\ -
COURRIER SUD
LUNDI ft 24 FEVRIER
PAGE 7
Fonction puDlique Canada
Public Service Canada
LA PLANfFICATION FAMILUALE
LAPLANSPCI* Minbtere de la Sairtt rationale et du Bien ,-^tre social
;:-'-':^^j;V;::y^
M^ify^ ^l^M^^t-^;;^'R-- -.-. ..�. _
La Direction de la planification familiale a pour mission de mettre au point et d'executer des programmes destines a ameliorer la qualite et la comprehension des methodes de planification familiale au
Ces programmes- sont destines notamment a promouvoir la formation des specialistes de la sante et du bien-Stre ' social qui oeuvrent dans le secteur de la planification familiale et qui feront la recherche appropriee dans cette sphere d'activite; a apporter une aide aux initiatives publiques et privees de planification familiale grSce a un systSme de subventions; a assurer me collaboration avec les services provinciaux et municipaux de sante, de/bien-etre social et d* education, *de meme qu'avec les as-sociations nationales, les organismes benevoles et les universites, sur toutes les questions ressortis-sant a la planification familiale.
La Direction fait partie du departement du bien-etre social au sein du minist^re de la Sante nationale et du Bien- etre social, et ses bureaux sont situes a Ottawa. ^
Le directeur pilote une equipe de specialistes et d'administrateurs charges de la planification, de 1'or-
ganisation et de la gestion de la Directicm de la planification familMe. D a pour fonrt^
de donner son avis et de formuler des recommandations sur les politiques et programmes lies a la
planification familiale. 11 est a^
pui des services de planification familiale, de la recherche, de la formation et de 1'enseignement en
ce meme domaine, et il se peut qu'il doive travailler en collaboration etroite avecjes representants
des gouvernements provinciaux. Le directeur gere en outre un programme de recherche se rattachant
a tous les ^aspects de la planification familiale, donne son avis et assure un service de consultation a
tbus leff services de planification familiale.
Diplome universitaire et, de preference, etudes superieures en niedecine, service social, sciences so-ciales ou spins infirmiers. Experience dans le domaine general du developpement social, de preference dans les programmes de (diffusion de 1'information sur la planification familiale. Aptitude demon-tree i etaWir et a mamtenir des Nations de travail efficaces avec les r^resentants des gouvernements provinciaux, des associations nationales, des organismes benevoles et des universites. Le candidat doit aussi justifier de son aptitude a traiter efficacement, et en toute connaissance de cause, avec ces memes groupes, et a representer le Minist^re i auprls des associations et groupes professionnels, dans le but de les sensibiliser aux besoins et aux ressources rattachables aux families. Dans Tappreciation du candidat, il sera e^alement tenu compte de son aptitude a coordonner les activites de specialistes dans une vaste gamme de disciplines. Connaissance generate des conditions socio-economiqueset des attitudes culturelles ayaht une incidence sur le taux de natalite au Canada et dans les autres pays, plus particulierement en ce qui a trait i; ^ planificatioQ lainiria^
lisation de la recherche sociale et medicale sur les techniques de planification familiale, ainsi que des realisations et des programmes lies a la planification familiale a 1'echelle planetaire, ;
�:j:o^BO$^^
La connaissance de 1'anglais et du francais est essentielle. Ce concours est aussi ouvert aux unilin-gues. Us doivent cependant, indiquer par ecrit quails sont disposes a entreprendre aux frais de TEtat, immediatement aprts leur nomination conditionnelle, et a plein temps, un cours de langue dispense par le Bureau des langues de la Commission de la Fonction publique ou par un organisme approuve par ce dernier. Ce cours pourra durer jusqu'a douze mois et la Commission de la^onction publique en precisera le lieu. La Commission de la Fonction publique s'assurera que les candidats umUingues de Texterieur de la Fonction publique ont les aptitudes voulues pour devenirbilingues.
Veuflezwvoyerun curriculum^
CHEF DE 1A DIVISION DE LA DOTATi^ ^���^^�^..��':\^
COMMISSION DE LA FONCTION PUBLIQUE DU CANADA
P^^^
�^�'^�\^-^:^
Priere 4e nejer le nm -
Les dispositions de la Lot sur Pemploi dans la Fonction publique s'appliquent aux nominations dans le cadre de ce concours. ':;^ ".�;'./� -'�;/':��' '*'":'�. ��'.' �' '; ' :v- -,'; ;' .'-',: ''"���'� '.'V- /,' '' :^'':''': . -' ' '�'�'�' �'�?�/��':.��� �! -V-.'^ :. '�:�'� ..�
^
1C&^
/A
Uh poste d'enseignant pour eleves francopho^ coires^ndahce. UlSche1
principale est de rediger des bours par corwispo|itonce pour les elfeves du niveau elementeire. Ce travail de redaction et d'edition^ peut se faire soit i�ar ie titulaire lui- mgme, soit avec la collaboration d'autres mstituteurs enseignan^a^ cbn origiMle^ attray^
3^- '��.."'�. '''""'�" � ' ''"'� �'-'''''' '�' ' ' � -' '''��" �'�' : ' ' � ' � � ' � ' ' '�''-.'. -''''�" ' ' ���'��'�"'�.' '' i '
Les candidate sdntprieVde s^r^sseri : Mr. J: ft Rees, Chief EducttionaJ Off icfir, Correspondence Courses, 909 Yonpe S^,torOTtbr Ontario^
Ontario
LE SORT Dl L'OCPIPENI'
. Exellent
L'Occident - decidement * se trouve confronts avec les proble-mes les plus graves, les plus ne-vralgiques qui aient jamais frappe
, une civilisation. ,
Apres un long emp"ire exerce dans I'orgueilet la fierte, le temps
' est venu pour les nations del'Ouest de repondre au verdict de 1'His-
i totre. Nous sommes au sommet des grandes decisions. ;
L'on sait qu'un detenninisme historique (ce n'est guere une fa-taltte) veut que les hegemonies s'e-croulent a partir du moment ou, parvenues a leur paroxysme, elles
; tentent d'exag^rer les princi-
: pes qu'avaient prevalu a leur *le-gitimite'. Montesquieu ne l'a-t-i| pas demontre en enumerant les 'Causes de la Grandeur et de la Decadence des Remains' ? Une grosse immoralite politique com-mise au moment precis ou les gou-vernes s'essoufflent, nesepardon-ne jamais i
Depuis les deux �guerres to-tales qui ont fracasse le globe, ['Occident se trouve sur la sel-lette. Tout un concours de cir-constance fortuites ontdresse con-tre lui d'une part un vaste bloc celui des nations de 1'Est com-muniste, d'autre part les nations prolftaires reveillees enfin de la nuit opaque od ils les avaientplon-gees. Enfin, r Occident trouve em-petres dans ses roues les batons qu'41 a incbnsciemment places lui-
mBme. ^�.'�'�;.-:f 'i'>\-.'^ ^
Ainsi garrottes, les peuples
d'Europe et d'Amerique ne sem-blent plus avoir d'espoir. Certes, le marxisme se contredit partout et cherche peniblement sa voie a P inextricable croisee des che-mins de 1'Histoire. Mais aussi la democratic de type occidental est malade et se meurt LE CAS DE L'EUROPElXJClbENir
LE SORT DE L'AMEIOQUE ' Et pourtant c'est 1'Europe qui a fait PAmerique. Celle* �i, en un clin d'oeil, est devenue superpuis-sante, le plus grand pays dulrion-de. L'Eurone n'a pu arriver a ce 'top* meme au ptfx de ses trois mille ans de 'civilisation'. Aujour-d'hui c'est la tombe et Targent qui hissent un peuple au naveau de puissance, Finie I'eniyrante parole de civilisation I
Cependant - ironic du sort 7 � avec la vitesse que 1'Amerique a eue en monta^t avec cette meme vitesse elle descend, Evidemment, les Etats- Unis d'aujourd'hui sont inevitablenjent, les USA en failli-te sur les plans politique, econo-mique, energetique, moral et j'en passe. Etats- Unis sortis penauds et bredouilles du Vietnam, uncau-chemar de douze annee ou Us ont vu choir sous un monstrueux talon strategique plus de 46 000 de-fenseurs du drapeau <etaite et s'e-crouler lamentablement quelques 110 milliards de dollars.
Etats- Unis ^ qui ^e relevent ii peine des eaux fangeuses du Watergate. Etats- Unis de la crise du dollar. Etats- Unis de la crise morale, de la crise demographi-que, de la crise ecologique et e-nergetique (et Ton s'es souffle rait a citer les autres). Ettoutes ces crises - un bon matin, comme on a dit :,!- aura f ini de r decimer le colosse du Nord !
Reprenons : Etats-Unis mal-gre tout obliges d'entretenir leurs allies qu'ils corrompent, obliges de semer leurs dollars devalues et leurs armes partout ou les der-niers interets des autres (qu'ils font leurs) f
'
G^est 1'Europe qui a fait les deux grandes 'revolutions agricole et industrielle. Elle avaitcrutrou-ver en cela ce qu'il fallait pour aller 4oin : la toute-puissance de la Science. Helas, elle a vu, apres tout compte fait et refait, que c'est precis ement son evolution materielle qui la fait trembler comme la feuille morte qui, n'en pouvant plus tombe et se de> compose. Les exploits de la Science, point de depart des grandes richesses.de 1'Europe, ont fait, en effet, pousser en son sein une classe, d^s classes infininient disparates �'.'� lesi lines infiniment riches, les autres incroyablement pauvres. C'est pourquoi sur le yieux continent 1'on a eprouve les violentes revolutions ou necatom-bes politiques que nous connais-sons; jusqu'a celle du 17 octobre. qui aura decide de son piteux par-'' "'
LfEurope qui est restee a 1'Occident est une Europe qui a perdu le sceptre qui la faisait ap-peler '1'Europe de droit divin'. C'est une Europe divisee, morce-lee, emiettee, broyee mais qui re*-ve de front uni. Ce que^nous ap-pelons la Communaute europeen-ne n'a point la consistance qu'on croyait y voir. H est desormais interdit d'annoncer 1'ere des Etats. Unis d'Europe 1 �-,
Reste done une Europe declas-see, proche de la gene ; une Eu-rope vpisine immediate du geant communiste et, done, obligee de se prostituer Jivec 1'Amerique afin de se faire une place sous le para-pluie strategique decettederniere.
� Triste mission de gendarme I Etats- Unis desabuses dans la course spatiale. Etats- Unis jamais satisfaits de leurs engins de mort mais hantes devant les monstres atomiques qu'eux-memes ont for-
ges. ::;--; ;�.�'��..'�;.
Ainsi quo! qu'on veuille dire de 1'ineffable Nixon qui a tout fait (y compris le Watergate) i'pn se doit de reconnaltre que sa doctrine a etc et; demeure la plus "franche, la moins orgueilleuse de toutes celles qui ont fait la force * legitime' du ^ pouvpir ameri-cairi depuis la Ciuerre. C'est Nixon qui a dit (peut - etre sans la moind re inclination a la mo-destie diplomatique ): 'Les E-tats- Unis ne sont plus dans une position de complete superiorite a ^exclusion du reste du mbnde. Tdt ou tard* ils d!evrpnt parta-ger leur puissance avec trois ou quatre autres centres de pouvoir,' (1'Europe occidentale, le Ja-pon, I'URSS et la Chine).
Nixon a avoue cela en 1971.
Dennis, les evenements se sont multiplies, sensationnels, aigus, fantastiques. II est des deboires qui changent le coeur de rhomme et 1'ameliorent, U est des desar-rois qui secouent les empires et les font raisonner 1
En somme, 1'heure est Venue. Le soir descend sur 1'Occident On suit les evenements . Tout ce dont on est sur c'est que les bases sont desormais pourries et vermoulues, qui soutiennent 1'e-
'
Que doit-il en e*tre de l'0c� cident en ce siecle finissant ?