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AVRIL 1948
PAGE 9
!onde entier
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TTEU0MPJIE D�S PARTlSU��
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la Joie
Verrons-nous les �tats-unis d'Europe
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v^ta^N'^ " ^ >-> �,,' �*>* rs <r> CHRONIQUE INTERNATIONALE
< < par ANDRE LAPL�CH�
Correspondant sp�cial de
Le grand �v�nement de la nomiques �'Euroep". , Voici la semaine c'est la d�f aitexcui-' liste des pays1 �mdern�s; l'Au-sante des communistes aux j-triche', la Belgique", la Xarande-
mains des d�mocrates chr�tiens " aux r�centes �lections i-talienn�s. D'une situation qui, � plusieurs paraissait d�sesp�r�e, les Italiens patriotes sont sortis vainqueurs apr�s une campagne des~ plus" violentes. Le Premier Ministre Jde Gas-perri reste au pouvoir avec une bonne majorit�. Avec tous les catholiques du monde entier il faut se r�jouir du fait que les partisans de l'ordre l'ont epnport� shur le mat�rialisme ath'�. Il faut, esp�rer qu'avec les r�formes sociales que le' nouveau gouvernement manquera pas d'apporter, le danger communiste ne menacera plus Rome, capitale de l'Uni -vers catholique.
En terminant il ne faut pa*s, oublier que si la Providence a ^�pargn� Rome, c'est sans doute du � la pri�re de notre Saint P�re le Pape et � celle des millions de catholiques qui l'ont second�e.
CL.
Soit pour influencer le vote italien, soit encore pour consolider le bloc occidental, les E-, tats-Un�s, la-Grande-Bretagne et la France ont redemand� � la Russie de reviser son attitude au sujet de Trieste� en vue de rendre cette ville ,� l'L-
'"'*^'~',jSM6T'
^ . . S'-deinawade^ejtnbJa,^
�V-thle, formul�e ; le 20 mars par ''"" " les trois puissances, la Russie avait r�pdndu qu'elle s'en te-nait � la d�cision prise par la 'conf�rence de Paris � l'automne 194^ alors qu'on avait d�-��-r�fp que Trieste serait ville internationale et que'la nomi-"ation du gouverneur devrait
Bretagne, le Danemark, l'Eire, la France, la Gr�ce, l'Isfande, l'Italie,* le ^.Luxembourg/ li Norv�ge; la"~Hollande, le Portugal, la Su�'de, l� Suisse, la Turquie. Les zones fran�aises et anglo-am�ricaines de l'Allemagne se sont^unies � ;ces I-ays. Le but'de la nouvelle-or-ganisation est d'aider la mise en vigueur du plan Marshall. On a constitu� un conseil �conomique supr�me dont la. pr�sidence a �t� offerte � M. Paul Spaak, pr�sident du conseil des ministres de Belgique. On jreut r�ar l� faciliter* la t�che des E-tats-Unis, travailler de concert au r�tablissement europ�en, centraliser la main d'oeuvre, abolir les tarif s-douaniers au besoin. On cr�era un comit� ex�cutif et un secr�tariat g�n�ral/ C'est l'un des �v�nements politiques les phis consid�rables de l'apr�s-guerre.
^
tes les nations, mpme si elles ont subi pendant la guerre les traitements effroyables des1 Allemands, doivent se montrer assez magnanimes pour oublier le.pass� et donner � l'Eu-
appel � la charit� sera entendu, qu'on aidera le peuple allemand � vivre, � reb�tir ses villes, � reprendre sa place parmi les nations pacifiques et ainsi, � continuer de faire un
ques pays "de l'Am�rique du signe de Ia*charit�. Le Royau-Sud, mais &urtoujL,des,-EtattjJTne du Christ ne conna�t ni Unis. En �al�; la conf�rence-* vainqueurs, ni vaincus,-~mais du~5uspendre ses d�lib�rations j"seulement dres hommes qui 6ht II'est heureux que le gouver- j besoin de secours et d'autres nement colombien ait �t� aver-1 pr�ts � les secourir". Le Pape ti du complot. Cela lui a per^a condamn� le d�placement mis de prendre des mesures en ( d'une forte partie de la popula-vue de ^ma�triser la situation, j tion allemande. Il l'a fait en Cela n'a� pas �t� facile. Il y a termes^ nets r�prouvant ains: eu des pertes de vie nombreu- les m�thodes auxquelles les ses et surtout des destructions Russes ont eu recours. mat�rielles consid�rables. Le "Quand nous parlons de ces Secr�taire d'Etat am�ricain, le r�fugies, �crit encore Pie XII, g�n�ral Marshall, a d�clar� qui; <* n'est pas tant" le point de les d�sordres de' Bogota �- Vl'e juridique, �conomique et t�ient attribuables au commu- politique de cette action sans
lope et � l'humanit� l'espoir apport substantiel au progr�s d'un avenir meilleur sous le'dt l'humanit�.
Andr� Lafl�che
nisme international. "Il ne exemple dans l'histoire de faut pas juger la situation l'Europe, qui nous pr�occupe, d'un point de vue strictement N�us croyons savoir ce qui local, a-t-il dit, si tristes qu'en s'est pass� durant 4es ann�es soient les cons�quences imm�- de guerre dans les vastes r�-diates pour le peuple colom- ' g?�ns qui s'�tendent de la Vis-b'.en". itule % la Volga; mais �tait-il
Le g�n�ral Marshall a ajou- Permis d'y r�pliquer en chas t�:- %'�v�nement d�passe de &.ant de leurs foyers douze mil beaucoup la Colombie. Il suit ^ons, d'hommes et de femmes le m�me plan pr�cis que les 'es Hvran� � la mis�re ? La plu-�v�nements qui ont provoqu� Part des victimes de ces repr�-les gr�ves de France et d'Ita- sailles ne sont-elles pas des
-A'AMI DEPEUPLE
Travaille � la Diffusion
d'id�es saines
au point de vue
Social et National
SECONDEZ - LE !
lie. Il faut tenir compte. dans\ les mesures que nous prendrons ici du fait que-le soul�vement int�resse le monde en-
M'jK'tl 1* '~"�v.m. int^itosc ic muiiue en-
m.<Biaatt|t ^ tjer> non seulement la Co-
II convient de consiner ic:lombie o ,,
convient e consigner ic:)lombie ou rAm�ri la d�claration que M. Georges (En fait le gouver4nement de
Bidault, ministre des Affaires | Colombie a rompu ses rela-ext�neures de France a -faite tions
charte, ou convention de Paris, est un texte unique dans Phisfoire de^ notre- continent. C'est le premier- pas � vers ,-la formation d'une Europp -unie.,
Notre action1 s'in^ire exclusi
V. . , - L.* ^ * � )� * -c - � +
yen de l'uiiion �conomique, nous constituons en Europe 'les �l�ments indispensables de la prosp�rit� et[vde la/stabilit� mondiales. L'organisation reste ouverte � toutes les nations europ�ennes. Celles qui restent
tions diplomatiques avec la ainsi que le Br�sil et
gens qui n'ont pas particip� aux �v�nements et aux monstruosit�s dont il s'agit, et qui Savaient aucune influence sur ces actes?" Esp�rons que cet
ATTENTION
ST-CHARLES �
Salle Paroissiale, le 30 Avril
WARREN �
Salle Agriculture; le 1er Mai
VERNER �
Salle Paroissiale, le 2 Mai
NE MANQUEZ PAS
" South of th� Border"
avec GENE AUTRV
ET AUSSI
Le 4i�me chapitre de la captivante s�rie
"JUNGLE QUEEN"
TOUS BIENVENUS �����������a
le Chili l'avaient d�j� fait. ,11 est � pr�voir qu'apr�s les-�-meut�s de Bogota, les repu -blrqu�s de l'Am�rique latine feront .un front <cb<mmun contre Moscou. S'il est vrai que
irigeants du
,- . Kr�mliV ont trav�illie contre
leurs "propres int�r�ts, car seront les premiers � subir les cons�quences d'une forte r�action.^ Les Etats-Unis ont trop besoin de l'appui de l'Am�rique latine pour ne pas cher-'cher � y r�duire au minimun
en dehors de l'organisation �ej. a y rcuuuc au. �11' doivent reconna�tre l'enti�re Imfluence communiste.
�*trp confi�e au Conseil de se-(bonne foijdu groupe et s'unir �
Or les puissances n'ont, nous autour de cette table, o� ~" �e mettre-'d'accord sur un nous les attendons patiemment Candidat accentable � toutes, sans nous lasser". Cette d�cla-T1 s'aerit maintenant de rendre ration,, il faut le souhaiter-d� Trieste � l'Italie. Le m�me 1 moins, refl�te la pens�e des re
'Aux Etats-Unis
Pendant que les combats entre Juifs et? Arabes pren -nent en Palestine, une am pleur plus consid�rable et que les relations entre les Russes
nuissances occidentales se ren- ' d'une politique de paix. Puis-dent comnte de la n�cessit� de se-t-on ainsi �loigner du mon-fortifier l'Italie, laquelle se- ' de la menace d'un conflit ar-rait^�wel�e � ,jouer xun r�le me! l
consid�rable dans la" recons- ' A Bogota
traction de l'Europe et dans la Les �meutes qui ont �clat�, cr�ation d'un groupe d'Etats dans la. capitale de la Colom- '
Berlin, les Etats-Unis affir -ment leur puissance militaire La Chambre des Repr�sentants a � vot� une somme de $3,198,100,000 pour fortifier l'aviation-am�ricaine. Ces cr�dits sont .de beaucoup sun� -rieurs � ceux que le
F�te des M�res
A maman "ENFIN-POUR
!���>
VOTRE POUR TOUJOURS
Oui, fl y a maintenant de l'argenterie Conununity dans les beaux et populaires mod�les Coronation, Lady Hamilton et Milady. La qualit�, toujours la m�me, en a fait l'argenterie convoit�e par toutes les mari�es canadiennes.
Prix: 39.75 en montant
Taxe en plus �via M 43 mas POUR HUIT
Etats-Unis d'Europe
bie, aux lers jours de la conf�- "cur�> a *������ te rresinjni rence panam�ricaine, ont mis'Tluman avait demandes. Le
� Po
�secr�taire de l'aviation M. W.
Le 16 avril, les repr�sentants � jour, un vaste, complot corn- � c �j"
ac 16'pays* d'Europe ont si�n� muniste. Coup vraiment auda- ;� Symin^ton. a soutenu
un important document* �ta- deux, destin� � miner le pr�s- Ia Securlte de la natlon blissant "Les Etats unis �co-"tige, non seulement de quel-
penses-tu de cela? Mon ma�tre oublie <1e me nourrir "depuis qu'il s'est procur� son
-^ nouvel habit chez COURVILLE'S CLOTHES
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geait la cr�ation de 70 groupes a�riens. La. promptitude avec laquelle les Repr�sentants ont vot� -cette- somme d�montre
blique' a^�vbta� ^�ux' Etats-Unis. Le gouvernement de Washington a t r�ussi � convaincre la population am�ricaine qu'une politique de force �tait encore le meilleur moyen de sauvegarder la paix.- Reste � voir si Jes �v�nements vont confirmer cette th�se. Il y a tout* lieu d'en douter. , Pie XII et l'Allemagne ' 'Le Souverain Pontife, dans une lettre adress�e aux cardinaux et aux �v�ques 'allemands laftc�%*m- appel en faveur, de l'aide � l'Allemagne: "L'�lle-fiidgne, �crit le Saint P�re, qui il; y a trente a'ris �tait une nation florissante ,et d�bordan-, le de fpr�e, riche et poss�dant une puissante industrie, est en !
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