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L'AMI DU PEUPLE
JEUDI, 30 OCTOBRE, 1947
lyoyaume
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JOUR D'AUTOMNE ~ ~ -
Ce jour a l'air d'un long- cr�puscule oubli�, Et comme un fin brouillard de nuit grise s'�ploie, Dans les arbres le vent passe en un bruit de soie Feuille � feuille s'abat l'orgueil du peuplier.
Pour �tre Bon
Il n'est pas n�cessaire pour �tre bon de faire de grandes choses. Point n'est besoin de rechercher de grands d�vouements!
Le coeur et par cons�quent la bont� se manifestent surtout dans les petites choses.
J'aime beaucoup cette petite phrase que j'ai lue �tant petit. L-n sous donn� avec un sourire donne cinq piastres de plaisir aux pauvres.
Vous avouerez comme moi qu'en ce temps de vie ch�re c'est un plaisir bon march� que celui l�. Les �-mes veulent jouir, jouir � tout prix, de n'importe quoi et n'importe comment, nous le voyons bien par nous m�mes; nous d�sirons sans cesse quelque; chose. Alors pour recevoir � notre tour, donnons et donnons surtout ce qui ne s'ach�te pas, donnons nos coeurs.
Quand Dieu fit le coeur de l'homme, a �crit Bos-suet, il y mit premi�rement la bont�.
Donc, la premi�re qualit� que nous devons avoir, � c'est la bont� ; les autres : intelligence, fortune, viendront ensuite; elles nous seront utiles et nous en userons, mais aucune ne nous sera aussi utile que la premi�re.
CALENDRIER RELIGIEUX DE LA SEMAINE
RECETTES
MANGEONS DES POMMES
La pomme a �t� le symbole de tous les, fruits. depwisje' pa
de pomme � une �poque ou � une autre. Les tomates �taient des pommes d'amour. L'aubergine s'appelait Pomme enrag�e� Mad Apple� et nos tubercules s'appellent encore pommes de terre.
Vendredi, le 31 octobre, 1947 Vigile de la Toussaint �mai gre et je�ne�; Sainte Lucile, vierge et martyre. Samedi, le 1er novembre, 1947 F�te de la Toussaint �d'obligation�
Dimanche, le 2 novembre, 1947 Comm�moration des morts. Lundi, le 3 novembre, 1947: Saint Hubert, patron des chasseurs.
Mardi, le 4 novembre, 1947: Saint Charles Borrom�e, cardinal; Sainte Modeste, vierge. Mercredi, le 5 novembre, 1947: F�te des saintes reliques; Saint Zacharie et sainte Elisabeth; Bx Martin de Porres, Fr. O.P., thaumaturge. Jeudi, ^e 6 novembrer 1947: Saint L�onard, patron des prisonniers.
HANMER
Un p�nible accident se pro duisit lundi dernier, sur la ferme de M. Rom�o Pharand lors qu'un bidon de gasoline fut ac cidentellement renvers�. Un explosion s'en suivit. Le feu d�truisit la remise contenant plusieurs machines agricoles. Adrien, un fils, subit de graves blessures � la figure et aux mains. Il fut transport� d'urgence � l'h�pital de Sudbury. Depuis on apprend une am�lioration dans la condition de la victime.
Une soir�e fut donn�e samedi soir dernier � 1,'occasion du Quel que soient, son origi- f prochain mariage de Mlle Ger-ne ou l'�poque de son origine..]maine Plante. On pr�senta de la pomme est le fruit pr�f�r� ' des Canadiens. Les �conomis
s'appelaient il y a bien longtemps, pommes persanes, m�me si elles viennent probablement de Chine. Trois autres l�gumes portaient aussi le nom
On croit que la pomme, telle 'jue nous la connaissons, est o-riginake... d'unJ.pays - du sud-.
tes m�nag�res de la Section des Consommateurs, minist�re 'f�d�ral de l'Agriculture., proposent des recettes! un peu dif> f�rentes de desserts aux pommes, ainsi qu'un an�ritif. Pommes �pic�es 3 pommes aigres de grosseur moyenne
Montant, oblique et noire � ce grand ciel brouill�, Une lente fum�e, au lointain morne y noie Le mince rayon d'or que l'heure triste envoie -Parfois, terne et transi, d'espace froid et mouill�.
Tout para�t assoupi. Le fracas de la roue S'�teint vite � moiti� retenu par la boue La lassitude r�gne: et bient�t le sommeil.
A pas silencieux, viendra, vainqueur sans gloire Rendre au songe l�ger l'air d'un jour* de soleil, Afin que, comme un bel oiseau clair, il s'�l�ve.
Albert LOZEAU CD"^a9 zsr~ar*Q9 �B^w*a$ zs^cr^s �2^"W*a$ oc^-or^as �cp^o
rents et amis la naissance d'un fils. Parrain et marraine: M. et Mme Ernest Pharand. Il re�ut le nom de Richard Joseph. Va-et-vie|nt M. et Mde Ovil� Papin visitaient, la semaine derni�re, des parents � Mattaw et Rutter-glen. 0
M. Rh�o Orban de Foleyet rendait visjte mercredi dernier � M. et Mme J.A. Saint Germain. Il revenait d'un voyage � Niagara Falls et Sainte-Catherine.
M. et Mme Jules Ross recevaient cette semaine la famille Edgar Ross de Toronto..
Louis Despatie et son fr�re Lucien sont de retour de Guetph o� ils assistaient comme juges � un concours de patates.
maintenant dans tous les pays temp�r�s. � Plusieurs vari�t�s des pommes les plus en demande ont �t� cr��es au Canada.
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asse
Vz tasse de catsup aux tomates -% c. � th� de sel 2 c. � table de beurre Lavez, videz ks pommes, mais ne l�s pelez pas. Coupez-les en deux, de travers, et disposez-les dans" une. casserole. M�jez ensemble la cassonade, la m�-j lasse, le catsup et le sel. Versez sur les pommes- et parsemez de petits morceaux de beurre. Faites cuire dans un four mod�r�. 350F., jusqu'� ce ou'elles soient tendres, environ 35 minutes. Tournez une fois les pommes au cours de la cuis.-?nn et arrosey- les de sau^e. Cette recette fera un plat exquis pour accompagner l'assiette de l�gume, le poisson, la viande ou la volaille. Six portions.
�Suite � la page 3�
_ PENS�ES
La sainte communion est l� vrai pain quotidien, de nos �-mes. L� seulenient. elles trouvent leur entretien, leur forc�, leur rem�de, leur soutien.
� -r-P. de Caussade.�
La faim regarde � la porte de l'homme laborieux; mais elle n'ose' pas entrer.-rFrankl�n
Le plus grand miracle de l'amour, c'est de gu�rir de'la coquetterie.-La Rochefoucault
� Il faut,, en; hi�rrte temps que l'instruction, acqu�rir la science Abb� R. Bethl�em
C'est; notre bonheur apparent qui. nous fait le plus d'ennemis. �Alexandre Dumas. ' �
Les hommes sont trop faibles et trop changeants pour soutenir longtemps le poids de l'amiti�, -r-1 La Rochef�ucault.
Les exigences de l'amour, sont comme l'app�tit, elles s'accroissent '� mesure ' qu'on
'magnifiques cadeaux � la mari�e. Les invit�es furent servies d'un d�licieux go�t� par l'h�tesse, Mme Alcide Pharand.
Les R�v�rendes Soeurs de l'orphelinat de Sudbury visi-1 taient la paroisse dimanche.' Tous se firent un devoir de donner g�n�reusement.
M. et Mme Jack Grew sont heureux d'annoncer � leurs pa
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D>�-Je suis bien malheureuse, ayant perdu mon fianc� quelque temps avant la date fix�e pour notre mariage. Il y avait- dix ans qu'il me courtisait et c'est � force de sacrifice* que nous �tions parvenus � yoir.la r�alisation de nos espoirs. La divine Providence en a jug� autrement et me l'a enlev�. Je suis extr�mement d�moralis�e, et je vois .l'avenir tout en noir. .Ne croyezrvous pas.qUe les parents de mon a-mi auraient d� me donner une pari dans l'argent qu'il a laisse soit par assurances bu'�conomies? � UNE AFFLIGEE. -
R.�Sans doute, c'e�t �t� line attention d�licate, mais il n'y a pas du-tout manque de consid�ration en s'en abstenant. Ils se sont dits, s'ils y ont pens�, que l'argent �cono-mis�^p�r leur fils revenait aux parents qui' avjieat d�p�ns�l pour lui, depuis sa naissa"nc�. il ne faut pas leur en vouloir.
D.�Je suis assez grande, blonde^ les yeux bruns, je suis jolie mais ma 'taill�" reste trop menue} j'ai dix-sept an�, .que faire? � MERCI D'AVANCE;
R,�-yous^�tes'encore'jeunev votre taille s'�quiHbrera probai blemenf avant ^a;yingtaine^LesJ exercices physiques faits sans abus>. a��enij aussi au d�veloppement et ^.r�panouissemfent " de; la taill�. , "...
1X�Un jeunei homme,; m'sr fr�quent�V'touti l'�t� et nous nous, e�t�dio�w�=bi�^ pr�i* les vacances i nous nous
l�s satisfait, �Saint-Evremond Sommes querell�s et je P�i mis
� la porte. Je n'en ai pas eu de nouvelles depuis lors. Une fois, je l'ai rencontr� et il m'a salu�e; Je sais qu'il est tr�s orgueilleux et je suis certaine de l'avoir bless� profond�ment. Je le regrette et je pense sans cesse � lui, m�me quand je suis avec d'autres. Je connais quelques-uns de ses amis mais je n'ose leur parler de-lui. Dites-moi que faire? �AMOUR
R.Cherchez une occasion d� le rencontrer' et, si vous vous reconnaissez des torts, avouez-les franchement en vous excusant.
: , , LYSETTE
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