Jlx
des enfants
LE PETIT CHAT
"Pourquoi n'aimes-tu pas, maman, mon petit chat? Il est si doux, si bon, si plein de gentillesse ! � Pourquoi? Parce que c'est un fourbe, un sc�l�rat; Parce que, l'autre jour, de sa patte m�chante, Quand tu le caressais et jouais avec lui, II te fit sur la main une trace sanglante Qui me fit, �perdue, accourir � ton cri. D�fions-nous, mon fils, de tout �tre hypocrite. Sois toujours bon, sinc�re, ouvert et g�n�reux." L/hyopcrite est m�chant; on le craint, on l'�vite; L'homme franc et loyal, on l'estime en tous lieux.
BOUM ET PATAPOUF
Dans le m�me format que le fameux Alphabet pour les petits, Les Editions Vari�t�s pr�sentent Boum et Patapouf, une d�licieuse publication pour enfants.
Ce riche album contient sei-xe pages illustr�es en quatre couleurs sur papier avec fini �le luxe. L'histoire charmante et originale qui y est racont�e charmera, fait certain, tous les jeunes lecteurs.
Maman Rosette a six petits cochons bien ros�s et grassouillets. Elle serait la plus heu-rcuse des mamans si ce n'�tait des deux derniers Boum et Patapouf, qui lui causent mille soucis. Un midi, pendant que. toute la petite famille fait la sieste � la porcherie, les deux garnements prennent la clef des champs. Ah! quelles aventures ils connaissent!
On sent : avec quelle fiert� Les Editions Vari�t�s livrent ce riche album au public. N'est-ce pas l� aussi que les mamans trouveront le conte charmant pour illustrer les m�faits d'une d�sob�issance? Et lequel de Vos petits n'appr�ciera pas cette d�licieuse histoire harmonieuse illustr�es do dessins aux couleurs vives.
Ce livre a �t� con�u pour la1
joie des gar�onnets et des fillettes. La salle de jeux familiale, �'�cole maternelle et chaque biblioth�que d'enfants doivent poss�der ce joli album qui se vend � si bas prix.
Voyage rapide
Apr�s une vie � deux qu'elle avait ponctu�e de plus d'une col�re de m�nage, cette bonne da nTe~CarE�~mourr-ut. Xe-�ort�-gc fun�bre avait � peine pris, M\ sortir de l'�glise, le chemin du cimeti�re, qu'un violent o-r.ige �lectrique �clata. Levant la t�te vers les nuages noirs /.�br�s d'�clairs. le pauvre veuf marmonna entre ses dents :"Ca parle au tonnerre, elle est d�-j� rcnduQ l�!"
ma
Enfant terrible
"Etes-vous une actrice, tante?
�Pourquoi demandes-tu cela. Andr�?
� Bien, c'est parce qu'en voyant venir papa a dit: -Mis bien, nous allons avor r<~e sc�ne.".
E, couragez L'Ami du Peuple
Qu'on se rappelle de l'histoire de T^ondine. de Bonne-Biche ei de Beau-Minou : l� -bonne petite netite fille nue la m�-
Un album de seize pages il- chante reine Four-bette^ avait
lustr� en quatre couleurs pu- fait �garer dans la for�t des
bli� par Les Editions Vari�t�s. Was et que -.Bonne-Biche et Prix: $0.20, par la poste, $0.25.! P-fm-Minon adopt�rent.
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la
PHOTOGRAPHIQUE
212F
Voici une photo, prise sur la plage avec un temps de pose de 1/50 de sec. � f/16, soit la moiti� de la dur�e normale. Ce proc�d� a �t� suffisant � cause de la lumi�re r�fl�chie par le sable et l'eau. Une r�flexion de ce genre facilite les bons portraits en adoucissant' les ombres provoqu�es par un soleil de feu.
et MER, SABLE et SOLEIL
NOUVEAUX CONTES DE
F�ES
par
la Comtebse de S�gur
lequel il chercha lq plante
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----------------------------------L'Histoire de H princesse Ro-
rette dont les aimables vertus lui avaient �t� conf�r�es par la f�e Puissante. - Puis la petite Touris "prise qui � tout jamais ru�rit Rosalie de son vilain d�-fnut de curiosit�. Et Ourson, le relit e-ar�on poilu, qui gr�-r" � sa bont� devint le prince Merveilleux.
Du commencement � la fin ces histoires .sont attachantes. [Les difficult�s qui se -Pressent ! sur l� route des h�ros et des
Si la Comtesse de S�gur racontait l'histoire de tous l�s bons g�nies de la terre, elle n'oublierait certes pas Les E-ditions Vari�t�s qui publient cl� si :beaeux Uvres0 pour les enfants. Nouveaux Contes de F�es n'est qu'un des nombreux1
ouvrages de leurs magnifiques Bromes sont cl�s obstacles mi* collections leiirs belles vertus leur feront
Les enfants aiment les livres. Et pri peut �tre assur� qu'un ouvrage de la Comtesse cte S�gur sera lu, relu et pr�t� aux amis pour qu'ils en jouissent � leur tour.
Ces Nouveaux Contes de F�es sont en tout point charmants.
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Iveront facilement la le�on profonde que la charmante conteuse leur r�serve : la vie n'est point faite seulement de plaisir, msis c'est un voyage o� '.'on c�toie la mis�re, qu'on effectue agr�ablement par le tra-
25 ANS D'EXP�RIENCE EN DEMENAGEMENTS
et nue l'on embellit par la charit�.
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Lise? et f lit es lire
L'AMI DU PEUPLE
LU MOIS dernier, en discutant de dur�e de pose, nous avons pr�cis� que, sur la plage, il est bon de r�duire l'�clairage, c'est-�-dire de recourir � une ouverture tr�s faible de l'objectif, ou du moins plus faible que dans les cas ordinaires, par une journ�e ensoleil�e.
La raison, c'est que la sable et l'eau r�fl�chissent beaucoup de lumi�re. L'�clairage est donc plus �clatant sur une plage qu'ailleurs. Le r�sultat, c'est que votre sujet est plus brillant et qu'une petite ouverture de la lentille emp�che un exc�s de lumi�re.
Si vous avez d�j� consult� un de ces petits guides de poche pratiques et peu co�teux, vous savez que les sc�nes, de ce genre sont class�es par-<v.i les "sujets brillants". On groupe �ous ce titre les sc�nes de plage o� "ci trouve des personnes au premier plan, les sc�nes marines �galement ^iipk'es et les paysages offrant des
objets imposants au premier plan. Pour de tels instantan�s, il faut r�duire de moiti� le temps de pose. Lorsque la dur�e, pour des sujets normaux dans un soleil brillant, devrait �tre de 1/50 � f/11, sur la plage on passe � 1/50 � f/lG ou 1/100 � f/11.
Il y a un ^second type de su/ .�? dont on doit parler en m�me UMV _��:;. Il s'agit des sujets "�clatant -'' : vues marines, w�nes di, plu,;", sc�nes de neige cac., o� il n'y a ju'is de personnes devant l'objectif. �<;;,' on r�duit g�n�ralement ce. nioi.u� la dur�e d�j� prescrite pour �-s. sujets "brillants".
Pensez � tout cela pour ?.voh- <":.; meilleures photos. Pense?; su.--?! -,y ; tout cela n'est pas facile. Si v�.,:.s �tes dans le doute, consul: :/ �>� ; un da ces guides de poche. Vm;. : �-rcz vite coinpe�iM� du pri:- <''; -v.t en obtenant du beau travau.
Jacques I.ujL.lriu
BLEZARD VALLEY
M. et Mme Marier de cette paroisse sont de retour d'un voyage de quinze jours � Ha. milton o� ils visitaient des parents.
A M. et Mme A. Laforge � C�cile Beaulieu� est n�e, le 12 octobre, une fille baptis�e le 2 novembre sous les nom? Marie, Yollande, Suzanne. Par-
;?iin et marraine, M. et Mme Pich�, oncle et tante de Ten-: faut.
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CHAPITRE X
La sucrerie
A l'une des extr�mit�s de la propri�t� de Jean Rivard se trouvait, d�fts un rayon peu �-tendu un bosquet d'environ deux cents �rables; il avait d�s le commencement r�solu d'y �tablir une sucrerie.
Au Heu d'immoler sous les coups de la hache ces superbes v�t�rans de la for�t, il valait mieux, disait Pierre, les
l'aire prisonniers et en tirer la plus forte ran�on possible.
Nos d�fricheurs improvis�rent donc au beau milieu. du bosquet une petite cabane temporaire, et apr�s quelques jours employ�s � compl�ter leur assortiment de goudrelles, ou goudilles, d'auges, casseaux et autres vases n�cessaires, dont la plus grande partie a-vaient �t� pr�par�s durant les longues veill�es de l'hiver tous deux, un bon matin, par un
temps clair et un soleil brillant, s'attaqu�rent � leurs deux cents �rables.
Jean Rivard, arm� de sa hache, pratiquait une l�g�re entaille dans l'�corce et l'aubier de l'arbre, � trois ou quatre r.ieds du sol, et Pierre, arm� de sa gouge, fichait de suite ,iu-dessous de l'entaille la petite goudrelle de bois, de ma-iri�re � ce qu'elle p�t reevoir leou sucr�e suintant de l'arbre et la laisser tomber goutte � goutte dans l'auge_plac�e directement au-dessous.
D�s les premiers jours, la temp�rature �tant favorable ;\ l'�coulement de la s�ve, nos d�fricheurs! purent en recueillir assez pour faire une bonne brass� de sucre. Ce fut Un jour de r�jouissance. La chaudi�re lav�e fut suspendue � la cr�maill�re, sur un grand feu a-limente par des �clats de c�-rlre, puis remplie au trois quarts d'eau d'�rable destin�e � �tre transform� en sucre. H
ne s'agissait que d'entretenir le feu jusqu'� narfaite �bullition <hv liquide, d'ajouter de temns en temps � la s�ve d�j� bouillonnante quelques gallons de s�ve nouvelle, de veiller enfin, avec une attention continue, aux progr�s de l'op�ration : t�che facile et douce pour nos rudes travailleurs.
Ce fut d'abord Pierre Ga-gnon qui se chargea de ces soins, ayant � initier son jeu-.r.e ma�tre � tous les d�tails dej/int�ressante industrie. Au. cune-des phases dej'op�f�tion ne passa inaper�ue. Au bout rie quelques heures, Pierre Gagnon allant plonger dans la chaudi�re une �cuelle de bois, vint avec sa gaiet� ordinaire la pr�senter � Jean Rivard l'invitant � se faire une trempette en y endettant du pain, invitation que ce dernier se garda bien de re�user.
Pendant que nos deux sucriers savouraient ainsi leur trempette, la chaudi�re conti-
i.nait � bouillir, et l'eau s'�paississait � vue d'oeil. Bient�t Pierre Gagnon, y plongeant de nouveau sa micouenne, l'en retira remplie d'un sirop dor� presqu'aussi �pais nue le miel.
Puis, vint le tour de la tire. Notre homme, prenant un lit de neige, en couvrit la surface d'une couche de ce sirop devenu presque solide, et qui en se refroidissant forme la d�licieuse sucrerie que les Canadiens ont baptis� du nom de tire; sucrerie d'un go�t, beaucoup plus "fin et plus-d�licat que celle- qui se �ab"rique- avec le siron de canne ordinaire.
La fabrication de la tire qui s'accomplit au moyen de l=i manipulation de ce siron refroidi est rresnue invariaMe-ment une occasion de r�jouissance.
"On badine, on fol�tre, on y �hante, on y rit," T.a �raiet�.fait sortir les bons mots de l'esprit."
�A SUIVRE�
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