COURRIER SUD
LUND113 JANVIER
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LE CARNAVAL D'HIVER CANADIEN-FRAN�AIS
organis� par la Chasse-Galerie de Toronto.
Activit�s :i
Samedi le 25 janvier : soir�e populaire , en plein air, de 19h30 � 22 h, � la place Nathan Phillips de l'h�tel de ville torontois, ouest rue Queen.
Il y aura c�r�monies officielles de l'ouverture du carnaval, pr�sid�es par le bonhomme Carnaval, danses canadiennes anim�es cpar- les_ danseurs d� la_ troupe folklorique de la Chasse-Galerie et mon Oncle Antoine, notre vio-lionneux, �tc* Entr�e libre.
Dimanche le 26 janvier : masca-
radesur glace, de 14h � 17 h,* � la
� la patinoird de la plac� NATHAN
PHILLIPS de l'h�tel de ville. Venez patiner avec nous, avec
ou sans costumes ... il y aura
cependant des prix pour les plus
beaux ou plus originaux costum�s,
(enfants et adultes).
C'est aussi gratuit
Du 27 au 31 janvier : Grande
semaine canadienne-fran�aise pour tous , organis�e en collaboration avec le Coll�ge de SCARBOROUGH, de 'Universit� de Toronto, � ce coll�ge situ� Military Trail, � Scarborough. Le grand public est invit� � participer � toutes les activit�s suivantes :
Lundi le 27 janvier : atelier d'�- ' �hail sur cuivre, de poterie, de tissage, de lOh � midi et de 13 h
� 15 n.
Entr�e libre.
Mardi le 28 janvier : exposition de livres et disques durant la journ�e (gratuit) � 20h30 : bal populaire anim� par la troupe folklorique de La Chasse-Galerie, � la-salle 'Meeting Place' du coll�ge Scarborough, tous sont invit�s. �"'.^V/ Billets en vente � la porte. Mercredi le 29 janvier : festival du film organis� en collaboration
avec l'Office national du film, de lOh � midi et de 13h � 15 h. Entr�e gratuite.
A 20h30 :grand spectacle avec les chanteurs qu�b�cois 'Les S�guin'. .y'-y/)rjr*�^:.y
Billets en vente au coll�ge Scarborough et � la Chasse-Galerie. Jeudi le 30 janvier : journ�e des enfants : trois, ateliers, � savoir, marionnettes, cr�ativit� en art et film, de lOh � midi et de 13 h
� 15h. ^;^"�V�^.:H/::^^^''�:>^' Vendredi le 31 janvier : journ�e
consacr�e � l'art et � l'artisanat
au coll�ge Scarborough et lOh �
15 h : grande vente et exposition
des oeuvres des artistes de la
Chasse-Galerie.
M. Jean-Gilles Bourgault, c�l�bre sculpteur qu�b�cois de Saint-Jean-Pprt-jJoli et Madame Fran�oise Gaudet-Smet, artisane et �crivain du Qu�bec vous accueilleront au coll�ge toute la journ�e.
UFEAND CASUALTY
COMPANY
181 EQlntofi Est, Toronto 315, Ontario. Tel: 48*3996
Company tt Acddtnt
REUNION DE L'ACFO A H AMI t TON
Comment les Franco-Ontariens de rOntario-Sudpourront-ils faire changer et faire travailler les choses pour continuera vivre en fran�ais? C'est ce que se sont demand�e une quarantaine de membres et dirigeants de la r�gionale de l'Ontario-Sud de l'association Canadienne-Fran�aise de l'Ontario � la fin de novembre. C'est le pr�sident de cette r�gionale, M. Marcel Br�l�, de Cambridge, qui donnait la note, d�s l'ouverture de cette r�union annuelle d�crivant, avec humour, mais aussi avec pr�cision, la situation du Francophone en Ontario. M. Br�l� � su faire rire son auditoire, tout en exposant des v�rit�s tr�s claires, lorsqu' il a d�crit la francophonie onta-rienne comme les 'porte-crottes du bargain national, et cela d'un trou d'eau � l'autre.' Il disait
. que nous sommes comme du sel dans la soupe; 'il n'y en a pas beaucoup, mais �a change le go�t ...� Nous sommes difficiles � distinguer parce que nous mangeons et buvons la m�me chose que les autres et parce que la couleur de notre peau est semblable. Sommes-nous de 'pea soups' qui nous attendons � des miracles. Des victimes de zigo-
a^mK';��U�m^^Lis nwtdes 'liche-culs' ? Des donneux subventions?
Mais toujours, les Canadiens-fran�ais sont, et l'Histoire du Canada le d�montre, 'des gens capables de gigoter*. En affaires, nous avons nos grandes entreprises, en religion, nous avons de grands succ�s depuis les saints Martyrs canadiens; en litt�rature, nos belles oeuvres; dans le domaine des arts, nous avons nos belles �glises, nos magnifiques tabernacles� nos ciboires et nos calices tout en or... nous
avons notre musique d'�glise, notre folklore, nos op�ras et la Bolduc... dans le 'th��tre', nos oeuvres et enfin, la t�l�vision!;..
'Est-ce que dans le sud de l'Ontario, nous sommes convaincus dans tout le sens du mot', demandait-il. 'Pour �tre devrais fran�ais, il faut avoir du 'Frog Power', �tre fiers de ce qu'on est.. '
ATELIERS V>^'.,'.'v
Et, c'est de ce'Frog Power� que les d�l�gu�s venus de Ha-milton, London, Ste. Catharine, Kitchener, Cambridge, Guelph, Simcoe, Georgetown, Mississau-ga, Oakville ont discut� en cinq ateliers. Us ont discut� -de projets, pr�par� des r�solutions et formul� des voeux au sujet d'activit�s politiques et �conomiques, du culturel, des biblioth�ques, de l'�ducation et enfin, des rencontres inter- r�gionales.
En pl�ni�re, � la fin de l'apr�s-midi, les d�l�gu�s ont accept� une r�solution afin qu'on fasse tout en son possible pour que la 'Rencontre' 1976 ait lieu � London. On a aussi r�solu que, les profits et. b�n�fices, s'il y en a, soient r�partis entre les r�gionales, l'ACFO provinciale et qu'on en verse un pourcentage pour la prochaine rencontre. On demande un accent plus prononc� sur l'aspect culturel, tout en conservant le concours Mlle Ontario-Sud ainsi que le tirage annuel. On sugg�rait aussjL certaines am�li&Eations, laissant au^omit� d'organisation d'en d�cider. ^
On d�cidait �galement de former un comit� qui �tudiera la possibilit� d'organiser un p�le-riange 'historio-religieux' � Midland. On pourrait en tenir un en 1976 et en organiser un autre, encore plus grand, l'ann�e suivante. Ce deuxi�me projet pourrait fort bien se faire sous l'�gide du comit� d'Entr*aide francophone qui travaille d�j� au bottin franco-ontarien du sud et au d�pistage des familles fran�aises�
COURRIER-SUD �
L'atelier se penchant sur la vie politique et �conomique a propos� la formation d'un comit� qui se chargerait d'orienter et de renseigner les associations des postes aux conseils municipaux et scolaires afin d'encourager la participation des Francophones dans l'action politique.
On a aussi demand� � l'animateur r�gional de communiquer avec tous les organismes francophones afin de leur demander d'encourager et de venir en aide � la Coop�rative Press-Sud Limit�e et son journal Courrier-Sud. On leur demand� d'acheter des parts sociales et de s'abonner � cet hebdomadaire qui travaille d'arrache-pied pour servir de lien entre les Francophones du sud.
Enfin, on a encourag� la direction r�gionale de l'ACFO � d�placer l'endroit de ses r�unions et � y inviter des repr�sentants des associations � assister � ces r�unions afin de faire mieux conna�tre l'ACFO et ses oeuvres. On d�plorait le fait que trop de gens ne sont pas au courant de l'oeuvre et des buts de l'Association Canadienne-Fran�aise de l'Ontario et on esp�re qu'en d�pla�ant les r�unions et en y invitant des personnes qui n'y participent pas d'habitude, on encouragera un plus grand nombre de gens "� y oeuvrer. Un des avantages � y retirer serait sans doute le financement de ce group� qui se fait par la campagne annuelle de fonds.
BIBLIOTHEQUES
On remarquait deux probl�mes dans le domaine du fran�ais dans les biblioth�ques publiques de la r�gion enti�re: ceux de l'offre et la demande. On a ��� donc d�cid� d'entamer un projet qui, pour la prochaine ann�e, �tudiera l'offre.
Ainsi, il a �t� d�cid� de former un comit� compos� de per- --sonn�s-ressources repr�sentant chacune des localit�s ayant une biblioth�que publique. Enpremier lieu, on se familiarisera � la situation: le travail et les m�thodes du comit� provincial ACFO-Biblioth�que, les r�gionales biblioth�caires selon la distribution faite par la province, la distribution des octrois pour mat�riel de langue fran�aise offerts par la province, ainsi que les maisons d'�dition et des livres disponibles. v
Le comit� pourra par la suite tracer un mandat et un plan
Venez les rencontrer... entr�e libre.
A 20h30, au 'Pipe Room' du coll�ge universitaire Glendon, spectacle 'Les S�guin' r�serv� aux �tudiants du coll�ge. A 20h30 � l� Chasse-Galerie : Grande soir�e dutemps du CARNAVAL.
D'autres ac�vit�es stmt pr�vues : pour tous renseignements : La Chasse-Galerie au 924-1468, du lundi au jeudi de 9h30 � 21h30 le vendredi et le samedi, de 9h30�l7h.
SOU
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Pr�paration \JJ
Un patinton pour Courrier-Sud
Dans le cadre du Carnaval d'hiver organis� parla Chasse-Galerie ; on organise, au profit de Courrier-Sud un "patinton"* Patinton pour les grands le samedi soinet un autre le dimanche apr�s-midi pour les petits.
Des prix seront offerts � ceux qui auront amass� la plus haute somme d'argen t.Entre au ires, pour les jeunes, l'Institut Grolier a offert sa plus r�cente parution:Le Livre de la Connaissance en 14 volumes.
d'action qui porteront sur ce qui existe, ce qui manque, ce que l'on peut obtenir. * * v
Les d�l�gu�s participant � cet atelier ont vu l� le travail de la premi�re ann�e. Le projet suivant concernera la question de la demande c'est - � dire susciter un irtt�r�t chez les Francophones � la biblioth�que.
DIFFUSION CULTURELLE
L'atelier discutant d'activit�s culturelles s'est surtout pench� sur la plus grande priorit� dans ce domaine, celui des spectacles pour enfants. On sait que, l'an dernier, le Comit� Interprovincial de diffusion culturelle (CI �. DC) subventionnait 16 spectacles mais qu'on r�ussissait � eh organiser 22 suppl�mentaires. On en voudrait 48 afin de rejoindre tout le sud de l'Ontario (non seulement la r�gion repr�sent�e au congr�s). " On communiquera donc avec le CIDC afin de leur faire conna�tre la lacune du pass� et demander qu'on augumente ce nombre � 48 spectacles pour enfants cette ann�e.
On n'oublia pas de remercier la coordonatrice d�s affaires culturelles de l'ACFO pour la s�ri� de 48 spectacles or-, ganis�e, cette ann�e et l'encourager � organiser de telles s�ries dans l'avenir. On a sugg�r� d'augumenter le nombre de ces spectacles. On esp�re que le Comit� d'Entraide pourra toujours trouver les moyens de subventionner les spectacles sp�cial aux, comme dans le pass�.
SENSIBILISATION
L'atelier sur l'�ducation pr�sentait cinq resolutions de premier ordre, la premi�re portant sur la sensibilisation. En effet, en commen�ant parla formation d'un comit� de sensibilisation, on s'engagerait � faire conna�tre les disponibilit�s en �ducation fran�aise dans l�s diff�rents
milieux. On demande aussi de pr�parer un fascicule qui donnerait un aper�u des moyens � prendre pour sensibiliser les gens.
Ona aussi demand� � l'animateur de s'adjoindre des personnes comp�tentes qui pourront faire l'�tude d�s cadres administratifs fran�ais dans l'�ducation �l�mentaire et secondaire, et � la r�gionale de faire pression aupr�s du Minist�re de l'�ducation pour qu'on nomme un responsable des �coles fran�aises r�gionales.
On recommandait aussi � la r�gionale de, promouvoir l'�ducation chez les adultes, en langue fran�aise; de faire la demande aupr�s du Conseil des affaires fran�aises pour l'�tablissement de coll�ges communautaires de langue fran�aise; afin que le minist�re reconnaisse le brevet d'un enseignant de langue fran�aise en y apposant le mot 'Frerich speaking*.
Dans son mot de la fin, M. Br�l� soulignait que l'immensit� de la tache peut sembler d�courageante, mais qu'il faut regarder en arri�re et voir tout le travail accompli et les progr�s marqu�s depuis dix et m�me cinq ans pour s'assurer qu'il en vaut l� peine d'oeuvrer pour la cause fran�aise, dans l'on-tario-Sud.
-vousdes
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