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COURRIER SUD
SEMAINE DU 13 AU 19 JANVIER 1974
PAGE 3
LA P.P. - QUEBEC ET TORONTO VEULENT DES COMPENSATIONS
par Gilbert Lavoie
Le ministre de la Justice du Qu�bec, monsieur J�r�me Choquette, pr�sentait r�cemment un m�moire au gouvernement f�d�ral, sur les co�ts de la S�ret� du Qu�bec, qui devraient* selon lui, �tre rembours�s par Ottawa. Mon-. sieur Choquette appuie cette demande sur le fait qu'� rencontre de huit autres provin-,ces canadiennes, le Qu�bec, comme l'Ontario, assure lui-m�me ses services de police provinciale, et n'utilise pas ceux de la Gendarmerie Royale. Selon monsieur Choquette, le manque � gagner de la province en cette mati�re, serait de 60 millions de dollars par ann�e. De plus, le Qu�bec demandera 300 millions de dollars du f�d�ral la premi�re ann�e, �tant, donn� qu'une r�action favorable d'Ottawa devrait �tre r�troactive, c'est-�-dire qu'elle devrait s'appliquer aux ann�es pr�c�dentes.
L'Ontario suit le pas
Le gouvernement du Qu�bec a par ailleurs appris que le 'gouvernement ontarien a d�cid� de suivre l'exemple de la beHe province sur cette question. L'attach� de presse du ministre Choquette, monsieur Jean Drolet, nous a r�v�l� que
que la demande ontariehne viendra certainement donner du poids � celle du Qu�bec.
Une d�cision politique
On croit par ailleurs � Qu�bec que la r�action d'Ottawa � ce sujet d�pendra avant tout du ministre des. Finances, monsieur^John-iTurner,,- qui d�tient les cordons de la
bourse. Oh esp�re que les ambitions politiques de monsieur Turner, que plusieurs consid�rent comme le "dauphin" de monsieur Trudeau, l'inciteront � donner une r�ponse favorable aux deux provinces centrales, qui auront un r�le vital aux prochaines �lections
f�d�rales. --------_^
(DIMANCHE-MATIN)
MESSE DE MINUIT A SACRE-COEUR DE TORONTO
Cette ann�e encore, la No�l fit r�sonner les premi�res me-fut c�l�br�e avec beaucoup sures du Minuit Chr�tiens, qui d'�clat � la paroisse Sacr�- fut brillamment rendu par MEME POUR LE PERE NO�L. IL EST DIFFICILE D'APPRIVOISER CERTAINS Coeur de Toronto. Madame Lucie Gauvin, invi- ENFANTS. Cependant, apprivois�s ou pas, ils se m�ritent tous un joli pr�sent. Le p�re
M. l'abb� Evain Marchand t�e d'honneur de la chorale. No�l, �tait jou� par M. Pierre Biais, le premier lutin �tait Mme Claudette Biais et le deu-
Avant et pendant la messe xi�me lutin (� droite) �tait M. Jacques C�t�. Ceci se passait � St-Louis de France, di-la chorale ex�cuta plusieurs manche le 16 d�cembre 1973. chants traditionnels, (mention
officiait, assist� de M. l'abb� Pelchat
A minuit la procession de l'enfant J�sus se d�roula; le jeune Marc Klein accompagn� de ses parents, portait la statue-il y avait aussi dans le cort�ge M. et Mme Charles Arsenault, lecteurs pour l'occasion, et leurs enfants; la famille de M. & Mme Bourrassa qui �tait responsable des offrandes, les enfants de choeurs et les c�l�brants; tous portaient des chandelles allum�es, l'�glise � ce moment �tant plong�e dans l'obscurit�
sp�ciale d'un chant gr�gorien, le Gloria de la messe des anges) sous l'habile direction de M. Duguay.
Madame Gabrielle Robert dirigeait la foule/dans les refrains. A l'offertoire, Madame Gauvin" chanta "J�sus Bam-bino".
foule).
bration d'une autre messe de haits entre eux et chantaient;
Les'gens sont venus nom- minuit. M. l'abb� Justin De-
breux: d�j� � 11.30h. il n'y a- sroches officiait assist� du
vait plus de bancs de libres p�re Ronald Quenneville, de
dans l'�glise, alors ceux qui se la Maison St. Jean Bosco, Dal-
pr�sentaient �taient invit�s � housie, N.B., qui �tait de pas-
descendre au sous-sol o� une sage � Toronto.
�quipe de soeurs fransiscaines de Toronto avec le concours
(Une atmosph�re de pi�t� et de quelques familles avaient
L�, les choses se pass�rent plus intimement; en attendant la messe, les gens s'introduis-
Queen's Park pr�pare un dos- sauf pour les d�cors f�eriques sier � ce sujet, e� ferarconnai- ~Tle la cr�che, initiative de M. tir� sous peu sa demande � Ot- Bernard Guay, second� dans tawa. Monsieur Drolet a pr�cis� qu'il ne s'agit pas d'un front commun entre les deux provinces, ajoutant toutefois chapelle, M. Mathieu Duguay,
de recueillement r�gnait sur la pr�par� la salle pour la cel�- aient, �changeaient des sou- bien r�ussi.
* '
Nouveau cargo canadien de transroulage
les �l�ves de S�me ann�e de l'�cole du Sacr�-Coeur dirig�s et accompagn�s � l'orgue par deux des religieuses fransiscaines. dirigeaient la foule.
Gr�ce aux Cur� et vicaire, aid�s dans l'organisation de la f�te par les diff�rents comit�s paroissiaux, ce fut un No�l
J. Etais
te travail pair M". Antoine Ull-mann. A l'orgue, notre ma�tre de
Tl DRE
DEVINT
REPORTER
MA FOLLE RESOLUTION DE 1974
Le 31 d�cembre dernier, c'a �t� un des jours les plus importants de ma vie. En effet, pendant les quelques courts instants de lucidit� que j'ai connus, (j'avais commenc� de c�l�brer la nouvelle ann�e de bonne heure,) j'ai pris la r�solution suivante: "Be it resolved" (je pense en anglas quelquefois quand j'ai un peu bu) que je jette dans le panier tous les documents unilingues que je recevrai par la poste de qui que ce soit. Il s'agit en effet . de ces "bills" ou documents de "sales" ou offres sp�ciales qu'on re�oit et qui sont �crits seulement dans la langue que parle si bien D. Nizon, personnage l�gendaire d'un pays voisin au n�tre. C'�tait .une r�solution irr�vocable, disse-je en crever! Etait-ce l� l'acte irr�fl�chi d'un fanatique? Je consultai mon Larouche qui m'apprit en "Parisian French"qu'un fanatique, c'�tait quelqu'un qui manifestait une passion ou une admiration excessive pour... quelque chose. �a parle au diable! Cr� gu�! c'�tat ben vr�, j'�tas un fanatique car mo�, j'�prouvas et j'ai tojours senti ' l'admiration la plus excessive pour ma langue.
Voici les documents qufse sont retrouv�s dans le fond des or-dumd�s le premier de l'An en compagnie d'une canayenne � mdSP pleine, jet�e l� par m�garde: les "bills" de l'Hydro, du Gas, du phone, du water Department, un re�u pour fins d'imp�t d'un drugstore et un bill de 1-o-hic (m�decin et h�pital). Vous ne serez pas surpris alors si, bient�t, je m'empresserai d� supplier toutes ces compagnies ou organisations; d'avoir la gentillesse et le sens du "fair play" de bien vouloir au plus sacrant faire traduire en langue de Moli�re leurs bilk pour m'�viter les tribulations, les troubles eMes ennuis de toutes sortes qui s'abattront sur ma pauvre personne le mois prochain. En effet, je me retrouverai probablement sans �lectricit�, sans gaz, sans t�l�phone pour appeler au secours; sans eau pour assouvir ma soif francophone, sans rem�des ou m�dicaments, sans foot powder ou lotion anti-sudorifique (help, au secours) et sans blonde! finis, les excellents soins de mon m�decin ou ceux des belles garde-malades de notre General Hospital.
0 vous, compagnies jet-institutions unilingues de notre belle province d'Ontario, ayez piti� de moi. Envoyez-moi des bills bilingues (fran�ais-anglais) afin que je puisse les comprendre et les payer a date pour jouir de "discount" offert! Ne me faites pas manquer, je vous en supplie; � la seule r�solution que j'aie eu le courage de prendre cette ann�e!
. Votre ami francophone, n� en Qntario., l�t-Dr� de Welland.
De conception r�volutionnaire, le "Lauremian Forest'', cargo de transroulage, a �t� lanc� l'�t� dernier � Port Weller Drydocks et a subi des essais intensifs sur te lac Ontario.
Le "Laurentian Forest", cargo de transroulage (Roll-on/ Roll-off) de 20000 tonnes, dot� d'un brise-glace de cat�gorie 1, est le premier de deux b�timents canadiens de ce genre. Il a �t� lanc� en ao�t dernier aux chantiers de construction navale de Port Weller Dry-docks Limited � St-Catharines (Ontario). Le cargo jumeau "Avon 'Forest" est en construction et devrait �tre termin�e au cours de l'ann�e 1973.
Le "Laurentian Forest", premier navire sp�cialement con�u pour le """transport d�~ papier journal^ d� produits forestiers ret~lutr�s~~m�r-chandises g�n�rales cercl�es, navigue des ports de l'est du Canada situ�s sur le Saint-Laurent jusqu'� Bristol en Angleterre, avec retour � Montr�al charg� de voitures europ�ennes, britanniques et autres. Construit pour The Burnett Steam-ship Company Limite^ de" New-castle-upon-Tyne d'Angleterre (filiale de F�d�ral Commerce and Navigation Company Limited de Montr�al), il a �t� con�u par Knud E. Hansen I.S. de Copenhague et parachev� en un temps record par
Port Weller Drydqjtks. A l'exception des moteurs principaux, des trains de r�duction, du syst�me des rampes et de certains �quipements auxiliaires, la plupart des mat�riaux utilis�s dans la construction du cargo, y compris l'acier, l'appareillage �lectrique, la machinerie et les dispositifs auxiliaires, ont �t� fournis par des fabricants can�^ diens. -
Ces navires de transroul�ge utilisent leurs propres fardiers (gros tracteurs soulevant 1*2 tonnes de cargo � la fois), pour transporter le ^papier journal des entrep�ts maritimes jusque jdansja, _�ak- du
Pour le voyage de retour pr�vu pour le transport des automobiles;, quatre plates-formes sont abaiss�es des t�tes de pont pour faire du cargo un immense garage flottant pouvant recevoir .plus de 2000 automobiles qui sont conduites directement � bord � leur aire de stationnement. En plus d'acc�l�rer le chargement et le d�chargement, ce syst�me �limine la plupart des �raflures et des chocs que subissent habituellement les voitures exp�di�es par bateau. Toute la cargaison est transport�e sous le
bateau sur un syst�me de rampes, en passant par de grandes portes � commande hydraulique situ�es dans le flanc du navire. Dans la cale, le papier journal ou toute autre marchandise, est rang� � l'aide de chariots �l�vateurs et ger-beurs. Des palpeurs automatiques incorpor�s aux rampes assurent un ajustement automatique des plans inclin�s selon les mar�es. Cette m�thode assure une cadence de chargement*rbeaucoup plus rapide qu'avec les bateaux ordinaires.
. ont une
longueur de 683 pieds (i08.2m),_ une largeur de 75 pieds (22.9m), une profondeur de__ 58 pieds, (17.7m) et une capacit� de 1-25 millions de pieds cubes (35 396m;i). , Leurs moteurs de 18000 BHP leur T donnent une vitesse de croisi�re de 19 � 20 noeuds qui leur permet de traverser l'Atlantique en sept jours. Ils sont sp�cialement �quip�s pour pouvoir naviguer toute l'ann�e sur le Saint-Laurent � travers les glaces les plus �paisses.