Ottawa (E C.) 26 Ao�t 1364
J. �, ttorleu, fiedacleur
NI
iv. xiq
VENBEEDI, 26 AOUT.
La Conf�d�ration.
Dans un r�cent voyage que avons fait � Montr�al, nous avons vu avec plaisir que la grande question de la Conf�d�ration (Huit discut�e depuis quoique temps a l'Institut ;Canadien-Frnn�ai!i (le cette ville. Les discussions se prolongent tort avant dans la nuit et sont dos plue int�ressantes, pour tous ceux qui assistent � ces d�bats. Noua �tions pr�sent jeudi et samedi dernier � la discussion boulev�c par le grand projet de !a coni�d�ration en question.
Les orateurs ont tr�s bien parl�. Il ne s'agissait point de traiter la question au point de vue de l'int�r�t des partis, mais en celui bien plus patriotique des int�r�ts du pays Nous croyons qu'un pareil mouvement ne peut avoir que de bons r�sultats et aura l'avantage et l'effet de faire conna�tre la qaes-tion sur toutes ses faces. �n l'�tudiant ainsi sous son v�ritable jour et en faisant conna�tre au peuple par le moyen de la presse Les plans le� plus pratiquables d'une eonf�' d�ration, celui qui conviendrait le mieux ou peuple de cette Province et qui garantirait son existence nationale et religieuse, serait peut-�tre adopt�e lorsqu'aura lieu la convention f�d�rale. Comte dit si bien M. Rameau, cet si sinc�re de notre pays et de nos iustitiltions " Le nouveau projet de conf�d�ration peut �tre d'un grand avantage aux Franco-Canadiens, mais il peut offrir aussi des p�rils consid�rables ; tont d� pend de la mani�re dont il sera r�alis�. '��Pour cela, il ne s'agit pas de se croiser les bras, et de laisser taire, il faut reconna�tre avant tout si comme le dit M, Rameau, M. Brown n'tst pas une recrue qui doit �veiller quelques appr�hensions l�gitimes dans les esprits. D'un autre c�t�, nons ne croyons pas, pour nous, que MM. Cartier, Tach�,- Chapais et Lan-geviu, sacrifieraient les int�r�ts du payspour conserver le pouvoir et lui donner cette " stabilit� " dont parle M. Rameau.
JSwjb croyons ou contraire qu'ils verront � sauvegarder les 'droits des Canadiens-Fran�ais, et qu'avant d'�tre tra�tres � leur pays, ils r�signeraient tous
� comme ministres de Sa Majest�. M. J. C. Robillard ayant �t� appel� au fauteuil comme pr�sident dvPoomltl constitutionnel
' adressa l'assembl�e avec beaucoup d'ii-propos.
" Il dit qu'il acceptait la pr�sidence, mais � la condition bien �en-tsndn* et bien compr�e qne \et discutants ne toncheraiont qu'� la qnea tion sans parler des partie potitiqnes du pays. "
JM. G. E. Clerk, r�dacteur du True W�tness, dans un discours tr�s bien tourn�,, aterda la qties^ tion au point de vue de l'int�r�t qu'il porte aux institutions de ce pays, disant qu'elles seraient en danger e^conjact de nationalit�s,
,�di��rent�s.o^k)nJ^�^�ni^rj�:
1 la. ta^u�jj.ja rejjgipnj^ conf�d�ration �tait le pl'is sur
" 2o. Que le principe de la doubl� majorit� soit nppliqn(j � �m mesure�, aiin qn'elles ne passent qne du con-s�nlemen�^ie la �r:a;<>rit� t�� tha'i'j�
boetion_dela prprince.\"___-i _
M. Lanct�t r�*dactear <ie -la Presse se pronon�a aussi contre la conf�d�ration, et seconda la motion. Comme il-nous a �t� impossible le pouvoir prendre do notes sur ce discours que nous�eputiops �'distance de 1'orateflr, �loign�'des lumi�res; nous rapporte rons donc un peu de m�moire.
5T. Lanct�t, fit voir avec cette �loquence qni le distingue que-tout pt-tn'oto devait dans le moment sacrifie-.-m�me, des principes et ne point suivre celui si dangereux " P�risse la Par
trio plut�t qu'un principe " U�ration ^ d"-alltre8 0rateur3 pour lui iU*avait en dinerentes circonstances co��mo bien d'autres suivi, niais aujourd'hui il en reconna�t 'a fo'ie, qu'il fallait au traire tout sacrifier pour la patrie : et
Iqne pius purifi�e, ^ii�-pUni belle, que; nous y d�montre' d'une mani�re- s1 |ou bilan do ses d�penses.: Lemi-plus adm rable. la longue ne", peut | claire, fit �videntc.'les projeta n�fastes j m�rutage dts'iuuii-i,�;:^ devrait|lfe [se perdre _a-t-i! ajoute, nous y'.teno.ii4jiexangtotvrt ' tuel�^Wn�
couina* dos ay�enx ; ia -angne des j moyens par iesquoi� elle, tend' � ' y affatcs sera certainement la langne parvenir (applaudissements.) Voyez de* affaires tera certainement 'a | leparlement Irlandais, qui .d'abord langue angl�ise,soyons penr ou cpntte relnsu de se pr�ter au projet d'Union de l*Angleterrc,pui8 qui peu de*tetnps apr�s eede l'Irlande vaincue par l� corruption la plus enren�� (applaudissements.) ^r, i"h essieu h-, ce qni est ainsi ailleurs, petit arriver en Canada i il peut-se trouver d< tr�s parmi non-,,et umis av'ur t�nt pins d�raisons de �muiu troin'uns parmi les ti-qift�Canadieiis
angl�ise,soyons penr ou cpntt la coni�d�ration, umia la notre elle n peut dispara�tre", c'est notre planche de fcalut, et non� nous y cramponnons tomme le noy�.
[Noos donnerons dam un le (Inconnu!� M. Monpet�t.j
Samedi soir avait lieu une autre s�ance: -M. David bu lev� pour r�pondre uu discours fait par M. Chupleau ainsi qu'aux discourt prononces en/aveur de lu confV-
Olia-
(sur dix qu
nt .du
qui ont vot� pour nton des Canadas
t\\9 impos�e- l'-u-rulc d
ministre. _ '�
il. David falf dnsu'itc
voir qu'au
qu'il fallait �tre "l'homme de paye avant que d'�tro celui de parti.1* Cette th�se. soutenue, 3L Lanet�t aborda, la question. Il fit �onbaitreje nombre d'ennemis qu'avait 'o Bas-Canada, et ajouta qu'il b'�tait efforc� de in�tiver l'opposition franche et honif�to qu'il faisait au plan de conf�d�ration dotoutes les. r provinces britannique* et de f�d�ra-\ tion canadienne.
La Providence a plac�e a nos cot�e une dasse d'ennemis sang doute pour nous faire payer dans toute leur va'eur les avantages immenses et les jouissances incaiea'ables de la nationalit� fran�aise et de.Ja religion caihoiique qui sont encore, T)ieu merci ! l'apa-itage des descendants de ces colons Ions hardis, noble de c�ur et d sang, qui ont plant� dans cette partie^ do l'Am�rique la tige pleine de s�ve et de vigueur d'une nouvelle ioci�t� fran�aise.
Nons ne craindrions pas les coups de ces ennemis d�clar�s, si noua n'avions pas tonte raison de croire qu'ils boiit second�s dans leur �uvre d'exclusion et dans leurs projets de tyrannie et d'an�antissement par engeance sortie du cerveau f�cond de lord Durham.
Cette engeance r�pond a la d�finition satirique qu'en a donn� lord Durham dans son fameux rapport, o� i! a iudiqn� au bureau colonial de l'Angleterre, la marche � snivre pour noyer la race fran�aise.
M. Lanet�t parla- Iongnement, et s'appnya surtout sur le rapport de lord Durham qui avait pr�dit la con-.r f�d�ration qui aarait pour effet dV n�antir la nationalit� fran�aise en Canada,
d�faut de l'apparition de M. Chapl�au d�mand� � haut cris par l'assembt�e M. Monpetit fut appel* Il dit qu'il �tait loin do s'attendre � prendre ta parole ei� cette c>rcotietance qu'il n� le faisait qu'en l'ab�enee d� mi qui aurait r�pondu si des affaires ne 4'eossont forc� de se retirer.
M, Monp�tit que noua �coutions pour la .premi�re fois, nousfit l'�m^ preasiori d'�tre on orateur. Sa voix est sonore et forte. On l'�coute avec pluiair. Il accepte les conseils sods se f�cher; il les suit quelque fois et eonvient qu'ils lui ont r�ussi : ba m�moire est excellente, il n'oabl�e rien il n'onblie pas len.al,et chaque fl�che qui l'a bless� laisse 6a marque.
M. Mqiipetit s*appnie sur le prin-pe que tout ce qui �mane de l'autorit�, de l'opinion d'hommes nents qui sont� la t�te des affaire� du Pays comme de la presse, doit �tre ponr uous la pi enti�re source de cette antorit�. Il voit dans la personno de �'hon. M. Cauchpn dont il fait l'�loge tine pu�f^ancc, nn cm; de -�, nationalit� de .a-religion et detoutes-le�-ips" titutions du pays. Il �l�ve son talent do pu�ieioto^ni est � la fois brillant v�^yareux. Cet h>jmmt d*�t*\r, doivent avant tout,"r les explicatioci *^tie fti�*^ievom'flrt*nh*drff'*i*! la
je regrette, dit-il que M
u no soit-pas pr�sent ce soir, cari point de vue mat�riel�;in.�uie, la eon-'�tais propos� de dibs�quernin � f�d�ratiou est a craindre par led C�-arguments et de faire votr nadi�ns-��tD�aib et pour eux. plein dt
; qu'ils contenaient qnoiqae prononces avec l>eaiic'onti d'�loquence', beaucoup plus d'apparence que de fonds. Mais" coume M. Chapleauuesetroi l�t, je remettrai la partie � une autre foie, et . m� contenterai de r�futer poor lo_ mouient quol.ques-unrtdes avanc�s qui ont �t�. faits par M. Chapl�au en faveur de la conf�d�ration.
"SL Chapleau a parl� d'histoire ; il a pr�tendu^ que ses enseignemeutE �taient demeur�s inutiles pour nous, et quHls ntava.eriLservi quT� br�ler les yeux. Kh ! bien, messieurs, nous parlerons d'histoire, et j'esp�re qu'il nie sera facile de faire voir que M. Chapleau et ses atnis en ait tir� de fwis��p cons�quence^ et~que si elle* pu nons br�ler les yeux elle li moins br�l� la cervelle (applaudissements.) Eu effet que mous dit l'histoire J Voyonsd'ahord chex le peuple foma�n, chez les ponples d'Italie quand fitrent-�ls jamais pins faibles que lors des divisions des Marrins et des Sylla ? Oh ! c'est qu'alors l'esprit de parti avait fait place � l'esprit n a tional, c'est qu'alors on suivait des hommes, qu'on s'attachait � lunrs drapeaux, en fanatiques et en aveo-iau Heu de s'attacher nmq^nement drapeau national, n l'�tendard sacr� du paya. Voil� nue le�on que donne l'histoire et que l'on ne saurait trop m�m"ter^aj>o]aujiateinents.) " ' M. ChapJeau a dit que nous de-ras �tre fiersj-dana le cas -de la conf�d�ration de faire partie d'un 1 vaste pire Britannique que l'Angleterre d�sire former dans l'Am�rique du Nord. .-. -. '
" Cela, "* s'est-it �cri�, " vaudrait bien mieux, que d'�tro ici furm�eu " une esp�ce de municipalit� u partj. en un esp�ce de r�publique de St Marin, petite et insignifiante. "� Eh ! ' bien encore ici, Messieurs, je diff�re d'opinion avec M. Chapleau�. je ne cro�s qu'il serait glorieux pour de faire part di
daoitei
Pni�j.il termina en disant sieurs,�nons croyions siuc� remeot T� patrie en danger, et ce but de to�b nos effurts est de d�tourner ce dange' de 6ur nos t�tes�c'est l� co que nom vous'invitons- � faire. Po�vez-vom siter Pournbu�, mcs=ieurs, quel qtics soient lep �v�nements futurs nous- auio'n?' la codsc rempli nn devoir�et si jamn�ts la coni�d�ration perd notre pays�nous roua la satisfact�ott de dire : tout est
perdu sauf l'honneur (appl;_________
mentsj Quant �-vOT�s, messienrs, qui voulez la conf�d�ration, pareequt vous vous en faire une id�al chim�^ rique, qu'nurez-votib � dire pojtr voifi consoler, si votre con f�d�r�t t�t� au lien de nous sauver, ea�senotre perte; la perte et l-an�antissement de. notre nationalit�, de notre religion, de notre langue, de uos-lois et de nos �ncenrafc Qu'attrez-vons � dire � sinon : tont est perdu, m�me l'honneur (appla semeuts.) Alors, Messieurs, pli sympathies pour vous, et tout ci l'on jxiurra vous sonliaiter pou compense de votre apatltie, qu'une main anglaise mette votre �pi-taphe tur votre .tombeau ^�ppla'ndis d�saemeutS�) " - *
anglais que l'on vent er�erpour nous perdre et oit nous ne compterions absolument ponr rien ; (applaudissements) de ce grand empire dont te congr�s serait tont puissant contre nous, mais o� nous �crions dans une impuissance absolue pour le bien (applaudissements.)
w On pr�tend qu'il faut avoir confiance dans l'autorit�, qn'il faut attendre la d�cision de nos hommes d'�tat, or, messieurs, je respecte l'autorit� autant qne qui que ce soit, j'ai confiance dans les hommes dn pouvoir autant qu'il peut �tre prudent de ravo�rr mais pas plus, car, messieurs, les hommes sont toujours des hommes et l'histoire de tous les pay
Le Smneretage des Maisons.
Nous croyons t��voir revenir -sur un srjjet qui a d�j� pr�c�demment occup� nos loisirs et sur lequel nos repr�sentations ont pn-s-. se comme une apliwiie sStja �cho, comme une fum�e quu dis-sipe la s�r�nit� d'un beau jour et la lait dispara�tre dans l'atmosph�re. De m�me ceux � qui s'adressaient notre pri�re il y a pr�s de deux ans s�r le sujet que nous allons traiter de nouveau, y >ont grand empire] rest�s sourds, sans m�me consi-j
d�rer la justice de ce que nous eu disions, ynns nous donner cr�dit pour notre suggestion qui de-yait �tre ausssi raisonnable alors1 qu'elle l'est aujourd'hui. . Le rapide d�veloppement mat�riel, r�ccroissement excessif et .constant de la population de notre jeune capitale, de concert avec la confusion dans laquelle sont journellement jet�s, et les fondationSj et le couronnement de nouveaux �difices, de nouvelles habitations, en fon^ttO-/v�ritable labyrinthe, qui parfois peut embarrasser le citoyen pour trouver m�me sa
tion que requiert ce sujet �yipor-Laut avant le transfert des bu-reaujftd� gouvernement, ahn di prouver aux administrateurs de lu province, que luctipitale n'e=j pas une bi>iirgnitf sauvage o� Tin ul de ses habitants leur servirait de guide pour redon-uu'tre leur." |�/;mitus � sans vouer ii <)<.�-.dqujnautcs perqutsiti �ns les "Otru�gf�rs.. qui visiteront notre vnle, datif leure rapports avec .ses habitants. On nous pr�textera peul'ctre, que le terrain pr�sente encore tro|r du lacunes pour y op�rer cette reforme et que les op�rations futures des particuliers d�truiront l'harmonie que npua attendons de l'ex�cution de ce travail Cette mesure indispensable resterait � jamais une lettre morte s'il fallait attendre que toas les lots jassent b�tis et ]es lacunes combl�es : nous nous rap-pelons que lorsque la corporation de Montr�al fit num�roter les maisons, il se montrait beaucoup plus de vide dans les lots a b�tir qu'if n'y en & ici et cependant) elle ne s'en est pas effray�e. On laissa en blancs-les-lots vacants, ou m�me on y inscrivit les num�ros sur les-cl�tures. lorsqu'ils ''en rencontraient et la sagesse vec laquelle Jes travaux furent cond�it^.ftrentquecette j^remi�re �preuve suffit pour plusieurs ann�es et ne n�cessita par la suite qu'un seulrelev�completpour en �tablir la pernianence.'malgr�li fr�quents iucend�es, les grandes calamit�s que cette- ville � eue souffrir.
�l seraitdonc'superflu de recourir � aucun argument^aptieux, t� des subterfuges et � de vaines subtilit�s ponr sugg�rer cette r�forme/dont l'urgence se fait depuis longtemps sentir et m�dite assez en faveur de notre pri�re pour engager la corporation � s'en occuper sans d�lai et profiter de la belle saison. Biea des d�fectuosit�s _ existent; de . nombreux -et importants besoins se font partout sentir sans que nous puissions y rem�dier promptement et effi-cacementj avant que notre ville soit envahie par nos l�gislateurs et nombre d'�trangers distingu�s qui les d�couvriront �nimauqua^ blement et quelques-uns assur�ment avec un c?il hostile ; il nous semble que nous devriuns au moins montrer y.ue la eap�fcde ne ^d�daigne pas d'imiter dans ces minutiez (le num�rotage des maisons) ses .sueurs a�n�es du Canada.
del� petite colonie. D�s l'ann�e>i v��nie un poste �tait �Ubli aux Ti j�rvtcreg^-ct-fe Fn^re Duplessi^ K�^ �ol��t,'y prenait soin deTjustrii�tion de^ihrttr^f�r^nhie^is^dt�^miV-tr^ ��t�_. l^ati dernier le Fr�ro Mario qui^^^^^ a laisse pour l'Europe a fait construire T"r
prend qu'ils sont partout, bujets � 1*| propre r�sidence, dans des qnar-faiblesse, � des d�faillances, � la tra--
pour mmi dire minumleuscnieirt ultu '.�'�yw� tr�s bonnomaiiou ijut alc^m�me but, que l'institution cr��e par le Fr. I )u '. ^. plessis. C'est l'ann�e, avant sa-mort^�ll� "que Champlnin �leva le FortdesTi 7._ ... Itivi�reB.qu� eon��sti�teii.tine encein^^^^1 te de pieux de v�dres enfunc�d-daiiav--' le sable dont nous voyons encore au-s71 Y^T'/z jonrd'hui quelques vestiges." I.es.I�--suitefi y desserviront l'�glise jnsq^eit;.'^ f. 1671, �poque o� les it�coUets vinrent s'y �tablir, et cet avantrpo8te.de Capital sur le Grand FJenve fut toujours d'bne. grande importance pour la d�fence de la Colonie. Xous avons __ admir� en conip��nie de notre ami -Rowen de -VEr� Jftuvelle l'int�rieur -:^ d�co vieux temple dont la d�coration: r achitecturale surpass� en beaut�s tout � Ce que nous avons. vu_.dnns Uo� au- : ~ ciennes et vieilles �glises du Canada.-. ce fut en 1g97 queiTgr. do8t. Va-;r fonda l'H�pital des Trbis-ltivi�^^77 res, et qne les Dames ltranimes de ' " Qu�bec lui fonrnirentquatre do leurs -Professes et une sieur converge. Kn; 1702, ilgr. de St. Varier �tant en- . France, obtint de Louis XIV des ltt-> tr�s patentes pour r�tablissement de cet h�pital, etily est dit qu�;-non ; . seulement r�v�quo-eonetru�sit la nnt�-: r!{""-^p'
u de ses derniers, mais encore qu'il la dota de mille livres de rente. Le^ - "-_Boi v rend aussiliouimageao z�ledca Dames XTushlines � '' qui y soignent les malades avec nuechar�t�parf)iite.''._" : -Charlevo�xdans le Journal historique � : " � de son voyage en 1721. parle du� 'v _ -tr�s-bel Il�pitaljo�ut�un ukuiasti-re d'L'rsnlmes que y sont an nombre de �
quarante, et font l'office d'hospitali�- _:_ res"'. Cet utile �tabl�ewiaent a �t� �
deux fois la proie des flammes; 'r''
i
La cathodrale est un magnifique �difice, tr�s vaste, qui ressemble �* celle d'Ottawa � son int�rieur par 16 , style de bou architecture, plus large, et non moins brillant. On dirait que le g�nie du P�re Dandurand a pass� ici comme l'�clair�.
Accompagn� de notre bon ami et excellent mentor, AL le Dr. Giroux, nous voyons et examinons do pr�s, le Palais de ju3tice,Ia_Prison,lds �glises:; Ep�seopalienne et 'Wesbeyenne, et. plusieurs autres mounuients d'impur tance, nous parcourods^es ruetr priir^r cipales et les plus commerciale^ de la . ville, et tout nous prouve qne le correspondant un excuraioniste'" de l� Gazette d*s Sarcl n*a pas dit la vent�, lorsqu'il a �crit que tout�" menace " ruine aux Trois-Bivt�res.^An contraire, nous avons remarqu� que cette . ville poss�de dans son sein un grand . nombre dliomnies industrieux, ottit-
lortfspondance Editoriale.
p�s quils eent dans les diff�rentes
hesducomn:erce,etquifoutdcs " affaires sur une �chelle tr�s �lev�e.
La partie commerciale des frois Rivi�res a �t� plusieurs fois la proie des flammes, et apr�s chaquo incendie on a pu voir les propri�taire* a. l'�uvre, r�tablissant les henx devor�a par les diff�rentes confiagrutions, et r��difiant avec plus degrandeur qu'an v paravant.-
Jusqu'ici j'ai bien joui de mon vo-yage. Celui qui a'n rh�stoiro pht- . losoph�qno des deux Indes de l'ablf� rfljrnalr p�nt tonjoars taicr� ��co m- � t�r�t le cours du St. Laurunt, de
sid�ra tion du comit�.
** lo. Que des �lections g�n�r de^roitut avoir lieu Avant que projets ne soient soumis aa pn ment ;
**>tt forte, il lui faut des pers�cutions, r'wt ce qui lui est arriv� ^vant aujourd'hui, elles les a subies et feUe les souffrira encore comme autreib'S 'es sants martyrs des Catacombes de d� Rome, e�e n'en sort de la lutte
donne des chefs tandit
iTT�r��e.'' irfrouvequT� ne faut passe] jeeitme ethonore. ce n est pas par ... laipse influencer parles pr�ia-^� et int�r�t personnel. Qnant on aban-moyeude noyer la race fran�aise . T i , � preiUg�iclt
r , J , . y*"�^ | traiter lestement 'es opinions re�ues,
qui sert montr�e jusqu'� ce jour M. M-npet�t ajoute que te� institu. s� vivsce.si �nergique et si atta-i lions du pays ne peuvent �tre e. dan ch�e � ses droits et � ses institn-l ger, 6i nous sommes unis aux ? itres tions ; ils propose que de des r�- Provinces de l'Am�rique britann ne solutions soient soumises � la con- ^ nori PoQr <\� religion, dit-ii,
1 tiers ou l'uniformit� architeetu . , tison (appir,u(:�=�euiont�.\Soivre donc f ni- >� . i � rir��re
, lv ... , .. ' raie semble dominer i esprit de weiL
^os4iommes-politiques-de-n-tttiporcet-----tt�---���^T^lles-du-grand-ilenve-�eTiivi�e
qnel parti aveugl�ment, trop compter j ceux qui D�tl�sent. v tn.is branches^u moien de deux
sur leur patriotisme, ce n'est plus de | Dans toutes les villes qu'il nous j M trouvent � son emlmiuchure. et la prudence c'est de bi faiblesse oa dej a �t� donn� de visiter, qui pro-.j qui lui donnent l'apparence de rii la l�chet� (applaudissements.) F.t, g�ment une population aussi nom- r*>s diff�rentes.gui- se d�char^htd: .y^a^^noi^w^eu^. ^^^^^^^ tf�^Wa, aoatt^ ^^Uu ;v,*t ^ qut a tkJt dort
Afin de tenir � ma promesse, je vouii �cris de cette ville.
Trois J�ivitreSy est situ�e � peu pr�s � moiti� chemin entre Qu�bec et Montr�al. l��iie comme on sait le bord d
fembouch___.....^�.
Jlanri�, .-otte ville m apr� Qn�be<: d�feDse. et d'a�^ne ^ '� &>"*<* la plu, ancienne de ia colonie. Cette de � il t a nn s.�cle. U-*
T>7>*Vi?<fitr**,prine�pale place entre Montr�al et Qu�bec et � nioi^�^he
u fleuve St. Laurent, pris de !la�Ade8 "r~T* 1ni Tjennent *\> liurt- Je lu ritiere de St. Per"re� car 00 fntantant de pciintu do
....... . , �jr�.-a*.-*<�ae �-:�j- d:0*ana. .-.sa _.
ont le
pouvoir en mains, l'on sait que ce n'esf pa# le moyen de s'attirer leur faveur, son* ce point l� nous devons donc �tre exempt de tout bl�me et de tout soup�on (applaudissements.)
w Que les hommes soient sujets � des faiblesses, a des d�faillance et � la trahison, c'est ce qui r�&Hlte �videmment de la conclusion de l'histoire du Canada de notre grand historien Canadien, M. GarneaO, qui
-yTrvor� �-rein�fqX)^"rf-fte i es corporations, y avaient fait quelque chose pour pr�ciser la r�sidence de chacun, et faciliter les rechercher inaividuelles. Notre corporation qui. elle aussi, para�t certainement vouloir s'occuper avec z�le du progr s et de ^am�liora-tion de aotre ville, semble ou-
l*j sl Maurice n'est pas navigable pour des vaisseaux d'une certaine grandeur, ma�s il est devenu,maintenant une rir��rede la premi�re importance sons les rapports commerciaux, "trois'-Rivi�res contient, nne population de pr�s de 7,000 �mes, et elle occupe le premier rang sous le blier qoe ses tmvanx pourraient ^l�rt do r,u>ci�nnet� Samuel de * .� . � : - Champlain avait eleve les premi�res
s�tendreuun objet non moins de Qt)�be�en i^jen 1^5,
utile que ceux dont elle poursuit qaatre perea R�coHeta y arriv�rent l'ez�cution^an3 �jd�ter beaucoup 'pour pourvoir aux besoinB spirituels
min entre ees'deux villes importante�, joue surtout nn grand r�le dans ces sanglantes et stupides batailles, pu nne nation acharn�e * outre \n prospe-
au profit qu'elle pourrait retirer de sa conqu�te. �
J'ai visit� les moulins � scie de M-Ward, aliment�s par les eanx du St-Maurice. Ces moulins emploient un grand nombre d'ouvriers et donnent ainsi la subsistance � beaucoup de familles.
Nos compatriotes d*s Trois-Ki^ ri�res marchent certainement avec le si�cle, nonobstant ce qu'en, dira le correspondant 14 Eicnfsioniste "� J'ai eu le plaisir d'examiner les baguettes �lectriqnes (paratonnerre )de