COURRIER SUD
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Nous invitons les jeunes de votre localit� � nous foire parvenir des dessins, peintur�s, po�mes et nouvelles qui expriment leurs sentiments face au monde dans lequel ils vivent
tfotre projet ALL ABOUF US /NOUS AUTRES, est un groupe � but non-lucratif qui recueille, publie ' et expose les oeuvres des jeunes canadiens de six � dix-huit ans. Notre intentioh~est de fournir aux 6 millions d� jeunes d'�ge scolaire un moyen de se conna�tre l'un et l'autre. Nous esp�rons que plusieurs d'entre-eux dans votre r�gion voudrons bien partager leurs esp�rances et leurs inqui�tudes.
Les travaux de toutes parties du Canada, re�us avant le 31 mai, 1975 seront pris en consid�ration pour la troisi�me exposition d'art annuelle et pour un second volume de po�mes qui doit para�tre � l'automne prochain. L'exposition d'art ouvrira � Ottawa pendant Festival Canada et subs�quent-ment ira dans diverses r�gions du pays au concours de l'ann�e.
Dessins et �crits doivent �tre envoy�s directement � NOUS AUTRES. Pri�re d'inclure, nom, �ge et adresse sur chaque item' pour que nous puissions vous indiquer o� et quand votre oeuvre '. sera expos�e ou publi�e. Tous les �tudiants, professeurs et le public en g�n�ral peuvent �crire pour de plus amples d�tails.
ralement deux cas par jour.
Avant qu'un cas passe en Cour d'appel l�s juges assign�s � ces cas re�oivent en d�tails les dossiers du proc�s ainsi que les pi�ces justificatives. ^ Les deux avocats impliqu�s pr�sentent �galement par �crit les points qu'ils vont contester ou d�fendre. Les juges �tudient seuls les documents avant d'entendre la cause. A la date fix�e les avocats viennent plaider. Le client peut y assister la cour est ouverte mais , il n'y a pas d'examen ou de t�moin/C'est strictement une discussion l�gale o� les juges doivent d�cider lequel des deux avocats a raison et rendre leur jugement Bien qu'ils ne prennent que quelques heures pour �couter le plaidoyer, ils ne rendent pas toujours le jugement imm�diatement apr�s l'audition. Quelquefois le jugement sera rendu par �crit des semaines ou des mois plus tard apr�s �tude approfondie. <
"C'est donc une exp�rience intellectuelle fort diff�rente des autres cours de justice mais tr�s int�ressante" d'expliquer le jugeLacour-
KANATA
LES NOMS INDIENS DE NOTRE PAYS
La deuxi�me �tape de notre "exploration'! historique des noms indiens nous fera parcourir, un peu dans le genre d'une sauterelle, des endroits �loign�s entre eux
par G�rard Gauthier
temps : encore quelques �-heures de travail et ces malheureux auraient atteint la poudri�re et toutes les baraques auraient saut� dans une explosion.
ABITIBI - - (eau mitoyenne). Algonquin, cris. Racines : Abita, la
et asserdistanc�s de notre r�gion- moiti�. Bi, pour nipi, mot tronqu�
torontoise.
ERIE � nom d'une tribu indienne aussi appel�e "nation des chats". Cette tribu habitait la rivem�ri-
et adouci signifiant eau. Bi signifie aussi breuvage. Nom d'un lac et d'une rivi�re, dont les eaux se d�versent dans le fleuve Mosse, un affluent de la baie James (Qu�-dionale du lac qui porte son nom. bec). Au point de vue g�ographi-
Lorsqu'on entend ''m�decin" on pense maladie, humanit�, souffrance, secours. Mais lorsqu'on mentionne "jug�" � quoi pense-1- on ? G�n�ralement autorit�, raisonnement jugement ! Et c'est pas mal exact. Mais la carri�re d'un juge varie �norm�ment d'une cour � l'autre. C'est d'ailleurs ce que nous � expliqu� le juge Maurice-Norbert Lacourci�re dans une entrevue qu'il nous a accord�e. L'hon. juge Lacourci�re est le
parF.R.M.
le juge Antoine Lacourci�re, juge � la Cour Sup�rieure du Qu�bec.
Qu'est-ce au juste qu'un juge de la Cour d'appel ? La Cour Supr�me de l'Ontario est divis�e en deux sections. La Haute cour de justice qui si�ge dans 48 comt�s et la Cour d'appel qui ne se d�place que tr�s rarement. Dans le cas o� un prisonnier voudrait faire appel sans avocat, les juges se rendront � Kingston o� est situ� le p�nitencier.
seul juge francophone-� la Cour Supr�me de l'Ontario, n n'est cependant pas le seul f parler le fran�ais car "plusieurs sont bilingues" nous assure-t-it II a �t� nomm� en d�cembre dernier � la Cour d'appel de l'Ontario. Il �tait depuis 1967 juge � la Cour Supr�me d� l'Ontario et de 64 � 67 avait �t� juge du district de NJpissing, � Sudbury. >
N� � Montmartre enSaskatche-wan en 1920 il a �t� �lev� dans un milieu "l�gal" puisque son p�re �tait avocat et son oncle
Le travail du juge en premi�re instance, c'est-� dire � la Haute cour de justice^ est partag� entre les proc�s sans jury et ceux avec jury. Son travail consiste donc � entendre la preuve, � s'adresser au jury en lui donnant des directives sur les points l�gaux. H doit ensuite prononcer la sentence.
Quand nu juge de la Cour d'appel c'est fort diff�rent Cette cour est compos�e d'un minimum de 3 juges allant jusqu'� 7 si n�ces-saire. Les juges entendent g�n�-
LES COURS ONTARIENNES SONT-ELLES BILINGUES ? Malheureusement pas. Les districts bilingues f�d�raux n'ont pas encore �t� �tablis et il est fort difficile d'obtenir quelque chose de bien d�fini dans ce domaine pour le moment. . Evidemment si l'on trouve des avocats bilingues et un juge bilingue ce sera presque possible mais il reste toujours le probl�me du st�nographe de la cour qui est rarement bilingue. Et alors qui transcrit le proc�s ? Toute personne a droit � un interpr�te et dans certains comt�s francophones on a rendu des jugements en fran�ais. A la Cour d'appel c'est diff�rent puisque le juge ne fait affaire qu'� des avocats. Peut-�tre un jour pourrons-nous rassembler toutes les conditions n�cessaires pour obtenir des proc�s en fran�ais o� et quand on le voudra !
Le monde juridique est un grand inconnu pour la plupart des gens. Et pourtant ces grands hommes dont la sagesse, l'int�grit� et le jugement sont reconnus par ceux qui leur ont confi� la lourde responsabilit� de juger les hommes ne sont eux- m�mes des hommes qui cherchent d�sesp�r�ment � rendre justice. Ces grands hommes, on peut les voir � l'oeuvre car les cours sont ouvertes au public. Rares sont ceux qui y vont � moins d'�tre impliqu� directement ou indirectement comme ami, �tudiant, professeur ou journaliste. Ce n'est pourtant pas une mauvaise id�e que de se familiariser un peu plus avec la loi. Elle nous semblera peut-�tre un peu
moins vague et froide lorsque nous devrons avoir recours � elle.
RAPPORT
SUR L'ACQUISITION...
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de constater (a) qu'il existait un ordre d'acquisition des structures linguistiques, (b) que l'acquisition d'une structure donn�e peut passer par plusieurs stades, (c) que certaines erreurs de d�veloppement pouvaient �tre expliqu�es par des strat�gies d'apprentissage ou de communication, telles que rla surg�n�ralisation des formes simples, l'�limination des �l�ments redondants etl'�vi"�ment des formes difficiles, (d) que les �l�ves les plus �g�s ont pris conscience de l'existence des niveaux de langue, puisqu'ils n'emploient plus dans le cadre de l'�i trevue certaines tournures propres � l'anglais populaire, utilis�e fr�quemment par les plus jeunes. r
La tribu fut d�truite par les Iro-quois en 1655. '
Le lac Erie est l'un des cinq grands lacs qui alinlentent le fleuve St-Laurent. Son �tendue : 240 milles sur une largeur moyenne de 50 milles; profondeur maximale : 210 pieds. Une ligne imaginaire, passant au centre du lac, d�limite la fronti�re du Canada et des Etats - Unis..
KAPUSKASING � pour Kipo�ka-ching Q� o� c'est ferm�) Cris, algonquin. Racines : Kip : ferm�, bouch�; ing : le locatif. La rivi�re Kapuskasing est remarquable par son rapide croche. Qu'on remonte le cqurant ou qu'on des-
que, cette appellation est pleinement justifi�e. Le lac Abitibi est situ� sur la ligne du partage des eaux, que nous appelons ordinairement HAUTEUR DES TERRES. C'est la partie �lev�e du bouclier laurentien. A cet endroit les eaux ont � choisir entre deux versants qui s�parent dos � dos : celui du St-Laurent et celui d� la baie James, Donc, les eaux du milieu, les mitoyennes.
Jusque vers 1902, �poque de la trou�e du Transcontinental, le territoire de l'Abitibi n'�tait autre chose qu'une for�t vierge et sans limite. Les Indiens de la nation algonquine la sillonnaient en toute tranquillit� et en ma�tres cende, la rivi�re semble boucu�e. incontest�s (...) Us pi�geaient et Pr�s de ce rapide anguleux est chassaient � leur guise, alimentant situ�e la ville de Kapuskasing, le comptoir de la Cie de la Baie b�tie v en demi-cercle, avec son d'Hudson, qui ne fut abandonn�
a�roport, son moulin � papier et sja ferme exp�rimentale.
Pendant la guerre de 1914, Kapuskasing eut un camp d'internement pour les prisonniers. Envi-
qu'en 1914. Ce poste remonte � un pass� encore plus lointain, puis-que le chevalier Pierre de Troyes y avait �tabli un petit fort en 1682, en 'se rendant � la baie
ron 1,880 Allemands habit�rent- James o� il devait emporter d'as, les baraques. Une cinquantaine y saut le fort Moose Factory. Cette moururent d� la grippe espagnole, r�gion est ,,un immense jparsj>lat; Un jour, une sentinelle en faction argileux et minier. Le lac Abitibi s'aper�oit qu'un piquet de la cl�- est forc�ment un labyrinthe d'�les ture barbel�e branlait comme s'il et de presqu'�les; car ce r�servoir e�t re�u des coups. Le garde gigantesque �pouse les formes indonne l'alerte. L'on d�couvre que d�cises d'un terrain � peine ac-des prisonniers y creusent un tun- cident�. nel en vue de s'�vader. H �tait ~
Le Conseil des Ecoles Catholiques du Grand Toronto
Le Conseil des Ecoles Catholiques du Grand Toronto assure, dans cinq de ses �coles, une �ducation en langue fran�aise, de la maternelle � la huiti�me ann�e inclusivement ��.;\'-v '���:'ifj>.:;..'.:
L'inscription des �l�ves pour les classes de la maternelle � la 8�me ann�e pour septembre 1975 peut se faire en contactant l'�cole la plus proche de votre domicile Ces �coles ont un syst�me d'autobus scolaire afin de desservir toutes les r�gions du Grand 'Toronto.
ECOLE STE-MADELEINE, 1 Promenade N�ss, Don Mills, Ontario. T�l�phone � 445-1930 Directrice - Sr, Lise LeRiche ST-JEAN DE LALANDE,S2350 Chemin McCowan, Agincourt, Ontario.'T�l�phone - 2�l-3757 Directrice � Mlle June Jodoin ST-NOEL CHABANEL, 18 Promenade Beverly Hills, Downs-view, Ontario. T�l�phone - 241-0636 Directeur M. Michel Brochait
GEORGES ETIENNE CARTIER, 250 Chemin Gainsbdrough, Toronto, Ontario. T�l�phone - 463*6412 Directrice Sr. Rose Banvttle
SAC RE-COEUR, 444 rue Sherbourne, Toronto 5, Ontario. T�ljphone - 924-2717 Directeur - M. Pierre L�londe
La religion -y est enseign�e a tous les niveaux selon le nouveau programm� du cat�chisme canadien; chaque �cole re�oit les services - de pr�tres francophones des paroisses locales. � V"; XV\'-
En plus de cette formation cathoHque, les �coles offrent � l'enfant une connaissance'approfondie de la langue et de la culture fran�aises. Aussi y fait-il l'apprentissage de la langue anglaise, ce qui lui permettra d'�voluer dans un milieu anglophone tout en conservant son identit� culturelle de Canadien francophone. '*
LE CONSEIL SCOLAIRE DES ECOLES CATHOLIQUES DU GRAND TORONTO J. Di Burge,
Public Relations Officer 421-89^0 ext 247 April 29th, 1975.