JOURNAL REGIONAL DE L'ONTARIO NORD
NOTRE DEVISE: JE GRAINS DIEU, CHER ABNER, ET N'AI POINT D'AUTRE CRAINTE RACINE
VOL.: 5 NO56 V
JEUDI, LE 8 MAI, 1947
LE NUMERO: 5 SOUS
LETTRE ^OTTAWA
- par ANDRE LAFLECHE
Correspondant sp�cial de L'Ami du Peuple
! ES CANADIENS ..S'OCCUPENT TROP PEU DE LEUR AFFAIRE � LE GOUVERNEMENT LEUR FAIT SU BIR DES IMPOTS EXORBITANTS-h ETUDE DU BUDGET� LE CANADA ATTEND ENCORE APR�S LES AU TRES POUR SE DECIDER�COLONIALISME
�-O-
Quatri�me Assembl�e G�n�rale
de l'Amicale Bruy�re
Il m'arrive souvent de me demander si les canadiens apportent suffisamment d'int�r�t � leurs int�r�ts personnels',' civiques et nationaux. Ne se laissent-ils pas distraire de leurs -onres affaires, de ce qui tou-' e de plus pr�s aux conditions m�me de leur prosp�rit�entendue dans son sens le plus l�gitime� par des consid�rations superficielles, par l'esprit de parti, voire par la plus ��^damnable insouciance? Les ' -dgets exag�r�s, aritifamili-antisoeiaux, puis-je dire ; crainte, d'exag�rer, qu'on pr�sent�s d�puis qu�l" rs ann�es, n'ont pas soulev� rotestations. Bien au con-r<\ d'�lection en �lection le m�me gouvernement a re�u, pu il a paru recevoir,.l'appro
tr�s franc: on accorde des allocations familiales, mais on prend soin de contraindre le b�n�ficiaire � retourner au Tr�sor une partie de cette aide familiale. TE COMMERCE ET L'INDUSTRIE
Quant aux repr�sentants du commerce et de l'industrie, ils n'ont -aucune raison particuli�re de se r�jouir du budget Abbot. On l�vera l'imp�t sur les exc�s de b�n�fices, mais seulement le 31 d�cembre 1947 : nour le moment les taux actuels demeurent en pleine force. L'imp�t sur les revenus^ des corporations reste le m�me. Les,imp�ts sur le tabac, les boissons, les articles de luxe, ne sont pas modifi�s: ce qui n'est pas Un mal, bien que Tinr
QUARANTIEME
ANNIVERSAIRE
Dimanche, le 4 mai, un groupe parents et d'amis se r�unissaient pouf c�l�brer le 40 i�me anniversaire de M. et Mme William Paquette de 231, Bond Ces derniers furent l'objet d'un souper surprise organis� par leurs enfants. M. et Mme Paquette s'�pous�rent en 1907 � Buckingham. Avant de venir demeurer � Sudbury, ils s�journ�rent longtemps � Es-panola. Ils eurent 18 enfants dont 10 survivent, parmi lesquels: Mme Lorenzo Pich�, Mme A. Lapalme, Mme Maurice Brisson, Mme Aur�le Ther rien, Aur�le et Jean, -tons de Sudbury; Mme Edmond Rus-sel, Mmes Louis Carri�re et A. Cadieux de Windsor.et aussi Mme Aur�le Hayes de Es-
^anola.
Nos meilleurs souhaits � M. et Mme Paquette.
Grands S�aaise � BOND RiVER
f;\ire' face aujourd'hui?
t pourtant, malgr� l'apathie �sque g�n�rale, malgr� l'inr -�vn.itc dont s'enr�le jouir le
� "ti au pouvoir, le ministre "s Finances a cru n�cessaire
r�duire l'�chelle de l'imp�t <vx le revenu personnel de 7 �
� pour cent, � partir du) 1er 'uillet de cette ann�e. Je n'entreprendrai pas ici d'analyser les changements d'imp�t. D'un . Vrtain point de vue ils sont
;:.!">st�ntiels, mais non pas enti�rement satisfaisants. Tout d'abord ils n'entrent en vi"
Une grande s�ance organis�e par la Soci�t� Historique du tafrio/ aura, .lieu �
i^^9Rii,_________,.
bit aucun changement : le�ouy v.ernement pr�tend qu'il ' lui faut attendre les r�sultats de la conf�rence de Gen�ve pour 'e modifier. Les journaux qui servent les int�r�ts qui s'identifient au commerce et � l'industrie-ne cachent pas leur profond d�sappointement.
Ce ;qui frappera davantage commerce et industrie, c'est l'augmentation du co�t de la vie. D�s le lendemain du discours du budget, pn annon�ait une hausse du prix du beurre de 10 sous la livre. D'autres denr�es alimentaires, absolument n�cessaires � la consonr
gueur que le 1er jmllet, ce <uii ^. uotidien subissent ^mhc que imp�t sur Je re- ��� au mentations correSpon-
rc de 1947 sera a 1 �chelle de M
; 946. Ensuite, les petits sala-> ries ne- sont pas suffisamment roris�s. D'apr�s le directeur nadien des United Electrical Workers, les exemptions de taures auraient du �tre lev�es � 2, cO0 pour 'les hommes mari�s '�� � $1,500 pour les c�libataires. 7 es ouvriers sont m�contents la loi de 1946 qui les a oblig�s � remettre au fisc une large tranche des allocations familiales qu'ils avaient touch�es durant Tann�e. Le jeu n'est pas
n'augmentent pas au m�me rythme, le consommateur se verra oblig� de limiter ses a-chats aux objets de stricte n�" cessit�. Le choc sera dur et pour l'insdustrie et pour le corn m�ree. Quiconque s'imagine que le consommateur continuera "� acheter le volume actuel de marchas4ises, est dans l'erreur. Un temps ^viendra, et il! n'est pas lointain, o� un �qui-1 libre devra s'�tablir. Dans un1 r�gime (d'inflation ejet �quili-�suite � la page 7� *
a^i^b^e�res'1 p^Vj- heure;;solaire. Cette r�union exceptionnelle sera, sous 1-., pr�sidence d'honneur de M. le cur� J.A. Benoit et sous la pr�sidence active de M. le Juge J.A.S. Plouf fe de North Bay.
Des travaux fort int�ressants seront pr�sentes par les citoyens de la ville. Le maire lui-m�me, M. Louis Berthelot fera l'historique de l'administration municipale de, Blind. Mlle Jacqueline Savard �voquera les o-rigines de 1, ville: M. Charles B�laiid parlera de la vie, religieuse et M. Robert Lynch, de l'industrie foresti�re. Cette s�ance sera agr�ment�e par des chants et de la musique : la chorale de l'�cole St-Jos�ph chantera le "Carnaval de Venise", Mme Edward Gagnon de m�me que Mlle Vachon et M. L.P. Trahan sont parmi les artistes invit�s.
Le deux mai avait lieu � la salle Ste-Anne dans le local des dames de la F�d�ration, la quatri�me assembl�e g�n�rale de i'amicale Bruy�re.
L'Assembl�e d�buta paV la pri�re r�cit�e par notre aum�-ier, le Rev. P. Migneault. Apr�s quelques mots de bien-enue, Mme Laronde, pr�siden' te, appela la secr�taire � lire le rapport de la derni�re assembl�e ; sur proposition de Mme Cot�, second� par Mlle Charbon n eau, le proc�s verbal fut �xdopt� tej que lu.
Ensuite la pr�sidente s'adressa � l'assembl�e appuyant sur le but de notre amicale et sur les avantages que les membres neuvent en Retirer. Dans un cours r�sum�, la pr�sidente nous fit �galement part des a-livit�s de l'ann�e, relatant sur-out ce qu'elle avait � nous rapporter de ses impressions recueillies au cours de tissage h North Bay.
Le rapport financier fut donn� par notre tr�sori�re.Mlle Y* vonne Charette et adopt� sur roposition de notre Soeur Directrice et second� par Mme
I educ.
La pr�sidente demanda au P�re Migneault de bien vouloir adresser quelques mots.
II f�licita l'Amicale de son beau ' ravail et son progr�s durant
.....^ .. fm
V'nuer fe bon' tf �vailj aiss�r� q�
ves de Soeur Jeanne Mance.
Les trois num�ros furent grandement appr�ci�s par l'assembl�e. Mlle Boulanger, second�e par Mme Hopkins, proposa un vote de remerciements aux artistes et organisatrices du programme de la soir�e le" quel fut vivement appuy� par l'assembl�e.
Apr�s que la pr�sidente eut rappelle aux arnica-listes leur devoir d'assister � la messe et au d�jeuner � l'occasion de la f�te des m�res le 11 mai prochain, l'assembl�e s'ajourna et l'on termina par la pri�re habituelle.
AVEC OU SANS EPICES
Les marchands de la rue Bor gia ne tiennent pas � garder la r�putation que certains monteurs pas respectables .leur o'nt faite. Ce n'est pas Poivre-noir qui songerait � les en chicaner.
Il a m�me fait une-reconnaissance dans ces parages. Le ce11" ire de la ville ne peut certes pas se glorifier d'une telle "ripaille"...
S�ance de l'Acad. Fran
'.'Voulez-vous du public m�riter �a sur l'auditoire, la s�ance pilles amours?" ~~ Clique, de l'Acad�mie Fran�aise
"Sans cesse'en �crivant varier vos discours"
Ces vers \d,e Boileau expliquent bien le charme qu'exer.
pr�sent�e � l� Salle Ste-Anne sous"la pr�sidence d'honneur du R.P. Recteur du coll�ge. En effet, cette r�union litt�raire
et artistique brillait par sa v�rit� toujours alli�e � une perfection de style et de langage. Discours, pr�sentations, sketch radiophonique, tout convergeait vers la r�alisation du but que r�vaient depuis dongtemps l�s Acad�miciens : pr�senter u-ne soir�e litt�raire qui saurait plaire � la classe des lettres de Sudbury. On remarquait dans j l'assistance, le R�v. P�re Rec- ' teur, le P. Deguire, cur� de Sainte-Anne,et les P�res du coll�ge et de la paroisse, M. le Dr. et Mme P-E. Laflamme, M. J. A. Laberge, M. et Mme L�o Lan.drevi.He,-MM. Title>y, Lapalme, Dub�rrretc... EsHl n�cessaire de mentionner que le succ�s de cette soir�e est due suite � la derni�re page
il �tait, que notre amicale rem j lira un grand r�le dans la r�gion.
Mme Edgar B�nard, accompagn�e au piano par Mme G�rard B�nard, sut plaire aux membres par son chant � l'interm�de. ,
La pr�sidente lut ensuite le r�glement des �lections et les nominations furent ouvertes apr�s que l'assembl�e eut nomm� Mme H. Morisset et Mme E. Bertrand pr�sidente et. secr�taire" d'�lection respectivement.
Les offici�res suivantes furent �lues.'
Pr�sidente: Mme Edgar Pa quette.
Vice-Pr�sidente: Mlle Germai
ne Boulanger.
Sec: Mme Osias Godin.
Tr�sori�re : Mlle Yvonne Cha-1
rette.
La -nouvelle pr�sidente remercia l'assembl�e de la confiance qu'elle lui accordait et f�licita la pr�sidente sortant de charge. Elle promit d� faire son possible pour continuer l'ouvrage si bien commenc�e. Suivit un programme r�cr�atif:
1. Chant par les �l�ves de Soeur Jeanne Mance.
2. Savn�te sous la direction de Sr. Rita.
3. Deuxi�me chant par les �l�-
Tous les sp�cimens deda H-�s�re/humaine a/�tablit son quari ., jti<jE?g�ip.��ak Des soulards det
d�s deux sexes, des vieillards ans g�te, enfin tout ce que notre ville compte de moins bon, bat le pav� � cette endroit.
La.chose qui nous surprend davantage c'est de voir qu'on a tard� pour faire des repr�sentations au conseil de la ville
Le mahatma Ghandi ne s'en fait pas sur l'opportunit� de garder les troupes anglaises aux Indes treize mois durant.
A son sens elles devraient ouitter le pays sans tarder... Ceci ferait cesser les luttes entre l�s provinces imm�diatement.
Le mahatma est des mieux plac�s pour juger une telle situation.
AVIS
Jeudi, le 15 mai, jour de l'As-cension^f�te religieuse d'obligation, le bureau de L'Ami du Peuple, ainsi que son atelier seront ferm�s toute la journ�e.
Il en sera de m�me pour la Librairie Loisirs. ,
Le budjet f�d�ral n'a pas r�-�*oui tout le monde, loin de l�...-S'il y en a quelques-uns qui ont eu un pourcentage de baisse, d'autres se sont content�s du "d�chantage". Encore une fois le bon parti lib�ral, si paterjiel pour les Canaj^�jisj-jrjin�ais, ne s'est pas p'r�occup� de l'int�r�t des grosses familles ni des petits salari�s...
Apc�s tout il faut payer les dettes contract�es durant la fameuse croisade pour la chr�tient�....
Et se pr�parer � payer les frais d'une guerre avec la Russie, notre alli� d'hier.
Et peut-�tre y aura-t-il un autre pl�biscite......
Et Poivre-Noir va peut-�tre s'enr�ler?...
Poivre-Noir.
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