COURRIER SUD
SEMAINE DU 22 AU 28 SEPTEMBRE
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ISQUI FONT DU BIEN
ACTUALIT�-SANT�
PAR DAVID WOODS
jl est essentiel de soigner imm�diatement les victimes d'attaque d'apoplexie
Le bact�riologiste du 19e si�cle, Louis Pasteur, continuait ses travaux alors qu'il se remettait d'une attaque d'apoplexie. Plus r�cemment, le Gouverneur g�n�ral du*Canada, Jules L�ger, allait et venait quelques semaines apr�s avoir souffert d'une attaque au cours de fr�t�.
Le secret pour combattre les effets d'une attaque d'apoplexie � c!est-�-dire l'�clatement ou le blocage d'une art�re au cerveau � est de commencer la r�adaptation le plus t�t possible. Comme le dit Ann Winter, chef conseiller � la Direction des disciplines param�dicales du minist�re de la Sant�, "II ne faut pas laisser au malade le temps de paresser la r�adaptation doit commencer d�s que les fonctions vitales se sont stabilis�es", ce qui peut parfois arriver quelques heures apr�s l'attaque.
Mlle Winter, qui est physiologiste et ergoth�rapeute dit que pour qu'il y ait gu�rison, il faut qu'il y ait coop�ration de la part du malade; il ne s'agit pas seulement de lui faire quelque chose, mais de l'amener � faire quelque chose pour lui-m�me.
Cela signifie que l'�quipe de sant�, le malade et sa famille doivent -travailler ensemble. Dans certains cas, il peut �tre judicieux de commencer les soins � domicile tr�s peu de temps apr�s l'attaque. Ces services, couverts par l'OHIP; comprennent les soins infirmiers, la physioth�rapie, l'ergoth�rapie et l'orthophonie.
Les services de r�adaptation des h�pitaux fournissent des programmes de soins intensifs aux malades hospitalis�s et aux malades des consultations externes afin de les aider � retrouver au maximum leurs capacit�s.
Pour la victime d'une attaque, le processus d'adaptation est essentiel. Selon Mlle Winter, le but principal de la r�adaptation est d'apprendre au malade � s'adapter et � retrouver son ind�pendance et son autonomie. Ceci exige non seulement la coop�ration du malade mais �galement un soutien vigoureux et une v�ritable motivation.
Selon la gravit� du cas, le niveau de gu�rison des personnes ayant surv�cu � une attaque est encourageant, surtout quand la r�adaptation a commenc� suffisamment t�t pour �viter ou contrecarrer les d�formations et pour permettre au malade de retrouver l'ensemble des ses fonctions. En g�n�ral les jambes redeviennent normales plus rapidement que les bras car elles font des gestes moins pr�cis. Certaines attaques n'entra�nent qu'une l�g�re faiblesse des membres; des attaques plus graves peuvent provoquer une perte de langage ou la paralysie d'un c�t� du corps.
Etant donn� que certaines attaques sont dues � une thrombose (ou blocage) des vaisseaux sanguins du cerveau, le processus de r�adaptation comprend l'administration d'anticoagulants.
Les statistiques sur les attaques sont encore assez impr�cises: si n'importe quel groupe d'�ge peut �tre atteint, les attaques sont 10 fois plus courantes chez les personnes de plus de 65 ans que dans l'ensemble de la population. Celles qui ont une forte pression art�rielle sont plus susceptibles d'avoir une attaque que celles ayant une pression art�rielle normale.
M�me si les attaques d'apoplexie ne sont pas tout � fait aussi courantes que les crises cardiaques, le taux de mortalit� des personnes victimes d'une attaque pour la premi�re fois est pratiquement le m�me, c'est-�-dire environ 40 pour cent. Contrairement aux crises cardiaques, les attaques d�pendent peu de l'h�r�dit� ou du genre de vie.
Jadis, l'avenir �tait plut�t sombre pour les victimes d'une attaque d'apoplexie; de nos jours, si elles b�n�ficient de soutien et d'encouragement et qu'elles sont suffisamment motiv�es, elles peuvent en g�n�ral reprendre une vie active et productive.
C'est �l�gant, c'est l�ger, c'est chaud. Voici ce que recommande l'industrie canadienne de la chaussure pour les mois d'hiver qui approchent. Cette chaussure d'hiver est de cuir de reptile, et doubl�e de fourrure.
DE PAR LE MONDE
BARS D'ENSEIGNEMENT
Nottingham, Angleterre - Un sp�cialiste en �ducation
invite les �tudiants adultes � s'arr�ter dans les bars pour parfaire leurs connaissances lorsqu'ils approfondissent des sujets tels que la politique, l'actualit� et l'�conomie. "Nous donnons d�j� des cours concernant l'immeuble, la propri�t� en g�n�ral et les �difices � multiples �tages et rien ne peut remplacer les visites pratiques sur les lieux", pr�tent Bill Toynbee, secr�taire de l'Association pour l'�ducation des travailleurs. "Selon moi, quelques rendez-vous dans des lieux tels que les bars et les clubs ont une valeur inestimable pour le d�veloppement naturel de chacun" dit-il.
TARIFS TROP ELEVES
Rome, - La police rapporte la fermeture d'un lunapar
� de luxe au service des touristes japonais^ Les prostitu�es sollicitaient les clients de pr�s de l'avenue Veneto, situ�e dans un quartier �l�gant, pour les conduire ensuite dans leur "maison close". La police a �t� inform�e de l'existence du "paradis italien" apr�s avoir re�u plusieurs lettres de la part de touristes, qui, une fois retourn�s au Japon se plaignaient des tarifs exhorbitants impos�s par les prostitu�es romaines. Ces visites extra-touristiques leur co�taient chaque fois entre. $66. et $150., un v�ritable abus de confiance, selon eux.
JEUNEURS AFFAMES
Milwaukee, Wisconsin - Une femme a log� une plainte
aupr�s de la police � l'effet que plus de 100 des 12,000 marcheurs de la faim ont voulu se rassasier � ses d�pens. Mme Lory Harrison, 23 ans, une marchande, a. d�clar� que les je�neurs qui moussaient les contributions en faveur des affam�s ne se sont pas g�n�s pour la d�valiser au passage de victuailles �valu�es � plusieurs dizaines de dollars. La marche, �a creuse l'estomac!
IMPERFECTIONS
Moscou - Un lecteur de "La Pravda" a connu de tr�s
s�rieux ennuis quand il d�m�nagea dans son nouvel appartement, propri�t� de l'Etat dans la ville ukrainienne de Khar-kov. Le citoyen A. Dolbnev a r�v�l� au journal du parti communiste qu'il avait re�u l'autorisation d'occuper le logis a-pr�s qu'une inspecteur du gouvernement eut donn� son approbation finale comme quoi il �tait compl�tement meubl� et pourvu de toutes les facilit�s n�cessaires pour y vivre confortablement.
Mais, en y emm�nageant, le camarade fut plong� dans un �tat de choc. L'appartement n'avait pas de plancher, ni aucun raccordement pour l'�lectricit� et pour l'eau
"Et je passe par-dessus d'autres petits inconv�nients comme des fen�tres sans vitre, l'absence d'un po�le pour cuisiner et des murs qu'on avait oubli� de peinturer", confie-t-il. Une chance qu'un inspecteur avait fait son inspection!
PROGRES AUX ETATS-UNIS
Washington - Craignant sans doute que ses visiteurs
ne soient pas suffisamment impressionn�s par le progr�s de l'art de vivre aux Etats-Unis depuis un si�cle, le Smithso-nian Institute de Washington a reconstitu� l'histoire des W.C. de la feuill�e des pionniers � la salle de bain, 'avec t�l�phone � port�e de la main, de l'Am�ricain ^moderne jet �volu�. L'histoire de ce progr�s fondamental a �t� recr�� au moyen de panneaux photographiques plac�s sur les murs des W.C. du mus�e.
RECORD DU MONDE
Yakima, Washington - Mlle Kim Morin, 20 ans, vient
de passer 253 jours au sommet d'un m�t de cinquante pieds. C'est un nouveau record pour ce genre de performance, l'an-�cien record �tant de 251 jours seulement... La jeune fille a v�cu pendant tout ce temps � l'int�rieur d'une petite roulotte qui avait �t� hiss�e au sommet du m�t. Elle avait le t�l�phon� et la. t�l�vision et pouvait, m�me recevoir ses parents et ses amis qui se servaient d'une �chelle pour monter chez elle. Mlle Morin a pleur� de joie hier quand elle a retrouv� la terre ferme et les centaines d'admirateurs venus la f�liciter de son exploit.
La carri�re cin�matographique de Jean-Pierre Cassel est mont� en fl�che ces derni�res ann�es et on peut dire qu'avec Jean-Paul Belmondo et Aliri Delon il est un des trois grands du cin�ma fran�ais. Sa c�l�brit� remonte � ses remarquables interpr�tations dans "Candide, La Gamberge, Un monsieur de Compagnie, Les f�tes galantes, Jeu de Massacre, le Libertin" et autres productions de premier plan qui ont fait de lui un acteur- des plus populaires et sans doute le premier fantaisiste de l'�cran fran�ais.
L'OTEA annonce...
"Un Franco-ontarien c'est un amplificateur
d�branch� c'est un cul de sac en
plein oc�an c'est un Diefenbaker en
temps d'�lection c'est un Caouette avec la
langue attach�e c'est un sentiment qui est
parti s'coucher..." Fran�ois Lemieux � Le
Train
Paroles d'une des 52 chansons Franco-ontariennes de la s�rie Chez-nous. Robert Pa-quette, Mich�le Fairfield, "Fran�ois- Lemieux et d'autres chantent � chaque �mission, deux compositions qui mettent en relief les interviews et discussions anim�s par Chantai Beauregard.
Cette nouvelle s�rie a �t� con�ue et produite par, pour et avec des Franco-ontariens. Elle veut mettre en vedette les n�tres, d�s hommes et des femmes, certains qu'on ne conna�t pas, qui cr�ent notre culture, et les artistes, les chansonniers qui en expriment l'unicit�.
"Y'a un tas de gens qui savent faire des choses en fran�ais", nous explique le producteur, Ren� Brodeur, "et nous les avons d�nich�s partout: personnalit�s, dessinateurs;, chansonniers, penseurs. . . Ce n'est qu'un commencement, et un com-
mencement d'�ducation; c'est se conna�tre soi-m�me.,
Au cours de ces �missions, document�es par Jeanne LeGal et enregistr�es par Omer Tremblay, un c�l�bre historien, S�raphin Marion fait le point sur notre culture; Laurier Carri�re, de Toronto, nous parle des succ�s du Conseil Sup�rieur dont il �tait le pr�sident; Gyliane Brassard, m�re, �pouse et femme d'affaires de Windsor, nous dit pourquoi elle a �crit la pi�ce "On est poigne"; Fer-nand Dorais de Sudbury fait, � sa fa�on, l'analyse des Franco-ontariens; quatre �ducateurs loquaces discutent de "la langue bien,parl�e", mythe ou r�alit�; voil� quelques exemples. Rien n'a �t� n�glig� pour en faire des �missions "de par Chez-nous"; m�me les d�cors ont �t� dessin�s et peints � Toronto par Luc Robert de Sudbury.
Chantai Beauregard vous donne rendez-vous, Chez-nous, tous les vendredis, � 18h30 � l'antenne du canal 19.
"Un Franco-ontarien.., c'est un sentiment qui est
parti s'coucher... mais ('b�tard, y dort pas
encore
Y va s'faire brasser parce que moi, j'parle
fran�ais..."
VIANDES EUROP�ENNES
ET CHARCUTERIES
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