Le M�decin a la maison
: r.A CAMOMILLE ,
W chol�ra a remis .en honueu
�site planta salutaire. - ,
j i, affection Oc conna�t un Iras grand nombre i
d'esp�ces. <i: camomille, mais nous .ce sous occuperons que de la camomille romaine, nomm�e encore ea-momillb noble, odorante.
Ce n'est pas seulement dans la ra�upagne romaine, comme son nom semble l'indiquer, que l'on trouve cette plante ; elle est tr�s commune dans les climats chauds ; elle se rencontre en France, surtout dans le Midi, et elle se pla�t dans les all�es sablonneuses, les pelouses de nos bois, le, long des routes. La ti-go est longue de 22k 28-.centim�tres. Elle fleurit dans les mois de juin et de juillet Les lleurs seules sont empljy�es en m�decine.
Elles poss�dent une odeur aromatique forte, mais agicade, et une saveur amere. Ces deux caract�res expliquent les usages auquels on a seeerv� ces lleurs.
La camomille romaine est, en �Bel, regard�e comme tonique, stv-m/xlante, antusiKtsmoilwtue., emnni-nugogiu, antht/miiithque tt }e-krifaye.
Djg�rez-vous lies difficilement ? Une trop grande quantit� de gaz se Jbrme-t-elle dans voue *olouiac ou
Irlandais ei ufla Ecossais du temps de Tournefort. Rivi�re, Pitauin, KoffmanD, ont vant� Icfcr-. pm, n�-t�s contre les hc-vits lut-nciitei:-tes : (Julien les ampl-yes contre ce� p i.- 'J g'amines -ji.s-qn'a i, en pi.udrej Un l'�i.t-ivit le des aece1, avec avanti -�' . il observe que, si elles pug nt, la. fi�vre continue (ce qui arrive. laussi.. p le quinquina), et alois il .'.conseill� de les associer avec un narcot que ou un astringent.
Bodard afliime que l'cap�uenci l'autorise a placer cette plante aux premiers rang9 de� f�brifuges �ndi-geuee, et il cite-� a l'appui de c-tt a-sertior, plusieurs obtrvatlou� de fi�vres intermittentes gnenos ;ar elle, apr�s ajo�r r�siste � l'action si bien av�r�e cependant, de l'ecoice do quinquina. Chanmetonlui-m�me d�clare que l'infusion simple ou vineuse de fleurs de camomille romaine a presque toujours �t� l'unique rem�de avnc leqnel il a combattu les fi�vres p�riodiques piiuta-meres, et il assure qu'il a eu mille fois l'occasion de cofinner l'efficacit� de ce moyen.
Tout cela ne vent pas dire que la camomille l'emporte sur le quinquina dans le traitement des fi�vres intermittentes,* non, assur�ment. Mais il en ressort que cette plante, est nn excellent febnfufe qu'un
vos entrailles, et ces gaz vous donnent ils dis coliques�? Prenez une bonne infusion faite avec Us fleurs de la e. moniille et vous verrez votre digestion se laire bit n plus vite que 31 vou-i aviez bu une tasse de the, et voua vous debarassetez tapi-diiuen� dea gr-.qi i vous louim�n taient.
Etes-vous port� � avoir des ci i-1 les hystenformes ? L* canjonnli vu ses propri�t�s autispasmodiipi contribuera i vuus les calmer.
Avt z-voua de la diarrh�e produit pai une paresse intestinale.' Avez
doit d'autant plus facilement employer que son usage ne p�ut jamais �tre nuisible.
LES INSTRUMENTS DE LA PASSION
AI�rftir-.-Mu poss�de uu cton, dont a ce que dit l'histoire, le pape Benoit XIV a �tabli l'authenti-
Clle.
"io Lcfiivip' : Elle est � � Rom�f dans la.basilique de Saint-.feaii-de-Latran.
(io la lance : La pointe est a Paris et le reste � Eome.
7o La rolic : Elle fut donn�e a 1 �glise de Tr�ve par sainte H�l�ne. ,
So Lu nwi/ue .Charlomagne l'a donn�e nu monast�re d'Ar-geuteuil, pr�s Pane, ou sa soeur etaitrehgieuse. L'�glise d'Argen-tcuil poss�de- aujonrdhm cette relique.
9o Les diverses fiais du suaire : La plus importante comme dimension est a Turin. L'es ise de Cadomn. d�partement de la Dordogne. poss�de le suaire de lu t�te.
lUo Kome poss�de le linge avec lequel sainte V�ronique essnya le visture du Christ.
llo La partie sup�rieure de la colonne de la flagellation est � l�ome.dans l'Eglise Sainte Praxe-de depuis 1223. Lamtru partie est � J�rusalem, dans l'Eglise du Saint-S�pulcre
mouds* <b. �on nors et tous les cr- .roquer la popnlifoti pa'neuae a -veanXdesong�n>e , . dca �leclioni munie,, aies, c'est-a-
Aus catholiques de coinprendie ... � . , ... . , � .>, � , ,'�-,,' ,�. au� a la confection de la Ccmmu.
cet I-.�ons des blasohe�ateurs un-__, , � . , �,
1 - � . ne, la presse de Pans, dan- sa g�n� �
'*'tL,'� , . � . ,-. � ralit�, protesta et se r�unit dans 1 s
lli doivent faire amende lipmua- , _ , �,., . . � ...
. , ... ' .',, *'-' buiiaui de l Opinion An'i -tiaiV
Die a.Uiei!. a J�sus et � i fc�fise. . - ,
, : j s-e pour r�diger tne decl/iiktioo euergi-
0est le premier devoir, s ^ ,, ,
� . : - ; : qi ��, nn conseil d obtention:
l�sduivent lulfr contre e-tt, f;.est .rll0Illieur de3 joumeaux
presse impie, qu. propage la .-W� de s'�.tie conceit�s ce jour,l�- pour
ph�me et semble l'accltuialer dun ja r�sistanc
les moinrs et le langage de U France j Adolph� Cn�ronlt propos une Ils doivent r�parer le blmphinn : r�daction qui fut approuv�e, moins e.t entrer darurles a sociotMf? foi:-: le dernier psragtapbe relatif � la
Voici quelques renseigne-
u* | rnents sur les �glises qui poss�-
detif les principales reliques de
i la Passion : '� �
� j lo Le bois de Al croix : Les plus
'igrandes portions se tronvent
dans la basilique de Sainte-
Crois-de-.T�rusalem. � I�ome, et
, , . , I dans la cathedr.re de Pans,
vous U dysent�ne ' Voua reiircriz
encore le j lus graul-b�-.-: de . li ca-
acnit'i- . i.ti.i.-. . . |
L'indi.V.oSit;. u >n iis�t-ll-.- ni si I
-produit-� 11.- pu--. l�giih�renii-Mt, coi-maicm-n', sans tro, d: souffi�ucea i Quelque;- nfesions <!-� camomille ae tarderont s�ivm nt pas � metti-tout en oidre.
Etes-, ions toi-riiieitc ;at es vtts l La camomille, vous fuumira -an x crnifit^e. l'oit agr�able, et vo-u) yourrez la prendie seale ou aasoc.�e � un autre vermifuge un peu plu. �nergique
Ete�-VL-u� expo.--- �1 djs suppurations chroniques.' Prenez ie> fleurs de la plaite dont nous parlons, � haute 'dose,' de ~> a It>, 3u grammes par litre d'eau, et continuez jusqu'i �e que la gu�rigon soit obtenue, ce qui ne tardera pas trop longtemps.
Vous aiderez encore i la gu�ri-*on en tippliquan* sur les paities ina�ad.s compre^es iniDibees. de �le U m�u.e plante.
Er.'.n. ;;vvj. vons ce qu'o� appelle ���r!;nr.-.-\.ect Us ti�vres Prenez, da la Ci-....jti.:.': .:vv'..o gusirire; rapi.
.i-IM:'.!v,.t . .
io L'inscription de t'a Croix' La tablette sur laqu�! �� fe trou ve 1 mo�nptioii t oiratu : ! .N G 1. (.lesits NMa.'.-'i;ae. K'-�.!u(!:eci-rum : J�sus tle Nazareth, roi des Juits) est conserv�e dans 1 effilai- basilique it" Sainte-Croix-de-J�i-usaleiu. a liome.
;!o La couenne .fe^es : EUe Lut partie dit iresor de -\otre-Dniue de Paris : mais elle est | d�pourvue �les �pines, qui ont cte conc�d�es n nu nTand nombre d'et�lisets.
C'est cette relique, avec les fragments de'la croit, qui sont portes en tTiomphe par douze chanoines o� eur�s de Paris, � la procession, solennelle qui a lieu le soir du vendredi sain', a huit heures, � Notre-Dame ~
L'�glise Saini-^'-'-niiii, de Toulouse, poss�de Uli fragul-TiT de la eoiironue qui lui fut donu, par saint-Louis par l'entremise de son fr� e Alphonse, comte de l'onters et ,1- Ti.n!�vue-
4o/'.-. r Le preraier-
r.ipp-:.r*r� i-jmv.trx .-ftiJ .i;. JrLiw-r-i J.ffJi'lMIli:*�':
Unr Plan-N�tre Devoir
I.odiefoit e-; i entant terrible de la l'�volution ; il recule lorsqu'il y a du danger, niais il est a la t�te lorsqu'il s'agit d'iusulter Dieu.-Sans crainte, et pour se donner la gloire d'�tre le premier, il r�v�le volontiers les plans audacieux de la Il�volu-ti'on.
Les obacqu. s de \ mtor lingo .-ont ponr mi nne excellent-; occasion de montrer le progrei de l'inciedulite,
Citons :
Toute la catholicit� coinoreml I� danger que lui tait courir te rc(n , longtemps sigmlie par V:ctoi Hni^is, de pa-ser par l'Eglise.
'�-stpour cette .ainte ta�te. u-i ; ie lluiiiviit K-nible et ei e te
d�ea dans ce but. >
Ils doivent ssito�vue jji� h de-smt�iester, et ne pas ..- d�covragL-', Notre niere, l'Eg'tv.. est ;::-aiife, relevons ie gant ist ��y i.-, fiers d'�tre catholir-�si'!._____ :..
-VARIETES-Homble !
Ou cause entre jeunes femmes des cancans du Jour.
:�Voua sayei,. tail nne petite dame i mine �vwllce, il para�t qcc la baronne est au mieux avt c le futur diplomate. �Vraiment ?
�Un pr�tend m�me, qnfrl l'eui-bras�a't hier deiri�re une porte.
��a prouve qu'il h�;fct attache...
�Oui, attache, d'er-tora�-amie !
l.K �TKMPf.E Al'X SERPENTS.
La petite ville d�* \\ elila. dans le royaume du Dahomey, est c�l�bre (�ai- son lemple aux serpents. C un Inuj; Lejiimenl dans lequel les, preli'-" "utrytieiini-nt une ma
de serp�iits j iioiirriss.Mii--�^ivilliitille-'e
pjiorteiiT. < � Uien n est
isitedmisc. riiiiip;nil.s qn l'Eumi roules uu\ p Je lemple. �!
:- et Brands, qu ils e- les poules, oiseaux, �le�- ififlis�niv leur
ir<->u\ fouime une metnaire -dt---dieux >pireiil i horreur a I vocation voit ces reptiles en- �' Le3 rt.pri uiiraisoiis sous le loi inliis au soleil ou su.-
convocation d�cr�t�e par le Comit� � cential. On trouva que c'�tait lui i reconunltte nn droit que de donner i� son acte l'ajijarence m�me d'un
d�cret.
On discuta sur le terme � prendre Je proposai de mettre la Convocation affich�. C'�tait un "fait constate urement'et Bimpl�ment, avec un m�pris r�el.
�Voil� le jnot juste t ne clieN choas ;j�3 d'autres � dit vivement un journaliste � barba grise, en se tournant vers moi. Vous avez trouv� la meille lie formule. Q n �tes-vocs?
Je rue nommai.
�Ah ! ah ! tant pis : ja ne letire pas mou compliment, pour aujourd'hui . Mai vous n avez pas ton-jours la m�me justesse d'expression. Je suis Vemllot. - Y
Nous nous ia^e�-ne' eu souriant.
On relut la d�claration qu'il faix lait signer. La voici :
" Attendu que la convocatiou dis el-cUuia est un acte de la :ojj^ veramet� nationale :
" Que l'txercice de cette souve-l�inele n'appaitient qu'aux pouvoirs �manauta du suflrage universel ;
LJue, p�r ssiic, ls comit� quij. instale a l'H�toi de Ville u'a ni; trcit ni qualit� yeyi i fane celte C0Ut,i
lin
UUii
; sa-
enterrcuicut civi itniUrS de nulle
libre-p
crih'ees
l�vere .-ar Centai c^re-je'ls aux i at'-euaent.
L � mouvem< u commence a -;e dev. .o.<ti-.:i i-n France avec li s ubieqn- s non religieuses lie Felxi u Davii:. qui eut fait scindale et uut jonnu r-eu a des manifestations clencaLs reteotii-sant> s. Le compasileur du D�sert n'avait pas ae cnscvtli : il avait �t� enfoui ; -i le mot enfouisseir-ent devrit � la mo�-. Le prifet Hern�-J i exigea pa; in.'in-, au moment de mourir, que son corps f�t cou-d >l duecicuie. t an cimeti�re. Cet exemple d'uffiauchissement avait encore plus de gravit� que i'autr*, car F�licien David n'�tait que nrern-bre de ITnstitnt, tandis qu'H�r�li isait. foncuonriaire- Oatnbttta com-Kt� la s�rie : mais -'1 e�t �t� t.'ui�-if, ,i'.:-. i."1,', sper^r une reiiir.e dans lej, iron nittamoataiD, de la tarT"d'uat'
idus ?�"�le en bas-. ,M - i"> i.�
i-oimin' il enor-n- Je- r.itx- ...
Avec quelques lions poitrooiivs. on petit obleinrdes gardien- du lien quelques supriees : uiiniis d une baguette, ils font ex�cuter aux str |n'ius de |h'lit volume des exercices de course, mais ils se refusent obstin�ment a d�ranger les gros; �ls sont du reste ew'trmrs et d�taille � �touffer un lnviif dans leurs an-
II arrive -oiiveul dieux, entreleiiu-pllis de mill" -iatli Welda. quirteiit ies
qia- ces faux ;iu nombre de
!�� lemple �le ie-ux eacr�> et
rat et ue ..er
lin de � altti
� \ert\i.-llle
�tait, suus le n .ni ; atnjti-ne ��� "i'-c-�� ..(-.71. le rem�ds employ� ! contre lei Sevr�s intern-ittentes. j J,,..s )a ,
leqmnriuiua de cette �roque .- oujj^ .,,Uti.-U5 rot; te stirait des lleurs en pondre, troisi�me est � C'�tait eucote 1; febrifuss des I DJme de Pans
: en chef de cabinet qni te trou-t encha�ne parsa fameuse phrase : � I.e cl�ricalisme,voil� Tenu mi ' " L.'v r�s^luucc, publiquement an-v,-e jai Victor Kn�o. de passe! *:---''--^-!4tk-vi v >n j y-'n-if-sans s'y arr�ter,
- lem
tronre sur..une de 1er lombard- . ie
1 �glise Notre-l�niuteurs qti'aura. par A- Mon7 ' pr�s'cnnarab'.: �criva
ntants des joumaru isoussign�s cons�d�rent 'a convoca-UioA affkl-�e p�ur le 2i Ctars. cem-ims aille-et oea' avtnse" Vt enga-�ziii les �lecteurs � u u pji ter.�r
A u lia du premier paragi?ph� et � la fia du ecund, comme nous 4u ivioua sou s la dict�e de Adolphe Gu�rou!t� Veuillo: t.irtilla sa'-pla�. me et grogua";
Sonverimrte nationale ! aouvs- � rainet� nationale "suffrage pniver-sel tHum ! hom ! Passe poor a&-jouriTiei ; mats demain !...... ,
Arriv� au mot que j'avais prope- -a�, ler�ilicteur Ai CUtiivtr^, en l'�er�VBnt, boeh� encore la t�te, et avec une bienveilla'.es- bourrtic : D�cid�ment^c'est le mot juste, je ne m'en dtdis pas.
Depuis, je ne l'ai plus revue.
----:----Lot'Ii ULBALCIi.
---0�O-
Ur. hercule Canaaien
- ^?Tntre HerciJe_<aii�di�n^�L_Lojai)i-^ Cvr.d� Ste-Coi>�j.*oDdc, ex�cutera, le 1er jiL.-�,i, sur 1m temuaw �* l'Expoait�oii, � Sto&tr^aL des toan de fora comme on n'en * jaciai� v-i emif le psjs.
L'�.-d��.iE StJean Baptist� d* Montrni. e>p*r.'.ri>-le, �ewnia��r^ �e Vatrie�q�ie d�vonenieci -ie M. Cyr.
� � �- j^y^ant �tS^t TTer� l^^'er�jauiLJia MJftB-i^ tti* -tt*-*t-r,-tt- yT'-X'1"^. s>�.^-c i-irj>-:teri �� i.-rrs. -15 dans axa vr'. .^v. Louis Vt-n:I-iTdua *CT �om^i** for-s du pars sont . Ce n �tait m ai . Abaret, ail da^s un- .�acristte ; "tait .Uns 'Navire Fran�ais
�Le e-�hm^. le il r^ne fnasi�se, j parti de M -ntreil il y � quehjue temps, t *it xrriv� au H�rre lundi avec nn c�uir-| ciment complet pri' d*ns les porta caaa-1 oieas."
se r�pandent � Lui� l.i ville. Alors les uaritteiis .-� meUetu -u chasse: lis altrjpem !��> [dus gnisdans des sac* po.u- le- e��ii�grcr dans
Je l-einple______________ �;-------�
Tuer �ui ,-crpi.i.!' rul�!iUniUi..-U� ment �.si mi erim" abominable qui e*: puni de mari, �i <>ri un Ktiro-
--^=pti�e.-' 4a
priitii-iioti .In
�'in.
iLoni� Veaillot.
acristte ; � :ta-.t r.'.ir. a . "i-j jocrnii. Le �U fE�rs 1S7 �. quand ia a::J in�UTrectionne; pt� tenait