f\
PAGE 2
SEMAINE DU 13 AU 19 JANVIER 1974
TI Ji" A Tr^i"
THEATRE-
LANCE SA CAM PAG N E DE RECRUTEMENT
Th��tre-Action entreprend sa campagne de recrutement � travers la province d'Ontaria en vue d'augmenter ses^lfec-tifs. Th��tre-Action est une association de th��tre fond�e en mai 73 lors d'une rencontre des responsables artistiques des troupes fran-co-ontari�nnes; L'Association se destine � promouvoir la vie th��trale dans l'Ontario fran�ais;
Tous les organismes (soient-ils troupes de th��tre. Centre Culturel ou Maisons d'Enseignements) qui s'occupent de d�v�loppiement th��tral peuvent adh�rer a Th��tre-Action sous l'�-t i q u � 11 � d ' o r g a ni s m e r membre; ayant ainsi un droit de vbte^ par le truchement de leur d�l�gu�, aux �lections se d�roulant lors des r�unions
de rAssembl�e G�n�rale.
Une personne oeuvrant � titre indiyidiuei^dans son milieu (�tudiant ou adulte) peut' devenir membre (le Th��tre-Action avec droit de parole mais sans droit de vot� � l'Assembl�e G�n�rale, mais peut �tre �ligibie sur tous les Comit�s avec droit de vote au sein desi Comit�s.
Plus sp�cifiquement, Th��tre-Action s'occupe de mettre sur pieds un Centre de Ressources qui offre des services: ��/:'/��'.'-�
- de consultation, (l'informa
tion, de documentation^ d'animation th��trale et de formation professionnelle. et vise � DEVElQPPiER:
- les talents; les auditoires et un march� de travail.
parle BIAIS:
- de stagesi de rencontr�s,
, d'at�liersi d'�change et d'un festival. �:/�; :';./! �'./:/;.; ::
La cotisation pour adh�rer �
me suit:
� titre d'organisme:.|25.
a titre individujeK $10. (adulte); $5; ^�tudiant).
Nous rapp'�lpns que l'organisme est subventionn� par le Conseil des Arts de; l'Ontario et par la Division de l'Action Socio-Culturel du Secr�tariat d'Etat
Festival de Th��tre-Action
Faisant suite au voeu de l'Assembl�e G�n�rale ex* prim� lors de l� r�union du 1,2 et 3 mai, 1973, Th�afre^ction initiera son premier festival qui se tiendra au Centre d'Education Permanent d'Ellipt-Lake du 28 au 4 juillet, 1974:
En vue de ce festival, un
homme de th��tre visitera les troupes inscrites au festival et .asistera au besoin les metteurs -en sc�ne �^^tr�jje^pmeiller. Un pr�-adjudicateur verra les spectacles propos�s et verra � la s�lection finale des troupes invit�es au Festival.
Apr�s chaque spectacle pr�sent� dans le cadre du festival se tiendra une session ouverte de discussion entre l�s membres del� troupe et l'auditoire sous' la direction d'une animateur professionnel. En journ�e,: se tiendront des ateliers dans des domaines sp�cialis�s du th��tre: IPo�r obtenir un formulaire d'inscription au festival ainsi que des d�tails suppl�mentaires; pri�re d'�crire � THEATRfeACTION, C,P. 358, Station A, Ottawa, Ontario, t�l.: 731-5711X613),
LETTRE OUVERTe
L'article de Ivt Fernanid Dorais a particuli�rement retenu mon attention. Il portait sur la skuation des francophones en Am�rique du Nord' etv surtout sur les Franco-�ntariens; Le cbup d'oeil rapide d.ue le; professeur IDidrais porte sur les diff�rentes zones franc6-vfun�bres" a pu constituer pour plus d'un lecteur une v�ritable douche froide: II s'agit bien l� d'un texte qui porteta la r�flexion^ J'ignore par contre si te fruit de cette r�flexion conduira � un ressaisisse-ment de la part des collectivit�s �tudi�es ou encore mieux, � un redressement de situation. ;
�tant tr�s peu au courant des francophonies � l'ext�rieur de l'Ontario et du Qu�bec, j'ai tout naturellement go�t� les d�veloppements touchant la francophonie pnta-nenne face � laquelle je me sens engag�. La division que tent� de dresser l'auteur entre un Franco-Ontarien du Sud me para�t honn�te mais, � mon avis, la ligne de partage reste confuse, et les �l�ments pouvant clarifier la notion d'Une double personnalit� du Franco-Ontarien selon qu'il habite le Nord de la province ou l� Sud restent dans l'ombre. A Ceci, j'ajouterais que l'exp�rience d'une collectivit� francophone vivant dans le Sud n'est pas tellement diff�rente que celle vivant dans le Nord et certes pas aussi d�sastreuse que veuille bien le faire entendre l'auteur de cet article du premier num�ro de la revue Ebauches
Bien entendu, la pr�sence d�mographique de la majorit� p�se d�finitivement plus s�r la minorit� du Sud que sur l�ii minorit� francophone du Nord; Le o� je ne suis plus d'accord c'est lorsque Pauteur �crit que clahs Je Sud ''il n'y existe iyrajmerit pas de fait francophone homog�ne, vivant au sens plein du mot en franco (p. 26)
L'auteur ne d�finit pas ce qu'il entend par l'expression "fait vivant'', mais l:on peut supposer que s'il s'agit de quer �d�soccupations ou � des activit�s autres que celles touchant un mode d'emploi ou de gagne-pain, alors je dois dire ouf le "fait francophone vivant" existe ici et. pour preuve, j'avance ce qui suit: Ici comme dansi bien d'autres localit�s environnantes, la famille X francophone peut inscrire ses enfants � une �cole fran�aise; Mme X peut aller siroter un caf� avec sa deuxi�me ou quatri�me voisine, et ce', en fran�ais, avant son entrevue m�dicale avec son m�decin de famille francophone; en allant � l'ouvrage M. X peut �couter les Vigneault, Leclerc, Ferland � l� radio de l'auto; tapr�s-midi venu, ce m�me M: X ira consulter son avocat qui est francophone et une fois le vendredi venu, il se rendra � une caisse populaice toucher son ch�que de paie en fran�ais, et "Sans; doute m�me:s� repdre au comptoir de Air-Canada pour acheter un billet d'avion enjfran�ats^pour se rendrezu forum de Montr�al et saura, le dimanche soir, accompagner sa femme � la salle de quilles o� tous les deux partageront la joie de vivre et l'enthousiasme de leurs co-�quipiers francophones. Passons sous silence les activit�s d'ordre religieux, de m�me que celles qui ont trait aux organisations sociales et aux f�tes patriotiques. Bien entendu; oh m'objectera que la grande majorit� des employ�s doivent s'ex�cuter toujours en anglais, je le reconnais et je le d�plore jusqu'� un certain point, mais en est-il v�ritablement autrement pour le journalier habitant le nord de la province? Songeons tout simplement que dans bien des cas, m�me le Qu�b�cois de la Belle province ne jouit pas en cela d'un sort plus enviable que son cousin du Nord ou du Sud defcette province, celle qui justement aime � arborer son �tendard du "equal opportunity".
Quant � moi, la francophonie du Nord n'est pas tellement diff�rente de celle du Sud. Il n;est pas beaucoup plus
difficile de vivre en fran�ais dans le Sud qu'il neTest dans le Nord Dans Tune comme dans l'autre r�gion, l'�panouisse-
�-. ment sur le plan des loisirs: des manifestations culturelles et artistiques tarde � se r�aliser non seulement au niveau de la masse mais m�me au niveau des groupes pourtant
'' int�ress�s. Il faudrait peut-�tre ici faire justice � un groupuscule du Nord qui semble �tre en voie de cr�er, au plan artiste.' une certaine effervescence qui. nous l'esp�rons, saura
"cr�er un raz-de-mar�� pouvant p�n�trer non i seulement toutes les couches de la soci�t�, mais encore toutes l�s r�gions
de la province, � -''�'.� >:'-.X ^ � �'��'.':��� � ' : �''' 'v ''; "- ''"-"�. " '
La diff�rence qui me para�t loisible d'introduire ici � tort ou � raison, j'h�siterais � la rel�guer au plan du "fait vivant' , � savoir du "v�cu", je rel�verais plut�t au plan du "con�u" J'accepte bien une double personnalit�, si l'on peut dire, pour le Franco-Ontarien. selon que celui-ci habite le nord ou
. le sud de l'Ontario. Cette diff�rence serait, � mes yeux, redevable � deux facteurs: d'abord une bonne partie de la population de nos r�gions du Sud n'a pas fait souche au Qu�bec, malgr� que l'i mmigration des derni�res ann�es pourrait nous faire croire le contraire; ensuite le francophone du Sud subit une pression de cinq � six fois plus forte due � une densit� d�mographique plus intense et � des mass-media mieux orchestr�s et excessivement plus puissants que ceux du Nord Pour le f rano)-pntarien du Sud, la fa�on de percevoir la r�alit� prendra~par Cons�quent une teinte diff�rente de celle d'un citoyen du Nord. Entre ces deux citoyens, plusieurs notions tir�es de la vie quotidienne ne corroboreront plus. Signalons entre autres, celles de la r�ussite, du bonheur, de la joie de vivre, de l'�chec, de l'ambition, du travail, du loisir, de l'honneur, de la vie sociale et sans mentionner celles qui ont trait au climat, � la g�ographie, � la vie citadine, �t�^. ; De cet �tat de chose, que doit-on conclure ? S'agit-iL uniquement d'un fait de civilisation ? ou encore de collectivit�s hu maines qui. tout en jouissant d'une certaine autonomie communautaire et d'institutions bien a elles, n'ont pas atteint ce stage de soci�t�s adultes qui leur permettrait d'affirmer une personnalit� bien distincte l'une par rapport � l'autre ? Qu'il y ait; au niveau de la masse, un degr� plus ou moins �lev� d'acculturation dans l'une comme dans l'autre de ces communaut�s j'en conviens tout � fait; mais de l� � dire que l'assimilation est une chose "d�j� faite" comme semble l'insinuer le professeur Dorais et bien l�. moi, je ne marche plus. J'ignore si l'histoire marche � c�t� de moi, ou contre ce point de vue que je viens d'�mettre. Mais je sais que l'histoire enseigne que les peuples, en sortant de leur isolement, ont tou: jours �t� port�s � red�finir leurs int�r�ts et leurs aspirations au contact des autres peuples jouissant de civilisation diff�rente. Notre phase d'isolement, je la con�ois termin�e; nous entamons la phase de contact qui ne devrait pas �tre per�ue comme moyen de perdition mais bien au contraire comme moyen de diff�renciation et d'identification, d'o� jail-lina non pas la honte ni la peur, mais la fiert� d'�tre soi, d'�tre soi-m�me, avec sa vision personnelle et originale du monde, avec son langage imag� � la franco-ontarienne et bien entendu avec son accent qui ne sera pas �changeable pour celui de notre voisin anglophone puisque encore l�, on nous reprochera de ne pas parler � la "Oxford". '
; ' ^��<'^^'--^--'''---: :-}::;':-.\:^^ ��
� ':�:'�� ;r ;C;:;, �' ,." .' ; � '^^ :'.. � A':. Gtnr� Ltnitux : ' ';:;�'; �
, d'une capitale sise en plein c�ur de cette Am�rique.
COURRIER SUD
CONCOURS-CONCOURS-CONCOURS
LA LIBRAIRIE CHAMPLAIN
82CHURCH-364-4345
ATTRIBUERA CHAQUE SEMAINE
2 best-sellers a
deux lecteurs qui auront la
bonne r�ponse CONCOURS-CONCOURS-CONCOURS
LES REPONSES DOIVENT ETRE MISES A LA POSTE AVANT MINUIT L� 1er FEVRIER 1974
HORIZONTALEMENT
1- Art de faire bonne
ch�re.'��,.�>,:.�! ;.
, 2- Rehaussement :: �
: � X�non. ; ':';.';f;T/� -!7
3-: Propre, v - De la
naissance jusqu'� la
' mort. � Neptu-
l�
6-
4^ En ville. ^-Frapper de stupeur; 5- Ri avec une intention moqueuse^ --Substance riche en calcaire.
Ecrit.� Astre d'aspect n�buleux. Pi�ce de m�me forme que l'on met dans la chaussure.-- Article espagnol. Battement tr�s rapide d'�he note. --Roi d'Isra�l Chaque partie d'un tout divis�e -en trois parties �gales: --
:':''.'-', Saoul. ..
10- Royaume de l'Asie jdu Sud - Ouest� yert�pi-� ovipare: tbuvert de plumes. Du verbe avoir. --Pivoter;
Conjonction.� Rivi�re d� France.�
de la des
8-
9-
11-
"V-
12-
VERtlCALEMENT
1- Intimider. -r Dont la
surface .\ pr�sente" cl�s stries. ;
Peupler d'al�yins. -- Etat physiologique des animaux. : Terme au tennis. � Subdivision de Hongrie, � ^ T�l�vision; --tit village; Nom usuel
champs.
Inflammation de Toreille, -- Petits loirs rjris; D�mentir. -- Adjectif d�monstratif _.: VilV�ge de Lorraine:
Lac des Pyr�n�es ;-^ D�esse marine: --transpire.
9- Mangan�se. � Celui qui vit dans Tin -^ limit� d'une per-
' sonne:
10- Ch. - L. du d�p. des Alpes -Maritimes.
�Marque la prio-
11-
4-
5-
6-
7-
8-
Tr�s vers�e dans la connaissance d'une chose par la pratiqu�. --Jeter en l'air avec forc� ses pieds de derri�re.
12-
Bff�ctiv�i verbe gai.
Du
ADRESSER LE TOUT A:
CONCOURS MOTS CROISES
COURRIER SUD, SUITE 2
329 St: GEORGE, TORONTO M�5R 2R2
. .
���������������'��������'�������������������������������������
PEF?SONN
VAL
DOUBLIEZ PAS QUE CHAMPLAIfy EST LA PL
IMPORTANTE DES
1. L A N d Ut F fi A N C A I S F f. N C N T A R 1
(TIRE VE LA REVUE DEBAUCHES?)