I ,1. COURRIER SUD SEMAINE DU 6 AU 12 OCTOBRE PAGE 3 suite de la page 1 ACFO... Francophonie dans le domaine scolaire. Toujours en �ducation, il se disait heureux de la formation du conseil sup�rieur d'�ducation de langue fran�aise et mentionnait les gains de cause � certains endroits o� eurent lieu ^ des conflits ^scolaires. II-�n'oubliait pas d'�r�Um�rer d'autres endroits o� des confrontations sont imminentes. Durant le congr�s, on distribuait le communiqu� annon�ant la cr�ation prochaine d'un conseil de coordination de l'enseignement postsecondaire en langue fran�aise: Le pr�sident sortant f�licitait les conseils r�gionaux qui pr�sentaient, au cours de Tann�e, de nombreux m�moires et faisaient des presions pour l'obtention de postes radiophoniques et postes de t�l�vision de langue fran�aise. L'ACFO provinciale pr�sentait des m�moires � certains groupes d'�tude, autant provincial que f�d�ral, portant sur des sujets tels l'aide judiciaire, la capitale nationale, la r�vision de la carte �lectorale, le nationalisme �conomique et culturel, la radiodifusion. C'est aussi gr�ce au m�moire annuel de l'ACFO au gouvernement ontarien qu'il y a eu une perc�e dans le secteur d�s services publiques: la sant�, les �coles de r�habilitation et les prisons. ' BUREAU � TORONTO M. Deslauriers annon�ait �galement que l'ACFO ouvrirait un bureau-satellite � Toronto afin de faire le lien entre le gouvernement ontarien et la Francophonie. Brossant un tableau de ses voeux pour l'avenir, le pr�sident sortant voyait l'�panouissement de la Francophonie nord-am�ricaine d'un c�t� et l'�panouissement des Franco-ontariens, de l'autre c�t�. Au chapitre de l'�panouissement sur le continent , M. Deslauriers disait que "les �v�nements qui se passent sur la sc�ne canadienne d'expression fran�aise' ne peuvent nous laisser indiff�rents." Face au probl�meid� l'am�ricanisme, le Canadien-fran�ais doit combattre pour survivre et c'est avant la fin du si�cle qu'on saura s?il en a eu la force. M. Deslauriers entrevoit, d'ici les quelques prochaines ann�es, un rapprochement entre les Francophones des deux c�t�s de la rivi�re Outa-ouais qui est, � l'heure actuelle, souvent plus qu'une d�limitation g�ographique, mais une~malheureuse barri�re psychologique. - Pour l'�panouissement des Franco-pntariens, celui qui a dirig� l'ACFO durant les deux derni�res ann�es parlait de l'animation et la g�rance de notre syst�me d'�ducation, de l'expansion des services de radio et de t�l�vision fran�aise, de regroupement et d'animation des groupes francophones en milieu urbain, d'animation �conomique, d'engagement politique des Franco-ontariens � tous les niveaux, d'engagement de la., g�n�ration montante franco-on tari en ne, et enfin, du rapprochement des Franco-ontariens avec l'�l�ment anglophone. R�p�tant" la devise de l'ACFO "nous sommes, nous serons", M. Deslauriers terminait en rappelant qu'avec la dynamique existentielle contenue dans cette devise, il poss�de une conviction ferme non selement dans l'avenir des Franco-ontariens, mais clans leur �panouissementten terre ontarienne- " Voil� la prochaine �tape'', disait-il. NOUVELLE �TAPE C'est le nouveau pr�sident, M. Bourdeau qui soulignait qu'il s'attendait � porter une attention toute sp�ciale au domaine de communications en langue fran�aise en Ontario et de travailler dans le domaine �conomique. M. Bourdeau d�montrait comment- il existe un besoin d'unir les Franco-ontariens en cr�ant des r�seaux de communication qui les unira par toutes les parties de la province. Celui-ci ajoutait qu'il entend orienter l'oeuvre de l'association afin qu'elle puisse aider le Canadien-fran�ais dans le domaine �conomique. Il discutait d'unir et d'�duquer les gens afin qu' ils apprennent � mieux g�rer leurs affaires, � . ne pas avoir peur de se lancer en affaires. Il engageait ensuite les d�l�gu�s � dig�rer* absorber, faire leur le th�me du congr�s "La prochaine �tape." Et, en vue de ceci* il mentionnait la pr�sence "de l'ACFO au si�ge du gouvernement � Toronto, les -nouvelles priorit�s de l'ex�cutif, l'engagement politique, administratif et �conomique et surtout "l'engagement de tous et chacun de nous � chaque jour". "Ce qui fait avancer ou reculer le groupe est l'activit� ou l'inaction des Canadiens-fran�ais", terminait M. Bourdeau. Il rappelait que les plus grands progr�s se r�aliseront lorsque "chacun de vous agira de fa�on � progresser nous-m�mes et le Canada fran�ais". M. Bourdeau remerciait l'ancien pr�sident Ryan Pa-quette qui quitte l'ex�cutif cette ann�e, M. Lucien Bradet qui s'est d�vou� � l'ACFO durant sept ann�es, Mme Liliane Be�uchamp qui quitte l'ex�cutif apr�s deux ans � la vice-pr�sidence, le Dr. Andr� Lafrance, pr�sident du comit� du congr�s ainsi que M. G�rard Levesque qui vient de quitter la poste de secr�taire-g�n�ral adjoint de l'ACFO. Il signalait tout particuli�rement le travail du secr�taire-g�n�ral M. R�my Beauregard et de l'animateur du district de Temiskaming,' M. Richard Fitzgerald, l'organisateur du congr�s. DISCOURS TH�ME C'est Me Robert Paris,-d'Ottawa, qui pronon�ait le discours-th�me du congr�s lors de la soir�e d'ouverture. Nous reproduisons ailleurs la premi�re tranche de ce discours tr�s �1 point. Plusieurs r�solutions importantes ont �t� adopt�es par le congr�s � la pl�ni�re qui suivait les ateliers. A cause de l'importance de ces r�solutions pour les Franco-ontariens et T impacte qu'elles rjourrajent avoir dans lu vie de ceux-ci, Courrier-Sud, durant les prochaines semaines, publiera des compte-rendus des travaux. Ma�tre Robert Paris � avocat bien connu d'Ottawa a prononc� le discours th�rr;e du 25e Congr�s annuel de l'Association Canadienne Fran�aise de l'Ontario (ACFO) enfin de semaine derni�re � Ottawa. Courrier-Sud offrira � ses lecteurs la premi�re partie de ce discours dans le prochain num�ro � la suite para�tra dans l'�dition suivante. Le comit� de la Constitution pr�sentait un projet de modification � ce document. Le plus important changement effectu� est la cr�ation d'un comit� ex�cutif qui remplace le conseil ex�cutif et cumule certaines des fonctions du bureau des gouverneurs. Ainsi, le nouveau comit� ex�cutif est form�' du pr�sident g�n�ral, du pr�sident sortant de charge et des deux vice-pr�sidents, et de neuf membres dont trois choisis � titre individuel, trois repr�sentants des associations affili�es et trois repr�sentants des conseils r�gionaux. Ce comit� ex�cutif d�tient tout le pouvoir qui lui est accord� par le Congr�es^ g�n�ral, sauf modifier la Constitution ou dissoudre l'association: On ajoutait aussi un 18e conseil r�gional, ceci en s�parant l'ancien conseil de l'Ontario-Sud, formant un secteur est et un secteur ouest de cette partie de l'Ontario. Une quinzi�me association, l'Association des Fermi�res de l'Ontario, s'est maintenant jointe � l'ACFO. le Canada et l'OTAN GENDARMERIE ROYALE ACCEPTE DES FEMMES Le 24 mai 1974, � l'occasion de son 101e anniversaire d'existence, la Gendarmerie royale du Canada a annonc� que, pour la premi�re fois, elle accep-1 terait des femmes en tant que membres r�guliers. Des deux cent quatre-vingt-douze postulantes, on en a choisi trente-deux, dans l'ensemble du Canada. Toutes ces recrues ont �t� asserment�es le 16sep-tembre 1974, apr�s quoi elles ont �t� aussit�t mut�es � la Division "D�p�t", � R�gina, o� elles ont commenc� leur p�riode de formation le 23 septembre. Vi nstr�ct Ion polici�re d'une dur�e Je vi ngt-deu x se mai n�s, ressemblera � l'instruction des recrues de sexe masculin , sauf pour quelques modifications dans les cours d'�ducation physique. Comme pour toutes les recrues qui ont termin� ce stage avec succ�s, onTes affectera alors � des postes dont r�vantail recouvre tous les aspects du travail policier. Participation militaire canadienne � l'OTAN Conscient du fait que sa propre s�curit� est �troitement li�e � celle des autres membres de l'Alliance. le Canada est demeur� pr�t � fournir des forces arm�es dans le cadre des efforts de d�fense collective de l'OTAN. Ces forces arm�es, en particulier celles qui sont stationn�es en Europe, constituent une preuve tangible de l'engagement permanent du Canada envers l'Alliance et renforcent sa participation au processus de consultation. Les forces canadiennes stationn�es en Europe comprennent environ 5,000 hommes post�s � Lahr et � Banden-Solingen, dans la r�gion de la For�t-Noire, en Allemagne m�ridionale. Elles se composent d'un groupe de combat motoris� et d'un groupe a�rien de trois escadrilles d'avions CF-104 et sont destin�es � servir en cas de querre non atomique. Bien que ces forces arm�es soient relativement restreintes, elles ont acquis � juste titre, une excellente r�putation en Europe pour leur haut degr� de comp�tence. Le Canada a aussi convenu de fournir un bataillon et deux escadrilles d'avions CF-5 qui, stationn�s au Canada, doivent assurer la d�fense du flanc septentrional de l'Alliance. Enfin, le Canada apporte aussi une contribution importante aux forces navales du commandement de l'OTAN charg� de la d�fense de l'Atlantique Nord. Contribution de l'OTAN � la d�tente La force et la solidarit� de l'OTAN ont jou� un r�le important en ce qui a trait non seulement au maintien de la paix en Europe, mais aussi aux progr�s r�alis�s jusqu'� maintenant dans la solution des probl�mes d'ordre politique entre l'Est et l'Ouest. La participation du Canada � l'Alliance l'autorise � prendre une part active � la formulation dans le cadre de l'OTAN, de la position de l'Ouest sur "ces questions. De plus, sa-qualit� de membre de l'OTAN permet au Canada de participer aux n�gociaitons avec les pays de l'Est, comme il le fait actuellement sur deux fronts diff�rents mais apparent�s; ces n�gociations ont fait entrer dans une nouvelle phase les efforts d�ploy�s pour r�duire la tension et acccro�tre la s�curit� en Europe. Un certain nombre de questions int�ressant le Canada sont mises en cause � la Conf�rence sur la s�curit� et la coop�ration en Europe, notamment celles qui ont trait aux efforts de l'Ouest pour accro�tre la libert� de mouvement des individus entre les �tats participants. Dans le cadre des entretiens de Vienne sur les r�ductions mutuelles et �quilibr�es des forces, le Canada appuie activement les efforts de l'Ouest en vue de r�duire l'affrontement des forces en Europe centrale. Autres activit�s de l'OTAN Au cours des ans, l'OTAN a mis de l'avant toute une s�rie de ^programmes de nature � stimuler la collaboration de ses membres dans diff�rentes sph�res d'int�r�t commun. Par exemple, des efforts constants se font dans le but de tirer parti des possibilit�s de coop�ration qui existent entre les pays alli�s dans le domaine du d�veloppement et de la production d'�quipement de d�fense. Outre des avantages commerciaux mutuels, il en r�sulte une utilisation plus �conomique des ressources de d�fense. Le Canada en retire aussi d'autres avantages sous forme de retomb�es technologiques, en particulier dans des domaines comple xes comme l'a�ronautique spatiale et les communications. Afin d'aider � maintenir le haut degr� d'efficacit� des forces miIitaires de 1 ' AUiance, il existe, entre les pays membres de l'OTAN, un cer- tain nombre d'ententes de coop�ration dans le domaine d� -.l'entra�nement. Le Canada, par exemple, met � la disposition de la Grande-Bretagne et de: l'Allemagne . ses installations d'entra�nement moyennant le recouvrement des frais. En plus d'aider les pays alli�s de l'OTAN, ces activit�s apportent au Canada des avantages �conomiques r�gionaux dans cert��ins bases qui autrement seraient ferm�es ou resteraient inactives. Comme l'OTAN englobe la plupart des principaux �tats industriels du monde, l'Alliance a mis sur pied avec succ�s, sous les auspices de son Comit� des d�fis de la soci�t� moderne, un programme de projets de coop�ration dans le domaine de l'environnement. L'OTAN a aussi form� un Comit� scientifique dont les membres se r�unissent r�guli�rement pour �changer des id�es et se communiquer leurs exp�riences touchant des questions scientifiques d'int�r�t commun. Un r�le de plus en plus important Comme on l'a vu plus haut, le Canada a contribu� de plusieurs fa�ons 'aux r�alisations de l'OTAN tout en tirant profit de son association avec l'Alliance. En outre, la participation du Canada � l'OTAN peut prendre de plus en plus d'importance en lui permettant d'intensifier ses relations avec les pays de l'Europe de l'Ouest au furet � mesure que leur unit� politique et �conomique se � d�veloppera au sein de la Communaut� �conomique europ�enne. Les pays europ�ens qui sont membres de l'OTAN attachent une grand importance � l'Alliance en tant que garante de leur s�curit�, et il y a Ijeu d'esp�rer que la participation actie du Canada . aux acticit�s politiques et militaires de l'OTAN aura une incidence positive � mesure que s'�panouiront les relations entre le Canada et l'Europe nouvelle. Une rose en l'honneur de Mme Hoodless ? * * Une nouvelle^rose cr��e par M. Henry H. Marshall, am�lirateur de plantes � la Station f�d�rale de recherches agricoles de Moden (Man), a i�t� mise au commerce par la "Ganadian Omamental Plant Foundation" en 1972, ann�e qui marque le 75e anniversaire de la fondation de la F�d�ration des associations de femmes rurales du Canada. Il s'agit de la rose Ad�la�de Hoodless ainsi nomm�e en l'honneur de l'inspiratrice du mouvement, Ad�la�de Hunter Hoodless.