl terop* qu'il & it$ l'agent de� rb^cs jnmreh�Ddi d*; bow.Gilmonr. etCie, IsdpnmBtteat de rqwndre bot qaeatio�� p�miet ptr le Comit�, mveo �onoamuoctt d� (�fin. Jh m*(�mr>f�i*e da rapp�ler wi 00. t�moignage BuiJiHi��rument. afin .de mieux fixar l'atieniion [mbliqn^ �'ht la Valeur ou la* qualit� dei terre* d� l'OunoDais.
lo Les paniei �approch�eB des c.aniOIi* qui aroiainent iminfedratemeiit la rive ooni de la r�Ti�re def Outaoaa�*,dit ce moria�eur, soal fooh�u�eF et montagne g �"ei ; mus tontes les' vpll�ea �onVt.virSraeinpnt fertiles et fourpis-ea;nl on soi compoi� .m'irne ,:et_d'arg��e, : La l�ta d�. ces santon, offre va niveaa g�n�ral et onduleux : le -ol y est mt'l� et il est da la meilleure (jualil�.
2o La qnalil� pr�dwniimiuc des boif de conslroclioa sont l'�rjblr. Je L�iro.J� bouleiu
yall��a ori assei grsnd u�nibrtf (!�:-"- t-h�nee. On rencontre g�n�nJi�mi�nt 'Uns ces vall�es de grandes pruche< 91 d ^jioi^ bUinc m�l� aux esp�ces dpji rijunm- 01 et qni indiqn�nt iavariableinent un ."d! riclie, refond et pro-pl&� toute esptiOC.df- i-uitUTe C^nvenablfl an Chmal. ; v
3u On peut diri- <in- g�n�ral i\ue.L V bl^ d'automne et de printemps, l'orge, les poi-*t le seigle et le b!�-d'ind� w?nt gnp�ri�;r.�. J'ai m du bl� d'automne �gal � cela, qui nnu< Tient du l'ouest de Toronto- L� bl� do pr'm-temps de I�nll ei VVak�field n'a pa� de sup�rieur Quand la �emence e�t ik- bonne qui-
lire."
t le clin
t favorables
1 pierre o� s'�tait aas�� l� jeune |hotnuie eBt vido niaihtonant-.'L'�v�-'1 [ que poursuit sa marclie ; il va dans la neige, H va dan* la nuit. ^Qn^qpea
' Dea g�miBaemente qoi etjrtent de | lmnc de ces maisoas lni indiquent lo j bnt qu'il-vont attei�dre. Il arrive,! 1
frappo,ot le jenne homme qu'il s,d�j�]'��! � dire quH la ,>opu'.At�oi] HQTage d.
u Si vous Baviez <io qu'elle est puur jpaa encore, et il atteint les pfemi�res nons? Nous eouimes pauvres, etell� est notre fortune. Son lait notrs^ a ^.toua nourrie. Elle est une personne de _ plus dans notre famille, et nous l'ai-niona tant notre pauvre Blanchette !
" S'il avait fallu la vendre pour vivre, nous n'aurions pu nous y re-Boudre. Et puis elle nous �tait si fort . attach�e ! Elle noue connaissait tous, et quand elle voyait venir mes fr�res, ses grands yeux devenaient si dotii, et elle l�chait bch mains quand nous lui iwrtious sa nourriture.
" Aujourd'hui elle est sortie de l'�-taWe,quand noua �tions tous absenta. J brassent, et l'animal pur ses regards. Peut-�tre quoiqu'un l'agra-t-il vol�e, semble prendre sa part de leur joie. car. elle ne serait pas. partie d'elle-| _�Ali! monsieur l'abb�,: c'est m�me. Toat le jour je l'ai ehorch�e, j voug nou� ]u rendez ! Comment Afin� pouvoir larettonver. Ma pauvre pftvez_vonH trouv�e? CouimonE la lilanehette. . ranio�KZ-A'iiu� :
ou rn�s��o-is. Le r�cenacmunt do ISSIcoinr talc qu'.i y a m^mtenaiil 4L014 �me< dont 16.51H habitants vr.t d'oriRine canad�enne-frun^i�Bc, composant au mo:ii8 io�iante cen-tiej ou noyant dirT�renta de-populaiign.
tPesl donc une RUgraenUoDda 36 paroisses on mi8*ioris ntrosellea qui ont Surgi depuis, dix ans, et un surplus de popdlaunn de 18,-111 �mes-doot 9.534 personnes Miitdorig�ue-L-anadienne-rrar!�aise el &,!j7~ appanieti-uent aux antre* origines ; d*-o� il appeit q\�a c'est fa race canadienne-fran�aise qui �Vbi la plus d�veloppe? puijqu'elle. compte pmir an obit�re aiie�i �lev� daJis lu population niale Je l'endroit.
En 1851,oa comptait dans celte pariie. da "dioc�H ^'Oi�^'S �g'�ws bu chapelle^ Ca-iboiiquBfet �is f-r�ires r��tdenls- Aujourd'hui, l� coiffre it-.-s �glises on chapelles #'e^-l�veni i'JT.et leoomhredea pt�ir** [�iiJenu
A l'heure qu'il e�t les catholiques �<-v.l ai nombre de 37,148, el les protestants au chii fre .VI3,8ti6 �ra� ; celle derni�re �royairc* rel�gieuse ne lorment donc qu enifirun Uer de ia popolai4ou toiaiu.
�nlre l'organisation du coite lelig�eo: propre aux populations que non� venons di
Mal
production des grainn c�-dessi: loin de cona�d�ier U dur�e de nuUI&Ieije lu regarde comme car l'�paisseur de ta neipc y
5u Le? pommiorflet le*gro� ner: b'wn ; mai� on o'a pi�l�r qu'on� bteft faib'-e attention.� cette branchfl-d*horticuIta-re : j* crr�i* m�mepou���rdire que tout e�p� cea.l* pomme* produites danslTtla de Montr�al, pourraient l'�lm ici avec autant de
�60 Tout les la�a, et iU aont i/rL'ombrablea di- la rive nord de POutaouaiJ foiwnneut de Truite, brochrt^ et d" po�smn bi�n� ; dane queiqnes-nfis des plus rrrand�. on trouve l'�-turgeon.
Pour lerrrrniK�, ce tnoDuenr�ajoute qu'�-partir de la limit� en arri�re de la seigneurie de U Pet�te-Xat�on.tou* !eri canton� situ�s en arri�re de ceux qui bjrdent la rivi�re des OtitauoaU deoui* celle B�^ne�ne jnsqir�an Grand Calumet, r<*nf,rment d7immen^s �tendoei d�.teiTes rie cliu'x, mais qui wnt
r�conciliation entre les puissancea allemandes et le roi de Danemark, et .^iat� ;%L la reprise des Iios-tilit�ri qui uva��rit �t� interrompues pendant le �t>�rkTlKTy�gociationsj-S^ Majest� a cujwniUnt la pleine eon-liauoc que les n�gociation h entam�es tint ru le* l>el livrerai its r�tabliront la paix dans le nord de l'tnrope.
Sa Mnjentu s �tant adresuee aux puissances signataires du-tralt� par leqnel la r�publique ionienne avait �t� plac�e. so�s-Je protectorat de la Grande-Bretagne, et avant obtenn leur e�ns�ntemept a l'annexion de cette rcpQbliqnc au nrv;t�m� de Gr�-qne t'approlxtljon de* Etats de la r�publique kiiHc-uue, k-sSept-Tales ont �t�'formel^pf�cnt r�uhies au TOvanme-de ^a-^receret-Sa Majest� esp�r� ipie cette miiott aboutira au bien �tre'et � la prosp�rit� de tous les sujets de S. M. le ro; des Hell�nes, L�t re�fttious de Sa Majest� arec1 remper�yr dc"la Chine" se;nm�ntien-neut sut un:.yh~fi ;un;--yl, et le com-inerc&4e* tess-njets avec Je C^'eeto Euipipe v-j toujours croissant. .
Sa Majent�-. de couvert avec- l*eni-jjereuriles FrHii�atj Tetnt>ercurd*Au trfC'Le. erni-de Prtt^ ut Peniptrenr"dor Kti'S�e.H fa.\t tnusen>hrt= pttnr � rmumbte It^'diif�ri-nd- �[yi s �tni�nt �lev�s entre �Wp...d�r de la M Valacliieet-*m suzerain.lesult^in lI�L�Cst� ii l:i_saf�a�ietiunr'de vous eflortti ont ttc
1
�nicr la mis�re qnl r�gneras Cet li>^ cabUH inHnHtnellets * p6Mnttfa�ea* J
m�me, ieiui_.fi d'arrtffcr ce- odn^^ ^- j: i' ach�vement de besuco�if ds bw�iK i mdiap^nsablea. nu bteu-�tre de c� po~ " � pulations.
L acte qur doit f�cibter Ueoaitruc. tinn des vliemuiB de fex diminuer* le� . d6|K.'iibcs qu'entra�ne Vextexts�un do� : portantes Tmes de oomtnaaica- v
tlOD. ..........�."
i Ma^eytea rcu�entir 'a pla� vive eatistactioa de fuir le Ken �tre g�n�r�t et le contentement qui ee manifestent dans tous &es Etate, l'aagmen-tation progresiveet�e d�veloppement : _
nrces nat�onalea. Elle- a �t� heureuae de constater qa'apr�s avoir :' pourvu au service publie, voos avez pu"apporterune^diminution coosid�- """^f-rable dans les charg�e de l'imp�t
En retournant dans vo� eomtes, voustairez eaeor�deaderodrefort�m. pertanta a remplir surtout emrx qui , con���t�ronf �c�l�er tontes les class�e . de lit soci�t�. Sa Majest� pno arec fave�ur ie Tont-PniBsant d� b�nir vos -eftortf et ne les amener � ce qui l'objet de eaconstante &u!licitttde.c*�t^-dire la prosp�rit� et le bonheur de son - ,
iion.-iT qu n�? de �ucc�s,
.Majest� d�prOl la prolr.n daiip l'A
profond�ment X�7d: Elle c
li�g�nmtH ; elle 61 Le, r�concil�atto 1.tendante*.
charge
>, faim:
ch�-
ris-. � 11 e-iirte en* arri�re de Templetonj -il. �ne �tendue de terre qui embraie
s partie de Portland, tout Denholm� tow,-, - .. ..
\IZ AUeveaet Cawood, o� le sel- es. - J"nt 4 "indurtrie al^om ponrra �tre i ei ond-ileuxetcouven d'�rable, de cb�no 1 fournie on quantit�s de pins en pin-
. de bois blanc et de pin blanc r,d�i
. de rOuti
(pr�s lia lao Kipipsing), des lacs T�misk�- | pin ronge). J'ai travers� co pay� en pa ming, Albany, a�rjs� i Saint-Maurice, qne le
u�r� Ti�lat du dioc�se d;Otitaoni�f a pr�siu�u bienveillante et pieuse sollieitude-
Qooique le recensement de 1861 pone k 188 le nombre des ea�rage� de TOataonais des tifrq'ie ]e re�ois
vn B'�lance Bur le eeu�l �u Ah ! c'est vouB,mon8�eur l'abb�! D�jik !.....ah E mon Dieu ! Blanchette est avec vous I-Blancnette ! Blanchette � ,? '
A ce cri, tons se pr�cipitent bore do la maieon ; onentonro Tev�que ; les enfanta, s'empressent autour do i>l�nchettc ; ��b la caressent, lie l'em-
nlr�e* su*-meut ionn�ec, vtiite* par lea tni�ai�nnaSrea c^tholiqae^ peut-et � �Tala�e b envitoii 10,000 imtn.-
L'instruction Jes entants n'est pas ce qu'elle dfrraft�tre ; mai* pln�ienra raison� expl�qmmt cette regrettable lacune, que la nalnre de mon �n.i?l ne me permet pu de d�velopper ici. Je me *contenterai de dire seulement qu'il y * 35 �cole* �l�mentaire*, 2 acad�mies el 'i �coles mod�le* ourertea pour l'iaittoctioTi des entants caiholiqaes, qui font t'r�qnent�s par 'l,QjS �l�ves, et 33 �coles protestantes imlraiaaul 1,60'2 entania. ^ormall^^nota^dft"T9^nstrt^H�n^^^eqae1^--lees par 3,748 enfants,
L'�len.lue ��^t le-.ain- mi� eu �tat de cnltnre -ram. l'Outaona�a �'�levait � 70,701
nformation, ji l� railles quarr�s de for�le inhabit�es parcfiiu'il n'y a pan da chemin pour y arriver. Il ��rable singulier qn'une portion aussi importante du paya soit depuis si longtemps n�glig�e! surtout aujourd'hui qu'Ouawa est dereane Capitale et que la diitancfl'qui s�-_ pare cette Tille du centre ,da ces riions ne soit qnrd� 20 � 30milleB ; �l d�fient encore plus important d'y ouvi�r de^ chemini."
Je puis ne jreo� de dire ici que oea utile* caggestiocs de M. Hamilion, et les recorn-manJatwffl de A. J. Rua��ll, ter., ontt attir� l'altojlion du gourernoment sur le ?ujet, et que le reRUa�� mentionn� en dernier lieu devra �tre trarera� par an chenvn de coloui-ntioa^pi� vient d'�tre trac�e et dont l'onver-li,rv eti commenc�e aux deux bout*, ainram que je lai constat� d�j�, sous t& rubrique de Pon^c.
�ni/ NI5r.\6 Dl�APKAl'.
Enr�lements AmeiKafng.
l-a GiLztltd tA- OAognz d�nonce � avec �nd�jri�atiou les man�eu vrefi de certain� a�r^nts du Nord pour fournir --de^ recrues � farni�e de Grant. Toici comincnt proc�deraient le� racoleurs
M. Lincob. Ih attirent �Talde de V-majr�iitiqnc� prorncs=es de.candide*-ouvri�re, belges ou allemanda, leur 7 1 f.^t cigtior eii^�t^cment^i angl-ai� ipiriet^uel ils s'obligent � faire en i Amenque tout e/tp�ee de travail y de 1 l'autre o��� ent h; re�u fl'urle somme i que ''ouvrier ri'a pas touch�e ot pro-j bablement tie touchera jairtaie. La inalheurtuEc dupeatusi li�e est m��e" � Itord des navires f�d�raux qui sont en rade d'Anvers, d�pot�e dans la , caU�r et, � partir de ec moment hoi*�-^ d?�tat de cOmniuniquer arec la terre. '-"
Ccet Lin i�eii^e �chapp� d'un de ces navires qui u raconty us fniuodieux.
Quoique ees �ata,ils ne nous surprennent pas, nous en laissons la res*~ punsabilit� � la Gaz�tte tic CWoym*. �. laquelle noua les empruntons. Cependant noufrh*sarjfl dane.le Po*t de Xetr- . York des ta�ta,qui tendent � les con-iiriner. Le vaillant �tat du Mossn-nfianrt-qu^ k Rati�re- ainietts^niatant gagn�e !ft^emV r^n iu� tient pas � fournir son eont�ngeat
avec dtie cunscrit� pris dans Sun aein, et recrute h l'�trangerperfas et ne-
tralit^ eiitrc lei rait lieurc-nte entre le* parties
� Sa Majest� n
transmettre Se; chaleurens remerci-ment^ _pour les subsides qnc roue avez lib�ralement �teord�s pour le service de l'ann�e pr�sente, et l:i d�fense permanente des arsenaux et eliant�err.. " " ' 4
Sa Majest� a vu avec �atirfactMii qi'rc la d�tFLisse, que la guerre civile de lrAm�rique du Nord avait cr��e dans nos districts manufacturier^, s'att�nue dans une irrande proportion.
exiles et lo � � son eou.
Ufmf.
noires, ses 1 que nous a
�" C'est bien, inoti uu�, mais prenez courage, esp�rez. Peut-�tre n'est elle qu'�gar�e, peut �tre pourra-t-on vous en procurer nne autre.
�Merci, monsieur l'abb�. Ma m�re, mes fr�res et moi, jamais nons ne pourrons �u avoir uue autre comme elle, ni l'aimer autant. Une antre ce ne serait plna notre Blanchette.
hum rOutaonaii re-.=n'l*5l, :ior-i U ��1 aew�VwlH �'!*
, . 1 .."49 de gram?et 218^319 roinou de rl�al�t*
Quelques-uns d entre eu.v, qui. i'uut , louneaiu de lam. A�jC�.J �.../. de
vu � Cambrai, reconnaissent leur ar j compte 123,677 acresde terre eo �tat >Ie col-clt�v�qne dans ce pr�tre iticonnu qui dont 80,977 acres ont �t� ensemenc�s
est au milieu d'en* ; et c'est alors un ,*,Wl,,,rt **'782 miQ0H dtf BnZ�
j u m. - � , . ,70o562 minois de pataiese� navets en 1S�0, concert de b�ned,�tions qui arrachent ; farratat Q0 l0t4l tfc , ^ 7�4 mil(ota m ^ des larmes � F�n�lon. i 57.^ topnrmrjT du f0-,n. i# D^ ��ui figure pour
CelD�-ci voutlenr parler, mais l'�- 135,306 minoti en plu�, motion qui les remplit tous l'a gagn� D'apr�s le mansemment de 1861, lava-lui-m�me' et c'est eu les b�nissant et | kurde la propri�t� fonci�re des comt�s de en priant Diou pour eux t.ous auq. j P^�ac et Ottawa .M� � �,180^4 ; le.
, 3 j*i t j - i _ � nnruraenU aratoires sont Mtim�* i *189,-
�pond d'abord a leursTemerciements. jogg. ^ jB b�tail, $1,013,779 formant tut tb-LTieurC marche toujours j s arra- ;oor de rtchtm permanentes de �5.3S3,-
tloinre dn parlement anglais
DISCOCKS I>K LA UF.IXK.
J/j;W# et iVtweww,
_NoiiB_avons recu_.l:'oriirc_de_.v_o_.!^| r�fev^r de ^o^Tr'n * iffT.i'p
grandes, par les pavs qui jusqu � pr�sent ne l'ont prciduite que dans une mesure restreinte.
La r�volte de quelques tribus dans la Xouvelle-Z�lande n'est pas encore apais�e, mats c'est un-aujet de satis-factiou . pour Sa Majest� do siivoir qu'une^po�t�on consid�rable de la population de ces �le* n'y a pas pris part- -
Sa Majest� a vu avec un vit plaisir le d�velopitfiment ^rapide do notre prosp�rit� dans les Indes-Orientales ainsi que la satisfaction g�n�rale qni en est r�sult�e parmi les populattuns de ces immenses cotitr�ee. Sa Majest� a donne ment � tontes lea Ht� pabl�que que vous qui pont le r�sultat df; tu elle.
uCajinioiD;
.......... �e�ir *)&�<.�tW^#ki\fci�fo'-j. MaiuSf;
^^-i^v^,Tl^^r�rP*^W.^fc
les remerciements de Sa Majest� pv�u le z�!eet IWidiiit� hvcc lesquels Vluib vous �tes acqu�tes de v<� de-oin� pendant lu session du parlement qui vient d'�tre dose.
Sa Majest� nous ordonne de vous informer qu'elle regrette am�rement d'avoir vu rinsnce�fl des efforts qu'elle a tent�s, de concert avec l'empereur des Fran�ais, l'empereur de Russie, et le roi de Su�de, pour amener une
ment do lenr �dneati
L'acte qui sanctionne les rentes sur l'Etat oncor ragera les habitudes de prudence, d'�conomie ot do pr�voyance parmi tes dans�s laborieuses, et leur penneltm de recueillira�rement le fruit de. leur travail.
L'acte qui autorise les uyaDces de fonde pour les travaux d'utilit� publique dans quelquee-ons des centre� 111 an u tactil riers, contribuera, � att�-
La qoest�on des enr�lements am�ricains attire depuis longtemps l'attention en Angleterre. Deux jours avant'a cl�ture dn parlement, lord Howard a interpell� le gouvernement -snr l'�migration aux Etats-Unis ; il a dit qu'un grand nombre d'onvriera nont partis pour l'Amunatie, parce quVni leur avait jirotnts de twrts gaf(o� dans le- Icnniw du Canada; mais, an Heu de les conduire � la destination annonc�e, on ics a d�barqu�s et aban- -donn�s 11 >cw-\ork, ou sa tronrant sans, moyen d'existence, ils sont tr��-dan� l'ami�e f�d�rale pour�ch�-' . pir :i la latin. M. Lavnrd. au nom
contest� . impnia-_r-jpnR l�giinx'^ grntion et il a de^;1 ns toute cette af-T -
t am�risoin n'a* ' 11 hlitrae. La cham-iUppT� ^nl�~lno�t�yir ^Invr^it"^' cbhl- * *
dosavis utahlissaut qo il cs^dangereax jHnir la *.- nas�ie cla-w," d'ftlrtr olier-
cher une nonvelle patrie en Am�r�. que.
( Courrier d<u Ktats-Uiw*,)