LE COURRIER E0UTA0UA1S.
IFOLI'TIQJTH) . LITTBIBAT �-K.E3, OOMMBECnj,, I2ST3DUSTE/IE], .A-�R/ictoqui' i
jotjillsr^l du soir.
OUTAOUAIS (CANADA), VENDREDI, 11 FEVRIER. 1�7�
PRIX : �4 PAR ANN�E:
peiilletm du cocbiiii dwajuatf.
l'affaire du val.
mais peu.., "j'�tais �tat d'an�antU�tment,
KKN'KOT CAPENDl�, (Suite.)
�Je BourTrais... mais peu. an�antie.
-Et ce dit le doct
�Ah I fit floititl�. .'_ �L'interruption de Faction, du c�ur, le docte a/, produit cette lynoop* qui arr�te presque toujours, et subitement l'h�morragie caus�e par une blessure me*
~-Cet an�antissement, qui s'appelle l'�vanouissement, reprit Daubray, est un*
de gu^riaon?
i" cliente;"
Et �'adressant � �tait lt! mioi
sent o� j'arr�tai le sang qui.
et un fr�midsementJ^ftgit�. . celai qui l'a frapp�e! pensa.
D�nbrwr. Louise �tait pr�t de �a ma�tresse:
�Madame, vous eauvenez-vous que jo" aid�hhab�llee?-
hii^.- i^/iklit Clot�Ul�, et c'est "toi qui m'a couch�e.
?z-vous �prouv� T demanda la
, non s*hs nnoa 4, donnerait plu� de po^ih. messieurs, -inspirerait-
�Le besoin de dormir.
ms ou des r�re* pendant �e
l'An un seul. .
�Alors, pendant ces douxe heurt*, tous
�t� tranquille? Absolument. '�Cest la nature qui, vous donnant ce long sommeil, voua a qalni�e.
Oui ! dit Daubray, Voua nous are� pr�->I. de Tourv�II* et moi, ce matin. A pt henrra. que ce sommeil naturel assu
"rahu partir � 2.3tf p. m. rockvUU � ]�.l5_p- m. *t 8.3* p, m.
KMDnA^CnEVGNT DU P G UTIL D�PART I>t Pt'RTH. **� ���lUm trsibi partiront de P�rth ' 1,*,, � 5J5 p. m. et *.M a. ar "�ul
Palis � CJ5 p. �. �t �.� a. *i.
i�*�a�t de sintmb PAT.LP- . ^jianje ! nVpowfil IHmiel Trois* partirai
la go�.
� A fk-pi heures! r�p�ta Cloblde. Vous m; donc pas quitt�e ? , pass�, toute lanuit ici I dit O�cQe. Et il n'est parti que-ce matin apr�s huit
souriant.
T I* docteur, �tant p*i* du lit rt, r le poignet du hms. qi eU, il appuya le poi
Ligne principal* c(5t- Ipouls, et tirant de jmih la montre
de smithu Falli -] plac�e dans le gousset du gilet, il interro-7 , , _ , .� , ,� gea le petitatdraii � minutes qui indiqnait
.Vu. : ittitt � smkriuc� uni� pwnrr�- ' Kn comptant eiacuunent Jwi puiwtKW*.
U- Tia�ns do u. t. �ITsr"^�"1^d^ 311 bout d'une ttunote: �Pas de oevre ! Puis il ajouta ;
�Ma seule ordonnance est 1- repos absolu ! Demsin matin, j* vous ferai visite de i neuf heures. Et, ai ce mieux >oa commencerez, pour tout*� drogue, � boire du bouillon,
* dit, Utcde tes les troja heures, queiques jour*, on 1* ��xatorter*
�t!
Nous reproduisons d'apr�s la f�otntmt-Moade, la� fragmautt d'une lettre de ton ~ corme pondant paruanEntair* : ' � _^
Qn�b#c, 7ftr.
Depuis dix-hutt mois bient�t, M. PloMtL-.-d�pute de Wolf* �t m*hmnrw< �tire l'at-tention de ses coll�gue de la T^yiaktrmi. et des membres du gouvernement, but un projet dont la mire en op�ration lui partit s�re de. donner les meniron rftnltate.^ Voici en quoi il consist�t
l'octroi de R3),00fr en faveur d� l'oumi-gration serait divis� en trois parties de |�,0f m, t6,0rX�, et f^.OCKj respectivement ia prorawre seiTBmlt � d�frayer. les d�pense* ~ dedeuxBgosrts de colonisation nomm�s par le gouverne ment, ^ . . �.
Ces hommes seraient de� pr�trafl connu* poux leur �rte en ftwenr oie la grande <bb-' . �m nationale, bifin au fait, des msaoarcea du paya et des qualit�s productrice� de�
tow�ajips.
Leur misaion serait de paaaer dam 1m ville�, parof^s l'�migration canadiaone^ __ EiAte-tjuu a�Ttt sur une plus raste .r �chelle ; ils y ctmTomterml�nt oas aaegtn-ilees-pubU^Mea, �xnuqoenitQt anx �olti-vsteurs le* avantages q� le gouvernoneni. � � les soci�t�s de colonisation offrant auz ilonfl, s'eniendrawnt arsc cem qui iraient diapoa�a � �'�t�Mir sur les t�tes de=-_hr-; la (,'ouroun^, cl, un jour donn�, 1m y con-du�raieot eui m�mes.
L'un de res agents s'occuperait partJca- � li�remeirt de la rive nord et l'autre de if�
M. Picard < leur carri�re ai la-parole de
ne plus grande confiance et am�nerait nsi des r�sultai* pins satisfaisants. Ce inut un moyan tthcao�, peat-�tr� 1� **nl --. anlcace, d* faire durer l'�uvre de* soci�t�s de colonisation, d* rendre Unt�-^.-ef�brt� fructueux eu leur donnant us* poiat ^ d'appui et un lieu eomston.
L� sewnde sonim* de- ff^dOO serait cen-nacree au pawnunt � un* *c*&e* d'ima�-gration aux EUU-Luu.
Durant l'avant derni�T�seaBon. du Ferla-. . ment de Qo�b#c, M. Karcband a pr�senta un nombre oonaid�rahlft da requ�tes de la -[iart df. uc> coccpaXrKrte� �migr�s demandant que le gonvemeaient-leur ofcil -'�� �m�mes avantages qu'aux �trangers. Ha ^ sont prtt i revenir au foyer national si" 1 on veut bwn le� aaier un peu.
Ciwt ppar r�pondre *> ce d�sir que IL rioard voudrait que le couremeBAt: nomm�t un coinn�hsairb qui paruournit les villes et viliges aff��rtcatns o� l'on trouve un plus grand nombre de canadiens, l*tn* expo*er*b toutes les facilita* s* Uouva^.a.^ leur disposition et la� rapntnenut en grand nombre, o*la rst m-dnb�table.
Enfin les �AfOO piastre* restant serai�it^ � oonsscr�e* �> tair* r�ntr d'Europe dp� �nri-"_"7" (jn-i dont le pnvs a besoin, tels que les
robustes laboureurs <if. la Norjmatr�ie, de
�*. Belgique ou deTEcosse, . ^_
L'Hon^M. Chauveiu * paru frapp� du ~-e�t� pratique du plan de IL Picard. Il eu � aurait m�me psn-l� � M. la Grand Vkam� tiueau qui n aurait fait valoir que des ob-Jewicua de d�teilj telles que le petit nombre d�* pr�tres disponibles et la
t�che.
offistpt pas i hi
mie nourriture douce. Et �e retournant vers Louis* : �U�iut que ce premier bouillon soit tr%p-\�ger. '-*n le mitigera iTOtm poulet et dea hues Wrbea.
lieur, dit Louise, arec un in�uvemtnt de t�te affirma�f
ru� fawut s* derni�re recommandation P H| � � cliente:
j �Pas trop de causerie, car il faut sur-P M ,| tout ne pas voua fatiguer I
Apr�s ce dernier mot, il �dirigea vers le salon.
�C�cile, faisant un moWement pour le reconduira, fut arr�t�e par un regardsifni-f�caiif que lui Ltn�i Dauhray.
" le docteur tn refermant' la porta
de la chambra. �Docteur I dit-d A M ! r*rn*Tqt1^ que tl*Pu
�'l'ai eu la m�me yeux, elle vit la pl:
h d ' ' ' 1M
pleine contianci' �
�vous a� prcanls de* renseignements -sur la s��iet� des gens de lettre� dont 3 a " question au dtnerj des jonmaUstea, I/-d�coura do M- Fawljfi de M��rif communiqu� a YEr�*emtMt me di>pttus�r& de rien ajouter. Vous y trouvorei tout ce qne /aurais pu tous en dire :
Cette mct�ra dit 3L Faucher, j.-1� vou- . drais voir �mipos�* de tout ce qui lient -une plume dans mon paya ; de tout � qui va pui�r � l'encrier de la pens�e. c�a Lut fteryit de prot�ger le* lettres, d'encourager Li saine critique, de n'entendre sur tout, comme on sait se comprendre en famille-, . et de fair* primer l'intelligwnce. en bi posant partout ou U y a un pi�dratsi, (Bravos.) Ella aurait une Revu*1 inUtul**. " L'annte i'jnaJimae " paraissant 1* 31 d�oembre et r�dig�e par chacun de nous: cltupte sp�cialii� y aurait aa pa�e, et le tout, formerait un ta�ceau d'�tade* sur 1 F histoire politique etreLigieu�0, Ucritiqtcs -' Jeu lettres. Us ntatistique*. le* arts, le*"".
�iit-vivemeu-. l� docUnr. Pr�ve-
pas!
niadi�uo Defa�Uy que j* dunse l'ordre i jliry n* \l'Uii�^lirBUpres^nr^ de Dorai dans: tnir[lon j u chambre. �Alors voua avea une craint* T �L'ette pr�sance subite pourrait provfv quer une"nmrv foudroyante:- ;
�Oh I fit Dauhray d'un ton �nergique, il
jui i-endmt doute mu�s aurait enorgueilli et dit prosp�rer h) patrie, (Applamiissemuita,)
Nous pourri'ji.'� �Vmaader au gouTeme-octtri� d.' milj** � deux m�llo dol
Vin
La distribu ti
: Et il ajoui
ad� pren-tr*1 st* pr*<^iim^nf pour i'mmpt'tii"
ilffairt, nz. -J^� agijnt't dOfVdBt "�UTTeifllf�- """" qtlafii�r, " ' " ' \ '
�Voua devines junte � qui est. .Si Durai oir ou dans b nuit, U sera arr�t* per ordre du chef de suret*, avant d'entrer dans s* maison, et on le conduira Imm�diatement devant le jagei d'instruction, qui rmuttuflur*-
�Vous �t� fau courant de toutes ors amures criniinelle*, docteur f �Ce*t
Publ^ue et d�pos� t de notre bureau de direc-tioii, qui r�part.- . rait cette wmmf �npiriinioa *t ta souscription*- accord�es__aux__ouvrages- -de
litt�rature, d'art, ou de science p*ruo
pendant Tann�e. ("\ ivr� marquas d's^J-.
probatioc
jio t*"pflfmi� Se hi j.rov�n'ct? d rJiitzfi�,"=X^t dernkr d�tail ne wait pas On de* r�wl- -tats le� moins importante de notre sod� t�, ai dans >*es r�unions notM apprendr�on* *> -nous vonitiiire ; � amertume <i*s pokmi-que� quenmit� avons chaque jour di*p*r<d-trait, et en nuii; respecuuit nous-ro�me, nous nous attirerions le respect d* Tapi- 7 ! nion, ce levier lout-puiaaattt pour noua� , . _ . qui noua jette ->� il vtut, Ifr* un* � ToubU,
m J* �owtate fm autre^j i-hi.to^. (Appuwdisi�nen�.>
Cwwpapu�. les cr�ne*, en expliquant 1 assassinat an r ___
m fmf* im l'an+rs* si j point de vue de* blessures. i �^ � m ���� -���� ^
p imini �m �lff4nBt*t st*- Entendant w main amicalement � Dau-1 �isouj apprenons que le ifovnun dJlVD-giialists, fitat�oa smri�-1 bray : i teur du Urand Tronc 51. W. H. Muir o
Jaapm. [--reToirl loi dit O. Vous ares �son m &Teur des ministre* de tout** stO
c. J. BRIDAI*', i "t****' *l1 7 **** arf��, �Tivoyeamoi domina lions religieuse* on* radnctkai Hb*-^�stitnr^Mra�! ebwvb*r rai* de sa moiti� d*s prix da transporta.