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le 11)1 rrier d'octaoija�s.
JOUBNAL DU SOIR. ;
VOL. I�No. 159.
OUT�OtTAIS (CANADA), VEKDJtEDI, 15 JUILLET, 1870
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Ottawa Ut JutDet, 1870.
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celui des pajians da voisinage. St� ha- ' � �.. bit vt.iv d'oa gros drap birn ton com-' \ mou. �t ton pantalon de m�me 6U)ffe,v :%. dtait garni do boutons da cuivre snr le) *r, ' c6t��, auivant la mode <?� l'Auvergne. I*. .. chapeau Moi acait une forma plus mmier- - '- ^ ne, et rappelait assez ceux des bourgeou - '-.
campignaids ; il tenait � la main un bi-' tdb de voyage, tt ees x�temeuts couverlg-^- �'-
de pouwi�te, la sueur qui ruisselait de ^"=^"-"-7: Iront, proaTai�Dt avec quelle rapidit� i|_ ; avait fait la dem��re parit� de la route. '� :,
Sit�t qu'il aper�ut les deux danies, �l � -j
se d�couvrit avec une politegae oimp!� . mais vlgouregse et qui n avait rien d* �-cette far�il�ariit! naiurelle iun bomm� J �' ' -
qui se trouv�it~eB pr�deuee de sa femme."'":, et de sa �lle adoptiTe. Mais l'uite et l'aa-J � - - - -tra �taient habitu�es depuis trop Joog-tei�ps aux mani�res respectueuses du bon Miguel pour qu'elles y fissent ��rieuae- : " ment attention-cti ce moment. Mut -��'-Louise cnurut Ters lui aTec empreasemeot -�-J-^-\� et s'empara d* sa main qu'elle pressa dam les siennes.
�C'est tous; Claude? h'�cria-t-elle. /
Oh ! qae f�tais impuient* de vous re� _ ' voir-.! Eh ! bien � -nous apporte* tous de� nouvelles ? '. -------
Augualine, de son c�t^, a'tftait j��*Sj aa -' cou du Toyigcur. -
�Boojyur, pire, Jdis3jt-ello ; eomm* vous psriiiiaez fatigu� ! Ma� je voua ea Tctu, aflex ; vous �tes parti ce matin sans m'eubrisfier 1 '
Et eu m�me temps elle pae&u son moa-�boir s�r le front humide du voyageur. Clsude scuriitt � l'afleciion de la. m�^re �t - ~- " do la fiJle.
� Merci, Lou�k, mon enfant, de rami-,tiw que vous ma montrej, dit"i], et km '__ .
conduisant doueeiuent vers la rr>a'*on ;---� - �
puissent" les nouvelles que je voua appor-|e compenser Pimpatienoc que ^c vous a� 1 caus�e! , .. ...
�Cette lettre, cette r�ponse que j'at- -v':" - ."=rr_-tendais, e*t'*lle donc enfin arriv�e? dc-f- � -monda Mme Louise. ~,
�La voiei, r�pondit Claude, en tirant de sa poctio nne large lettre dont le ci- * ch�t portait les armes de France.
�lit Y<>ua be r'aves p** ouverte? re� prit la tt�re en �ttachaui ^urlniao rejfard
'h-?; toujours r��lieat, Claude, " � J : toujours timide vis�-via de douj jusqu'� : �. ^ - ^ l'eniintiHj^e ! J^^^
�'Me m eu voulez pa�, madame; peut- -�'.'-"V^^fe' re n'ai.je pua of� avoir la certitude d'un malheur dont je g�mirais autant que . r=;
garda la lettre t
inqui�'tu*
�Un malheur, dites vous ? Oh ! non� Claude ; cela n'est pas possible ! Ou DO pourrait san� U plus noire ingratitude rejeter uue demande ansai juste que la ne. .-.et voua savez que cctt�� royal� famille de Bourbons ne peut 5tre ni iogra-le ii� o�blioa-e...
Claude Sliguct mit un doigt sur si bou* ehe pour recommander le silence� Louise pendant quuA traversaient l'aubercr, et h ton t�t tous les - trois entr�reot daua lu pivilion du jardin, ou ilo'ne. pouvaieQt �tre ni �coul�e m interrompus dans la conf�rence importante qui allait �toii* 'lieu.
Madame Loaise d�posa U lettre nur la-tab�o, cuuime =l ellu t�t, voulu retarder un . tnonWnt encre L� sutut�ua du urob'itne.
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niSur^ k|Tr. m. 0. P. BAKER,
Na�tra de Poata.
approcher �it elle lui dit d'une voix �mue et
�Mu cIktp enfaot, jurais tenir la que je t'ai faite crijourd'hui, dfcri Aa. �S que l
ju^t du sari qio c tait, nt�u que tu sachra da qui [,. plaiudrt � '
m � te lou
Lnui^ allait continuer, mm � jxuolii a bob oreille et lut dit ou avec une profonde mqui�ta-
�Par gr�ce, [uada�ua. r�fl�olii �. cfeque vous ajlea faire?. Av�-vous song� � ce que vous pouvea �veiiirr da d�sirs, exciter des regreta dans f�rno ardento 3o rotro fillo par d imprudent*� r�v�lation* ? Avei-rous cong� que c�tte lettre peut-^tre v* renverter toutes vyfl esp�rinctn, et alors � quoi semra A'iytht troubl� le calme doue dm*pure ?* uns mbilion?
C4 continuer.)