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L'AMI PU PEUPLE
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Les Responsables de la Deuxi�me
Guerre Mondiale
Un peu de lumi�re sur une propagande
mensong�re par Philippe HAMEL _
Point d'esprit s�rieux qui ne se pose aujourd'hui l� question: o� va le monde � l'allu-: e pr�sente. Partout o� l'on se donne la peine de r�fl�chir, l'inqui�tude grandit. Les hommes des hautes sph�res et de la classe mo-} enne deviennent soucieux de l'avenir. -Les bavants sont comme pris de panique devant les monstruosit�s rendues possibles par leurs i �centes d�couvertes. L'Europe et l'Asie connaissent une mis�re profonde, pendant que notre Am�rique s'endette follement pour venir en aide aux pays d�vast�s par la .guerre, les �pid�mies et la famine. Le monde est-il ainsi conduit � l'ab�me par la sagesse de ses gouvernants ou par la sottise des faux proph�tes, des pr�tendus d�fenseurs de libert�, ' des sauveurs de d�mocrati�~ret de chr�tient�? C'est la questions que nous devons nous poser. Fxaminons, sans pr�jug�s, sans passion, la mani�re d'agir de nos gouvernants^ envers l'ennemi d'abord, puis envers nous-m�mes; et voyons o� sont les coupables de tous ces -malheurs. Il ne s'agit plus de flatter la susceptibilit� de celui-ci ou de celui-l�, encore moins de m�nager l'orgueil ou le racisme de tel ou tel pays. Il importe de conna�tre la v�rit�, de rechercher les causes de! ce r�gn� de haine, de barbarie sur le monde. Par prudence et pour ne pas �tre accus� de favoriser l'ennemi, je n'emploierai que de la documentation ?^et des �crits publi�s de notre c�t� de la barricade.
SEMEURS DE HAINE Depuis 1914, deux guerre mondiales ont ravag� l'univers, toujours, toujours sous les pr�texte de sauver ce qu'on appelle fausse-x ment la d�mocratie.
Pour satisfaire notre haine du Kaiser puis d'Hitler, nous nous sommes alli�s � n'hnporte quel pays, f�t-il totalitaire, communiste ou ath�e. Il fallait d�truire �a puissance germanique et surtout la concurrence allemande, et devant cette n�cessit�, ne s'arr�ter � aucun scrupule, aucun principe. Nous avons "m�me
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teindre malhonn�tement nos fins. Ainsi nous avons donn� � la "Neutralit�" un sens nou-\eau qui nous permettrait, tout en ayant l'air de demeurer hors du conflit, de fournir des cr�dits, des canons, des mitrailleuses, des munitions, des camions, des avions, des destro-yefs � nos amis. L'ennemi, lui, devait accepter cette parodie de la neutralit� ou bien se voir d�sign�, � la face de l'Univers, comme l'agresseur, l'assoiff� de domination. ^
En 1914, le diable s�r terre, c'�tait l'eni-l'ereur Guillaume II; en 1939, c'�tait Hitler; j-ujourd/hui c'est la Russie bolchevique, notre alli�e. D'aucuns pr�tendent que le communisme c'est l'Ant�christ. ^
Dans nos rangs, nous, les sauveurs, de la d�mocratie et de la chr�tient�, nous Comptions des pays comme la Chine o� ne s'est Jamais tenu�jine �lection, ce qui est tout l'oppos� de.
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la d�mocratie; et des pays ath�es comme la Russie; ce qui est tout l'oppos� de la chr�tient�. Tout nous �tait permis pour satisfaire notre haine et notre jalousie contre, un peuple que^nous voulions .tenir en tutelle. L'Alle-magne^voulait dominer le monde, criait-on, comme pour faire oublier que c'�tait nous qui le dominions.
Un pays avait^il un r�gime qui ne nous convenait pas; il lui fallait' le liquider, sans quoi nous assumions la t�che de modifier sa vie int�rieure. Envers Franco, observez �'at-titude des Nations-Unies, ce chr�tien b�ni'�lu Fape, le sauveur de l'Espagne jadis en proie � la barbarie -communiste. On a m�me voulu le containdre � dispara�tre comme chef de son pays. Ce qui n'emp�chait pas les dirigeants alli�s de proclamer que chaque pays avjiit droit au r�gime de son choix. Charte de l'Atlantique, mensonge effront�!
Par une singuli�re co�ncidence l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et ^'Argentine, tcws pays catholiques, furent exclus ��es nations unies par les "admirables" d�fenseurs 4e la chr�tient�.
Ainsi, les mots libert�* chr�tient� et d�-mocratie ont servi de voile, d'�cran, durant les deux grandes guerres aux convoitises de lar dictature �conomique qui domine le monde. Elle ne conna�t pas de patrie, cette dictature, elle est internationale; elle-n'a qu'un ma�tre,, un dieu : l'argent. Gr�ce � un contr�le effica: ce des moyens de propagande, les coupables, je veux dire ceux qui ont accumul� sur le monde, les ruines mat�rielles et morales, qui ont conduit tant de pays � la mis�re et � la pauvret�, tiennent encore les r�nes du pou-vvoir ou sont remplac�s par 4e leurs semblables.
Ces parrains de la "d�mocratie contemporaine" � qui n'est en somme qu'un syst�me oligarchique �. contr�lent la presse, la radio, le cin�ma; par ces moyens, ils r�ussissent � convaincre les 'peuples 'que si l'habitation, le v�tement et la nourriture leur font d�faut; si ncus vivons, sous un r�gime semi-totalitaire, ou plut�t�semi-communiste, c'est toujours pour le sajut de la d�mocratie. Par.l�
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pitalisme, persuadent les masseftV dei l'atr�w�e prochaine de l'�ge d'Or; il n'y aurait qu'� leur faire confiance jusqu'au terme de' cette voie de; souffrances et de privations pour atteindre enfin paix et prosp�rit�. " /
. Les d�corations et les pots-de-vin jouent leur r�le pr�sentement, tout comme lors de l'apr�s-guerre, en 1918. A .tout prix il faut endormir l'opinion de l'�lite, donner satisfaction al orgueil des uns et �'la cupidit� des autres. Et voyez pleuvoir titres, m�dailles, d�corations de toute esp�ce. Elles se fixent sur des vestons^ de personnages m�diocres ou 'de fripons, Et voici, pour �bahir la foule, on dresse une mosa�que d'hommes de valeur, d'arrivistes et de' tripoteurs de finance. On d�core aussi bien <4ui digne pr�lat qu'un premier ministre ou un Staline.
�A suivre�
VARI�T�S
�suite de-la page 7�s
si mon mari est rentr�.
�Il est enferm� � clef'pour
la nu/li
�Comment, pourquoi cela? je
ne l'ai m�me pas entendu ren-*
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�Non. On a t�l�phon� du pos-
te de police. Il est l�;
Z�iette <fit ** prier* . ., r\
-~y�yp*? iJ^tte V. r ^ �� puis7entendre uti'setdh^m�t de' ce que; tu dis. t / """
�Pardon maman..., mais je ne parle pas 4. toil }� �
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Jean Rivard
LE DEFRICHEUR
par A. G�rin-Lajoie
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FEUILLETON DE L'AMI DU PEUPLE
\Avec l'autorisation gracieuse de la Librairie Beauchemin
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squ'il n'eut plus rien au-[pondait joyeusement "Pierre los&'� o�re; Pierre iGa- -Gagnon, .en^ faisant "un !clin
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Lorsqu'il tre chose-
pnon raconta'� sa fa�on, pour l'amusement de ses voisins, les histoires de Robinson Cruso�, de Don Quichotte et de Napol�on qui l'avaieQt tant int�resj se lui-m�me durant Jes,rlon* gu�s soir�es dej'hiver pr�c�? dent. Sa^ m�moireje servait ''si bien, "sa mani�re: de
tajt s�^pittoresquej si- originale "qu'on 4'�coutait -toujours >a-vec plaifif. � *, "^ ; ^'
Pour l'attirer-- � la jnju�on, la m�r�'Candry'lTv�it coutume de luf dire\,? 'Tierre^$iv:vp�i5i continuer� � venir ^ npus^. voir, comme '�a je' finirai par Vous donnerfl�'iil�e^f�enri�tte. *
d'oeil � la grp�s�'Hetfriettequi
partait fd'un ecjat de Irirej
v On le rvoyait ^toujours ^�\;re-s
loin, disons' une aventure qui fit �poque dans la vie de-Jean R�vard, et que lui-m�me encore aujourd'hui ne peut raconter, sans �motion.
Vers la fin du "mois d'ao�t, nos d�fricheurs �taient "occup�s � l'abatage d'un �pais taillis de merisiers, � quelque dis-: tance de leur habitation, lorsqu'il prit fantaisie � Jean Ri-Vard d'aller aux environs examiner l'apparence d'unvcnamp ^fie sarrasin qu'il1 n'avait erise^ mens� ~ qu'au .commencement' de,l'�t�. Il .marchait en {Redonnant, :songearit �Vpb,abjem�ht au'r�sultat^de-s� prochaine, r�colte, et, tout ce
gr�tt reprendre /kle
'de,
Louiseville, ^et pendant junc l�eure encor�s,on " s'amusai^�
ivt^
^ses^ dr�leries, � ^
^^._._.__ du colon, . eV^ pers�v�rance sont les^principales qualit�s de
l'homme il.n'�s^pas Retins'important que :la gaiet� soit, la compagne constante de' la fera-*
qtril prit�d'aDOrd'pou
1-* TT > )><n� l - �.,
re � un individu 4e l'esp�ce ap>. pel� � si bon droit l'ami de l'homme; et quoiqu'if n'e�t encore jamais vti d'ours, cependant ce" qu'il en avait lu etv entendu' dire ne lui permettait p'as de dputer qu'il n'e�t devant lui" un illustre fepr�sen-
plus vive, plus d�vou�e; Si elle t l�S ,croit menac�j fde quelque danger, elle n'h�site pas uti instant/ � risquer sa vie pour . les d�fendre. -,
Toute la crainte de-Jean Ri- ' vard �tait qu'il nfe�t e,n, effet' rencontr� dans cet animal 'aux
vant lui un illustre represen- ,, * ~ .------; "
tant ,de cette race sauvage et allures; pesante^ une respecta-carnass��re. " s r We m�re de famille Dans ce
xas, sa situation- -n �tait pas 4es plus ras"sufantes./^on ^anxi�t� se chat�gea~bient�t en^a larme lorsqu'il vit, remuer dans les broussailles,:�-une pe-�titfi^distance 'de l'ourse < deux, petites formes noires _qui s'avanc�rent'pesamment, en mar-cH�nt;s�r la'Jpl�nfe des pieds, et qk'il^r^o�m�t^de suite pou� d�ujcyetn^s ("oursons. En vo-^Uaft�.'�&Jt:*,r- s'appro�her^ la
te-
"f ^ v* -4 �-
L'ours noir n'est pourtant pas ^ussi f�roce qu'on le suppose g�n�ralement;, la mauvaise habitude qu'ont les nourrices et f�s^bonnes/^'�nfant, d*�ffrayer Jeurs" �l�ves Jkn les mena�ant de la dent des ours fait^ort dans notre esprit �ja* r�putation de ^ cet intelligent
mammif�re. Il estf presque
chien. Jean1 -Riyard, ~surpritCde cettes apparition^s?an-�ta "tout
'
�hotti qu'une ours- noir s'attaque � l'homme; ,il |gnoref(ce que" c'est que la p�iuymais*il' r '/''
se bornera se4�feridre',/S�'n'est
, l'animal oc -
Ut substance iV�g�tale^� sa sa-*
jeunes pous-
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