le OOCRHIEB D'OUTAOITAIS,
mit de mexico.
Sioneenir de la derni�re Ii�colation.
(Suite et Fin.) Mois de.� il �tait trop -tard.--Les �]-
� aat-*, excit�s par. Ici mep�uri/ju�.^vait fert t-' 1 argent parmi eux, m�eon nattaient la toix de leurp�n�ral et �touflUhnt en* paroles en criant a tue^l�te :
�La hache ! la hache !
La hache est au Mexique k. symbole de ta f�d�ration.
Seule, laeuadrilla du colunel de ,Bel� .val demeurait, fid�le; eur.l'ordre de chef, elle "fr�tait serr�e, autour du pr�sident.
Le pronunciameiito �tait fait, une �t*�t imminente.
Le g�n�ral Miramou voulait te ; tuer par se� soldats r�volt�*.
�Lfichc�! l�ches! criait-il avec Kspoir.
, �La b�che ! vive Juarea ! r�pondaient avec dea hurl�tneuts de"b�tes f�roces le* roldats et la populace ; � bas Miramcn
Lo moment cta�t critique, une minute d h�sitation pouvait tout perdre, les ifc^ voiles se pr�paraient i ohar^
�Vous �tes perdu b�dou pas de �la finie, g�n�ral! - ht avant que Miramc il lut envelopp� par la -ooa'i taller prit eamonturo par colonel s ulunoi, je sabre r�volt�s, suivi par �a troupe.
11 y eut au instant de d�^dre terrible mais les soldats n'oppos�rent qu'une fa�blt r�sistance, et bient�t ht cnadr�lht, Bot-colonel en t�t�, apparat sur les flancs �t ferm�e insurgea ; provisoirement du moins, le pr�sident �tait en s�ret�.
Doonn Carmen avait, suivi le jcaot
�Maintenait, dit Octave �n s'adrea saut an geu�tal d'uu ton qui n'admettait paa de leplique, mettez pied a terre, 'pfre-
� uv� ce uianteau ot ce ebupeav,. ~.\
�Alawo� irai-je? . �Dan� un endroit o� uni ne voa< d$2oo-yrira, g�n�ral,
�Aie cacher ! murmura-t-U douloureusement.
�Il lo faut 1 lnttcr davantage
meut lu ji
iiiit- froide- i autant qu'eue pctivait, elle nidn la "petite jil quelques [ paysanne � *e relever, la connoii
'L� g�n�rai Y ^attention, pois par un mouvement upyo-tan�, il lui tendit 1a main, r �De� homme� comme nons sont fait� pour se comprendre tout de suite, loi sojei paa j: "
dit.il eSectucusement ;
etk
les larmes j�r-ello-fe mit nu�et dans Iq panier lea t'i rest�i intact�.'- Mais, :iionat que plus des trois
Mou Dieu ! mon - Dieu !- qu'ad�ien-de moi, je vous reoda justice; donna dra-t-�l de moi ! s'�cria In1 petite paysan. Carmen a bien fait de voua, pr�f�rer � ' ne �d voyant le d�sastre qao si chute ~~~~ Je ne pr�tends pas troubler vntro j avait cait^-�. Voi!� au moins pour trois
�Silence
, puerai, t
' quand je reviendrai u la
m�re
hio. | me elle va ftro saisie 1 Car l'argcnt-que je Hcnce le [devais obtenir de ces �ufs �tait destin� a' j pr�-�dent Juarcz vous exile dans votre j acheter du pa�u pour trots jours, j hacienda del Polo Xegro ; j'ai ordre de | �Allons, mon enfant, allons ces� de y laire conduire iiflni�diateujcnt i de i te- lamenter. Voici d�j�, une parti*
g�n�ra] ; �t Ht � r�ponds corn-
*� folie; Belt non Excellence ? �Ou�, mon colonel, �Suives cet homm brnvc ut hd�le; je voni me de moi-mSoie. �Mais vous, mon ami ? �Moi ! ma pince es* icL �Cepondant^.. reprit-�t avec t lion
�Port�e I parte� ! pendant que prot�gerons votro retraite.
Le g�a�ral lui tend�t la main.
�LaisBe2e.mo� mourir i* vos i di�-il%
�Non, g�n�rol ; vous devez ci d� votre vio i la patrie.
Ln ce moment, les cr un; moment hostile, a'
eonduin
redoubl�rcnt et i�ra parmi 11*
�A vos rangs ! cria le colonel. Au nom du ciel I partez, g�n�ral pendant que nom nous ferons tuer pour prot�ger-votre retraite. __�
�Venez, dit Belffao ; peut-�tre ert~�t ~�*trop tard'.-- �-�-=-� -,. - -^l iMiramon jeta un regard triste antopp de lui. serra affectueusement �a mam 5%j _ eolowl. murmura le mot: Au' revoir ! - dune votx brfe�o, et se "d�cida cifin*^ anivro Ucltran. -
Ils so perdirent bient�t dans la fouit,; et pass�rent inaper�us au milieu des groupe�.
Beltran conduisait l'ex-pr�iident ' � 1 �choppe de T�vangelUta ; o'�tait en effet, le seul endroit o� Jttiramou pouvait esp�-rsr �chapper i la fureur de ses ennemi".
Cependant, plasieurs rayal�ers, rev�tus d habits do ville et monUN gur des phe-. Tani de pni, b�Laicut-tiil-V'^ :tux wUitg et paraissaient leur donner jl1� ordres, ; auxquels ceux-ci ot�bidaient, _
�Carmen t dit lu eolotstl en se pent chant vers la jeune tille, pent-ttre \\iq*~ quelques matants compara�^ns-nou* de vant Dieu i
La jeune fillo leva vers lui ses- tem . brilbnw de h�-v
plu,,
ndart
pupille l.i fortuno qai la t�rnt et que Tons pr�tendez 11 Allez!
Don Torribio, att�r�, se retira b*i trouver ui mot dc.r�pooio.
Octave �t Carmen, en proie � la pli vive anxi�t�, ne savaient, pas s'ils d ���aient craindre ou sS r�jouir.
^�ral m Mta ,!c dissiper leurs
doutes. ; pain
�Colonel, dit.il avec bont�, vous avex ' eommUi une faute grave en enley�nt une jeune filiu alli�e aux premi�r�s familles du pay.", cette fant� exige une r�paration,' le pr�sident Juarez ordonne qi:e vous �pO�iai�i donna Carmen dans le plus bref j mcatrques de la d�lai ; votre cuadrilla est incorpor�e � j qui appelait dai
arm�e. Quant i voua, tous ipr�sVotre: mariage, do voua retirer bon vous semblera.
�Oh !-g�n�ral, c'est trop do bont�, ^'�oria "e jeune-homme atec �mot"
Donna Carmen s'�tait jet�o d bras du colunel
�Me pardonnez-tous la peur que je vous *i faite � mon insu, sejnorita " prit le,vieni soldat;
�Ah! caballcroa, s'�pia t elle, ne tous jora-je pas mon bonheur ! -
�Maintenant, 4 Mexico I dit le g�n�ral en levant soo �p�e. Colonel, je toi Jernaode l'hospitalit� ponr cette nuil joant � e�tte charmante enfant, il 1 faudra pour quelques jours ae r�signer i retourner au couvent. - Les*officiera f�d�raux - avaient frit prendre leurs rangs aux soldats, et bient�t toutes les troupes reprirent : A Mexico au mil�en de� cris de joie, des illumina� lions, des vivats t-t des p�tard.", par tonte la population qui jamais n'avait paru si heureu��.
La r�Toluti�n �tait fioie et Miram d�j� oubli�e, de ses amis,
L'n seul se souvenait encore de li c'�tait OsUvede Belval.
H est tt3� que lui l'�tait pas Mexicain.
i I l'arpent qu'auraient produit tes oeufs. Si appar- ; ta tc�x Venir avec nouai je tcdon�erai le ' reste, lui d�t Napol�on en lui glissant dans la main denx petites pi�ces qu'il avait tir� de sa poche.
entendent son ft�re parler de la eorte, Kliza lui jeta un regnrd aisni6catif en disant tout bas:
A quoi dune penses-tu, Napol�on � douj plions certainement �tre mis, an pour troi� jours au moina. �Cela no tais rien. Nous avons eusse les �ufs de cet �enfant, et il e^t juste que nous lui pay�gns ce qu'elle a perdu par notre faute, repartit Napol�on,
-En -ce moment, la voix d'une des do-fit entendre,' �o�sin lo nom
i d'Kliz
d �tre enr Tout i teedre tt
campa|rne
LA BOITE D'�B�NE.
ir nue belle matin�e d'�t�, deux jeunes enfants, dont l'an �tait un gar�oD et l'autre..une fille, s'amusaient � jouer dans un des principaux jardins d'Ajacc�o, pitale de nie de Corse. Chacun d'eux ait arm� don de ces filets atUch�* � un ha� manche de bois, doDt on ee sert, pour ti'tre la chasse aux papillons, et ils poursuivaient avec ardeur les l�gers in-acolea A mesure qu'iU a'eu pr�sentaient �
�leur* yen;, -...... . .
_ Le petit gar�on, qui s'appelait Napo-�on, �taii l'un des nU de Charles l�unaa parto et de Laetitia Komolino, et la petite
i [>'arau5ant~di) la sorte, ils se dirig�rent vers un berceau de verdure foim� ar une double rang�e de h lia en fleure-t a�tu� � l'extr�mit� du jardin, qu'une mple Iiaie s�parait de la campagne. Un moment arriva o� les enfants, rivalisant d'agilit� pour attrapp*r un snperbe papil-jai venait pr�cis�ment de a'�leTer bouquet de lilas, eatre-choquerfint leurs filets, si bien que le aplendide iosec-to parvint � sVehapper. Auseit�t u papil Ion monta dans l'air en oecnTanU une quantit� de zigzag* ; puis il passa pw-�ksins h baie ei dbparut dans lea champs
�iion Pieu l Napol�on, que fais-ta ^;Uc"^-r�a en ce moment la jeune
�Ce que je fais ( Mais fu vois bien que jl- passe la haie, afin de poursuivre ii- pjpill.-.a. Fais crame moi et .passe par
nd�t f:
de Napol�uu c
�Nous sommes ici 1 nous sommes �pondirent les deux enfants do te
� forci
�Epfin, je vous rctroure exclama la femme d�charge. Volli bien longtemps que je vous cherche de-tous c�t�i.... Mais qa'est*ce que cette petite fille l� ? ajout�t-elle en apercevant la jenne pjysanne qui cheminait derri�re Napol�on,
�Ma fui, r�pliqua celui-ci, nous avons eu le malheur de causer hcb �ufs en poursuivant un papillon. Je Tut engag�e � venir avec nons, afin que maman lui paye, le dommage que nous avons eauf�.
Peu de temps apr�s, les deux enfants suivis de la dorutjtique et .de k petite pavsaone, entr�rent dans le salon o� la famille Bnonaparte se trouvait l�unia cd ce moment, et s'entretenait avec on jeune pi�tre, Joseph Fesch, fr�ro do la dame de ta maison ei, plus tard, si bien connu sous le nom de cardinal Fesch.
Madame Ltet�cia, les interpellant ans-eit�t, leur dit :
�Napol�oo et Eliza, je voua ai. donn� a chacun un flirt ; maia vous devez vous rappeler que je vous aL-d�fcudu d� passer � travers la baie dn jardin. Vous avez contrevenu �> mes ordres. C'est pourquoi, rendez-moi vos filets; car -je ne veux plus que vOus ayez l'occasion de me d�-aub�ir une autre fois.
"Caire bonne m�re, c'est moi seul qu'd faut punir, lui r�pondit ~ Napol�on ; car j'ai engag� Eliza � me suivre
Elira ne dit pas un seul mot. Mais lorsqu'elle entendit sou fr�re s'accuser 1 et assumer enr lui toute la faute, : lui sauta nu-sou et l'embrassa avec toute l'effusion de la reconnaissance.
Ch�re s�nr, dit en ce moment le jeune pi�tre, avouer franchement une faute qu'o� a coinmise, c'est montrer le, d�jir einc�re de s'amender. C'est pour-i, je vous prie de pardonner i Napo�
�0 mon bon oncle demandez donc h f,aiio& peur mei-! sVcri* c-ft to uio� it tlixa ; carie sais bien plus coupa- � bbi que mon fr�re.
�Quelle grande faute avez-vous donc j >mmise ? demanda le pr�tre m souriant | l'enfant. Dites-la nous franchement, et i voua promets d'interc�der �l�ment j pour vom.
Eliia, � qui cette a quelque courage, commen�a ai l'uoe voix tremhlante, lo r�oi '�tait pas m*. Elle racontj t iVi�t renvers� la petite paysanne avec soi lauier d'teafi, et comment elld flva� d'abord voulu' cacher cet �v�nement � a;
�A pr�sent, ajouta�.UeUe, je sens for bien que j eusse tr�s mul agi en cherchau etler la faute dont je ni'�lu'u rendu'
�Certainement, vous auriez mal agi .fito^ reprit l>ocle. Mais vois s�-
quelle �tait la fille d'un r.�cheur,-qu� ta m�re �tait malade ct^fi�it�e. e*^[u1iU habitaient une.petite cabane au bord de" la mcrvnon�oin^de ^Ienu>o�r~o�~��te� �~vau �t� reuver��jBvte son panier d'�ufs.
�b�tam�ra*st malade, mon �nf�ot, elle a pt�t-�tre besoin do �et�ufs d'un : m�deoin. Dis-lui que j'ir�j la voir.
�O maniauVd�t Napol�on, �llons-y � 1 instant m�me , nous reconduirons cette ; enfant chez-ellc,
�Bien volonti-Tf, r�pliqua h noble
Nous a�DDs non
i leur
Sans attendre'que cette perm�i fat donn�e deux ibis, les enfants g�rent paiement sous li conduite de la petite fille,-v�f� l'endroit u� demeurait sa famille. Apr�s avoir chemin� pendant quelque temps, ils arriv�rent eo vue d'un �norme rocher au pied duquel s'�levait une mis�rable eabene.
�Voila notre maison leur dit la fille dur�cheurcn d�signant du doigt cette ch�t�vc habitation.
A l'entr�e del� cabane, ils virent un
a'occupait � pr�s de lui qui rongeait loin, uo\ en
e un filet de j�cbc. Au-itt asei'-e une pbtite fiQe ,o cro�te do paia, et plus ' dormait tranqu�llerucnt i vieux bercean de jonc couvert mbe�u d-: courte-pointe, plus, �^s de.ces.troU enfanta
n'ignore- la fortune prodigieuse de cet'/; homme: qui f�t. �p des'capitaines le? plu�^ djustres J'bistoire fits*e _ m�nUon^ti
qui �tablit en- �arope un empire plus vaste que celui de �ltarlemagpe, et qui^,-' porta pendant dix an? nue coaroone et u*= sceptre eorama jamais aucun monarque-:J n'en avait port� jutqu'alors. Si lea eir-constances lui "avaient permis d'appl�qu�rrt^ uniquement aux arts d� la paix le puis--sant g�nie dont U�tait dou�. Ile�tla�o^= un n^nritep
:tte ciu�f
e;it �t� bien grande que-celle qu'il acquit?.";^ comme souverain et comme homme 'd�r^^ guerre, bien qu'il reste, � ce dernier titre,^ ~ un ph�nom�ne historique qui fera l'adtnK7^:" ration de tous les si�cles. : :
Vers.la fin de l'aoc�a 1305,"c'est^:..'.v dire une ann�e apr�s que Napol�on e�t;:-: �t� couronn� empereur des Fran�ais, se trouvait enj^i� dam une graudeguerre avec une coalition ferm�s contre lui par? -]\ l'Autriche, la Ra^ie. l'Angleterre, la � Su�de, et le roi des Naplw. Cette "grande:- ; ligue avait �t� c�goci�e par l'Angleterre^ _� qoi, voulant �viter l'iava-ion de son ter-- .: ritoiremenac� par nue arm�d fran�aise;.-." de cent-vin�t mille hommes, rasseTiibl�ft^ : sur la c�te de Bologne et_ d�j� pr�te l'embarquer, avait ea l'adresse de faire' d�river toutes ses force* vers l'Allemagne/ Un ifl�t, Tempercur av^it bra?qucuieut1'. : fraoebi le Rhin avec son arm�e, le 24 et�� �taient, a la v�rit�, assez pauTrement | le 26 septembre ; fait, presque sans coup., -. couverts. Mais en regardant �ec quel- j f�rir, mettre bas les anneau quatre-vingt-que attention leurs v�tements, on reepn- l cinq mille Autrichiens avant la lin d'oc-naissait au soia avec lequel il� �taient j tobre,�tpris U ville de Vienne, le 13 reotraits et ravaud�s, la sollicitude et qoveD<bre. Pois il s'�tait dirig� vers la.': l'habilit� de leur pauvre m�re,, et, si le i Moravie, o� deux arm�es do Hnwrs et petit qui dormait avec les joues et les [d'Autrichiens s'�taient concentr�es. Vers bras d'unt p�leur et d'une maigieur ex- [ la fin de novembre, il occupait, pr�s d^z�z tr6mes> a� mol 33 le bonnet qu'il avait Brunn, une position for.t avantageuse,^: ', sur la t�te et la couverture de sou bor- \ mais, ir d�dain a d'en profiter disaat.:;, ceau �taient dune propret� remarquable. I qu'il n'aurait I� qu'une bataille ordinaire. _^ Dans la cabane U n'y avait que l'ameuble- j 11 "f�t donc mine de so retirer, pour ius^-,-'/�-nient strictement n�cessaire; et dana [pirer plus de s�curit� � l'enneai� et de " l'angle le plus recu�� de la chambre [ montrer quelque! inqui�tude, tout eu " umqua dont elle _ se compos�t, tous e.ua^] re^serraDt les masses deson arni�e pour " s�ez vu nu nii��rab�� grabat, o� se trou-: mieux en ffia�qoer la force. : Gtdcj � ; : va�t couci�e une-femmo jeune encore, j cette man�uvre,. U attira les Autr�cbieo� niais dont le visage aiaaigri portait la cl ha Piuaseg dans les pUines voisines du double empreinte de la souffrance et de laj village d'Austerlitz. J,es voyant arri��i . mis�re. � l�, il s'�cria ; �
Madame Buonaparte, n'avait pas tard� , �lis �ont �. moi \ � rejoindre ees-'enftnts. Apr�s avoir fran- j Sa confiance dans ses dispositions �tait chi lt� seuil de la rustique habitation, elle * si grande que la veille de la bataille qui - � se sentit navr�e i la vue du spectacle qai ; alhit �e livrer, il s'occupa tranquillement: s'offrait�, ses regarda ; car elle avait �;� d'affaires ciriles tt de l'administraiioD. . loin de d'attendre au tableau d'uu d�o�- j iot�rieiu-e de l'empire. La nuit suivante ment pareil � celui qn'elle avait devant | il dormit d'un profond sommeil, et, le 1 h yeux. Apr�s avoir converg� pendait ; lendemain, 2 d�cembre, il remporta une quelques moments avec la femme malade i des plus briilantss victoires qui aient ait.'' elle lut demanda si elle recevait la TUite j signal� son histoire militaire. "ft
d'un m�decin. En apprenant que l'intor- ! D�s les premi�res lueurs du jours; on t* tun�e n'avait pas de quoi r�oum�rer de ' U vit se placer � la l�te de son �tat major :r semblables soins, elle lai promit de lui ! et commencer cette lutte iraraence o�, 7; envoyer le 'rendema�n le m�decin d* ia[avec soixante mille hommes, il allait'" maison. j an�antir on disperser soixante-cinq mille
i�re s'eutrete- j Russes, et vingt mille Autrichiens. Napol�on s'�-j Au plus fort de cette bataille m�mora-ta�t approch� do petit gar�on qui ne1 ces- ble o� ces d�uijirm�es essuj�rent une si sait de travailler avec ardeur i son filet, compl�te d�faite, un soldat autrichien _ et bient�t ils eurent fait connaissance l'un '� s'�tantaranc� � quelques pas de Napo-�� avec-l'autre. ; leon, dirigea vers lui ton fusil et fit feu.
-�-Est-ce un ouvrage bien dffieile que 1 Mais avant que le coup fut parti, un voua faites l� ? demanda la fille de niada- ; soldat fran�ais avait eu le temps do se ; me Lictitia. au nctii gar�on, 'pr�cipiter devantl'empereur ponr le cou-
�(Jh ! non, "cela n'&=t pas din�cila, ! Tr�r de soq corps, et ce brave tomba frap----
r�pondit celui-ci. Je suis habitu� � ce ! p� de la baba drstio�e � son souverain, genre de travail qui cx�;c seulement un ! Malgr�'-la rapidit� avec laquelle tout j peu d'attention. " | cela s'�tait pass�, Napol�on avait pjrfa�-
�Vous ne gagnez pas grand chose � i temeut remarqu� tous les d�tails de cette c�laj je suppose? repnt Napol�on. I sc�ne, et il donna aussit�t l'ordre de -
�Quant i cela, r�pliqua le jeune p� i transporter le bles��a l'ombulrnce.
" T bataille Suif: et gagn�s, son prem�tr � -
devoir, de quoi
: d'aller s sort de l'homme t| : �tre de la mort ai vouement. Heureusement la bl, fut p33 reconnue mortelle. Ce soldat parut oublier toutes ses $t rajon d� joie illumina
rien dn tnPr, pour mon p�re Il a d�j� assez "ivre p-.nr nuu
�tt vous aimez le travail ? .�Certainement je l'a�me, et je i jamais plos heqreux que lorsque j'
occup�. Je voudrais bien �tre assez grand j quand il v�t aupr�s de s-jn pour devenir maria ou apprendre quelque 11 i.i�p5reur. Napol�^a lui" autre tt�tier; car je pourrais alor* ailler sabi d'une �motion dont il ei mes bons parents. ; a � rendre ma�tre; car il e
�Quel est T�tre nom IV , nient avoir vu ailleurs le b
�Je m'appelle Jacapo. regardant plus attentivemci
�Eh bien, Jacapo, soyons amis. Je ! voyant serrer daus se� main veux voua Tenir voir de temps en temps, j d'une petiti �De tout mon etcur, monsieur Napc-f que le
pr�serv� peut-
de �*di��!er-�{n< esp�re qu'� l'ocea juurs de m�mo. Pou js demande � vatre h
^rnrt'h ces paternrl
itent de
quelquefois sur la t�to. .. Depuis cejgiu, qiadame Guuna| ses enfants prirent l'habitude de r�guli�rement le? habitants de la
de la jteine it un iuot, ss�. Eu le , et en -le '. les d�bris ?e, il reconnut ; que Jacapo, le
lie
ablitde la*
plus etn
: entre Jacapo c
�ager, i Celui-ci for�iil chaque
N apol�ou
i 30U JHUtl
pin
[ fils du p�cheur c
j N�s !ectr;u* savent d�j� les liimmence. | meuts de 1 histoire de Jacapn. Kbloui par l'�dat que les victoirei d'Italie ec la cumpa^nc prifqae fabuleuse d'Egypte avair jet� s-ur le* armes de la France, il avait quitt� wo humble profession do | r�^-lieur pour servir sous les ordres de s-m i camarade d'eofance nu il n'avait cc?nj j d'armer par-d^i^us tupi. J a petite tuile l d'�l�ao que. Napol�on lui avi�t dtiQL�
: put
-aurrutettot �mmti�n�ra�-dt. " """'-" "� �Ah '. ah ! continua luthier avec un j IceCDt raihfnr, t� t>'adressant ;\ ua dos,' chefs deo insurg�s; comment! vous �cij don Torrihio de Carvaial ? Vive JJ�us'i cher �eigntur, je oc vous flavaia pas un *i j chaud p.irnsan de nctre illustre pr�sident Juarez. j
Lo vieillard, csr c'�tait en effet lui, j
le'panier, les �ufs, tout �tait t je p� �tait que la plupart
Lrc a ai s�ur poux �ueur a ses entants. aM^r � ?c faire j-nr i travers la haie. i �M:�atenant, ch�re m�re, il me reste -^n*-fn�5-!tbT� "cl en" pleine "campagne^ | encore "ulc j^acc i vous demander, reprit �us deux m! mirent iruni�diatement � la i Napol�on. Vous avez coutume de me �tait-j donner chaque semaine dix sous pour
L-d'-��uatraete. D*oe 1"ot�; *L* ^*yvr f-)t^-moi les -vaS&~ ^a^s�* d*-_l� tw. tiiii avalx Venv'Rtv�nc yvittw'o�tV que vo�.U et*'qui ritf��d-av�t : r^d.iit" au march� " une ai �raudi� anii�ie'comnieuL"tout �v'i� finira, \'ous me retiendrez mon argent de poche jusqu'ib ce que tuute lasomme Boit pav�e; elle a'�l�te i soixante bous.
� Bien volontiers, reprit Madai ^eti�a en mettant so�snnte sous dans jain de la petite paysanne. Et main i-toi quo tu os moi
Cependant ,
lit�nedurapas longtemps t car Napol�juiqui. � la journ�e d'Aus^r.it " " "' 4umo'c, fut oiiUg� u la baLlo qui lui �tait adres
; fut elle
�allons.
t, la icte a
L-n de
maman i
J ttait
�d�ui. je traper !e bel e�ge et que
n'�*t-ce pas? Mab ceci me it-sardi �pnel don Octavio de Helval, c� �tes dc�ands.ot-il � voix haute.
g�n�ral Saldana[
-t_�u :
qui
N:i�i>t.t: Je veo� rester te rouvre p-titc fille. Voi
pour
La petite fille toute ravio do l'heureuse ne que venait 'd'aroir la catastrophe �iw�e � pou nanicr d'tenfs, s'avan�a, ) fais 1$ alors vers Napol�on pour lni rendra les parer. ' deux pi�ces d argent qu'il lui avait d�j�-rougir i dunn�^s ; mais il refusa do ha reprendre, te; car elle oeutait combien Charm�a de la loyaut�s de la jeune incon-reproche que �on fr�re lui I nue, madame La�tia se mit � rinterroger �si, voulant r�parer sa laute cur famille. L'enfant lui r�poodit
fanec qui a <
�Nnptd�vKi l'�cole ciilit!
l;paulettes d'ofiieier d'artillerie. Peraoooe Sjwtf, Htaw�, Caca�fi.
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